
Le parti pro-Brexit, formé par Nigel Farage lequel milite pour une sortie sans accord préalable de l’Union européenne, est arrivé en tête du scrutin.
Les Libéraux-Démocrates, une formation pro-européenne, occupent la deuxième position devançant le Labour de Jeremy Corbyn, relégué à la troisième place. En cinquième position, les Conservateurs au pouvoir depuis 2010 ont subi une humiliation, avec 9,1 % des suffrages.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Joel B. Pollack* paru le 27 mai sur le site de Breitbart.
La victoire du Brexit Party est aussi une victoire pour Trump
La victoire éclatante du Parti du Brexit aux élections britanniques pour le Parlement européen est également une grande victoire pour le président Donald Trump – et un avertissement à l’establishment politique américain concernant le prix à payer par ceux qui cherche à empêcher Donald Trump de réaliser ses promesses.
Le parti de Nigel Farage a remporté 30,5 % des voix et neuf des dix régions du Royaume-Uni ; les Libéraux-Démocrates ont remporté 20,9 % des suffrages à l’échelle nationale et se sont classés premiers à Londres, mais nulle part ailleurs ; et les Travaillistes et les Conservateurs se sont effondrés.
Le résultat est une victoire pour le Brexit que les électeurs ont approuvé en 2016. C’est une répudiation encore plus complète de l’establishment politique britannique, qui déteste le Brexit et a tenté d’empêcher sa mise en œuvre.
Les Britanniques en faveur de la position «Remain» ont désespéré de la position mi-figue mi-raisin du Labour Party (le Parti travailliste) et ont été attirés par l’approche « Merde au Brexit» des Libéraux Démocrates. Ils ont peut-être aussi manifesté leur désaveu de la tolérance des Travaillistes à l’égard de l’antisémitisme.
Trump en ressort gagnant, pour au moins quatre raisons.
- D’abord, Farage est un allié politique, qui a pris la parole lors des rassemblements électoraux de Trump en 2016, et dont la campagne pour la souveraineté britannique a fourni un modèle pour la propre approche populiste de Trump «America first».
- Deuxièmement, Trump est pro-Brexit. Il a offert des incitations commerciales une fois que la Grande-Bretagne aura quitté l’UE. Le président a twitté en avril : « Dommage que l’Union européenne soit si dure avec le Royaume-Uni et le Brexit.»
- Troisièmement, la victoire du Parti du Brexit n’est que la dernière d’une série de victoires politiques conservatrices – dont beaucoup ont surpris les médias, notamment la victoire de Benjamin Netanyahu en Israël en avril et la réélection de Scott Morrison en Australie au début du mois. Partout dans le monde, les élites politiques disent aux électeurs d’abandonner le nationalisme – et les électeurs leur répondent d’aller se faire voir. Le résultat est de bon augure alors que Trump se prépare pour sa propre campagne de réélection l’année prochaine.
- Quatrièmement, et c’est le plus important, la victoire du Brexit Party nous rappelle qu’il y a un prix à payer quand on ignore les électeurs. Les Conservateurs se sont classés cinquièmes aux élections européennes – le pire résultat en près de 200 ans d’histoire. Ils ont perdu parce que la première ministre, Theresa May, n’a pas respecté la volonté de l’électorat, et des électeurs du Parti Conservateur en particulier.
Aux États-Unis, le Congrès a tenté de paralyser Donald Trump afin de l’empêcher de réaliser ce qu’il a promis de faire concernant le commerce et l’immigration, combattant le mur frontalier et bloquant l’USMCA (L’Accord de libre-échange Canada–États-Unis–Mexique). Les électeurs du GOP sont restés fidèles à Trump, qu’ils savent être un battant. Mais ils sont dégoûtés de l’attitude du Congrès.
Il y a aussi un parallèle entre la montée en flèche des Libéraux Démocrates au Royaume-Uni et la ruée des Démocrates aux États-Unis pour adopter les dogmes de l’extrême gauche et le «socialisme démocratique». Les électeurs de gauche cherchent à se donner une représentation plus combative.
Cela pourrait aussi façonner la course à l’investiture de 2020 aux États-Unis. Mais pour l’instant, le succès du Brexit Party aide Trump et fait mal à ses adversaires.
