
Après deux mille ans de culture chrétienne, il est bien difficile de se faire une idée exacte du nom originel des grands personnages bibliques. En effet, la première qehila des disciples du rabbi Yeshouah a pris par la suite le nom d’ecclesia après l’arrivée massive des membres de culture hellénistique dans les communautés messianiques. Puis l’universalisation du mouvement de Jésus en direction de l’Asie mineure, de Rome et de la Grèce a transformé les noms hébraïques d’origine en noms hellénisés ou entièrement modifiés, à tel point qu’il faut faire une recherche pour retrouver les originaux. La francisation des noms propres de la Bible hébraïque et du Nouveau Testament fait perdre de vue l’identité et la culture originelle de ces personnages qui ont eu une fonction significative dans l’historique de la révélation.
La Bible Chouraqui s’est donné pour but de restituer la tonalité des noms et des expressions originelles. Quant aux psaumes, le travail bilingue de Patrick Calame et Frank Lalou nous restitue toute la saveur spirituelle de ces prières juives reprises quotidiennement depuis deux mille ans dans les communautés chrétiennes. Il vaut la peine également de découvrir le travail de Claude Tresmontant avec sa traduction des évangiles en fonction du texte hébreu primitif reconstitué.
A moins de tenir à une modification d’apparence « judenrein » comme du temps du 3ème Reich, retrouvons le sens originel des noms bibliques :
Moïse est Moshè : sauvé des eaux (meshitihou expression correspondant aussi à un mot égyptien signifiant enfant).
Isaïe est Yeshayahou : Yahvé sauve. (Les protestants l’appellent Esaïe afin de ne pas le confondre avec le père de David Isaï, Jessé pour les catholiques).
Jérémie est Yirmyahou : celui que Yahvé a désigné.
Sophonie est Tsefanyah : Yahvé a protégé.
Néhémie est Nehemyah : Yahvé a consolé. (Même racine que Menahem, consolateur, qu’on retrouve dans Kfar nahum, le hameau du consolateur, où Jésus a habité).
Osée est Hoshea : Yahvé sauve. La racine hosh se retrouve dans Yehoshua et dans l’appel Hoshanna (hosanna).
Josué est Yehoshuah : Yahvé sauve. Contracté en Yeshouah, c’est ce qui a donné Iesous en grec puis Jesus en latin.
Juda est Yehuda : Yahvé est loué, remercié. 4ème fils de Jacob et Lea, appelé ainsi en remerciement à Dieu ; Yehuda donnera son nom à la Judée. Le juif est celui qui remercie Dieu (au contraire des païens qui amadouent les divinités instrumentalisées). La même racine (odeh, merci et yehodot, remercier) donnera sa désignation initiale à l’eucharistie (action de grâces) des disciples de Jésus, appelée « toda » dans sa version hébraïque première.
Jacob, puis Jacques : Yaacov. Il a tenu son frère par le talon. Ce nom a pris le sens de Yahvé soutient. C’est le patriarche qui recevra le nom d’Israël. Il y a plusieurs Jacques dans le Nouveau Testament. Un des premiers disciples, avec son frère Jean, les deux travaillant comme pêcheurs sur le lac Kinnereth avec leur père Zabdaï.
Jean est Iohanan : Yahvé fait grâce. Il y a plusieurs Jean, c’est un nom courant. Le 4ème évangile porte ce nom, mais les exégètes doutent fort que l’auteur soit le même Jean que le disciple des récits évangéliques. Un Jean célèbre est le Baptiste, prêtre fils de Zakarie, qui purifie en signe de teshuva au bord du Jourdain au lieu d’officier au temple tenu par les Sadducéens.
Zakarie est Zekharyah : Yahvé garde en mémoire. Le zakhor est plus qu’un souvenir du passé, c’est une actualisation d’un événement pour aujourd’hui. Jésus a institué pour ses disciples son mémorial pascal d’action de grâces comme un zakhor et une toda appellation antérieure à eucharistie, mot grec)
André est Amotz : fort et courageux. Frère de Simon Pierre, son nom dans les évangiles est grec : André, de andros, viril. C’est la traduction hellénique du nom hébreu Amotz.
Philippe : nom grec, qui aime les chevaux. On ignore son véritable nom hébraïque d’origine. Il est ami d’enfance de Pierre et André (ou Shimon et Amotz).
Marc est en fait le surnom romain d’un Yohanan. Le livre des Actes l’appelle Jean-Marc. Marcus signifie marteau, c’est la traduction du nom hébreu maccabi, comme un certain Yehuda maccabi, résistant du temps de l’occupation séleucide d’Antiochus Epiphanos en terre d’Israël.
Nicodème est le nom hellénisé de Nakdimon ou Nikdamon ben Gurion, pharisien et notable important dans la communauté. Son nom signifie : celui qui va de l’avant. C’est à lui que Jésus recommande de naître de l’eau et de l’Esprit.
Luc vient du grec leukos, brillant, ou du latin lux, lumière. C’était soit un païen converti soit un juif de la diaspora. Son nom hébreu serait logiquement Elior, Le Seigneur est lumière.
Pierre est le surnom donné par Jésus à Shimon bar Yona (Simon fils de colombe). Shimon est de la même racine que shema : qui est à l’écoute. Son nom hébreu originel était Eben, Pierre, traduit dans un second temps en araméen par Kepha.
Marie est Myriam. C’est d’abord le nom de la sœur de Moïse et Aaron, première prophétesse. C’est elle qui prend le tambourin pour chanter le Chirat hayam, le chant de la mer, après la traversée salvifique du peuple d’Israël. Il y a plusieurs sens possibles à ce nom : ainsi, mar évoque le maror, l’amertume, signifiée par les herbes amères dans le seder pascal en souvenir des épreuves endurées. Yam est la mer. C’est le nom de la mère de Jésus, Yeshouah. L’ange Gabriel la salue : « shalom, lekh Myriam ! ».
Paul est Schaoul. Hébreu né d’hébreux, instruit à la meilleure école pharisienne de Jérusalem, comme il se définit lui-même. Paulus signifie petit. C’est donc Schaoul Ha Katan, son nom originel. Il parcourra de nombreuses régions pour propager l’annonce de la résurrection, en particulier dans les synagogues de la diaspora.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, commission judéo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.
Des lignes pour garder. Myriam a trouvé un approchement dessiné con-génial par Sieger Köder, le prêtre et peintre du diocèse Rottenburg-Stuttgart. Les mots de la Bible, l’ensemble n’a jamais eu une existence statique. Cher Abbé Arbez: Une perte d’identité des personnages bibliques est peut-être une question rhétorique?
Je suppose aussi que Matthieu est Mathatias ?
bien supposé
matitiaou
+1
Merci pour ce rappel qui nous montre que les noms de personnages de la Bible sont chargés de sens. Leur nom se rattache en quelque sorte à leur fonction et/ou destinée. J’ai aussi la chance de porter un nom biblique. En français je m’appelle Jean et je suis au bénéfice de la grâce de Dieu.
@ gigobleu
Et moi j’ai la chance d’avoir été prénommée Emmanuelle.
« ime », « anou » et « El » : Dieu avec nous , parmi nous
D’ailleurs selon la Bible (Matthieu 1 : 23 et Ésaïe 7:14) Jésus aurait dû se nommer Emmanuel, pourquoi ne l’a t-il pas été ?
J’ai bien noté votre question sur l’espérance et l’athéisme, elle est très intéressante et j’y répondrai, mais je n’ai pas le temps aujourd’hui… Bien à vous, L.
@Lisianthus : Promis, je vous cherche ça (j’avais mis la main sur quelque chose -un peu ‘capillotracté’- à ce sujet il y a quelques années : ce n’était pas inintéressant).
@ bien vite !
B-‘E
@ Beth-‘Etsmûth Oh ! Merci, c’est très gentil !
@Lisianthus : Ça y est, voici l’explication ‘Immanûel / Yeshûa‘ promise :
Comment lever l’ambiguïté sur le nom à donner à l’enfant ?
Il convient d’utiliser le procédé de l’acronyme (‘notarique’ initiale ou roshei-tevoth) : “Tu enfanteras un fils et diras son nom : Emmanuel” (Mtt. I,21-23) se dit en hébreu YLDTh BN WQRATh ShMW ‘MNWAL [Yiladth bèn veqarath shemo ‘Immanû-èl] soit, en conservant les seules initiales des 3 termes Yldth + Shmw + ‘mnwal = YSh‘ = Yeshoua‘. [L’apostrophe inversée étant une lettre ‘ayin]
(Si vous souhaitez ceci en hébreu, demandez-le-moi)
B-‘E
PS : J’ai sous la main une autre leçon, fort curieuse (fantasque plutôt !) sur votre prénom. Je vous prépare un autre post (… patience : Je recherche ça et le mets en forme).
Et Yeshoua signifie Dieu sauve. La seule question que vous devriez vous poser, mais que vous ne posez pas, est celle-ci : de quoi Yeshoua nous sauve-t-il ?
quelles autres questions devrais-je encore me poser? faites-moi une liste, on gagnera du temps.
C’est pourtant facile :Dieu (nous) sauve… de là ! 😊
C’était adressé à Lisantius et Ben Bismuth, désolé.
@Lisianthus : Ci-dessous le complément “fantastique” au sujet de votre prénom :
La valence du Nom ‘Immanû-El (197) « El est au-dedans de nous » -savoir l’Immanence- est identique à celle d’El ‘Elyion (197) « El des immenses hauteurs », le « D.ieu Très-Haut » -savoir la Transcendance-…
L’un et l’autre sont, bien plus qu’indissociables : ils recouvrent une seule et même réalité -une seule et même « Vérité » serait plus juste sauf, bien sûr, à nos yeux glaiseux…
Bien à vous
B-‘E
“Jésus aurait dû se nommer Emmanuel, pourquoi ne l’a t-il pas été ?”
Parce que “Dieu avec nous” n’est qu’une facette de son identité : on l’appellera “merveilleux Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix”… prophétisé par le même Esaïe un peu plus loin (9:5)
@Pat : Si vous me le permettez, je réponds en une seule fois à vos trois posts.
– Il n’est pas de question stupide (à moins bien sûr qu’elle ne prenne une tournure agressive), celle de Lisianthus tout particulièrement. A titre personnel, je la trouve plutôt intéressante, et pas uniquement parce qu’il s’agit là du prénom de notre contributrice : chaque réponse ‘ouverte’ pouvant intéresser tous les autres Dreuziens.
– Ce que nous avons reçu en dépôt -Écritures, commentaires, etc.- doit impérativement être transmis, jusqu’aux pauvres fruits de nos propres investigations : qui sait si un ‘déclic’, chez un seul être… ? Tout ne passe pas nécessairement par l’intellect / sentiment (nephesh). De plus, un ton posé est de mise (je n’y parviens pas toujours moi-même, certes).
– Ce même dépôt n’est pas de nature mathématique -j’entends par là qu’il n’a que faire de la ‘logique’ du “tiers-exclu” (faites une recherche si vous le voulez bien), à laquelle il préfère celle du tétralemme (d°). En pratique, si deux réponses paraissent se contredire, elles peuvent être toutes deux fausses, ou… toutes deux justes ! Les Écrits pauliniens (qui comptent parmi les textes les plus difficiles d’accès, et sont de véritables midrashim) en sont l’exemple constant : aucune de leurs contradictions n’en est une (ne serait-ce parce que chacun de ses membres traite d’un ‘degré d’âme’ différent). Les quatre -voire septante !- niveaux de lecture de l’Alliance ne se contredisent qu’en apparence, mais surtout : jamais ils ne s’annulent mutuellement (ils ne sont “jamais exclusifs les uns des autres”).
– Le Oint (Mashiaḥ-Χρίστος-Christ) étant parfaite image -et non simple reflet- du Très-Haut, Il porte non seulement le “Nom au-dessus de tout Nom […]”, mais aussi TOUS les Noms, jusqu’à ‘ani hou (έγο είμι-ego eimi) – “Je Suis”. Certains mêmes en cachent d’autres : Celui de “Vérité-Vie-Voie” par exemple révèle dans ses initiales hébraïques qu’Il est l’UN (Aleph-Ḥet-Daleth : ‘EḤaD). Rien de ceci n’est contraire à votre citation -parfaitement justifiée- d’Isaïe IX,5.
– Mon pseudo, Beth-‘Etsmûth, -s’il est bien hébraïque- ne fait pas de moi un juif, n’ayant pas cet honneur. Je ne peux donc être M. Ben Bismuth, mais ceci est bien véniel.
