Publié par Jean-Patrick Grumberg le 22 mai 2019

Il y a eu 112 attentats terroristes inspirés par l’islam dans le monde occidental au cours des 15 dernières années. “La plupart ont été causés ou exacerbés par Obama”, explique Ira Straus dans la National Review.

Les trois quarts des attentats commis en Europe ont commis des dommages, des blessures ou la mort, a déclaré mardi le service de sécurité et de renseignement néerlandais (AIVD) dans un nouveau rapport qui permet de faire coïncider la création d’ISIS avec la politique étrangère d’Obama au Moyen-Orient :

La menace terroriste jihadiste en Occident provient principalement des groupes étatiques islamiques en Irak et d’Al-Sham (ISIS) et d’Al-Qaida, les réseaux affiliés à ces groupes et les sympathisants individuels.

ISIS, en particulier, a réussi à mobiliser et à inspirer des sympathisants occidentaux pour mener des attaques au nom de l’organisation.

Depuis 2014 [sous Obama donc], ISIS a commencé à demander que des attentats soient commis.

Les attentats majeurs de Paris (novembre 2015) et de Bruxelles (mars 2016) ont été planifiés, préparés et gérés par la direction d’ISIS.

Depuis [l’élection de Trump], ISIS a été de plus en plus incapable de mener des attaques gérées et coordonnées de manière centralisée en Occident et est devenu plus dépendant d’attaques relativement modestes menées par des sympathisants.

Politique irresponsable d’Obama

Ira Straus : “Il est difficile d’imaginer une politique plus irresponsable, du point de vue moral”

nationalreview.

Ira Straus a été professeur de sciences politiques à l’Université d’Etat de Moscou et à l’Institut d’Etat des relations internationales de Moscou de 2001 à 2002. Il est également le fondateur et le coordinateur américain du Comité sur l’Europe de l’Est et la Russie de l’OTAN (CEERN), une ONG indépendante.

Voici comment il exposait en 2014 la criminelle responsabilité du couple Obama-Kerry dans les attentats commis en Europe.

La politique syrienne de l’administration Obama est la principale raison de la croissance de l’État islamique (ou ISIS) – et avec elle, de la crise actuelle en Irak, et d’un risque accru de terrorisme en Europe et en Amérique.

La politique de l’administration a attisé la rébellion en Syrie et l’a poursuivie pendant trois années complètes, sans rien faire pour la mener à bien. Parfois, l’administration a explicitement essayé de maintenir les rebelles dans une impasse avec Assad ; le secrétaire d’État Kerry a même déclaré que c’était sa politique de le faire, afin de promouvoir les négociations et la “paix”.

C’est ainsi que l’État islamique extrémiste s’est développé.

En temps voulu, il s’est propagé de la Syrie vers l’Irak, et il a proféré des menaces contre l’Amérique.

La politique Obama-Kerry a également fait plus de 190 000 morts en Syrie, 500 000 blessés et 8 millions de réfugiés (plus de 2 millions à l’étranger, 6 millions en Syrie) – ceci sur une population d’environ 22 millions.

National Review

“Il est difficile d’imaginer une politique plus irresponsable, du point de vue moral”, ajoute Straus, en rappelant que “pendant des mois, les États-Unis ont ignoré les demandes d’aide de l’Irak, et permis à l’État islamique de continuer à se développer.”

Obama vs Trump

  • Le taux de réussite et le nombre d’attaques ont grimpé en flèche depuis 2014 confirme le rapport. C’est la date à laquelle la politique étrangère d’Obama a permis la création et l’expansion d’ISIS. Puis Obama a déclaré que les Etats-Unis n’étaient pas en mesure de détruire l’organisation terroriste, mais seulement de la “contenir”.
  • Un événement particulièrement douloureux de la politique destructrice de la gauche fut apporté en 2015 lorsqu’Obama refusa de donner l’ordre de bombarder les puits de pétrole de l’Etat islamique, qui leur apportaient ses sources de revenus, au prétexte – tenez-vous bien – des risques de pollution.
  • Puis il a vu une chute brutale du nombre d’attaques l’an dernier – de 29 en 2017 à 7, dit le rapport- suite à la destruction du “califat” ISIS. Donald Trump, durant sa campagne, avait promis d’éradiquer ISIS, et dès qu’il est arrivé au pouvoir, il a effectivement détruit les bases territoriales de l’organisation, réduit très fortement sa capacité de destruction, ses sources de financement et son pouvoir.

