Source : Atlantico
En réalité, l’empreinte écologique est complètement bidon. Le jour du dépassement ne veut rien dire. Mais personne ne se demande plus comment est calculé cet indicateur. Il s’agit d’un système comptable postulant que la quantité de ressources biologiques utilisée pour assouvir les besoins de l’humanité est directement liée à la quantité de surfaces bioproductives nécessaires pour régénérer les ressources et assimiler les déchets. Chaque territoire est ainsi affecté d’un coefficient de « biocapacité », calculé en hectare global par hectare, qui consiste à multiplier les surfaces disponibles, mesurées en hectares, par un facteur d’équivalence évalué en hectare global par hectare.
Vous n’y comprenez rien ? C’est le principe même de l’empreinte écologique ! Traduisons le fumeux concept. La biosphère est vue comme une sorte de gâteau que les hommes doivent se partager. Dès que leur nombre augmente, que leur niveau de vie s’élève, donc qu’ils consomment plus, se déplacent plus, se chauffent ou – horreur – climatisent, le gâteau disponible se réduit mécaniquement : la demande de l’humanité ne peut que dépasser les capacités régénératives naturelles de la planète. Si on compte sur la capacité d’absorption de carbone d’une forêt pour compenser les émissions des automobiles, combien d’hectares de forêts faudra-t-il, à partir du moment où l’automobile n’est plus réservée qu’aux classes supérieures du monde ? C’est comme ça qu’on nous assène que si tout le monde vivait comme le Luxembourgeois, le Qatari ou l’Américain – ces salauds (le salaud étant, c’est bien connu, toujours l’autre, comme le surnuméraire) – plusieurs planètes n’y suffiraient pas. Que si chaque Chinois possédait une voiture, la terre suffoquerait. Sauf que, d’une part, les Chinois ont bien le droit eux aussi à la mobilité, d’autre part que les mobilités de demain n’auront rien à voir avec celles d’aujourd’hui.
Exactement comme nous ne nous déplaçons plus à cheval, nous avons beaucoup de mal à nous représenter ce que seront les véhicules du futur. Et dès aujourd’hui, selon le carburant utilisé, la façon de conduire, le poids de la voiture et sa consommation, les avancées technologiques, rouler en voiture peut être plus ou moins énergétivore et polluant.
Telle que l’empreinte écologique est calculée, seuls ceux qui vivent chichement à la campagne de ce que la terre veut bien leur donner, sans se déplacer, sans se chauffer, et bien sûr sans faire de gosses, peuvent entrer dans le moule : aucun pays ne satisfait aux critères de l’empreinte écologique, sauf les plus pauvres. Si vous habitez dans une masure en terre, sans électricité, que vous ne possédez pas de voiture et ne mangez jamais de viande, vous voilà un habitant respectueux de la terre. Sinon, amendez-vous. Ou bien faites un don au « Global Footprint Network » ou à son clone français, le WWF, qui accepteront peut-être de vous absoudre. Mais attention : le ticket d’entrée dans la pureté écologique est élevé.
En réalité, l’empreinte écologique, qui renvoie à la notion de capacité de charge, reprend les mêmes erreurs méthodologiques que celles du pasteur Malthus, quand il écrivait dans son Essai sur le principe de population de 1798 que les ressources alimentaires allaient manquer face au croît démographique : « au banquet de la terre, les pauvres ne peuvent avoir leur place ». L’humanité comptait alors 1 milliard d’hommes et crevait massivement de faim… Aujourd’hui nous sommes 7,5 milliards et pourtant les disponibilités alimentaires mondiales permettraient aisément de nourrir chaque être humain (sous réserve hélas qu’il dispose du pouvoir d’achat requis, car la production alimentaire s’adapte à la demande solvable), parce que les progrès agricoles sont passés par là. Un hectare de maïs ou de manioc donne près de quinze tonnes de nourriture quand il est bien géré, sans abîmer la planète, épuiser les sols et nuire à la biodiversité. Au contraire, produire plus à l’hectare limite la déforestation et augmente le captage du carbone. Les sous-nutris restent les pauvres, qui ne peuvent acheter de la nourriture et n’en produisent pas assez, enfermés dans des systèmes où la pénibilité, la grande vulnérabilité aux aléas climatiques et le manque de moyens techniques les piègent dans la pauvreté.