@Lisianthus : Mes interventions vous ont-elles aidée ?
@p. ARBEZ : Veuillez pardonner mon ‘lapsus clavieri’* (et ma non-relecture), j’ai bien involontairement écorché votre patronyme ! [*erreur de touche]
Vous n’avez toujours pas répondu. De quoi faut-il être sauvé ?
@Pat : En êtes-vous bien certain ?
B-‘E
@ Beth-‘Etsmûth
Oui, merci pour ces précisions !
Vous dites qu’être juif serait un honneur… Mon arrière-arrière grand-mère était juive, mais sa fille, et ensuite ma grand-mère maternelle étaient catholiques, on peut donc dire que je suis juive par la loi juive, en tous cas je le suis de cœur. Mais j’ai aussi des ancêtres catholiques et athées.
Mes parents athées nous ont emmenés, mon frère et moi, visiter quantité de cathédrales, églises, chapelles, temples, synagogues et même une mosquée et un temple bouddhiste, en nous expliquant l’essentiel de chaque croyance, et en nous disant que nous étions libres de penser ce que nous voulions.
Il y a donc en moi un juif, un chrétien et un athée, et les trois font très bon ménage dans ma petite tête !
Bonne soirée, Lisianthus
@Lisianthus : Serviteur !
B-‘E
@p. ARBES : Passionnant ! (comme toujours…)
Quelques menues remarques (leur critique est largement encouragée) et une suggestion :
. Il convient d’écrire Iesus en latin, langue qui ne connaît pas la lettre J (Ex. typique : INRI, où les deux I valent pour Iesus et Iudeorum) ;
. Luc : le nom très répandu de Meïr – ‘Lumineux’ est également possible ;
. André :’Emats אמצ revêt seulement la signification de ‘courageux’ ou ‘vaillant’ (leçon du Rabbinat). Il est vrai qu’on lui associe volontiers le qualificatif de ‘fort’, car l’expression « fort et courageux » – Ḥazaq ve‘Emaṣ revient à de très nombreuses reprises dans les Ecritures : חִזְקוּ וְאִמְצוּ (Dt. XXXI,6) ; חֲזַק וֶאֱמָץ (Dt. XXXI,7 & 23 ; Jos. I,6-7-9-18) ; חִזְקוּ וְאִמְצוּ (Jos. X,25) ; חָזָק וְאַמִּץ (Is. XXVIII,2) ; וְחָזָק לֹא-יְאַמֵּץ (Amos II,14), etc. (… Merci à SEFARIM [sefarim.fr] !)
Effectivement, la leçon donnant Andros saute aux yeux, le sens demeurant très proche ;
A noter par ailleurs que le nom du second prophète cité, Amos, auquel on pourrait penser aussi, n’a pas même orthographe (עָמוֹס).
. La suggestion (audacieuse !) maintenant : L’ami de Nakdimon et notable (ce disciple… discret : Ah, la crainte des Judéens… !) indique par son nom que le maître charpentier de Nazareth ‘a été couché avec ses pères’ : אַחֲרֵי מוֹת יוֹסֵף (i.e. « Après la mort de Ioseph ») qui se lit aḥarei moth Ioseph « Arimathie Joseph »… « Joseph d’Arimathie » !
Au passage, le lien souvent contesté entre les noms Yehoshûa’ (Josué יְהוֹשֻׁעַ, dont le nom était initialement Hoshéa’ הוֹשֵׁעַ [Nombres-BeMidbar XII,16]) et Yeshûa’ (Iesous-Iesus-Jésus) peut s’expliquer par le recours à la grammaire hébraïque : Selon Michael LANGLOIS, on passe de l’un à l’autre tout d’abord par amuïssement du h, puis par dissimilation du o.
Merci pour cette piqûre de rappel.
(Je m’en retourne à « Ces hommes qui lapident les femmes », qui me tient en haleine depuis que vous l’avez publié)
B-‘E
Bonjour
le nom de Moise ne veut “sauvé des eaux”
Mosché est un participe présent
celui qui ” sort de l ‘eau” ou qui “sauve de l ‘eau”
et cela change tout.
car ce participe présent donne une valeur intemporelle et nous rappelle le baptème d ‘eau, qui est un passage de la mort à la vie.
on meurt à soi même en Christ pour ressusciter avec lui.
J’ajouterai une chose , est ce que vous savez ou est ce que le nom de Jesus apparaît pour la première fois dans la bible ?
Pour trouver il faut avoir des notions d hébreu.
je donnerai la réponse si ça intéresse du monde
Meilleurs Salutations
@ olivier. Je partage exactement la même conviction que la vôtre au sujet du baptême. Je pense aussi que toute la Bible a pour objectif de nous faire comprendre qui est Jésus. Il est présent depuis le livre de la Genèse, chapitre 1, verset 1 jusqu’à l’Apocalypse, chapitre 22, verset 21. J’ai écrit un article sur Dreuz à ce sujet il y a quelques mois: https://www.dreuz.info/2018/11/17/jesus-ce-celebre-inconnu/
Mais je serais intéressé aussi par votre analyse. Bien cordialement,
gigobleu
chapitre 3 verset 15
Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité ; cette postérité te meurtrira à la tête, et toi tu la meurtriras au talon.
remarque: dans 99% des bibles, il y a une erreur de traduction
c ‘ est il te meurtrira la tête ( et non elle ou non cette postérité )
et comment dit on il t écrasera la tête en hébreu ?
הוּא יְשׁוּפְךָ רֹאשׁ
qui HOU YECHOUFERA ROCH
Le verbe YECHOUFERA a les mêmes lettres que YECHOUA
Je vous laisse donc interpréter le verset
donc la première apparition du nom de Jesus est ici
ensuite la première allusion à Jesus est dans les 3 premières lettres de berechit
Ca serait trop long a expliquer mais le Beth et le Rech peuvent vouloir dire
bar qui signifie blé. ou élu ou fils
ensuite si on prend le yod du alef en haut à droite , on a un possessif qui se prononce Bari . qui veut dire mon fils.
