Publié par Philippe Chansay-Wilmotte le 17 juin 2019

L’union des droites implique des changements de leaders, outre une régénération en profondeur des idées. Faut-il une mémoire de poisson rouge de nature collective, pour avoir cru aux simplismes de la propagande du système ? Comment est-il possible d’avoir oublié si vite ce que nous défendions, voici quelques décennies à peine ? Réaffirmons les principes politiques qui étaient les nôtres avant l’asservissement à la pensée unique. Il n’y a pas d’extrême-droite, mais un retour aux sources entravé par des campagnes diffamatoires orchestrées pas le régime oligarchique. Celui-ci sape la démocratie.

Pavlov ou le réflexe en guise de vote

Terrorisme intellectuel d’ampleur totalitaire, les agents du système diabolisent des valeurs politiques largement partagées à l’époque, en les étiquetant péremptoirement d’extrême-droite. Cela suffit à annihiler tout esprit critique. L’on vit en réalité le conditionnement mental démontré par PAVLOV. Lorsqu’un nouveau parti émerge,  stimulus : l’épouvantail « extrême-droite » est sorti en désignant les divergents ; puis réflexe, le citoyen lambda réprouve la divergence. Appelons un chat, un chat : c’est un piège à cons. La qualification d’extrême-droite est une fumisterie.

Et cessons de croire que ménager les chiens de garde du régime, ouvrirait la voie au succès. Qu’ont obtenu, en quarante ans, les communicants se conformant aux codes de la bien-pensance ? Se vautrer dans le politiquement correct pour quémander quelques passages de Presse, est illusoire. Non seulement, cela édulcore le message politique, mais cela offre la part belle au microcosme en place qui, lui, occupe pleinement, au quotidien, le champ médiatique tout entier. Les droites pusillanimes n’y ont pas trouvé de bouées de secours ; au contraire ! En France, la droite molle est désintégrée.

Des journalistes hostiles sont à traiter en tant qu’agents ennemis. Ils ont choisi leur camp ; nous, le nôtre. Ce n’est pas le quatrième pouvoir : c’est une clique aux ordres. Il ne s’agit pas de toute la presse, mais essentiellement de quelques éditorialistes. Ces agents de propagande systématiquement poursuivis, au disciplinaire ou au pénal, pour chaque allégation fallacieuse, seront contraints d’assumer leurs actes ou d’y renoncer. Certes, les contrer les mettra vent debout contre la droite à reconstituer, mais ils le sont déjà ; alors… Eux-mêmes ne subsistent que parce qu’ils sont stipendiés. Aucun organe de la presse mainstream ne serait capable de survivre par sa seule audience. C’est par les réseaux alternatifs que les droites disqualifieront la presse mainstream. D’ailleurs, la profession de journaliste est déjà largement discréditée ; c’est un bon début.

Inaptes au commandement

Il faut de vrais leaders, pas de vulgaires politicards en mal de réélection. Lorsque des intervenants politiques se préoccupent prioritairement des balises fixées par le politiquement correct, que reste-t-il de leur liberté d’action, en réalité ? Ils entrent dans le moule. La crainte de l’opprobre tétanise les plus serviles d’entre eux. Des terrorisés sont inaptes au commandement. Ils incarnent l’échec des droites ; ce sont eux qu’il faut dégager en premier ou les reléguer définitivement à des fonctions subalternes.

Depuis 30 à 40 ans, la droite la plus bête du monde, suprême turpitude, se flatte de sa foncière médiocrité. L’on s’y profile en parti de gouvernement lorsque la compromission permet d’obtenir l’imprimatur de l’oligarchie, et d’accéder aux portefeuilles. Et depuis 30 à 40 ans, ces stratèges d’opérette singent nos adversaires pétris de la doxa ambiante. Pire, ils s’enorgueillissent de leurs échecs successifs dans la mesure où ils parviennent à perpétuer l’entre-soi. L’ennemi, on le leur a dit, et ils l’ont cru, c’est l’extrême-droite ; concept fumeux où se retrouvent catalogués pêle-mêle tous ceux qui s’écartent de la ligne tracée.

Benny Hill en politique

Terrorisés face à la menace de se faire classer, à leur tour, sous le vocable fourre-tout d’extrême-droite, ils redoublent de zèle à dénigrer leurs proches. Relevons un épisode récent de cet avachissement intellectuel, tellement farfelu qu’il frise la caricature. C’est une histoire belge, pas drôle du tout, mais véridique, hélas ! Nouveau parti affublé d’un nouveau président qui, outre sa désignation hautement discutable, restera dans l’Histoire au titre du plus maladroit : Benny Hill dans l’arène politique. Il a cru poser un acte de génie en dénigrant d’emblée bon nombre de ceux que ce parti venait à peine de réunir, et quatre fois plus d’électeurs en s’en prenant de même à ceux d’une autre formation dont émanaient pourtant des perspectives de synergie. Voici les uns et les autres suspectés d’office par ce dernier d’être d’extrême-droite et tous sommés publiquement de s’incliner devant la doxa politiquement correcte.

Ce carcan mental contraint les Européens à ne pas s’écarter de la bien-pensance. De ce fait, en dépit d’étiquettes diverses, les mouvances se conjuguent en prenant des allures de parti unique aux relents mondialistes. Fiers de leurs œillères, les bien-pensants érigent en vertu le déni de réalité. L’esprit critique a laissé place aux tabous, car ils sont persuadés d’être définitivement dans le camp du bien à l’instar des grenouilles de bénitiers d’autrefois. L’autosatisfaction béate de médiocres réinventant l’eau chaude, enivrés de leurs certitudes, mérite-t-elle de la pitié ? Non, juste du mépris.

En avant vers la victoire

Dans ce contexte politique verrouillé, les élections font office de miroir aux alouettes : les citoyens qu’elles attirent encore se retrouvent captifs de ce parti unique. En son sein, les mouvances traditionnelles se répartissent les rôles dans la comédie de l’alternance. Les partis émergents doivent se conformer aux mêmes balises sous peine d’être qualifiés d’extrémistes. En clair, l’opposition au système est quasiment interdite tandis que les dés sont pipés lors des scrutins.

Bref, pensée unique et voie unique ; la pluralité de la représentation citoyenne est entravée. C’est un fait. Persister finira mal. L’intransigeance des tenants du système est une forme d’extrémisme. En propageant l’interculturalisme, ils ont semé les germes de la guerre civile. Le djihâd en marque le début. L’union des droites ouvrira la voie à la victoire en cette insurrection, et à la restauration de la démocratie en remettant à l’honneur les valeurs fondamentales des Peuples d’Europe.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Philippe Chansay Wilmotte pour Dreuz.info.

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous