Publié par Jean-Patrick Grumberg le 17 juin 2019

L’image est belle et tendre, mais elle cache une réalité complexe…

Le président Trump a soutenu, cette semaine, un projet de modification de la Constitution visant à interdire qu’on brûle un drapeau américain. Steve Daines et Kevin Cramer, deux députés Républicains, ont présenté un amendement constitutionnel visant à interdire la profanation du drapeau américain.

Le président Donald Trump, sur Twitter, a dit qu’il soutenait l’amendement parce que “ça tombe sous le sens”. En fait, il a déclaré quelque chose de semblable en 2016 durant la campagne électorale.

Il est cependant très peu probable que l’amendement constitutionnel soit adopté par le Congrès, et j’en suis ravi, car je suis opposé à une telle décision.

Les deux tiers de la Chambre et les deux autres tiers du Sénat doivent voter pour proposer officiellement un amendement. En supposant que cet amendement soit adopté, les trois quarts des législatures de tous les États doivent voter en faveur de l’amendement. Si cela est adopté, il est ajouté à la Constitution. Et la division Démocrate Républicain rend cette probabilité impossible.

Je dis être contre, et je le regrette. Car j’aime beaucoup le message envoyé par ce projet : il tire à vue sur les mondialistes (je pense qu’il est temps de cesser de les appeler mondialistes, car ce sont les rejetons de l’internationale communiste et il faut leur rendre leur honteuse lignée).

Les conservateurs sont divisés.

Je préfère préserver le droit à la liberté d’expression, constamment sous attaque par les gouvernements des pays libres censés la protéger.

La liberté d’expression, les gens le comprennent mal, n’est pas faite pour protéger les propos sur lesquels tout le monde est d’accord de débattre, mais ceux qui choquent le plus, qui agressent, qui sont à la limite de l’intolérable et du dégueulasse.

Par ailleurs la Cour suprême est de mon avis. Elle a statué dans l’affaire Texas v. Johnson que le fait de brûler le drapeau américain est protégé par le Premier amendement.

Un dernier mot avant de vous quitter : le taux de popularité de Trump est monté à 51% – 53% selon les sondages. Et puisque les sondeurs disent tous que Joe Biden est très loin devant Trump, nous pouvons nous réjouir : ils disaient que Clinton était très loin devant Trump, il y a trois ans.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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