CQFD
Meilleurs Salutations
@ olivier. Merci, c’est très intéressant! Raison pour laquelle on passe généralement très rapidement sur ce verset comme si rien ne nous était arrivé…
Un petit clin d’œil: j’habite l’Italie du sud, près de Bari, donc proche du fils …
Comme vous dites CQFD.
pourquoi donc judas est il honni ? alors qu’il a été l’instrument désigné pour faire accomplir l’oeuvre de jésus
on devrait le féliciter et au moins lui être reconnaissant
@patphil : C’est une très intéressante question. Je la mets en parallèle avec la lecture de la ‘Chute originelle’ comme une “Heureuse faute” (Felix culpa) d’Adam : c’est cette chute/faute qui nous a valu, par contrecoup, le Sauveur. Intéressante question, mais je ne me hasarderai pas à y répondre…
Le dogme veut que, seul, l’Homme ne puisse s’en sauver : il lui faut impérativement l’intervention divine pour y parvenir et cette intervention doit -également- se faire par un homme.
Pour ma part, ce dogme me semble bien correspondre au Réel (et n’a donc rien de “dogmatique”). M. l’Abbé ARBEZ voudra bien me reprendre si je m’égare ?
(Nos amis Dreuziens juifs, également -en notant qu’il n’a pas été question, dans ce post, d’un individu en particulier- ?)
B-‘E
@ Beth-‘Etsmûth. L’idéal c’était le jardin d’Eden avant la chute, la réalité c’est ce qui a suivi celle-ci… Et le remède divin est celui-ci:
Son amour; son don; son Fils
Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.
Jean 3:16
De tous les astres du ciel, l’étoile polaire est la plus utile au marin. Ce texte est une étoile polaire, car il a conduit plus d’âmes au salut qu’aucun autre de l’Écriture. Il est parmi les promesses, ce que la Grande Ourse est parmi les constellations.
Plusieurs des mots qui la composent y brillent d’un éclat particulier. Nous y voyons d’abord l’expression de l’amour de Dieu dont le terme TELLEMENT vient marquer la mesure infinie. Puis nous avons le don de Dieu dans sa grandeur et sa gratuité. Ce don, c’est celui du Fils de Dieu, don unique et sans prix de cet amour, qui jamais, ne s’était manifesté aussi complet, que quand ce Fils bien-aimé a été envoyé du ciel, pour venir vivre et mourir pour les hommes. Ce sont là les trois points les plus lumineux.
Puis vient l’unique condition demandée pour le salut, la seule accessible à tout homme coupable: croire. Condition qui est largement offerte à tous, sans exception, appuyée qu’elle est par la locution “QUICONQUE.” Beaucoup ont trouvé place dans ce “quiconque,” qui auraient été exclus par tout autre terme moins général. Enfin, voici la grande promesse que celui qui croit en Jésus ne périra pas mais qu’il A LA VIE ETERNELLE. Celle-ci réjouit tout homme qui se voit près de périr et sent qu’il ne peut se sauver lui-même. Nous croyons au Seigneur Jésus et nous avons la vie éternelle.
Charles Spurgeon
@gigobleu : Merci pour cette belle exégèse, qui nourrit (ce qui semble aller de soi gagne à être si bellement dit).
Je ferai des recherches, mais je crois me souvenir que la ‘Felix culpa’ (Heureuse faute d’Adam) vient à l’appui de “l’idée” que le Salut apporté par Jésus est “supérieur” à l’état d’Adam en Eden, faisant passer les ‘sauvés’ de “l’Image à la Ressemblance”.
L’impatience et la précipitation d’Adam l’ayant conduit à accueillir sans réserve la proposition d’être “comme des Eloqîm” avant l’heure. Ce faisant, il a entraîné, non seulement tous les Bnei-Adam à sa suite, mais également la totalité de la Création. Le recouvrement de la Ressemblance la concerne(ra) donc elle aussi, la Création (‘terre et cieux nouveaux’, et non pas ‘réparés’, ‘rafistolés’, bricolés’, etc.).
B-‘E
Concernant le prénom de Yéshoua (Jésus), il est dommage que nos bibles en français ne puissent nous faire ressentir plus sa présence dans la 1ere Alliance (Ancien Testament). Même si, Il EST déjà omniprésent dans tous les textes , prophétiquement ou en filigrane.
Amusant de constater que “Jesuis” en français donne “Jesus” sans le Youde (i). Preuve en est que le nom “Jésus”, lui retire une partie de sa judaïté et cache alors des informations ((*) voir plus bas qq exemples parmi une centaine)
Emmanuel (D.ieu avec nous) n’est pas le prénom de Jésus mais bien un qualificatif qui lui sera donné par ceux qui le suivent. Comme le soulignait Pat dans son commentaire : “on l’appellera merveilleux Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix »… Esaïe (9:5)
Le nom de Jésus, Yéshoua apparait de très nombreuse fois dans la 1ere alliance (Ancien Testament).
Yéshoua en hébreu = Salut en Français
Mais en hébreu il existe d’autre mots pour désigner le terme salut.
Rien étant du au hasard, si vous remplacez dans ces phrases le terme salut (ref. Strong 03444) par Yéshoua, les textes prennent alors une autre dimension.
(*) voici quelques exemples, extraits du site l’ olivier-franc-romains11.com:
http://olivier-franc-romains11.com/PDF/6-le-nom-de-yeshoua-cache-dans-at-pdf.pdf
Esaïe 12:3 Vous puiserez de l’eau avec joie Aux sources de YESHOUA [salut ]
Jean dira d’ailleurs Jean 4:14 L’eau que Yeshoua donnera.
Esaïe 25:9 En ce jour l’on dira : Voici, c’est notre Dieu, en qui nous avons confiance, Et c’est lui qui nous sauve ; C’est l’Eternel, en qui nous avons confiance; Soyons dans l’allégresse, et réjouissons-nous de son YESHOUA [salut ]
Esaïe 49:6 Il dit : C’est peu que tu sois mon serviteur Pour relever les tribus de Jacob Et pour ramener les restes d’Israël : Je t’établis pour être la lumière des nations, Pour porter monYESHOUA [salut ] jusqu’aux extrémités de la terre.
Actes 13:47 Yeshoua est lumière des nations.
Esaïe 49:8 Ainsi parle l’Eternel : Au temps de la grâce je t’exaucerai, Et au jour du De YESHOUA [salut ] je te secourrai..
il y en a plein d’autres encore !
