Publié par Sidney Touati le 18 juin 2019

Il nous est très difficile de comprendre l’époque présente. On ne trouve pas dans l’Histoire d’équivalent au drame que vivent les citoyens français.

Pourquoi une société florissante contribue-t-elle à sa propre destruction en accueillant sans restriction, ceux qui rêvent de la dominer, voire de la détruire, à savoir les adeptes d’un Islam radical et les tenants de la dictature chinoise ?

Pourquoi nos dirigeants sont-ils hyper-critiques vis à vis de la Russie et sans voix face à l’hyper dictature iranienne ou le despotisme chinois qui tente, aujourd’hui encore, d’éteindre la flamme de la Liberté à Hongkong après l’avoir noyée dans le sang à Pékin, place Tian’anmen ?

Pourquoi les dirigeants européens tolèrent-ils que la Chine inonde le marché de produits douteux obtenus en violation des principes fondamentaux du droit ?

Pourquoi les dirigeants français ne dénoncent-ils pas le monstrueux déficit de la balance commerciale avec la Chine ?

Pourquoi nos dirigeants participent-ils ainsi activement, depuis une cinquantaine d’années, à la ruine de notre industrie en la livrant sans défense à une concurrence déloyale ?

Pourquoi nos dirigeants accueillent-ils, sans en avoir les moyens (la France croule sous la dette) des millions d’immigrés en quête d’Eldorado, qui viennent grossir les rangs d’une plèbe misérable à laquelle nous n’avons ni travail, ni perspective à offrir ?

Pourquoi obéissons-nous stupidement aux normes monétaires et financières imposées par une Allemagne, rendue ivre par sa toute-puissance retrouvée, imposant son leadership à une Europe tétanisée ? Les excédents commerciaux records qu’elle accumule, plongent dans la pauvreté des millions d’Européens.

Pourquoi l’Etat doté de très importants moyens refuse-Il d’en faire usage pour rétablir l’ordre républicain dans les trop nombreux territoires livres à eux-mêmes c’est à dire à la violence des gangs ?

Pourquoi les enseignants, les policiers, confrontés quotidiennement à l’hyper-violence de ces mêmes gangs, sont-ils abandonnés par les pouvoirs publics au point d’en arriver au plus extrême désespoir en sombrant dans la dépression, voire en mettant fin à leurs jours? 80 faits très graves sont recensés quotidiennement dans les établissements scolaires et portés à la connaissance du ministre de l’Education Nationale. Qui en fait quoi ?

Pourquoi nos dirigeants persistent-ils à soumettre le peuple français qui travaille, à des prélèvements obligatoires qui en ruinent une bonne partie, découragent l’initiative de la grande majorité, paupérisent massivement les classes moyennes, creusant chaque jour davantage les inégalités ? Des riches toujours plus riches, des pauvres toujours plus pauvres dont le nombre va croissant ?

Toutes ces interrogations pourraient se résumer en une seule: pourquoi dans les années 60 la France qui caracolait en tête des nations dans quasiment tous les domaines, dont le nombre de chômeurs était insignifiant, ne cesse-elle de décliner, de tomber ?

Pourquoi le peuple français est-il devenu l’un des peuples les plus malheureux de la planète ? La réponse à ces questions est facile à trouver:
Faites un tour dans ces Temples de la soumission que sont devenues les « Grandes Écoles » et vous serez édifiés. La Grande Lessive idéologique fonctionne à plein régime formatant les cerveaux des bradeurs, des spécialistes de la Soumission. Les ânes de la politique qui ne savent dire oui à l’islamisme, aux dictatures chinoises et autres.

Si nous avions des élus dignes de ce nom, il y a longtemps que le Parlement se serait saisi de ces questions.
Les élus ne s’interrogent jamais sur les problèmes fondamentaux. Plus grave. Les milliers de lois qu’ils adoptent à la sauvette dans un Hémicycle désert, sont un véritable fléau pour le pays. Si comme en 1940, l’activité des deux chambres était suspendue, qui s’en rendrait compte ?
L’exécutif décide de tout.
Le pouvoir législatif n’est qu’une ombre. Un leurre. Une banale caisse d’enregistrement des volontés de l’hôte de l’Elysée ou de celui de Matignon, c’est-à-dire aujourd’hui de Bruxelles, donc de Berlin.

Le peuple français est seul. Dramatiquement seul. Abandonné par ses « élites » qui ne se soucient que de la prospérité de leur clan, de leur carrière, de la gestion de leur fortune privée.

