Publié par Magali Marc le 26 mai 2019

Pendant que Nancy Pelosi et les Démocrates s’efforcent de distraire les Américains de la contre-enquête de Barr sur les agissements secrets des agences de renseignement autour des élections présidentielles de 2016, en accusant le président de se conduire en « dictateur » qui fait du « cover up » et détruit la démocratie (!) et en le menaçant (encore) de le destituer, le New York Times s’acharne sur son plan de paix au Moyen Orient.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit cet article d’ Alan M. Dershowitz*, publié le 24 mai sur le site du Gatestone Institute.


Pourquoi le New York Times tente-t-il de faire avorter le plan de paix de Trump pour le Moyen Orient ?

Le New York Times semble déterminé à démolir le plan de paix proposé par Trump pour le Moyen Orient avant même qu’il ne soit rendu public. Dans un article récent, il ne cite que des opposants et des critiques qui, sans même avoir vu le plan, ont déclaré son effondrement. Sous forme de nouvelle, le Times a fourni une « analyse » dans la section des informations qui est, en réalité, un éditorial. C’est devenu de plus en plus courant dans les pages d’informations du New York Times.

La séparation de l’information et de l’opinion s’inscrit dans la plus haute tradition du journalisme, mais le New York Times semble déterminé à abattre ce mur de séparation, surtout lorsqu’il s’agit de sujets sur lesquels ses rédacteurs et éditeurs ont des opinions tranchées. Parmi ces sujets figurent à la fois Israël, qui ne peut rien faire de bien, et Donald Trump, qui a toujours tort. Lorsque ces deux sujets se rejoignent, comme c’est le cas pour le plan de paix Trump, les lecteurs doivent se méfier et ne pas accepter ces reportages comme étant impartiaux.

Tous les experts cités dans l’article prédisent que le plan ne réussira pas.
Nombre de ces experts ont participé aux efforts infructueux déployés dans le passé pour parvenir à un règlement du conflit israélo-palestinien. Il n’est pas surprenant que ces experts ne veulent pas en voir d’autres réussir là où ils ont échoué, surtout si ces autres sont des membres de l’Administration Trump. De plus, un expert est allé jusqu’à dire : « La seule façon de protéger la viabilité à long terme des meilleurs aspects du plan Kushner est de le tuer dans l’ɶuf. »

Le danger d’un tel reportage biaisé est qu’il peut devenir une prophétie auto-réalisatrice. Si le New York Times dit que le plan échouera, son reportage est susceptible d’avoir une influence sur les parties à la négociation. Personne ne veut risquer sa crédibilité en participant à une entreprise vouée à l’échec.

Le New York Times a refusé de demander l’avis d’experts parmi ceux d’entre nous qui ont discuté avec l’Administration à propos de certains aspects du plan. Le NYT semble délibérément éviter de citer des personnes qui ont une opinion positive des efforts de l’Administration Trump.

Personne n’a jamais perdu d’argent en pariant contre la paix entre Israéliens et Palestiniens. Le refus exprimé par les dirigeants palestiniens de seulement prendre en considération le plan Trump n’est pas un signe encourageant, malgré les rapports publiés selon lesquels le plan comprend des incitations économiques considérables qui pourraient améliorer la vie des Palestiniens. Il y a toujours l’espoir que les autres nations arabes sunnites de la région verront les bons côtés de ce plan et feront pression sur les Palestiniens pour qu’ils s’assoient et négocient.

Malgré la probabilité que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou forme un gouvernement de droite, il est probable qu’Israël verra d’un bon œil les efforts de Trump, sinon tous les aspects du plan.

Tout plan de paix comporte un compromis de la part des deux parties. Il vaudrait beaucoup mieux que le New York Times attende que le plan soit publié et commente ensuite ses dispositions spécifiques plutôt que de s’y opposer en ne citant que ses critiques les plus virulents.

Il y a ceux qui critiqueront n’importe quel plan, aussi positif soit-il, s’il émane de l’Administration Trump. Lorsque le président Trump a déplacé l’ambassade des États-Unis à Jérusalem et a reconnu la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan, de nombreux Démocrates qui auraient été favorables à de telles mesures si elles avaient été prises par Barack Obama, s’y sont opposés uniquement parce que ces mesures avaient été prises par le président Trump. Ces Démocrates ne veulent pas voir Trump réussir quoi que ce soit, même si son succès est bon pour l’Amérique, pour Israël et pour la paix.

Une telle attitude reflète la nature hyper-partisane de la politique et des médias d’aujourd’hui.

Si les rédacteurs en chef du New York Times refusent de séparer l’opinion et l’analyse de leurs reportages, chaque lecteur a l’obligation de faire cette distinction pour lui-même. Gardez cela à l’esprit lorsque vous lirez le New York Times.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

*Alan M. Dershowitz est professeur émérite de droit à la Harvard Law School et auteur de «The Case Against the Democrats Impeaching Trump», Skyhorse Publishing, 2018. Il est Distinguished Senior Fellow au Gatestone Institute.

Source : Gateston Institute

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