Mais la nourriture ne manque pas. Au contraire, elle est très largement gaspillée. Ce qui ne veut pas dire que réduire le gaspillage dans les pays riches résoudrait le problème de la faim : la nourriture ne fonctionne pas selon le principe des vases communicants et on ne peut pas acheminer ce qui est perdu au Nord dans les pays pauvres, où les attaques des ravageurs et des procédés de conservation inadéquats gaspillent plus du tiers des récoltes. Il faut partout une agriculture compétitive, propre et rémunératrice, pour lutter contre la pauvreté et la dégradation des milieux.
La question clé de l’empreinte écologique, qui conditionne donc la « capacité de charge » de la planète, est de savoir si les services issus de la biosphère (la terre) sont suffisants pour assurer le fonctionnement de ce qu’on appelle l’éconosphère (l’ensemble des activités humaines). Pour le dire autrement, l’empreinte écologique représente la « quantité de capacité régénérative de l’écosystème qui doit être mobilisée pour fournir à l’éconosphère les ressources dont elle a besoin et assimiler les déchets qu’elle produit ». Eh oui, c’est du jargon, mais c’est le principe des indicateurs, surtout les plus alarmistes. Ils sont conçus pour vous en mettre plein la vue, se donner une caution scientifique en assénant à peu près n’importe quoi.
Exactement comme pour les éoliennes, la pollution engendrée pour la fabrication, le transport et la mise en place est tel qu’il est impossible d’avoir une énergie propre avec ce procédé.
D’autant que ces foutues éoliennes requièrent beaucoup de technologie, mais fournissent peanuts en énergie.
Et si le vent est trop faible, elles sont à l’arrêt.
Idem si le vent est trop fort.
Profitez-en, ce type d’article sera bientôt interdit et ses auteurs poursuivis !
l’empreinte écologique est un fait véridique donc pour sauver la planète car ils y a une surpopulation mondial donc je propose pour sauver la planète que tout les gauchistes antisémite incluant les islamistes de ce suicider …. pour le bien de tous
Bon, si je comprends bien, les écolos veulent le suicide de tous les pauvres, les seuls qui n’empoisonnent pas la terre, puisqu’ils les poussent à l’avortement ou à la stérilisation “écologique”.
Pauvres ! Interdit de vous reproduire ! Il faut sauver la planète !
Comme c’est généralement les “pauvres” qui font le plus de travail de production, il faudra bien que des riches se décident à devenir pauvre et à travailler pour le bien général comme des forcenés, afin que les riches restant aient encore à manger.
Expliquez-moi ? J’ai du mal à comprendre. Quand on aura éliminé les pauvres, les riches feront-ils venir des Martiens pour les nourrir ? Car forcément, même les immigrés, il va falloir restreindre leur droit à se multiplier quand ils auront suffisamment remplacé les populations de souche, décimées par les attentats (voire des guerres civiles à venir) et surtout par l’avortement propagé et soutenu par le “planning familial” dont on a escamoté le véritable nom: “planning d’extermination familiale”.
Je leur collerais bien mon empreinte au derrière, à ces écolos totalitaires…
L’empreinte écologique omet la grande variabilité naturelle de la “capacité de charge” de la biosphère (cycles du soleil, rayonnement galactique, cycles océaniques, activité volcanique sous-marine…). De plus, le concept omet de préciser les part respectives entre les émissions naturelles et humaines, ces dernières étant en réalité pratiquement négligeables. Quand une seule des hypothèses d’une équation est fausse, le résultat de l’équation, bien que faisant illusion en lecture superficielle, est déjà bidon. Mais quand toutes les hypothèses sont fausses, dévoyées par pure idéologie, l’équation n’est plus seulement bidon : elle relève de l’entourloupe frauduleuse méritant le passage devant le juge, puis la case prison sans toucher 20000.
Loin des contre-vérités des écologistes, on observe un verdissement spectaculaire de la planète, certainement alimenté par l’augmentation du CO² d’origine naturelle. Plus de CO² naturel donne des plantes plus vigoureuses sur des surfaces plus étendues, et, miracle de la nature, une plus grande capacité d’absorption naturelle de ce même CO². Dans la masse globale du CO² émis naturellement, le CO² d’origine humaine représente une part espilonesque et se trouve de toute façon plus qu’entièrement recyclé par la seule activité agricole, alors que cette dernière couvre à peine le tiers des superficies émergées. Oui, vous avez bien lu : les seules plantes mises en culture par l’humanité peuvent absorber plusieurs fois la totalité des émissions humaines de CO². Les Chinois ou les Africains peuvent être rassurés. Tous pourront un jour posséder des automobiles, comme les Occidentaux, en toute innocence, sans violer Gaïa ni personne, sans avoir à écouter les mensonges des écologistes.
je comprends bien que l’on soit en colère contre les écolos-pastèques ultra-gauchos, mais la destruction de la faune et de la flore s’intensifie comme jamais.
