Publié par Jean-Patrick Grumberg le 11 juin 2019

Pendant de nombreuses années, le milliardaire de gauche George Soros a utilisé sa richesse pour remodeler nos sociétés. Son dernier domaine d’intérêt est la justice pénale de Philadelphie.

Philadelphie est une ville à moitié noire. Dans 68% des familles, les mères avec enfants n’ont pas de mari ou de présence d’un homme à la maison, une caractéristique des quartiers noirs pauvres pilonnés par le trafic de drogue, les gangs, et la criminalité.

18% de la population vit sous le seuil de pauvreté.

La criminalité est l’une des plus élevées des villes d’Amérique, quelque que soit la taille des villes : entre 2013 et 2017, il y a eu près de 5 personnes tuées par semaine.

Et pour se représenter le degré de gangrène du aux gangs, voici un chiffre qui donne des frissons : il y a 81,8 hommes pour 100 femmes âgées de 18 ans et plus, le troisième plus terrible chiffre des Etats-Unis.

11% des logements de la ville sont inoccupés.

Vous vous faites, je pense, une idée du tableau.

Le commissaire de police de Philadelphie, Charles Ramsey, a déclaré aux médias locaux ce qui est évident pour tout le monde :

C’est une ville qui a malheureusement un passé de violence. Il y a beaucoup de gens très violents dans les rues qui ont besoin d’être retirés de la rue, sinon ils vont tuer à nouveau.”

Et c’est exactement ce que George Soros a fait : permettre aux gens très violents de retourner dans les rues. Le résultat, évidemment, ils ont tué de nouveau.

Soros a dépensé des millions de dollars pour soutenir des candidats d’extrême-gauche aux postes de procureur. Une fois sélectionnés, ces candidats ont eu tendance à supprimer les demandes de cautions préalable aux mises en liberté sous caution en espèces pour crime, délits, et ils ont parfois ignoré complètement certains crimes.

Dans la ville de Philadelphie, Soros a soutenu la candidature du procureur Larry Krasner. Le résultat ne s’est pas fait attendre. Le taux de meurtres est maintenant le plus élevé depuis une décennie. La tâche principale de Krasner est de s’adoucir contre le crime.

Bill McSwain est le procureur du district Est de Pennsylvanie, et il apporte son témoignage au micro de Fox News.

Fox news : Il est remarquable, dans une démocratie, qu’un seul homme puisse avoir la capacité de refaire notre système de justice, mais c’est ce que George Soros semble faire dans une certaine mesure. Quelles sont ses priorités ? Quels sont les objectifs de sa démarche ?

McSwain: Eh bien, tout d’abord, je dirais que je pense que Philadelphie est, à bien des égards, le laboratoire où se déroule cette expérience avec des procureurs financés par Soros. Et maintenant, dans une certaine mesure, les résultats sont au rendez-vous.

Depuis que Krasner est au pouvoir, depuis environ un an et demi, et grâce au financement de M. Soros, nous pouvons examiner les données et nous pouvons voir ce qui est arrivé à Philadelphie.


[il y a eu 349 crimes en 2018 contre 273 par an en moyenne sur les cinq années précédentes, et une nouvelle augmentation de 7% jusqu’au 10 juin 2019 par rapport à 2018]

Les homicides ont grimpé en flèche, les fusillades ont grimpé en flèche, les pires types de crimes violents ont énormément augmenté et, en plus de cela, certains des crimes de faible niveau et de niveau intermédiaire ont également augmenté, mais ils ne sont plus signalés. Et s’ils ne sont plus signalés, c’est parce que le procureur a dit qu’il ne les poursuivrait pas.

Il y a donc, statistiquement, une mauvaise situation qui s’est développée à Philadelphie, mais en fait, la réalité sur le terrain est encore pire que les statistiques.

Et je pense que ce que M. Soros veut faire, c’est cela.

Il veut mettre en œuvre son programme radical, et il se rend compte qu’il ne peut pas le faire dans le cadre du processus démocratique normal.

Normalement, si vous essayez d’obtenir une réforme de la justice pénale, vous devez le faire à l’assemblée législative. Il faut obtenir l’appui d’un large public pour le genre de changements que l’on veut instaurer.

Soros prend donc ce que je qualifierais de raccourci illégitime et antidémocratique, en essayant d’acheter les élections des bureaux des procureurs de l’Etat (DEA).

Et une fois que son procureur est en place, il ou elle n’applique pas la loi, et tout d’un coup, vous avez une réforme de la justice pénale. Sans aucune élection.

Pour ceux qui s’inquiètent du détournement de notre démocratie, voici un exemple parfait de ce qui se passe réellement. Je me demande qui est le gagnant de ces crimes violents qui explosent, si d’autres personnes sont assassinées. Pourquoi voudriez-vous une soi-disant réforme de ce genre ?

Je pense que les gagnants dans cette histoire sont les accusés, malheureusement. Les criminels sont les gagnants dans cette histoire, et M. Krasner n’hésite pas à le dire. Il ne prétend même pas être procureur.

Il se dit “avocat commis d’office avec d’énormes pouvoir”. C’est comme laisser entrer le renard dans le poulailler. Une fois à l’intérieur, il essaie de faire le plus de dégâts possible.

Il n’a d’ailleurs aucune expérience en tant que procureur, et faire des poursuites pénales ne l’intéresse pas. Son intérêt, c’est de faire retomber sur toute la société son idéologie radicale pro-défense.

Les effets sont tout simplement horribles.

Je pense que les gens ne comprennent pas vraiment à quel point George Soros réussit à reconstruire un pays, et pourtant, ils devraient le comprendre.

Objectif: réduire le nombre de criminels emprisonnés, pas la criminalité

Financé par Soros pour ne pas emprisonner les criminels

Larry Krasner, un avocat blanc de la défense, a passé les 25 dernières années à prêcher l’évangile du racisme des blancs contre les noirs, à ignorer la criminalité des noirs contre les noirs, mais au contraire à la mettre sur le dos des blancs, et à défendre tous les mouvements criminels activistes noirs de la ville, y compris récemment Black Lives Matter.

Et grâce au 1,4 million de dollars d’une des ONG de George Soros – chose que même les médias locaux n’ont pu ignorer – Krasner est devenu le procureur chargé de poursuivre (ou plutôt de ne pas poursuivre) les mêmes criminels violents qu’il a consacré sa vie à défendre et décrire comme victimes.

L’ancien avocat défenseur des droits civiques, qui s’est présenté aux élections sur un programme de lutte contre les inégalités du système de justice pénale, s’est engagé non pas à réduire la criminalité, mais à réduire la population carcérale de la ville.

Et après sa première année, tandis que le nombre de crimes explosait, ce qui ne l’intéresse absolument pas, il a obtenu une baisse substantielle, passant d’environ 6 500 détenus le mois précédant son assermentation à environ 4 700 aujourd’hui, soit une baisse d’environ 30 pour cent.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.


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