
Source : Ouest-France
L’Education nationale vient de confirmer sans le vouloir qu’elle pense que les Français sont des moutons. Convaincus que personne ne fera la différence, des vrais moutons ont été symboliquement inscrits, ce mardi 7 mai, à l’école primaire de Crêts-en-Belledonne (Isère). Si l’Education nationale apportait une éducation de qualité, il faudrait en rire…
Un éleveur est entré dans l’école de Crêts-en-Belledonne (Isère) avec une cinquantaine de moutons et son chien, ce mardi 7 mai, vers 8 h. Le maire Jean-Louis Maret était présent et il a fait les choses en règle avec un arrêté de réquisition d’une partie de la cour. Et quinze des moutons, certificats de naissance à l’appui, ont été « officiellement » inscrits pour être scolarisés dans cette école. Une façon de dire : « On n’est pas des moutons. »
Cinq élèves en moins et une classe ferme
Cette école primaire a appris en mars que l’une de ses 11 classes fermerait vraisemblablement à la rentrée suite à une légère baisse d’effectifs, de 266 à 261 élèves. Une décision que regrettent des parents et le maire. « Il y a ici des enfants en difficulté, mais l’Education nationale ne se préoccupe pas des arguments de terrain, juste des chiffres », estime Gaëlle Laval, membre de la FCPE et une des organisatrices de la manifestation de ce mardi.
Ces « nouveaux élèves » sont arrivés en présence des écoliers, de leurs parents et du corps enseignant. « Avec cela, on ne devrait pas avoir de fermeture », sourit Gaëlle Laval, qui reconnaît « avoir voulu jouer sur l’humour pour mobiliser les gens », et éviter un « gâchis » dans cette école où la mairie a beaucoup investi ces dernières années.
« Cette logique de seuil agaçante »
Les parents d’élèves soulignent aussi qu’avec une classe fermée, les CP et CE1 se retrouveraient à la rentrée nettement plus que les 24 élèves par classe préconisés « de la grande section de maternelle au CE1 » par le président Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse à l’Élysée, le 25 avril.
Qualifiant la manifestation de « joyeuse et sans agressivité », Jean-Louis Maret a déploré lui aussi « cette logique de seuil agaçante », d’autant, a-t-il souligné, qu’il y a trois ans, c’est notamment « autour du projet scolaire » qu’avaient fusionné les communes de Saint-Pierre-d’Allevard et Morêtel-de-Mailles pour constituer Crêts-en-Belledonne.
Ce n’est pas une première : un mouton avait, par exemple, déjà été inscrit dans une école de Saint-Nazaire.
Dans mon école primaire, en 1955, nous étions une quarantaine d’élèves par classe.
Il en est sorti des médecins, des ingénieurs, des techniciens de tout poil, et même
plusieurs chefs d’entreprises ainsi que des employés et des ouvriers qualifiés.
Bref, comment faisaient les instituteurs à l’époque?
S’ils étaient souvent de gauches, ils n’étaient pas gauchistes.
Ils avaient cette élégance et cette fierté d’instruire les enfants avec bon sens et
intelligence.
Ils avaient autorité sur leurs élèves en étant des exemples de vie pour eux, et
bien d’autres qualités qu’il est inutile de préciser dont une qu’il est bon de
rappeler, ils n’étaient pas fainéants!
Mai-68 est passé par là, qui a engendré des torrents de relativisme (“plus d’enseignants ni d’enseignés”, etc.), le nivellement de l’EN par le bas, et la crainte chez beaucoup de parents d’apprendre à leurs enfants des valeurs élémentaires comme le respect d’autrui, de l’autorité, la discipline personnelle.
Résultat, des enseignants qui n’osent plus, ou ne veulent plus viser l’excellence pour leurs élèves, et des élèves qui n’écoutent plus leurs profs, quand ils ne les insultent pas carrément.
