Publié par Rosaly le 15 juin 2019

Afin de reconquérir les électeurs des classes populaires, qui s’étaient tournés vers le Parti populaire danois (DF), Mette Frederiksen, la dirigeante du parti Social-démocrate a fait le pari d’un double virage :

  • Virage à droite sur l’immigration en soutenant des positions encore plus répressives, la politique du bloc de droite au pouvoir ayant été l’une des plus dures d’Europe ;
  • virage à gauche en matière économique. Le système de protection sociale danois, l’un des plus performants en Europe, est mis à l’épreuve par le vieillissement de la population et la rigueur budgétaire. Sa défense était au cœur de la campagne. Les sociaux-démocrates ont promis des investissements dans l’éducation et la santé. Mette Frederiksen estime que la flexisécurité est incompatible avec l’immigration.

Pari gagné ! Les Sociaux-démocrates ont remporté les élections législatives du 5 juin et la dirigeante du parti, Mette Frederiksen pourrait devenir le futur Premier ministre danois.

 Par une chaude journée de juin le Danemark a été repeint en rouge » a ainsi résumé le quotidien danois Berlingske la victoire des Sociaux-démocrates.

La dirigeante avait promis d’adopter des mesures très strictes en matière d’immigration si elle devenait le Premier ministre. Agée de 41 ans, Mette Frederiksen a fait triompher le front de gauche. Elle a annoncé qu’elle souhaitait renforcer la ligne dure définie par le précédent gouvernement conservateur dans le domaine de la migration. Parmi ces mesures, il y a le démantèlement de tous les centres de réfugiés présents sur le territoire national.

Elle a récemment révélé au magazine Kristeligt Dagblad son intention de faire fermer tous les centres d’accueil et de transférer tous leurs hôtes en Afrique du Nord. Elle souhaite libérer le pays de ces structures, qui représentent selon elle, des « foyers d’illégalité ». « Ces centres d’accueil de réfugiés sont rarement contrôlés par la police et le trafic de drogue et la propagande islamiste y prospèrent. »

Ce transfert vers l’Afrique du Nord des hôtes étrangers serait selon Mette Frederiksen une politique « juste et humaine ». Et de préciser :

Il n’y a rien d’héroïque ou de miséricordieux à amasser dans notre pays des milliers de migrants, dont nous ne connaissons rien et qui sont à l’origine d’énormes tensions sociales dans notre Société. Les problèmes des migrants ne se résolvent pas en les accueillant dans nos pays, mais en leur donnant des chances et de l’espoir dans leur pays d’origine respectif. »

Elle a ensuite assuré aux journalistes du Kristeligt Dagblad que le transfert obligatoire en Afrique du Nord des hôtes des centres d’accueil danois pourra être mis en œuvre grâce à la « convention de rapatriement » signée par le passé entre Copenhagen et les pays du Maghreb, mais non encore appliquée à ce jour par les gouvernements danois successifs.

L’annonce de la leader du parti social-démocrate a immédiatement suscité à la fois des critiques et des appréciations dans les rangs de la gauche européenne.

Morten Østergaard, secrétaire du parti Social-libéral danois et allié de la coalition de Frederiksen et Cristina Narbona, présidente des socialistes espagnols ont fustigé le virage xénophobe du plus important parti « progressiste » du pays nordique.

En revanche, Sigmar Gabriel, dirigeant des Sociaux-démocrates allemands de 2009 à 2017, a applaudi la promesse de tolérance zéro en matière migratoire de Mette Frederiksen. Dans les colonnes du « Handelsblatt » un quotidien spécialisé dans le journalisme économique, publié à Düsseldorf, il a fait l’éloge de la présidente des Sociaux-démocrates, devenue le symbole d’une gauche attentive à la réalité, à l’écoute des problèmes concrets des gens et qui rejette les œillères de la respectabilité et de la bien-pensance.

Que voilà des annonces politiquement incorrectes, inhumaines, fascistes, xénophobes, islamophobes étonnamment exprimées par la représentante d’un parti de gauche !

Va-t-elle subir les foudres de l’UE, de l’ONU, du Vatican, à l’instar de Matteo Salvini et de Viktor Orban et celles meurtrières de Don Giorgio De Capitani, ce prêtre italien qui se déchaîne contre Matteo Salvini et incite à le tuer ?

« Tuez Salvini » ! Ce n’est pas l’ordre donné par un parrain de la mafia ou un opposant exalté, mais celui émanant d’un prêtre, dont la haine envers le ministre de l’Intérieur lui a complètement rongé le cerveau.

« Salvini est un voleur, tuons-le » « Je ferai l’éloge de celui qui tuera Salvini. » Paroles très graves, rapportées ce matin par le quotidien La Verita, qui cite l’audio diffusée au cours de l’émission La Zanzara sur Radio 24, ou l’on entend Don Giorgio prononcer ces mots terribles, indignes d’un prêtre.

Incroyable, mais tristement vrai, un prêtre qui incite à tuer !

Don De Capitani n’est pas novice en matière de déclarations écœurantes. C’est lui qui souhaita un AVC à Berlusconi et qualifia les militaires italiens en Afghanistan de « mercenaires, de salauds et de criminels. »

C’est aussi cet odieux soi-disant serviteur du Christ qui voulait interdire les églises aux membres de la Lega, traités de « porcs, de bâtards, aspirés dans la cuvette de leur idéologie de m… e. Ou encore :

« Salvini se dit chrétien, mais c’est un blasphème. Il faut déclencher une guerre civile, il faut chasser les barbares d’Italie, les racistes. »

 En faisant allusion au décret de Salvini sur la légitime défense, il a déclaré :

S’il est légitime de tuer ceux qui menacent notre vie, alors j’ai le droit de tuer Salvini. En fait, je me sens menacé par lui, car il vole notre démocratie. Donc, j’ai le droit de l’exécuter. Et si quelqu’un d’autre le tue, je lui dirai qu’il a bien fait, car finalement, je ne fais que suivre son raisonnement. » Complètement à la masse ce Don Giorgio !

Les délires de ce prêtre sont dangereux et inacceptables et pourtant il continue à célébrer l’Eucharistie en mémoire du Christ dans sa paroisse de Dolzago dans la province de Lecce.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.

Sources :

« Danimarca, la leader socialdemocratica annuncia: «Chiuderemo i centri-profughi.» (Il Giornale)

«Il compagno sacerdote che istiga all » omicidio : Uccidiamo Salvini!» (Il Primato Nazionale – Il Giornale : Il deliro del prete anti-Salvini: «Bisogna uccidere il ministro.

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