
Suite à notre article d’hier, avec le témoignage de Jean-Pierre Chevènement, voici ce qui s’est réellement passé il y a un demi-siècle, en Algérie, ce que, peut-être, vous n’avez jamais su, car on s’est bien gardé de vous le dire.
En 1962, le gouvernement de la France était persuadé que les harkis, des Français musulmans, ne pourraient jamais s’intégrer à la société française.
Alain Peyrefitte, nommé ministre délégué chargé des Rapatriés, expliquait que l’arrivée des harkis en France n’était pas souhaitable car ils étaient trop nombreux, 1.100.000, selon lui, en tenant compte du coefficient familial appliqué aux familles musulmanes.
Cet afflux de réfugiés, disait-il, provoquerait un grave traumatisme et ôterait toute retenue à la bête hideuse du racisme, que la présence déjà de 400.000 musulmans en France n’était pas loin de lâcher.
Et de conclure : « Voulant être humain, on serait inhumain. »
Inhumain ! Le sort des harkis l’a été bien davantage qu’inhumain !
Sur ces 1.100.000 harkis et leurs familles, 50.000 ont pu être rapatriés entre 1962 et 1965 et c’est le premier ministre, Georges Pompidou, qui en avait pris l’initiative, le 19 septembre 1962.
40.000 environ ont pu regagner la France grâce à des filières clandestines, avec l’aide d’ex officiers des SAS (Section administrative spécialisée).
En réalité les harkis n’étaient pas les bienvenus sur le sol français et quand on sait comment ont été accueillis les Pieds Noirs on peut se douter de l’accueil qui leur a été réservé.
Le 16 mai 1962, Louis Joxe, ministre, se prononce devant le comité des affaires algériennes :
Il faut combattre une infiltration qui sous prétexte de bienfaisance aura pour effet de nous faire accueillir des éléments indésirables. »
Pierre Vidal-Naquet, historien et intellectuel nettement classé à gauche, n’a pas hésité à écrire :
Les harkis se sont fait piéger par le général de Gaulle. Ils ont été abandonnés à leur sort. Les harkis étaient menacés et l’Etat français aurait dû les protéger, mais de Gaulle ne voulait pas qu’il y ait trop d’Algériens en France. Il est temps de reconnaître sa responsabilité dans ce qui s’est passé. »
Ce qui s’est passé serait trop long et trop affreux à décrire. En voici juste un bref aperçu :
- Des massacres généralisés dans des villages entiers. Des milliers de harkis promenés habillés en femmes, nez, oreilles et lèvres coupés, émasculés, enterrés vivants dans de la chaux ou même du ciment, brûlés vifs à l’essence.
Et pas seulement des harkis, 5 maires musulmans et un conseiller général de l’arrondissement d’Akbou, qui avaient choisi la France, enterrés vivants, le 7 août 1962, leurs têtes hors du sol et recouvertes de miel. Une agonie qui dura plusieurs heures, les visages mangés par les abeilles et les mouches.
A quelques kilomètres de là, des harkis crucifiés sur des portes, d’autres nus et frappés au fouet en tirant des charrues ou les muscles arrachés avec des tenailles.
Selon le général Faivre, pourtant resté fidèle à De Gaulle, entre 50.000 et 70.000 Français musulmans auraient été tués en Algérie entre mars 62 et la fin des années 1966.
Et pendant ce temps-là l’armée française restait l’arme au pied sur ordre : « Il ne faut procéder en aucun cas à des opérations de recherche de harkis et de leurs familles dans les douars. »
Pierre Mesmer, ministre, a déclaré au magazine Le Point :
Au mois de juin 1962 j’ai demandé au général de Gaulle une intervention de l’armée à trois endroits différents pour faire cesser les exactions commises par le FLN. Le général m’a répondu « Il n’en est pas question. Vous n’allez pas recommencer la guerre d’Algérie ! » J’ai estimé qu’il avait raison. »
Tout est dit, n’est-ce-pas !
Il s’avère donc que dans les années 62/66 il était impensable que des Algériens puissent s’intégrer à la France, et ils n’étaient que 400.000 à l’époque.
Aujourd’hui ils sont 8 millions, et il en arrive tous les jours.
Non seulement ils s’intègrent parfaitement, paraît-il ! (Voir la toute récente pénétration en force de femmes en « burkinis » dans une piscine municipale de Grenoble, les prières de rues, les zones et les quartiers de « non droit » sous la protection de leurs dealers) mais en plus, et nous venons de l’apprendre grâce à la récente liste UDMF (Union des Démocrates Musulmans Français), ce sont eux qui « ont fait la France ».
De quoi nous plaignons-nous ?
Une question toute simple : y a-t-il des harkis, ou des descendants de harkis, dans leur liste ?