Autre chose : le public conduit toujours, inévitablement, à la médiocrité, tôt ou tard. Supprimons l’Éducation Nationale, que les écoles deviennent toutes privées, et je suis certain que le niveau montera comme par magie. Ce n’est pas un hasard si les parents qui veulent donner un minimum de chances à leurs enfants les inscrivent dans des écoles privées.
Bravo je partage totalement votre analyse
Restons vigilants
Jacques : 1968 = Il est interdit d’interdire. Nous connaissons les résultats aujourd’hui. Triste monde.
Oui, moi aussi de 1967 à 1972 j’étais dans une classe unique et mixte à près de 40 élèves, tout le monde en sortait en sachant bien lire et écrire, et nos vénérions l’instituteur.
À l’époque (j’y étais aussi), si un instituteur on un prof nous punissait, nos parents ajoutaient leur taloche ou punition, pour rappeler à leurs enfants, en sus, le respect qu’ils devaient à leurs enseignants. C’étaient les parents qui se sentaient responsables de leurs enfants, ils n’en déléguaient pas l’éducation à l’Education Nationale qui n’était là que pour INSTRUIRE les enfants, pas pour les ÉDUQUER, encore moins pour les RÉÉDUQUER !
La Gauche est passée par là, et on enlève au parents leur responsabilité. Conclusion – ce n’est pas rare – lorsqu’un enseignant reprend un élève, à juste titre, les parents viennent casser la gueule du prof ou portent plainte à l’Académie.
Il faudrait mettre par terre ce mammouth incroyablement onéreux qu’est l’Education Nationale, et restituer au régions, villes, villages, le soin de gérer leurs établissements scolaires, en redistribuant le budget national. Ce devrait aussi être entièrement privatisé, car la concurrence jouerait, quitte à donner un cadre national général pour les programmes et des examens nationaux.
À l’époque, quand on avait le bac, on était vraiment instruit. Le résultat au bac (1er et 2eme) ne dépassait pas la 60%. Aujourd’hui, on le file à tout le monde, même à ceux qui baragouinent le Français.
A l’époque : même un Certificat d’Etudes assurait un bagage plus fiable que le bac d’aujourd’hui !
Quand j’ai commencé a enseigner une première année primaire en 1967 , j’avais 39 élèves dans ma classe.Je m’en suis très bien sortie. Elles savaient toutes lire a la Noel. Mes élèves m’adoraient et pourtant j’étais sévères. Je relis encore souvent les lettres qu’elles m’envoyaient pendant les vacances.
Par contre, çà ne dérange pas l’EN l’instauration de 12 élèves par classe dans les ZEP pour des gamins qui, au plus tard pour la suite, n’auront que faire de ” l’instruction ” dont on voudra les en faire bénéficier ; la seule chose qui pousse ces parents à scolariser leurs mômes, c’est que çà leur permet, pour la mère, de ne pas avoir sa progéniture dans les pattes pour faire son marché et aller faire ses démarches aux services sociaux ( quoique ! là, c’est vrai qu’une ribambelle de gamins est du meilleur effet pour obteni un maximum d’avantages ) et au père d’aller jouer les allocs au pmu ou dans les jeux à gratter. Cette mesure aurai peut-être pû avoir du sens si elle était généralisée à tous et adaptée au niveau scolaire de chacun car l’ instruction étant déclinante – il ne faut surtout pas que ces bambins se sentent discriminés par rapport au niveau “normal” indispensable qui était enseigné auparavant si l’on voulait acquérir un minimum de connaissances nécessaires permettant d’accèder à un meilleur statut social – cela pénalise d’office les autres élèves qui n’avaient aucune vocation à devenir analphabêtes ni à le rester , à cause d’éléments perturbateurs qui se fichent comme de leur 1ère chaussette d’apprendre quoi que ce soit d’autre que l’enseignement religieux au domicile des parents ou dans les écoles spécialisées. L’abaissement du niveau d’exigence scolaire est une aberration, d’une stupidité affligeante et ne peut être que négatif pour tous. Seulement voilà, comme il ne faut surtout pas stigmatiser une partie de la pouplation n’est-ce pas ?!