Publié par Magali Marc le 10 juin 2019
Trudeau se faisant remettre le rapport finale de l’Enquête

Justin Trudeau a accepté de se plier au politiquement correct des gauchistes pour se réconcilier avec les Autochtones et expier la démission de sa ministre autochtone, Jody Wilson Raybould. « Nous acceptons les conclusions des commissaires de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles disparues et assassinées, notamment en ce qui a trait au génocide », a-t-il  déclaré mardi le 4 juin.

Pourtant, au Canada, les enquêtes de la GRC révèlent que 90% des femmes autochtones assassinées le sont par des hommes autochtones connus de leurs victimes. Selon Normand Lester, chroniqueur au Journal de Montréal qui cite la GRC, soixante-douze pour cent des femmes autochtones sont tuées dans leur maison familiale, souvent par leurs conjoints saouls ou drogués. Les meurtres ou disparitions de plus de 1 200 femmes autochtones résultent de la violence domestique qui caractérise de nombreuses communautés autochtones également affligées par la maltraitance des enfants, la toxicomanie, le désespoir et le suicide.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit deux chroniques parues dans le Toronto Sun, les 7 et 8 juin.


Trudeau laisse tomber le Canada en le reconnaissant coupable de génocide

Chronique de Brian Lilley, du Toronto Sun, parue le 7 juin

Justin Trudeau a une drôle de façon de décider ce qui est un génocide et ce qui ne l’est pas.

En 2016, alors qu’ISIS n’avait pas encore été ramené à la position beaucoup plus modeste qu’il occupe maintenant, Trudeau et son Parti Libéral avaient rejeté les demandes visant à dire que ce qu’ISIS faisait aux Yazidis, constituait un génocide. Son parti a même fièrement voté contre une motion à la Chambre des Communes qui visait à condamner les actions d’ISIS. « Nous ne croyons pas que les politiciens devraient d’abord et avant tout intervenir dans ce dossier», avait déclaré M. Trudeau en juin 2016.

La détermination de ce qui constitue un génocide doit se faire de manière objective et responsable. C’est exactement ce que nous avons formellement demandé aux autorités internationales d’évaluer.

Sauf que des déterminations avaient déjà été faites par les mêmes autorités internationales dont il prétendait qu’elles devaient intervenir.

Le Département d’État américain, dirigé par John Kerry et Barack Obama, alors président, avait déjà déclaré qu’il s’agissait d’un génocide, et la Chambre des Représentants avait voté cette dénonciation à l’unanimité. Diverses ONG travaillant dans la région avaient aussi prévenu qu’il s’agissait d’un génocide.

Rien de tout cela n’a ému Trudeau, il a refusé de bouger.

De l’avis de Trudeau, ISIS n’avait pas participé à un génocide malgré les massacres de masse ciblant des personnes selon leur ethnicité et leur religion et en utilisant l’esclavage sexuel comme une arme.

Comparez cette position de Trudeau à sa déclaration de la semaine dernière, lorsque le premier ministre a décidé unilatéralement que le Canada était coupable de génocide contre les femmes autochtones.


Trudeau compromet une fois de plus le Canada sur la scène internationale

Chronique d’Andre Marin, du Toronto Sun, parue le 8 juin.

Le premier ministre Justin Trudeau n’a certainement pas tardé à se laisser prendre au piège de Marion Buller, commissaire en chef de l’enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues ou assassinées.

Dans son rapport final, Mme Buller a déclaré de façon irresponsable, dans un langage clair et simple, que le Canada a pratiqué et continue de pratiquer un génocide par le biais d’« une politique continue, des motifs changeants, mais une intention constante, de détruire les peuples autochtones sur les plans physique, biologique et social ».

Apparemment, nous continuons à prendre « des mesures proactives afin de détruire, assimiler et éliminer les peuples autochtones».

Alors que la majeure partie du monde célébrait le 75e anniversaire du jour J, le début de la fin d’un véritable génocide des Juifs par l’Allemagne nazie, Trudeau déclarait avec audace que « nous acceptons les conclusions de la commissaire qu’il s’agissait d’un génocide ».

C’est ce qui s’appelle être déphasé.

Avec cet aveu de culpabilité, nous rejoignons les rangs joyeux de pays comme l’Allemagne, le Cambodge et le Rwanda qui ont historiquement commis de véritables génocides à grande échelle.

La belle compagnie que voilà !

Le général à la retraite Roméo Dallaire n’a pas tardé à remettre Trudeau à sa place : « Je ne suis pas à l’aise avec (cette déclaration). Ma définition du génocide, je l’ai lue au début du génocide rwandais, c’est un acte délibéré de la part d’un gouvernement d’exterminer, par la force et directement, une ethnie ou un groupe d’êtres humains – et cela signifie se mettre à massacrer des gens.»

L’ancien procureur général Irwin Cotler, un éminent avocat international des droits de l’homme, a averti que selon lui «… nous devons nous garder d’utiliser ce terme de trop nombreuses façons parce qu’alors il cessera d’avoir son importance singulière et de provoquer le sentiment d’horreur qu’il devrait provoquer ».

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Sources :

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