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.
Un grand merci à vous Manuel Gomez pour rappeler ces faits historiques et l’abjecte trahison de de Gaulle et de ses sbires Joxe, Mesmer, Katz ” le boucher d’Oran” et bien d’autres.
Leurs crimes inexpiables sont aujourd’hui passés sous silence dans une France aux mains de crapules. L’Histoire n’est plus enseignée mais travestie. Les menteurs professionnels comme Benjamin Stora ou Serge July trônent à la télévision. La propagande bat son plein. Les Islamo-gauchistes au pouvoir peuvent se frotter les mains.
Le peuple bercé par les mensonges ne voit rien, n’entend rien, alors que l’invasion islamique progresse tous les jours. Je suis très inquiet pour l’avenir.
Collabo et stupide stora autant prof que moi pape pourquoi n’est- il pas resté en Algérie
comme dhimmi ce puant?
Jacques Barrio
Je ne vous le fais pas dire et vous avez RAISON d’être inquiet pour l’avenir, de grands malheurs attendent encore la France que nous avons déjà aimée.
Ou est passé la digne fille de L’ÉGLISE !!!
C’est Charles Martel qui doit se retourner dans sa tombe.
Le règne de la France folchochienne dans toute sa splendeur !
L horreur continue ,pauvre France noyée dans le mensonge.
En ce qui concerne l immigration choisie ,ce n est pas 8 millions , mais un peu plus , 15 millions…
Merci Manu, de rappeler ce que fut le destin des harkis, de nos frères harkis, de leurs familles, et de dire les choses telles qu´elles se passèrent. Merci à Jacques Barrio de nommer les noms de quelques traîtres, des complices du FLN, De Gaulle en premier.
Et sachons aussi que les horreurs du terrorisme islamique de l´époque annoncaient celles que nous connaissons aujourd´hui, que la guerre d´Algérie n´est pas finie.
Qu´elle est mondialisée. Et que le temps de la résistance est venu.
merci de remettre l’élise au milieu du village…
P.S: vous commencez par suite à notre article d’hier avec JPC, lequel svp ? pas du même auteur en tout cas…
Les musulmans ne s’intègrent pas. Ils demeurent arriérés.
Je suis pied-noir d’origine et j’ai connu des musulmans dignes et honnêtes. Le problème de la migration vient du fait que nous recevons en France les pires raclures analphabètes et sans moralité de l’Algérie.
Les Algériens avaient et ont toujours eu la haine de la France et de tous ceux qui défendaient la France.
Monsieur Gomez,
Je vous suis bien, qu’il y eut des fautes que vous pouvez qualifier de crimes, que les conditions de l’indépendance furent tragiques pour nos compatriotes pieds-noirs. Que des traîtres, parmi l’armée française, je pense à l’aspirant Maillot, ou à Maurice Audin aient souillé l’ honneur de la France au nom d’une cause discutable.
Mais en tout état de cause, l’indépendance de l’Algérie n’était elle pas inéluctable, tôt ou tard?
“Il faut combattre une infiltration qui sous prétexte de bienfaisance aura pour effet de nous faire accueillir des éléments indésirables.”
Ben oui, on voit le résultat aujourd’hui. Les vrais indésirables sont là et ils sont des millions.
Il apparaît que Manuel Gómez a lu le livre de Sévillia “les vérités cachées de la guerre d’Algérie.”. Il ne m’apprend donc rien de nouveau car j’ai lu ce livre 2 fois. Mais je comprends qu’il faille le répéter. Pour répondre à Jurassic park, oui l’indépendance de l’Algérie était sans doute inéluctable, mais si mal négociée. De Gaulle était pressé et un politicien à double langage. Et le FLN a eu tout ce qu’il voulait. Je comprends maintenant pourquoi mon père détestait de Gaulle.
Bonjour, Je n’ai pas lu le livre de Sévilla, dommage, je le lirai sans doute un jour, mas en ce qui concerne l’Algérie je n’ai pas attendu 2018 pour écrire, cela fait plus d’un demi siècle que je le fais et ce qui est vraiment dommage c’est que vous n’avez eu sans doute l’occasion de lire les miens, ni mes articles depuis bien des années. Cordialement.
je répète sazns cesse cette histoire que m’a raconté le maire d’une petite commune de l’algérois, qui début juin 1962 a payé le voyage par bateau aux deux harkis, il a eu la surprise de les revoir la semaine suivante, ils avaient été refoulés à marseille, bien qu’ayant une carte d’identité française!
il a su qu’au lendemain de l’indépendance, ces deux pauvres bougres, ont été encordés sur un ane, les yeux crevés, la population invitée à les lapider jusqu’à ce que mort s’en suive