…Comme si le fait de faire des diffèrences en privilègiant cette dernière, en lui accordant des avantages refusés à d’autres et bien souvent à leurs détriments, n’était pas déjà un aveu et qui prouvent qu’il y a bien “un” problème qui ne sera JAMAIS résolu tant que tous ne seront pas sur un terrain d’égalité ; mais non pas en abaissant toujours plus les niveaux mais bien au contraire, en èlevant ceux qui sont au plus bas. Et pourquoi personne n’a le courage de mettre sur la table, la question se savoir “qu’est-ce qui fait que 2 enfants, du même âge, d’un milieu social équivalent, d’origines différentes mais nés dans le même pays ( y compris leurs parents) présentent autant de d’écarts de difficultés d’apprentissage alors que bénéficiant d’un même programme scolaire, si ce n’est par un manque de volonté évident encouragé par leurs familles ?”…Tant que cette difficulté ne sera pas résolue, les problèmes seront toujours là, on pourra continuer d’investir, d’augmenter le nombre d’enseignants, de diminuer encore le nombre d’élèves par classe, on en restera au même point. Par contre, les classes qui, pour “compenser” , sont surchargées vont , elles, à la finale, se retrouver avec les mêmes problèmatiques d’apprentissages. Et pendant que l’on met un illusoire pansement sur des plaies en espèrant les faire disparaître définitivement, on ferme de plus en plus de classes dans le milieu rural sans se préoccupper le moins du monde des soucis que cela occasionnent pour ces habitants qui méritent, comme n’importe quel citoyen, de bénéficier à égaliter des mêmes avantages que de prétendues “victimes” , et non pas de leur compliquer encore plus la vie !
on en est là en france!
quelle honte!
et le président qui disait que … mais son administration fait bien ce qu’elle veut
J’appartiens également à la génération des 40 écoliers par classe, où la discipline et le respect de l’enseignant ne souffraient d’aucune exception.
L’ uniforme -la blouse identique pour tous- assurait une égalité indiscutée.
La supériorité des “bons élèves” découlait de l’inscription au Tableau d’Honneur de la classe..Et chaque semaine étaient distribuées des images de récompenses, et les résultats obtenus par leurs notes valaient aux meilleurs une “Croix du mérite” ( orthographe ou calcul). Après l’obtention du CERTIFICAT d’ETUDES PRIMAIRES le citoyen était capable de rédiger un texte sans aucune faute grammaticale (l’accord du participe passé était un “jeu d’enfant”) et il pouvait devenir artisan en calculant ses devis avec exactitude.
Aujourd’hui les bacheliers qui font des fautes d’orthographe sont la règle générale et si la calculette est en panne, aucune donnée chiffrée ne peut sortir de leurs mains.
En 2012 j’ai fait partie des membres fondateurs du Collectif “RACINE” (voir le n° spécial du Figaro) préconisant le “Redressement de l’Ecole” car, dans le secondaire et le supérieur nous déplorions la faiblesse des pré-requis de toute cette population.
Aujourd’hui le mal est devenu irrémédiable. Les prétentieux “pédagogistes”de l’Education Nationale ont assassiné notre jeunesse.
Peu importe me direz vous puisque tout un peuple de remplacement attend à nos portes : peu cultivé donc peu exigeant et facile à exploiter, ignorant nos traditions
donc facile à gérer en infraction aux valeurs morales de notre civilisation…
Bon, à toutes fins utiles, je précise que le manifeste du Collectif Racine pour le “redressement de l’ECOLE” dûment signé par ses fondateurs, n’ a été publié sur internet que le 2 mai 2013. Toute connotation politicienne étant écartée, son diagnostic technique est plus que jamais valable.