Publié par Magali Marc le 15 juin 2019

Devant le tollé qu’il a provoqué, le maire de l’Arrondissement du Sud-Ouest de Montréal, Benoit Dorais, a dû renoncer à changer le nom de la Saint-Jean-Baptiste, la fête nationale des Québécois célébrée le 24 juin.

Le 12 juin, les employés de l’arrondissement du Sud-Ouest de Montréal, dans un esprit multiculturaliste «inclusif» ont annoncé qu’ils optaient pour un titre neutre à souhait pour qualifier les festivités de la Saint-Jean-Baptiste: le Festival du Solstice d’été.

Pensant que personne, très certainement, ne pourrait s’en offusquer et que cette idée saugrenue allait passer comme du beurre dans la poêle!
C’est tout le contraire qui s’est produit et cette décision a soulevé un tollé général.

Le premier ministre du Québec, François Legault, a dénoncé cette décision: «Quelle erreur de jugement! C’est notre Fête nationale! On est fiers d’être Québécois. On est fiers de notre nation. Disons-le haut et fort: bonne Fête nationale!».

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a écrit sur Twitter qu’elle exigerait des organisateurs du Festival du solstice d’été qu’ils refassent leurs affiches pour mettre en valeur la fête nationale.

Les chroniqueurs du Journal de Montréal, Richard Martineau, Lise Ravary et Mathieu Bock-Côté ont vertement dénoncé les organisateurs dans leurs chroniques du 13 et 14 juin.

Finalement, à la suite du tollé soulevé , le Festival du solstice d’été a repris son appellation d’origine, soit «La Saint-Jean dans le Sud-Ouest».

Dans un message publié jeudi midi sur son compte Twitter, le maire de l’arrondissement du Sud-Ouest et président du comité exécutif de la Ville de Montréal, Benoit Dorais, a annoncé qu’après discussion avec les organisateurs du festival musical qui doit avoir lieu les 22, 23 et 24 juin prochains, il avait été convenu que l’événement reprenne son nom d’origine, lequel ne laissait aucune équivoque sur la nature de la fête.

Conclusion

Selon Mathieu Bock-Côté:

... la stupéfaction populaire a porté et le Festival du Solstice d’été ajoutera désormais à son visuel la référence à la Fête nationale. On appelle cela une concession minimaliste. On appelle ça un retour au bon sens le plus élémentaire. Évitons toutefois de crier victoire. Comme qui dirait, c’est l’intention qui compte. Car un tel événement nous montre bien que le rejet du Québec est une tentation forte chez les nouvelles élites de la métropole. Entre une Valérie Plante qui peut simplement oublier de parler français dans un discours et qui se sent manifestement mal à l’aise devant le drapeau du Québec, et un Benoit Dorais, qui veut remplacer la référence nationale par un multiculturalisme militant sous le signe du solstice d’été, on comprend que c’est le peuple québécois qui est rejeté. Et ce qui est encore mieux, c’est qu’il est rejeté au nom de l’ouverture et de la diversité.»

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

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