Le peuple français se détourne de ses représentants légaux. Le taux extrêmement élevé d’abstention (50% en moyenne) l’atteste. Le parti au pouvoir n’a obtenu aux dernières élections européennes, que 12% des électeurs inscrits.

On ne peut gouverner une démocratie avec une carence aussi massive de soutien populaire.

La démocratie française est anémiée, minée, en passe de s’effondrer.

Les Français subissent une inflation réglementaire qui les enferme dans un carcan étouffant. Chaque « liberté » formellement garantie par la Constitution, est grignotée par des milliers de règlements. Dans ce maquis touffu, opaque, faire usage d’une liberté quelconque est devenu un exercice à haut risque.

La révolte des Gilets Jaunes est l’expression d’un ras-le-bol généralisé. Le pouvoir est parvenu, avec la complicité des médias, à la discréditer. La manœuvre est habile. Mais elle enterre le problème sans le résoudre.
Dans les profondeurs de la société, le mal-être perdure. La masse des Français sans voix, sans représentant, oubliée, fait le dos rond.

Il suffit de prendre le métro à l’heure de pointe, pour constater l’étendue des dégâts.
Les visages sont fermés. Le désespoir engendré par une vie morne, sans issue, sans futur, est palpable.
Nos dirigeants ne prennent jamais le métro aux heures d’affluence.

Il suffit d’entrer dans une grande surface quelconque. Les employés font acte de présence. Chacun fait son travail à minima, sans s’investir, sans enthousiasme.
Pourquoi, pour qui se défoncer ?

Autre épreuve redoutable: tenter de contacter un quelconque bureaucrate. Tous possèdent l’art de la fugue. Si après un temps infini passé à répondre à des machines (tapez 1…tapez 4….désolé…) vous parvenez enfin à joindre un être humain, celui-ci avoue qu’il ne peut rien faire. C’est l’ordinateur qui commande.
L’ordinateur est programmé par les « élites » qui sont aux antipodes des problèmes auxquels les citoyens sont confrontés. La boucle est bouclée.

Avec 12% des voix, on ne peut gouverner. Ce fait ne pose pas problème à nos dirigeants.
Il y a longtemps qu’ils ont renoncé à cette noble mission. Ils ne gouvernent pas.
Ils gèrent.
Du moins le prétendent-ils.

Avec un peuple qui majoritairement s’oppose sourdement à l’exécution de programmes que l’on a concoctés pour lui dans le secret le plus total, la gestion se fait de manière chaotique, pour un coût de plus en plus élevé, pour des résultats aléatoires, voire négatifs.

Le bateau-France coule.

Toutes les économies performantes reposent, exigent la participation active, volontaire, du plus grand nombre.

Le citoyen français écrasé de charges, humilié, trompé par les castes dirigeantes cyniques, appauvri, traîné dans la boue d’une histoire revisitée, dégradée; séparé de ses traditions, atomisé, privé de toute distinction, auquel on va jusqu’à interdire d’être homme ou femme, fille ou garçon, père ou mère…le citoyen français ne sait plus. Ne croit plus. Ne comprend plus.

Matraqués par une publicité lancinante, envahissante; conditionnés par des séries-télé insipides, débilitantes, diffusant à hautes doses les nouveaux poncifs du dogme idéologique dominant; culpabilisés dans leurs choix; infantilisés par le bio-pouvoir véhiculé par l’écologie politique…

En dépit de tout, les Français résistent avec les armes dont ils disposent. Une libre parole circule sur Internet, devenu le seul et unique espace où il est possible de débattre. Plus surprenant. L’esprit de la Résistance est venu se loger là où on l’attendait le moins.

Au cœur de la machinerie nivelante des pouvoirs, un air de liberté passe sur les ondes. « Douce France » fait entendre ses accents nostalgiques chaque jour de la semaine.

Symbole de ce pays qui refuse de mourir, de cette France qui vit: dans le journal de 13 h de Jean-Pierre Pernaut, « Papy fait de la Résistance… », enrage l’Elysée et les adeptes de la Soumission.

« Ici la France…les Français parlent aux Français… » pourrait être le générique de ce Journal qui parle traditions, amour des belles choses, création au quotidien, extrême diversité et authenticité des terroirs…
Faut-il pleurer ? Faut-il en rire ?

Derniers feux d’une civilisation flamboyante ou cri d’alarme d’une société qui refuse de s’éteindre et qui brave une censure impitoyable ?

L’avenir le dira. Mais une chose est certaine : l’extinction est en marche.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Sidney Touati pour Dreuz.info.

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous

En savoir plus sur Dreuz.info

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading