Publié par Christian Larnet le 8 mai 2019

Washington : Le district scolaire a demandé aux enseignants de bénir les élèves musulmans en arabe pendant le ramadan et de ne pas programmer d’examens pendant cette période.

Toutes les choses de Noël sont interdites dans les écoles publiques, et CAIR (Conseil des relations américano-islamiques) et l’ACLU (Syndicat américain pour les libertés civiles) veillent au grain, et à ce que cela soit strictement respecté. Mais l’Islam bénéficie d’une “exemption”. Pourquoi ? Parce que les écoles penchent du côté progressiste.

Le 5 mai marquait le début du ramadan, et le district scolaire de Dieringer à Washington (1) a encouragé les enseignants à suivre une directive religieuse émise par CAIR.

En mars, CAIR a soumis au surintendant Judy Martinson une “Lettre d’information sur les fêtes islamiques et les accommodements religieux à venir”. Mme Martinson a adopté la lettre à titre de politique officielle du district lorsqu’elle l’a distribuée aux directeurs d’école, qui l’ont à leur tour distribuée à tous les enseignants et au personnel.

Pour aider les élèves musulmans à observer le ramadan à l’école, CAIR les responsables du district pressent les écoles d’accueillir des élèves musulmans pendant le ramadan avec les mots ‘Ramadan Moubarak’ ou ‘Ramadan Kareem’.

La lettre demande également aux enseignants de surveiller le jeûne des élèves musulmans pendant le ramadan et de ne pas programmer de tests les jours fériés islamiques Eid Al-Fitr et Eid.

Un parent et un enseignant du district ont contacté le Freedom of Conscience Defense Fund, fonds de défense de la liberté de conscience (FCDF) pour lui faire part de leurs préoccupations au sujet de cette lettre.

En réponse, la FCDF a envoyé une note de service juridique au surintendant Martinson pour l’avertir que le district viole probablement la Constitution en favorisant les étudiants musulmans.

En exhortant les enseignants à bénir les élèves musulmans en arabe, le District bafoue le mandat du Premier Amendement, à savoir la neutralité du gouvernement envers la religion.

Un district scolaire n’ordonnerait jamais aux enseignants d'”accueillir” des élèves catholiques à Pâques en récitant “Il est ressuscité, alléluia !”

Choisir des élèves musulmans pour un traitement spécial est carrément inconstitutionnel.”

Daniel Piedra, directeur exécutif de la FCDF

La lettre met également en garde M. Martinson contre la longue tradition de déclarations antisémites de CAIR et ses liens avec les islamistes radicaux et des organisations terroristes.

Pour être clair, rien dans la Constitution n’interdit aux écoles publiques d’accommoder l’exercice religieux des élèves dans la mesure où cela n’interfère pas avec les intérêts éducatifs. Mais la liberté religieuse protégée par la Constitution est restreinte lorsque l’État encourage la pratique religieuse.

Ici, en publiant la lettre de CAIR aux employés du District, vous avez agi sous couvert de la loi de l’État pour créer une politique officielle qui a pour principal effet de faire avancer une religion.

La politique du Ramadan, tant dans son adoption que dans sa mise en œuvre, impose clairement une responsabilité au District en vertu des Constitutions des États-Unis et de Washington.

Enfin, la FCDF a averti M. Martinson que des poursuites judiciaires pourraient être intentées contre le District s’il n’annule pas sa politique du Ramadan.

Sauf erreur, cette information a été occultée par CNN et les autres médias de gauche.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Christian Larnet pour Dreuz.info.

  1. Washington Times

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