Obama a laissé grossir le cancer ISIS jusqu’en France

Grâce aux requêtes de Judicial Watch conformément à la loi sur la liberté due l’information (FOIA), un rapport de renseignement de la Défense sur la guerre civile en Syrie publié en 2012 affirme ouvertement que la politique des Etats-Unis et de leurs alliés était de soutenir l’opposition salafiste au régime syrien dirigé par Bachar al-Assad. Cette opposition a été menée par Al-Qaïda en Irak (AQI) et l’État islamique d’Irak qui s’est rapidement transformé en ISIS.

Ce qui est choquant dans ce rapport, c’est que les États-Unis savaient que l’opposition syrienne était dominée par Al-Qaïda en Irak et Obama-Clinton est allé de l’avant et les a soutenus de toute façon, et ces actions ont mené à ce qui s’est transformé en ISIS.

Et une fuite de l’enregistrement du deuxième mandat du secrétaire d’État de M. Obama, John Kerry, lors d’un entretien avec des dirigeants de groupes d’opposition syriens, révèle qu’Obama voulait que l’ISIS se développe afin de servir l’objectif de l’administration d’évincer le président syrien Bashar Assad. La logique est exactement la même que pour l’opération Fast and Furious, où l’administration Obama a donné l’ordre de livrer des armes aux cartels de la drogue au Mexique afin de suivre le chemin des armes – et le scandale a explosé lorsqu’une de ces armes a tué un agent des frontières américain.

Bien que sa répartition géographique soit large, un peu plus d’un quart des attentats d’ISIS ont eu lieu en France, suivie par les États-Unis (20 %), la Grande-Bretagne (13 %) et l’Allemagne (10 %), dit le rapport néerlandais.

  • Environ 80 % des attaques ont été perpétrées par des personnes travaillant seules et dans 20 % des cas, il n’y a pas eu de victime, selon le rapport.
  • L’analyse des attaques et des attentats ratés montre également une grande variété de cibles, allant des transports publics aux cafés et bars, en passant par les allées piétonnes.
  • Une poignée d’attentats ont eu lieu lors de grands événements en plein air et ont fait un grand nombre de victimes, comme le feu d’artifice de Nice en France en 2016.
  • Bien que l’image des attentats terroristes soit celle d’attentats à la bombe et d’attentats-suicides à la bombe, dans près de la moitié des cas au cours des cinq dernières années, les victimes ont été poignardées au couteau.
  • Les armes à feu étaient en cause dans un quart des cas,
  • Les véhicules dans 17 % des cas.

Dans le très pro-Obama quotidien de gauche Washington Post, Jackson Diehl, le rédacteur en chef adjoint du Post, avouait le 17 avril 2016 :

Il n’y aura pas de libération de Mossoul en 2016. L’État islamique survivra à l’administration américaine dont les défaillances en Syrie et en Irak ont contribué à sa création. Ce sera la pièce la plus laide de l’héritage de Barack Obama.”

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

PS Une question revient souvent dans les discussions, à savoir comment distinguer un attentat terroriste d’un incident ou d’un crime.

La distinction est simple à faire, mais les médias brouillent intentionnellement les cartes. Il s’agit de l’intention, du but recherché.

Le terrorisme a pour intention, pour but, de provoquer un changement social, d’effrayer sérieusement la population pour modifier son comportement et obtenir de lui une plus grande soumission par la peur, ou d’influencer les décisions politiques.

On ne distingue par le terrorisme d’un acte criminel par le nombre de victimes, mais par la motivation de l’acte de violence.

Si la motivation des attaques réside dans des idées islamistes tirées du coran, alors on peut parler d’attentat terroriste. Cela comprend, entre autres, de contribuer à la lutte (violente) contre l’Occident, de défendre l’islam contre les ennemis perçus comme tels, de contrer l’influence occidentale et les interventions militaires dans les pays islamiques, de lutter pour l’instauration d’un “califat” et l’introduction de la loi de la charia, ou l’extermination d’une population pour son appartenance religieuse.

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