Et à contrario, là où l’homme cesse toute activité, la nature reprend ses droits, comme à Tchernobyl. C’est étrange non ?
Les exemples de destruction massive ne manquent pas et ils vont dans le sens de la nécessité d’utiliser de manière intelligente les ressources. Je citerai juste un exemple d’une surutilisation des ressources par un système non capitaliste, pour ne froisser personne : La mer d’Aral
le système intensif de production de coton et l’irrigation nécessaire ont pratiquement détruit cette mer. Elle a perdu jusqu’à 75% de sa surface et 90% de son volume.
Des aménagements et une utilisation + raisonnée des ressources, donnent l’espoir d’un rétablissement partiel de cette mer d’Aral, mais rien n’est gagné.
voir reportage https://youtu.be/RjInd3tSszM
Alors non, l’empreinte écologique signifie bien quelque chose même si peut-être les paramètres mesurés manquent quelque peu de pertinence.
Des exemples comme la mer d’Aral ne manquent pas.
Que l’on soit contre l’instrumentation politique qui en est faite par les pastèques, cela est compréhensible, mais on ne peut nier l’état désastreux de la planète et la nécessité d’agir sous prétexte d’une haine viscérale de l’écologie-islamo-gauchiste et totalitaire.
Qui sur ce site est contre les recherches en hydrologie, en désalinisation, sur les énergies renouvelables et en restauration des forêts ….. tout cela bien souvent en Israël ?
Et bouffer un peu moins de Nutella, n’est pas forcément inutile que pour la planète.
Vingt-cinq membres de l’Académie des sciences signent un texte regrettant un acte de censure à l’encontre de Jean-Claude Bernier
11 juin 2019 / Association des climato-réalistes
Chimiste reconnu, professeur émérite à l’université de Strasbourg et Directeur du département Chimie du CNRS mais climato-mal-pensant, Jean-Claude Bernier a publié en mai 2019 dans la revue professionnelle de la Société chimique de France une rubrique dans laquelle il émet l’hypothèse que le réchauffement récent est dû à la variabilité naturelle du climat, « peut-être accélérée (ou peut-être pas) par nos émissions de gaz à effet de serre ». Les réactions indignées suscitées par cette rubrique ont amené la Société chimique de France à la retirer de son site internet. Légitimement mécontent, Jean-Claude Bernier a alors sollicité le soutien de ses collègues pour dénoncer cette censure, qu’il a obtenu sous la forme d’une texte signé par vingt-cinq membres (sur trente-trois) de la section « chimie » de l’Académie des sciences. A la la suite à cette action collective, la chronique de Jean-Claude Bernier a été finalement remise en ligne.
https://www.climato-realistes.fr/jean-claude-bernier-soutenu-par-vingt-cinq-membres-de-l-academie-des-sciences/
Merci Jacques
J’admire la position de l’ auteur :
– le réchauffement récent est dû à la variabilité naturelle du climat, « peut-être accélérée (ou peut-être pas) par nos émissions de gaz à effet de serre »-
Au moins ce chercheur à le mérite de rester honnête dans sa démarche.
Ce n’est pas moi qui pollue, je ne mange pas de nutella, je trie tous mes déchets, je suis respectueux de la nature, je ne jette jamais rien à l’extérieur, par contre quand je dépose mes ordures dans le local, je me rends compte qu’il y a beaucoup de jeunes qui se font livrer des repas Mac Do, des pizzas et toutes sortes de repas express, et les détritus qui en découlent sont déposés dans les poubelles sans jamais être triés, je ne pense pas que c’est cette jeunesse qui va sauver la planète, par contre, ils votent écolos??
Exact.
Et dire qu’il y a de l’or dans nos poubelles ! Ces détritus sont impec pour produire un hydrocarbure, c’est ce que font les écossais et d’autres. Chez nous , rien !
on enfouie , on rebouche ni vu ni connu et quelques années après on revend le terrain pour y faire construire des maisons … on arrête pas le progrès