Publié par Magali Marc le 16 juin 2019

Plusieurs leaders du Parti Démocrate ont exprimé leur indignation après que le président Trump eut admis mercredi (le 12 juin) qu’il serait prêt à écouter les recherches d’opposition politique menées par des acteurs étrangers. Pourtant aucun Démocrate n’a cru bon de dénoncer les organisateurs de la campagne d’Hillary Clinton et du Comité national démocrate (DNC), qui ont financé le « Dossier Steele » mis au point par un ancien espion britannique.

Vendredi (le 14 juin), la sénatrice Elizabeth Warren (D-MA), candidate à la présidence en 2020, a commenté la remarque du Président en disant que Donald Trump a montré qu’il est prêt à enfreindre la loi.

Le même jour, à l’émission «OutFront» de CNN, l’ancien directeur de la CIA, Leon Panetta, en a rajouté en déclarant que les commentaires du président Donald Trump sur l’acceptation de « salissage » d’opposants politiques venant de gouvernements étrangers constituaient une violation de la loi : « Le fait que le président des États-Unis soit prêt à accepter cette information et à ne pas avoir à appeler le FBI constitue, je crois, une violation du serment d’office qu’il a prêté. » Pas un mot sur le fait que c’est exactement ce qu’Obama et Hillary Clinton ont fait !

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Steve Sheldon paru le 15 juin, sur le site de Townhall.com


Trump est-il fou ou rusé comme un renard ?

Si le président Trump possède un superpouvoir, c’est de dire des choses qui poussent à bout les gauchistes et les Never Trumpers. Beaucoup ont de la difficulté à discerner si ses déclarations sont des gestes calculées conçus par un esprit génial ou simplement un fil de pensée ordinaire pour Donald J. Trump. Il est concevable qu’il dise des choses machinalement comme un estomac qui digère, sans aucune arrière pensée, sans réfléchir aux conséquences. Quoi qu’il en soit, c’est sans importance. C’est le résultat qui compte. Ce qu’il dit affole ses ennemis, et il le fait avec insouciance. Personnellement, j’aime Donald Trump parce qu’il sait rendre fous ceux qui n’attendent que les occasions de le mettre en pièces.

Une fois de plus, le président Trump a rendu la gauche apoplectique avec ses remarques récentes quant à savoir s’il accepterait ou non qu’un adversaire politique soit sali par une source étrangère. Dans une interview avec George Stephanopoulos d’ABC, il a été demandé à Trump : « Dans votre campagne, cette fois-ci, si des étrangers, la Russie, la Chine, si quelqu’un vous offre des informations sur les opposants, devraient-elles être acceptées ou faudrait-il en référer au FBI ?»

Il a répondu : « Je pense qu’on doit peut-être faire les deux. Je pense qu’on doit écouter, il n’y a rien de mal à écouter. Si quelqu’un appelait d’un pays, disons la Norvège, et disait « nous avons des informations sur votre adversaire» . Oh, je pense que je voudrais l’entendre.»

Badaboum! Des têtes ont explosé partout. L’équipe d’urgence de CNN s’est mise en branle. Les lumières et les sirènes se sont allumées dans les studios à travers le pays et les experts en téléphonie automatique ont été immédiatement alertés. « Mon Dieu, tu as entendu ce qu’il vient de dire ? » ont-ils crié. Les rédacteurs des gros titres se sont mis au travail avec la ferveur des journalistes un soir d’élection. Les dirigeants Démocrates se sont précipités vers leurs chaînes d’information politiques préférées pour déplorer les propos du président Trump et les citer comme motif supplémentaire pour le destituer de ses fonctions.

En fait, on peut supposer sans risque de se tromper que la plupart des Américains n’aiment pas l’idée de voir des dirigeants de campagne politique s’engageant dans des ententes de collecte de renseignements avec des gouvernements étrangers. M. Trump n’a pas dit qu’il organiserait des hauts fonctionnaires au sein d’organismes comme le Département d’État, le FBI et la CIA pour espionner la campagne d’un adversaire en utilisant de faux renseignements étrangers payés par sa propre campagne. Ce n’était pas la question. La question était de savoir si sa future campagne accepterait le salissage d’un adversaire venant d’une source étrangère. Il n’a pas dit qu’il chercherait l’obtenir, mais plutôt qu’il écouterait et qu’il prendrait une décision quant à l’endroit où il choisirait de prendre ses informations.

« Ce n’est pas une interférence, s’ils ont des informations. Je pense que je les prendrais. Si je pensais que quelque chose n’allait pas, j’irais peut-être voir le FBI. Si je pensais qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas » a dit Trump.

Que s’est-il passé ? Qu’a-t-il fait ? Dans sa réponse transparente, ouverte et honnête, le président des États-Unis a simplement déclaré qu’il accepterait l’information. Il a dit : « Il n’y a rien de mal à écouter.» Il ne parlait pas de la CIA ou du FBI mettant sur écoute électronique les conversations des employés de campagne. Il ne suggérait pas que des agents étrangers paient l’employé de campagne d’un adversaire 10 000 $ en espèces lorsque ce dernier voyage à l’étranger, afin de le mettre sous la surveillance du FBI. Il n’a pas utilisé son pouvoir pour mettre l’ancien conseiller de ses opposants politiques en isolement dans une cellule jusqu’à ce qu’il produise des preuves contre son rival politique. Ce serait très différent. Ce scénario semblerait presque criminel. La question portait sur les gouvernements étrangers qui fournissent des informations au président des États-Unis au sujet d’un opposant politique. Il a suggéré qu’il écouterait et qu’il appellerait le FBI s’il pensait qu’il y avait un problème. Il l’a même dit deux fois.

Par sa réponse simple, directe et transparente, il a mis en lumière tout ce que ses opposants lui avaient fait avant et après les dernières élections, avec quelques différences majeures. Ce qu’ils lui ont fait est à des années-lumière d’une entité étrangère qui lui aurait fourni de la saleté, ainsi qu’il l’a suggéré lors de l’entrevue d’ABC. Ils ont utilisé une source de renseignement étrangère pour créer un faux récit qui a ensuite été utilisé par les services de renseignement et d’enquête américains pour potentiellement déjouer une élection et miner une présidence. Dans une interview simple mais maladroite, Trump a mis à nu l’hypocrisie totale des médias et des Démocrates.

Crazy or crazy like a fox ? [Fou ou rusé comme un renard ?]

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Sources:

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