Gloire à D.ieu et à Notre Seigneur Yéshoua
@ Gédéon. Cher Gédéon, si vous êtes un jour sans travail, je vous suggère de postuler à l’Alliance Biblique Universelle. Il s’agit d’une organisation interconfessionnelle qui oeuvre en permanence à la traduction et diffusion de la Bible (toutes tendances confondues, catholique, protestante …). Vous montrez de solides dispositions pour un travail de traduction ou de révision des textes. J’y ai travaillé un an et ce fut, de loin, l’année la plus captivante de toute ma vie professionnelle.
Merci du conseil, mais comme je l’ai indiqué même si j’ai ajouté qq idées perso., la plupart des exemples proviennent de l’étude de M. Desbordes qui a créé le site L’Olivier-franc : http://olivier-franc-romains11.com.
C’est à lui qu’il faut adresser votre proposition.
Bonne Journée
@ Gédéon
Merci d’expliquer ce nom qui est au-dessus de tout nom, qui signifie salut, bénédiction éternelle, donné aux hommes pour leur bonheur.
Tellement au-dessus de toute parole humaine qui comme les fleurs fane et disparaît!
Pourquoi l’avoir francisé, quand il a tellement de sens en hébreu??
Oui mais aussi dans le nouveau testament , il y a des informations que nous perdons du grec au français. Ainsi en Jean 18:3, nous avons :
“Judas donc, ayant pris la cohorte, et des huissiers qu’envoyèrent les principaux sacrificateurs et les pharisiens, vint là avec des lanternes, des flambeaux et des armes. 4Jésus, sachant tout ce qui devait lui arriver, s’avança, et leur dit: Qui cherchez-vous? 5Ils lui répondirent: Jésus de Nazareth. Jésus leur dit: C’est moi. Et Judas, qui le livrait, était avec eux. 6Lorsque Jésus leur eut dit: C’est moi, ils reculèrent et tombèrent par terre.”
Jésus ne dit pas “C’est moi” il répond “JE SUIS” et tous tombent à terre !!!
voir https://saintebible.com/interlinear/john/18-5.htm
PS : Ici au Youde près Jésus n’est pas un si mauvais surnom ! 😉
Mais sinon ici, nos traducteurs auraient pu laisser
JE SUIS
plutôt que C’est Moi.
@Gédéon : Les traducteurs ont préféré faire ainsi, pour que nous puissions le découvrir, ne pensez-vous pas ?
Vous et moi entendons Yeshûa’ dans “Jésus” (le youd qui manquerait est caché dans le “J” initial… qui en est un) et Je Suis dans “c’est moi”.
Très intéressant, votre post (et son lien) de 10:15 ! Merci
Je sais que lors de la traduction de la Bible hébraïque en grec (septante). Les traducteurs juifs de l’époque n’ont pas voulu transcrire le Nom de D.ieu.
Ainsi Celui-ci est remplacé par Seigneur (Kurios en grec) , mais aussi tous les noms de personnes (et non de personnages) perdent ainsi dans leur nom même, “Yah” qui signifie D.ieu. Zachariah devient Zacharie, Isayah devient Esaïe …etc…
On retrouve ce mot Seigneur dans la 2nd Alliance (Nouveau Testament)
De même remplacez Seigneur, dans celle-ci , par YHWH , vous la lisez alors très différemment !
Merci à vous également pour vos posts et à plus de vous lire.
Oui j’ai la Bible juive en français qui traduit ce « Je Suis » qui est si puissant! Merci
@ Zacharie. C’est parce qu’il EST que je le suis …
😇😇😇
Un seul salut, la vision de Marcion. Soit expurger le nouveau testament de toutes les valeurs hébraïques…aujourd’hui on dirait virer les fake-news. Comme aujourd’hui il y eu Tertullien à qui ça ne plaisait pas…
En résumé faisant cela nous aurions accès à une réalité Christique qui elle n’a pas à craindre d’une croissance infinie. Dieu est le Verbe, Christ l’action de Dieu, Saint Esprit le guide vers Jésus. Que demander de plus? Fi de toutes ces considérations dogmatiques
le message est: le monde de l’Esprit est infini plus aucune hiérarchie n’est nécessaire.
Point. Et tous les docteurs en théologie peuvent aller pointer au chômage plus besoin d’eux.
Trouvé sur un site qui ne donne qu’une valeur d’élaboration midrashique (au sens de ‘seulement mythique’) au N.T, mais qui n’est pas sans intérêt https://www.lechampdumidrash.net/index.php?option=com_content&view=article&id=81:bonnes-nouvelles-des-parents&catid=85:introduction-a-l-hypothese-midrashique&Itemid=485, d’autres noms :
. Boqer, l’aube (messianique) expliquerait les noms lumineux : Lucien, Lucius, Nérée, Phébée, Phlégon (ardent), Tryphose (trois fois brillant ?)
. Jason et Titus doublent de Josué-Jésus : Titus serait une déformation de Justus, lui-même un autre nom de Josué-Jésus.
. Quelques doublets, dont Silas et Tertius signifient pareillement : troisième.
. D’autres noms expriment le bonheur et l’innocence : Chloé (herbe verte) ; Asyncrite (incomparable) ; Fortunatus (heureux, fortuné) ; Tychique (chanceux) ; Évhodie (parfumée) ; Olympas (céleste) ; Apphia (productive, qui porte des fruits) ; Démas (populaire) ; Ampliatus (large, hébreu : raḥab).
. D’autres expriment une qualité religieuse : Sosipatros (le père sauve) ; Hérodion (hébreu : qui craint dieu ?) ; Epénète (digne de louange en grec, mais en hébreu : qui visite) ; Hermas (hébreu Herem, consacré à Dieu) ; Crescens (qui croît) ; Onésime (utile).
etc.
vous connaissez certainement le pasteur (d’Hermas)…?
@p. ARBEZ : Las ! Pas autant qu’il le faudrait…
Outre votre “Les hommes qui lapident des femmes” que je ‘midrashe’ +++, et des recherches sur ‘Aphar / ‘Epher (poussière et cendre) suite à certaine remarque acide après un de mes posts (qui l’était aussi) sur Dreuz, j’ai une bonne dizaine de bouquins en attente, certains non encore ouverts (Ch. Journet, Jean de la Croix… notamment).
Promis, le prochain : Hermas.