*Joel B. Pollak est rédacteur en chef de Breitbart News. Il est lauréat de la bourse Robert Novak 2018 pour les anciens étudiants en journalisme. Il est également co-auteur de How Trump Won : The Inside Story of a Revolution, disponible chez Regnery.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Sources:
- https://www.breitbart.com/2020-election/2019/05/27/pollak-brexit-party-win-also-a-victory-for-trump/
- https://www.lepoint.fr/politique/royaume-uni-victoire-par-k-o-pour-farage-et-son-brexit-27-05-2019-2315175_20.php
Les rosbifs remontent dans mon estime.
Qu’ils quittent le Titanic avant l’iceberg… car l’accident est inévitable avec tous les accrochés aux privilèges.
Certes, mais ne nous trompons pas. L’électeur de francekipu traîne depuis toujours ses tares congénitales héréditaires de lâche, de soumis et d’abruti. Nous venons de le vérifier dimanche, où 56% des votants ont choisi de voter pour le maintien dans l’UE et l’invasion. Quant aux abstentionnistes, ils incarnent l’adage : “qui ne dit mot consent”. Hormis d’être arrêtées par la force et la violence, la dilution mondialiste et l’islamisation de la francekipu, sont inéluctables.
C’est surtout un démenti cinglant à tous ceux qui disaient que le Brexit était une erreur et que les électeurs avaient changé d’avis!
Bonjour Magali
Merci de votre article
La question que l’on peut se poser aujourd’hui : Est-ce que le concept de l’Europe Unie est viable à long terme ?
Est-il possible que ce fût une grande erreur?
L’ancienne C E E (Communauté économique européenne) c’était faisable et acceptable..Europe des six , oui peut être.. Marché Commun .. Oui peut être… Mais Europe Politique Unie ?? C’est oublier 2 millénaires de guerres entre peuples de différentes cultures, différentes langues parlées, différentes religions, différents modes de vies, mœurs, etc. etc.
C’était une utopie au lendemain des massacres de 1914-1918 et 1939- 1945. On ne peut forcer 500 millions d’individus de ne point pouvoir divorcer si le mariage a été une erreur. La vie est une série d’erreurs et de tentatives d’y remédier. L’homme est bien trop complexe pour essayer de l’apprivoiser et lui offrir un zoo comme nouvelle demeure…
Cordialement
Europe Politique Unie ?? C’est oublier 2 millénaires de guerres entre peuples de différentes cultures, différentes langues parlées, différentes religions, différents modes de vies, mœurs, etc. etc.
JE N’Y CROIS PAS a cette Europe Politique, elle semble avoir été créée justement pour éviter des conflits mais ca ne peut marcher tout le temps, je ne suis pas assuré
qu’il y aie une nette cohésion entre les pays d’Europe.
vous n’êtes ni des politiques, ni des commentateurs journalistes mais vous avez toujours un raisonnement des plus sensé
Même si les nouvelles ne sont pas toujours bonnes, c’est un bonheur de vous lire
merci
L’U.E c’est prise une raclée mémorable
En France voila la système les bons médecins avocats ect ….. partent car Bac +10 pour 1500€/mois ben pas top alors la matière grise s’expatrie il reste les nullos paresseux bref des bon à rien des parasites, alors les entreprises engagent le moins mauvais du mauvais et la catastrophe perte de compétences face à d’autres pays voir les licenciements ultra massifs en France
Sans compétences pas U.E Trump Poutine eux ils pigent vites et autres gros vautours qui videront la carcasse
Même pas besoin d’être médecin, en Russie ils n’en ont pas besoin, par contre agriculteur, là il y a d’autres perspectives que de se suicider comme les 29 agriculteurs ayant passés dernièrement l’arme à gauche en Haute -Savoie. Ils auraient eu la chance de se voir octroyer des terres, des subventions car la Russie à besoin du savoir faire des agriculteurs modernes et même la possibilité d’y rencontrer une future épouse mignonne, bosseuse et au fort instinct maternel, l’inverse des feminazies castratrices occidentales qui sont peut être la source de tous nos maux actuels. Je pense que la harpie Clinton en est un parfait exemple.
France exportateur de bac +5 et importateur de bac -5 pour en faire des bac +5 afin de mettre une raclée à Trump Poutine and co
Pas malin du tout, ha U.E dans 300 ans peut-être j’espère avant 20 ans
voila deux politiques qui disent quoi faire et qui le font une fois élus
Les européistes ne laisseront jamais l’Angleterre sortir de l’Union Européenne.