
Source : Lacroix
Lundi 13 mai, quatre catholiques ont été tués en début d’après-midi dans la province de Bam, dans le nord du Burkina Faso, alors qu’ils effectuaient une procession mariale.
Dans le nord du Burkina Faso, les chrétiens ont, de nouveau, été la cible d’une attaque terroriste, lundi 13 mai.
Vingt-quatre heures après le meurtre de six catholiques dans l’attaque de l’église de Dablo, dans le diocèse de Kaya (nord), quatre autres fidèles ont été tués, lundi 13 mai, dans la province de Bam, dans le diocèse voisin de Ouahigouya.
Ces chrétiens de la paroisse Notre-Dame du Lac de Bam effectuaient une procession d’une statue de la Vierge Marie du village Kayon à celui de Singa, à une dizaine de kilomètres, quand ils ont été interceptés et tués par des individus armés non identifiés. Les assaillants ont également brisé la statue.
La tournée de la Vierge Marie
Pour marquer le mois de mai, mois de la Vierge Marie, les catholiques de la paroisse Notre-Dame du Lac de Bam ont coutume d’effectuer une tournée de la Vierge Marie. Celle-ci a commencé le 1er mai. Le 13 mai, la procession devait passer du village de Kayon à celui de Singa, 10 km plus loin – les deux localités constituent des communautés chrétiennes de base (CCB) de la paroisse. C’est à l’entrée de Singa que l’attaque meurtrière a eu lieu.
Cette tuerie est intervenue alors que l’Église du Burkina célébrait, lundi 13 mai, les obsèques des six catholiques tués la veille dans l’église de Dablo, dans le diocèse de Kaya. La cérémonie qui s’est déroulée en présence d’autorités gouvernementales et de notables musulmans et protestants a été présidée par Mgr Séraphin Rouamba, archevêque métropolitain de Koupela.
Celui-ci a plaidé pour le pardon et la paix malgré la douleur. « Cela fait des années et des années que nous travaillons ensemble, a-t-il rappelé. Musulmans, protestants, catholiques, ceux de religions traditionnelles, nous avons toujours marché main dans la main. Par conséquent, il ne faut pas que des actes aussi tragiques puissent venir nous sépare. »
l’archevêque oublie qu’il n’est pas très facile de marcher la main dans la main avec un adepte du chamelier quand ce dernier a les deux mains occupées par sa Kalachnikov
Le mois de Marie en concurrence avec le mois de ramadan, ça
le fait pas, comme disent nos jeunes, maintenant.
Ces malheureux en procession sont de véritables provocations,
pour les mahométans rendus encore plus furieux par leur
jeûne qui, décidément, ne les amende guère.
Maintenant, je suis en train de penser que le G5 Sahel devrait
s’activer, pour barrer la route à l’islam, car il progresse à vive
allure dans ces zones qui, naguère, étaient encore très
chrétiennes ( et animistes).
Il semble compliqué, pour nos militaires envoyés là-bas,
d’accomplir la formation de contingents africains,
maigrichons, d’ailleurs, vu l’intense démographie: Niger,
Mali, Burkina, etc…
J’ai lu, hier, sur wikip. , que le Burkina Faso acceptait l’aide
financière islamique. Voyez vous-même, ce que l’on peut en
attendre.
Je me demande pourquoi le chef de l’église catholique ne réagit pas vigoureusement ? N’est-il pas notre berger ? Ne doit-il pas protéger ses brebis ? Ce n’est pas en embrassant les loups qu’on peut les calmer…