Publié par Ftouh Souhail le 13 juin 2019

Au lieu de soutenir le secteur pétrolier canadien, l’élite gauchiste du Québec, composée d’une grande majorité de francophones, continue de privilégier la dépendance pétrolière envers les pays arabes.

Le premier ministre de l’Alberta a commencé une tournée de quelques jours au Québec pour convaincre cette province de la partie est du Canada de consommer le pétrole canadien plutôt que celui d’autres pays producteurs comme l’Algérie.

Dans une allocution devant le Forum économique international des Amériques, à Montréal, le premier ministre albertain  a tenté de convaincre les Québécois de cesser d’importer le pétrole arabe et de l’importance de l’industrie pétrolière canadienne.

« Dans le monde actuel où nous vivons, les Québécois consomment 60 000 barils de pétrole par jour. Je crois que c’est préférable que ce pétrole vienne du Canada et non pas de l’étranger », a expliqué Jason Kenney en français.

« Les transferts de péréquation, qui représentent une énorme part des revenus du Québec, proviennent de manière disproportionnée de l’Alberta et de notre secteur énergétique », a-t-il ajouté.

Il a surtout rappelé que, selon un sondage de décembre 2019, une majorité de Québécois préfèrent acheter du pétrole de l’Ouest canadien plutôt qu’à l’étranger.

« Je crois que [le Canada, en tant que] démocratie libérale, avec [la] troisième réserve d’hydrocarbures au monde, devrait jouer un rôle plus important pour faire compétition aux pires régimes de la planète et les déloger, tant qu’il y a de la demande [pour notre pétrole] », a continué Jason Kenney.

Le Québec est un gros consommateur de pétrole. Ce pétrole-là doit bien venir de quelque part. Pour les fédéralistes, il vaut mieux qu’il vienne de l’Ouest canadien que de l’extérieur du Canada. Cette option serait bénéfique pour tous les Canadiens.

Gauchistes et écologistes du Québec contre le pétrole canadien

Les politiciens francophones québécois sont prisonniers des thèses gauchistes selon lesquelles le pétrole de l’Alberta serait polluant pour l’environnent.  

Dans la Deuxième province la plus peuplée du Canada, le premier ministre du Québec, François Legault, avait même qualifié le pétrole albertain d’énergie sale, préférant plutôt le pétrole arabe qui serait plus propre.

Pourtant, selon un sondage commandé par l’Institut économique de Montréal (IEDM), de nombreux Québécois sont prêts à accepter le pétrole de l’Ouest canadien.

Selon les résultats, 66 % des répondants québécois préfèrent que le pétrole importé dans leur province provienne de l’Ouest canadien que de n’importe quel autre endroit dans le monde.

« On a entendu le premier ministre québécois dire qu’il ne voulait pas du pétrole sale de l’Alberta. Eh bien !, c’est ce que les Québécois veulent que l’on achète », explique Germain Belzile, chercheur associé principal à l’IEDM.

Pour gagner un peu de votes au Québec, notamment celui des arabes et des indépendantistes, les élites gauchistes comme les médias locaux ne cessent de marteler que le pétrole albertain est une « énergie sale ».

Pour les écologistes de cette province canadienne, il est plus important de consommer le pétrole venant des dictatures arabes que de se soucier de la situation dans laquelle se trouvent les autres provinces canadiennes.

Il faut rappeler qu’une part importante du budget annuel de cette province francophone provient pourtant des paiements dits de péréquation, un programme du gouvernement fédéral qui profite au Québec (1).

La péréquation est un système de la solidarité entre les provinces Canadiennes. Ces transferts de péréquation, qui représentent une énorme part des revenus du Québec, proviennent de manière disproportionnée de l’Alberta et de son secteur énergétique.

Malgré ces aides généreuses, l’élite gauchiste du Québec ne manifeste aucune empathie envers l’Alberta qui se trouve dans une situation économique difficile et qui a vu son taux de chômage augmenter de 3,9 % en 2013 à 6,3 % en 2018.

Le taux de chômage du Québec, lui, avait baissé de 6,6 % à 5,4 % au cours de la même période et la province possède de gros surplus à la suite des compressions. 

Le premier ministre albertain est en désaccord avec son homologue François Legault, à Québec. Kenney espère pouvoir trouver une entente « gagnant-gagnant » avec lui, notamment construire de nouveaux projets de pipeline.

Le climat politique au Québec est souvent animé par le débat contre
le maintien de l’union fédérale. Un mouvement souverainiste de gauche prône l’indépendance de la province et il est résolument contre les
ressources énergétiques canadiennes.

Au Québec, Gabriel Nadeau-Dubois, un député de gauche Québec solidaire,
veut que tout le monde sache qu’il ne veut pas que le pétrole albertain pénètre dans les frontières de la province francophone. Il préfère uniquement l’approvisionnement venant des régimes autoritaires.

À surveiller : si jamais Gabriel Nadeau-Dubois, cette star montante de la gauche québécoise devient un jour Premier ministre du Québec, il autorisera l’importation du pétrole iranien. Ce jeune député a une
obsession anti-américaine. 

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Ftouh Souhail pour Dreuz.info.

(1) Le Québec reçoit 13,1 milliards de dollars du fédéral en 2019-2020, ce qui représente 66 % des paiements de péréquation.

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