(et puis, je ne souhaite pas partir en retraite… je me ‘remue’ encore dans le monde [en tâchant de ne pas en être !])
B-‘E
@p. ARBEZ : A propos d’Hermas, le même site se propose d’en ‘midrashiser’ la composition (je l’ai seulement survolé) : https://www.lechampdumidrash.net/index.php?option=com_content&view=article&id=82:la-construction-d-hermas&catid=85:introduction-a-l-hypothese-midrashique&Itemid=485
Il me vient une idée pour le nom Philippe. Puisqu’il s’agit d’un ami des chevaux, il est sans doute cavalier, soit parash. Il y aurait alors, sans grand doute non plus, un jeu avec perush-séparé, terme qualifiant une branche du judaïsme de l’époque, les Séparés-Perushîm-Pharisiens, ceux qui « montaient sur leurs grands chevaux » à en croire Jésus, car -en ajoutant de la loi à la Loi- ils faisaient « crouler les autres sous un fardeau qu’eux-mêmes… » tout en les toisant avec hauteur.
Au passage, notons que le quasi-homonyme de parash, paras (avec un Samekh) signifiant fraction (… du pain, comme à Emmaüs*), porte la valence messianique 52, [‘décompte par rang’ – sidûri].
*Lorsqu’Il leur -aux Pèlerins- a rompu le pain, c’est certainement Sa Lumière qui les a aveuglés, leur révélant Sa Personne (Il est vrai que chaque fragment de pain transsubstantié Le contient tout entier).
Si la fraction d’un pain dévoile ainsi la lumière thaborique, du fait que jamais Il ne sépare en opposant les fragments, tout porte à croire que le pain a été retrouvé intact après qu’Il eût disparu : l’authentique Haḅdalah est celle qui réunit.
(Que nos amis Dreuziens excusent cet essai midrashique très… catholique)
B-‘E
@Beth Etsmuth
Shalom !
Qu’appelez la valence messianique ? la valeur du total = la valeur de total du mot messie ?
Sinon, J’avais vu une vidéo, où un rabbin expliquait que quelquefois les mots de la langue française ont une origine latine, grecque, anglaise, …etc…. et quelquefois leur origine est précisée comme inconnue. Il prétendait alors, en donnant de nombreux exemples que leur origine était tres souvent hébraïque.
Baït // Batim => Bâtiment
Guibor => Gouverneur
Nucléaire (du noyau, de la graine ); graine => garani גרעיני
etc…etc..
Auriez vous une liste de ces mots à tout hasard ?
Merci. Cordialement
@Gédéon : Oui, vous avez raison, pour la ‘valence’ d’un mot, c’est tout à fait ça (je vais détailler des choses que vous savez déjà, mais d’autres Dreuziens pourraient être intéressés) !
Avertissement liminaire : Je donne ce nom ‘valence’ au résultat (arithmétique) des opérations de ‘Guématrie’ (ce terme, aujourd’hui hébreu, est emprunté au grec Γραμμάτα – grammata, les Lettres) : j’ai opté pour ce terme ‘valence’ plus neutre -que celui de ‘valeur’- pour me rappeler le risque toujours possible d’en faire un « système en soi » ou, pire encore, un « système exclusif »… car les résultats obtenus ne doivent jamais avoir de ‘valeur’ démonstrative, mais demeurer de simples indices sur le chemin.
Là, j’ai dit l’essentiel : ce qui suit est seulement ‘technique’.
1. Valence des lettres : Ce sont les caractères de l’alphabet (mieux : de l’AlephBeth) qui, ‘depuis toujours’, sont employés pour noter les chiffres/nombres (Ex. : nous sommes aujourd’hui le תשע״ט איר י׳א i* [11 iyar (5)779]) : on distingue un mot -à lire- d’un chiffre -à compter- en plaçant dans ce dernier des apostrophes, simple ou double comme ici (ce procédé est le même pour les acronymes : ז׳ל z’l = « son souvenir pour la bénédiction » appliqué à un défunt). *Navré, l’hébreu s’inverse et déplace une lettre…
La 1ère lettre de l’AlephBeth vaut 1, la 11ème 20, la 19ème 100 et la 22ème et dernière 400 (on utilise, pour atteindre 900, certaines lettres dont la graphie présente une variante). Ainsi, le mot AB (Aleph-Beth) vaut 1+2 = 3 ; un mot qui écrirait deux fois la dernière lettre Th-Th vaudrait 400+400=800. C’est la façon ordinaire de compter et aussi la guématrie ‘classique’.
Il y a d’autres façons (mais alors, ce ne sont plus les comptes ordinaires, mais seulement de la guématrie) d’attribuer des valeurs aux lettres, notamment celle que j’ai employée pour paras-fraction : la 1ère lettre vaut encore 1, puis on suit simplement jusqu’à la 22ème qui vaut 22 (décompte par rang ou sidûri) ; on peut aussi compter sans les zéros : 1, 10 & 100 = 1 ; 2, 20 & 200 = 2, etc. (petit nombre ou mispar qatan) ; et il y a d’autres procédés encore.
2. Le principe de la guématrie est de comparer la valence (il est permis de mélanger les procédés : simple, sidûri, mispar qatan, etc.) des mots et expressions.
3. Deux mots dont les valences sont identiques (pour faire simple) sont liés… « d’une certaine manière »… Et là, c’est bien davantage la Contemplatio [lorsque c’est l’Esprit et non le mental-menteur qui est le gubernateur] qui doit intervenir, bien plus donc que la gamberge : il faut laisser toute sa place à l’étonnement, au ravissement, au chérissement (Ḥesed) si cher à Chouraqui.
Exemple : paras -par sidûri- porte la valence 52. Celle-ci est celle -‘classique’- de BeN-fils (enfant) et celle -en sidûri- de MaShYaḤ-Messie et -toujours en sidûri- de Shalom-Paix. Qu’y comprendre ? Seulement des PEUT-ÊTRE et des interrogations… Pour moi, ce pourrait être : « Lorsque mon épouse met au monde un de nos ENFANTS, n’est-ce pas chaque fois un MESSIE qui vient ici-bas » ; « Comment est ta PAIX ? (Comment vas-tu ?) deviendra volontiers : As-tu des nouvelles du MESSIE ? Quand vient-Il ? » ; « Lorsqu’Il fait la FRACTION (paras) du pain, n’est-ce pas à Sa PAIX qui envahit leur cœur que les deux pèlerins Le reconnaissent ? ». Ou encore, puisque les valences de Messie et du nom ‘France’ (Ṣarphath) sont égales : « Quel rôle pourrait bien jouer ce pays dans la parousie ? Est-ce que je m’y prépare moi-même ? », etc.
