
Source : Bvoltaire
Ils étaient pourtant encore plus nombreux que l’an passé – 14.000, pour ainsi dire l’équivalent de Pamiers ou Vesoul – à s’élancer sur les routes de Chartres.
Le problème n’est pas tant que le deux poids deux mesures soit agaçant – la Marche des fiertés, avec ses 1.000 participants, a bénéficié, vendredi, à Saint-Denis, d’une couverture médiatique nationale fantastique quand le miracle d’organisation et de mobilisation que représente cette petite ville en mouvement dans les plaines de Beauce laisse tout le monde indifférent -, il n’est pas tant que les catholiques ne semblent intéresser la presse que lorsqu’ils sont éclaboussés par un scandale ou lorsqu’on peut les déclarer, au vu d’un sondage péremptoire dont on aimerait creuser la méthodologie, supplétifs dociles et vieillissants d’un pouvoir fragile… il est surtout que, de ce fait, les Français sont mal informés : la jeunesse catholique existe, ardente, pieuse, dure au mal, entêtée puisqu’elle revient chaque année, et prête au sacrifice – au moins, dans un premier temps, de son week-end et de ses pieds ! – et il ne faudra pas s’étonner quand elle sera si nombreuse qu’on ne pourra plus faire semblant de l’ignorer : les vieux médias, le soir à la chandelle, diront Gabrielle nous avait bien prévenus du temps que ça nous en faisait une belle (libre adaptation du poète).
Le pèlerinage de Chartres, c’est un peu comme une Rolex™ – l’heure en moins, le sens en plus. Qui ne l’a pas fait à 50 ans a, sinon raté sa vie, au moins raté quelque chose !
Il paraît qu’il y a, en France, de vieux catholiques en marche. Eux sont de jeunes catholiques en route avec, dans leur petit sac à dos, à peu près tout ce qui est contraire à l’esprit du temps (sauf les bonbons Haribo™, qu’aiment bien aussi les bobos) : la souffrance consentie, le mérite silencieux, l’effort commun. Il y a, du côté de l’autel, les bannières, les oriflammes, les croix et les statues de saints portées en procession, le faste, l’apparat, l’encens et les rites anciens. Il y a, du côté du bitume et des chemins de terre, des pèlerins épuisés, éclopés, échevelés, avec un coup de soleil sur le nez, des godasses crottées mais toujours un restant de souffle pour rire, prier et chanter. Et tout cela finit par se rencontrer, se mêler, se soutenir : on ne sait si c’est le pèlerin qui porte, posée sur ses épaules, la Vierge couronnée sur son brancard en bois ou la Vierge qui porte le pèlerin.
Que l’on ne s’y trompe pas, tout cela n’est pas qu’affaire de bondieuserie, de curé, d’effluves de sacristie, bref, de catholique plus ou moins fanatique, mais réconforte aussi ceux qui, aimant leur pays tout en en désespérant, cultivent trop souvent les amitiés toxiques de Monsieur Toutestfoutu et Madame Aquoibon.
Parmi les passants sur le bord du chemin qui regardent passer l’immense serpentin des pèlerins, il y a celui qui croit au Ciel et celui qui n’y croit pas. Ou plus tellement, ou pas encore, ou pas assez, ou croit qu’il n’y croit pas. Car la foi, parfois, n’est pas aussi binaire qu’elle en a l’air. Mais pas un ne reste indifférent. La prochaine fois, peut-être, il les rejoindra. Et il y aura, qui sait, cette fois, plein de caméras ?
Bravo les jeunes en route vers Chartres… ma prière de croyante, chercheuse heureuse de Dieu, marche avec vous et pour vous. De toute coeur.
ils n’égorgent personne, ne brulent pas de voiture, ne violent ni ne volent, n’insultent pas leurs parents ni les vieux auprès d’eux, ne succopbent pas à essayer l’homosexualité, bref ne sont en rien progressistes!
C’est exactement ça Patphil. J’ai fait une marche similaire pour le baptême de Clovis dans ma jeunesse. C’etait déjà une autre jeunesse, une autre France. Les clivages se sont accentués depuis, et surtout, on n’hésite pas à l’attaquer cette jeunesse tandis qu’une autre est parée de toutes les vertus.
Merci pour la diffusion de cet article que j’ ai lu avec enthousiasme et espoir , non seulement concernant les catholiques mais aussi pour tout chrétien faisant profession de foi .
Un commentaire plus haut a souligné le comportement pacifique , non violent de ces pèlerins et les progressistes , je me fais la même réflexion quand je compare avec les Islamopithèques .
En 2016, j’ ai été invité par une personnalité reconnue du clergé bouddhiste rencontré en Italie ; non pour participer – étant chrétien – mais pour assister en Thaïlande à une cérémonie ( Magha Puja ) et rassemblement d’importance .
40 000 personnes … pas de viols individuels ou collectifs donc pas de suicides et de traumatismes pour l’avoir été , pas de journalistes féminines agressées et violées par des Hurleurs vociférants parce que pas de musulmans Hurleurs présents , pas d’ égorgements , pas d’insultes contre les non bouddhistes, pas de menaces de morts pour des dessins , des anecdotes , des cigarettes ou des allumettes oubliées .
“Pourquoi ces catholiques-là n’intéressent-ils pas les médias ?”
Parce qu’en une génération, la majeure partie des Français sont devenus des christianophobes silencieux.
Et aussi parce que la soi-disante “laïcité” de la médiasphère française consiste à ignorer la minorité catholique et à bien annoncer, chaque année, le début et la fin du jeûne du ramadan.
La France a connu des heures bien plus noires – Brétigny 1360 – ou 1940 – elle est pleine de forces.
Entièrement d’accord avec tous les “intervenants”. La FRANCE actuelle n’est plus NOTRE FRANCE, LA VRAIE FRANCE. Nous sommes des millions à le regretter.Il serait grand temps que notre MALHEUREUX PAYS se RÉVEILLE.
Remplacez ces 14000 par des adorateurs de Belzébuth, et là, les merdias seront intéressés, et si jamais ils ne l’étaient pas, le chef des tas fera en sorte.
Les merdias à la solde des gouvernants stupides et gauchistes ne sont plus des vecteurs d’infos mais …un parti politique non élu, le mediaparty. Il est gauchiste parce que ça rapporte plus que d’être de droite, c’est plus facile ça permet comme au parti nazi de faire et dire n’importe quoi sans aucun contrôle et n’importe quel voyou peut en être.