Je vous poste aussi, dès que j’y ai mis un peu d’ordre, ma liste des mots de valence 52 (vous devinez pourquoi je les ai recherchés…)
Quant à votre question sur les étymologies hébraïques de certains mots français, j’en ignorais tout jusqu’ici : si vous retrouvez votre source, je suis preneur ! (et ne peux malheureusement vous répondre positivement aujourd’hui).
BeShalom ! Dans la Paix ! ou… Dans le Messie (‘in Christo’) !
B-‘E
Erratum :
C’est ‘maison du Messie’ (Beth-Mashiaḥ) qui porte la même valence que ‘France’…
Oups !
Pouvez-vous rappeler à certains commentateurs dépendant de la littéralité que Jésus (Yeshouah) n’a jamais dit “je suis l’alpha et l’omega”! Il n’était pas hellenophone…
Il a dit: “Je suis l’aleph et le tav”… ou plutôt les croyants de la deuxième génération ont dit cela de lui dans une rédaction plus tardive, pour utiliser au passage la formule “je suis” (évoquant le “aye asher aye”) pour indiquer sa divinité.
@p. ARBEZ : Mais vous le faites très bien déjà !
Pas hellénophone, c’est certain !
Quoique… comme à l’évêque qui lui affirmait que la B-H V-M ne pouvait pas avoir dit “Que soy era Immaculada Conceptiou” en patois bigourdan puisque “Le patois… ça N’EXISTE PAS AU CIEL !”, la petite Bernadette répondait : “Comment une chose pourrait exister chez nous, si elle n’existait pas d’abord Là-Haut ?” ; Oui, comme elle, et surtout après avoir relu cette curieuse histoire de glossolalie à la Pentecôte (qui approche…), je suis de moins en moins certain qu’il y ait une seule langue -même morte ou pas encore née- qu’Il ne Connaisse.
Bien sûr, dans l’instant, Il n’a pu dire que “‘Ani hou” (JE SUIS) à la Samaritaine (qui comprenait l’hébreu : son peuple lit la seule Torah, mais dans son texte). Et, lorsque les disciples ont ensuite demandé à être enseignés, Il leur a révélé qu’ils devaient entendre cet “‘Ani hou” pour ce qu’il a toujours signifié : “Ehieh asher Ehieh” (JE SERAI QUOI JE FERAI ÊTRE [c’est un Hiph’il]). C’est, peut-être, là aussi qu’Il leur a enseigné que cet “‘Ani hou” devait être également compris -nouveau barreau à gravir sur l’Echelle de Jacob- comme “‘Ani Aleph veThav” (JE SUIS début et fin : JE SUIS la TOTALITÉ) parce que “hou” désigne ‘seulement’ l’aspect du divin le plus élevé avant celui/ceux dont on ne peut parler (sinon par négation : l’apophatisme de nos frères orthodoxes) et qu’en Se désignant ainsi -la TOTALITÉ- Il se dévoile bien plus encore qu’Infini : IL EST EN MÊME TEMPS* TRANSCENDANCE ET IMMANENCE [voir ci-dessus mon post à Lisianthus du 14 MAI 2019 À 17:11].
Bref, s’Il n’a pu le dire qu’en hébreu (pourquoi en araméen ?), même un Vénusien de passage L’aurait entendu le dire dans sa langue : “•••”** (et un grec en grec : “Εγώ Άλφα και Ωμέγα”***).
*Expression aujourd’hui détournée par le politique… très tendance !
**Vénusien international certifié (graphie du type idéographique des pôles)
*** Egô Alpha kaï Ômèga “Je SUIS Alpha et Ôméga”
Voilà, père, j’avais commencé par confirmer votre mot, puis l’ai en partie contredit, pour enfin l’approuver : nos sentiers sont décidément bien tortueux ici-bas !
In Christo! (@ vous lire)
B-‘E
merci d’avoir évoqué l’apophatisme orthodoxe, c’est une école de pensée qui rejoint des intuitions multiples – soit dans le judaïsme, soit dans des positions d’athéisme apparent – sur l’impossibilité d’enfermer Dieu dans les catégories humaines, ou dans l’anthropomorphisme.
@p. ARBEZ :
Avant de reconnaître Ma Vérité dans le baptême qui m’avait été transmis au tout début de mon existence, j’avais été frappé -dans ma recherche de Foi où j’avais pratiqué notamment Doctrines hindoues et Bouddhisme- par leur “Doctrine de la Non-Dualité” :
Pour ne pas risquer, en affirmant que la D.ivinité est UNE, d’évoquer immédiatement le ‘deux’, même mentalement seulement, elles préfèrent cette démarche apophatique de négation d’une limitation.
C’est très ‘élégant’ (et surtout représente un support parfait de Meditatio), de mon point de vue tout au moins.
J’avais aussi retrouvé ceci sous la plume du frère Elie* : “Advaïta vada par un moine d’Occident” (Il était portier de la Grande Trappe ou de la Grande Chartreuse, à mon souvenir défaillant; Je pourrai vous en communiquer les références). *Il a écrit sous plusieurs pseudonymes-de-plume
Note : Sans syncrétisme !
@ vous lire, in Christo!
B-‘E
@ B.E.
Avez vous remarqué la signification de BritIsh (les” grands” Bretons) , homme de l’alliance ?
Et parmi les bretons célèbres, il y a celui qui a failli mettre à terre la Banque Sté Générale, Jérôme Kerviel.
Le B et le V étant la même lettre en hébreu on obtient :
KerViEl= KirBiEL= Kirbi – EL = Près de Moi – D.ieu
A+
@Gédéon : Très-très joli (tant “Berith-Ysh” [‘Alliance de l’Homme-noble’]* que “Qirbi-‘El”) : adopté !
(*gigobleu nous parle justement d’un immense grand-breton dans un post)
B-‘E
oui mais le “petit breton” a fait trembler Mammon ! 😉
@Gédéon : 52 – BEN =>
’Adonaï-YHWH : 26-26 (cette précision car 26 est la valence de YHWH)
’Ashré : “En marche”, bienheureux
’Ayil aḥar : Un bélier-autre (Cf. qe’idath yisraq)
‘Amim : Les peuples
B’al ha-gan : Jardinier
Bakhol : En tout [ou Bakol, fille d’Abraham (supposition du midrash Bahir sur Gn XXIV,1)]
Behemah : Bête (Apoc.)
Belial : n.p
Ben : Fils
Benéi YHWH : Fils (pl.) de YHWH
Daḅar Adonaï : Parole-Fait du Seigneur 26-26
Daḅar YHWH : Parole-Fait de YHWH 26-26
Elyahou : Elie (cf. Mc. VIII,27 : le Ben / Mashiaḥ est-il Yoḥanan ou Elyahou (52 / 52 = 52 ou 52 ?) ?
Gulgoleth : Crâne
Ha-Peri : Le fruit (des entrailles)
Ha-Shur & Ha-Ḥimor : Le Bœuf & l’Âne
Ha-Thoḅel : L’immergeur
Hu : Lui (Kether)
Ḥema : Colère
Kaleb : L’espion-explorateur que sauve Raḥab
Kasher : Cacher(outh)
Keresh ou Kerush : [v. Melekh Baḅel] Cyrus (En tant que Melekh Baḅel, il a été pressenti par Is. XLV comme Mashiaḥ [du fait de cette valence 52])
Kikar : Ville et Talent (Luc et le serviteur mauvais et paresseux).
Magog : Dans les expressions Gog et Magog & Gog, roi de Magog.
Makoth : Coups
Mashiaḥ : Oint = D.ieu vivant (ou ressuscité) par anagramme (Shem ḥaï le Nom vivant)
Melekh Baḅel : Roi de Babylone (Neḅukhadreṣar ou Neḅukhadneṣar, composés de naḅi et, pour le second, de neṣer) [v. Keresh ou Kerush]
Menaḥem : Consolation (utilisé comme prénom)
Meqor : Source (meqor ḥayim : la source de vie)
Migdal : Tour
Nephesh : Âme
Neṣer : Rejeton, surgeon, gardien, garder, rejet, rejeter (“Quelque chose de bon peut-il sortir de Naṣereth ?”) ; Nazoréen… (Anagramme de Neṣer), ce sont les “rigoristes”, des conservateurs
Nob (בנ) : Prêtres de – : poursuivis par le roi Saül
Paras : Fraction (du pain)
Rabbouni : Maître
Raṣon : Vouloir, course, faveur divine…
Samḥi : (anagramme de Mashiah) : Je me réjouis
Seh YHWH : Agneau de YHWH
Sepher : Livre, lettre
Shalom : Paix, salut & son anagramme Moshèl : Celui qui règne, celui qui parle en mashal (c-à-d “exemple” = Parabole)
Sheqel : Cycle (pièce de monnaie)
Tiqva : Espérance
Yesh’ha : Salut (mais pas Yeshua’ !)
Ygroth : Missives
Yohanan : “D.ieu est Grâce” – Jean
Zeitim : Olives, olivier
Merci ! Grâce à vous, j’ai pu y mettre (+/-) bon ordre…
Bonne soirée
@ gigobleu
Décidément ce Spurgeon c’est un bienfaiteur de l’humanité!
Merci de me rappeler de le visiter !
Imaginez Spurgeon rédacteur chez Dreuz😇😇😇
@ Zacharie. Spurgeon nous a laissé des trésors, c’est vrai. Et pourtant c’était un homme dépressif, à l’instar d’autres grandes personnalités tel, par exemple, et dans un autre registre, Winston Churchill. L’extrême sensibilité de ceux -ci nous ont laissé des trésors de foi ou de littérature. Ils ont beaucoup souffert intérieurement pour nous livrer le meilleur de l’humain. Je les considère aussi comme des bienfaiteurs de l’humanité. Ils ont osé explorer le tréfonds de leur âme pour nous livrer des merveilles.
Beth-‘Etsmûth dit : @p. ARBEZ : En détaillant tout-à-l’heure un Chemin de Croix, la Ve Station m’a fait m’interroger sur la signification du nom de Simon de Cyrène : Ne s’agirait-il pas du ‘fort’ (le vigoureux, le puissant) puisque qeren – corne désigne aussi la force (on peut notamment le remarquer sur les Moïses ‘cornus’ de l’art chrétien [d’une époque où cet art connaissait encore l’hébreu], ces cornes signifiant que la Puissance [lumineuse] de D.ieu déborde [rayonne] de l’individualité de Moshè, à la façon d’un vin qui déborde d’un coupe) ?
Une objection (relative) toutefois : La XIVe dizaine du Rosaire ignore tout d’une aide extérieure au Portement de la Croix… Jésus L’a donc portée seul. Et ce Nom -Simon de Cyrène- n’est alors qu’un autre des Siens (encore un !) : « Celui qui obéit (Shim’on) à son Seigneur* est la Force (Qeren)-même ». *« Non pas Ma volonté, Père… »
Cette Ve Station et cette XIVe dizaine nous invitent toutefois à porter le poids de Sa Croix, puisqu’Il y croule, pour nous, sous celui de nos péchés… Vertu de Patience, terme dont l’étymon patientia [lat.] signifie souffrance, endurance, courage, fermeté et obéissance :
Tout ceci semble se tenir… un avis, peut-être ?
B-‘E
La France trompée peut être fière d’avoir un pdt prénommé Emmanuel qui s’est approprié un inconscient collectif du “Dieu parmi nous”. On devine que l’imposture vient des grandes profondeurs et tout un chacun sait que cela est maintenant équivalent aux grands hauteurs.
Cet emmanuel là doit être entré dans le panthéon prophétique spécieux du coran dont on peut lire sur Wikipédia qu’il fait référence pour comprendre la Bible.
Le nouvel ordre mondial dont un des chouchou est barak Obama, lave plus blanc que blanc, c’est les écologistes du plus chaud, plus propre. Quand ils font leurs besoins dans la nature, ils continuent à porter la culotte, comme des chefs. Puis ils se levant et s’ébrouant, ponctuent: “c’est plus chaud” et se retournant , constatent d’un air entendu :”c’est plus propre”.
ll y a du Goliath chez eux, pour l’intelligence et pour le regard.