Publié par Rosaly le 19 juin 2019

L’Autriche a annoncé le mercredi 12 juin sa décision de fermer le très controversé Centre saoudien Abdallah Ben Abdelaziz pour le dialogue interreligieux et interculturel.

Ce centre pour le dialogue interreligieux et interculturel (toujours à sens unique en direction de La Mecque) fut inauguré à Vienne le 26 novembre 2012 en grande pompe. Y participèrent la crème des adeptes du chimérique « dialogue interconfessionnel » de l’époque : le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, le ministre des Affaires étrangères d’Arabie Saoudite, le Cardinal Jean-Louis Tauran, Président du Conseil Pontifical pour le dialogue interreligieux au Vatican, le Docteur Abdullah Al Turki, Président de la Ligue islamique et autres « Excellences », « Eminences », et leaders politiques, parmi lesquels le très zélé secrétaire général de l’OCI, le turc Ekmeleddin Ihsanoglu, acharné défenseur de l’imposition juridique du délit de blasphème ou de la censure de toute critique de l’islam.

Le dialogue interconfessionnel, une chimère qui n’existe que dans l’imaginaire des naïfs Occidentaux ! Aucun dialogue n’est possible avec « la meilleure communauté qui soit » de par la nature suprémaciste de l’idéologie islamique. Le grand mufti d’Arabie saoudite avait publiquement appelé à détruire toutes les églises de la péninsule arabique, car il ne peut y exister d’autres religions que l’islam. Qu’elle est belle la tolérance religieuse dans le berceau de l’islam !

L’idéologie islamique wahhabite, qui vise à détruire la démocratie et la modernité, devrait être combattue et non promue, mais le Vatican, les médias et la classe politique font semblant de l’ignorer et collaborent avec ardeur à sa diffusion.

La seule ambition de ce centre — véritable piège islamiste, destiné à séduire les infidèles, qui porte le nom du très « démocratique » roi d’Arabie saoudite, Abdallah Ben Abdelaziz, aujourd’hui au paradis d’Allah, le grand financier du terrorisme international et de la propagation de l’islam radical en Occident, à travers les universités, écoles coraniques, mosquées, etc. — était en fait de diffuser le wahhabisme, auquel le salafisme peut être assimilé, le dialogue interconfessionnel n’étant que son faux-nez pour propager l’islam en Occident de manière démocratiquement sournoise.

Ces dialogues « interconfessionnels » permettent aux islamistes de se mouvoir comme des poissons dans l’eau afin de propager leur idéologie en toute impunité.

Pour feu le cardinal Tauran, la peur de l’islam provenait de la méconnaissance des gens de cette belle « religion » (à se demander si lui, il avait pris la peine de lire le coran)

Le problème dans ces affaires est l’ignorance des gens qui sont contre l’islam [parce qu’] il s’agit de gens qui n’ont jamais rencontré de musulmans et qui se basent sur ce qu’il voient ou entendent à la télévision.

Quant à l’évêque d’Angoulême, Claude Dagens, il s’était montré préoccupé face à l’émergence d’un anti-islamisme catholique, qui « faisait peur aux musulmans de France », lors d’un entretien avec l’AFP, en marge de l’Assemblée plénière des Evêques qui s’était tenue du 3 au 8 novembre. Les musulmans de France n’ont rien à craindre de l’anti-islamisme des catholiques, c’est l’anti-christianisme des musulmans qui devrait bien plus l’inquiéter.

Apparemment, ce qui préoccupe, au plus haut point, certains prélats des différentes églises chrétiennes, c’est l’islamophobie et ils sont prêts à toutes les compromissions pour la faire cesser. La christianophobie, la judéophobie, le génocide des chrétiens en terre d’islam, la persécution des minorités non musulmanes ne semble point les concerner ou si peu. Triste aveuglement de ces « Nosseigneurs » !

Aussi, est-ce avec beaucoup de peine que je vois l’émergence d’un anti-islamisme catholique, de la même façon qu’il y a eu un antisémitisme catholique pendant des siècles

Personnellement, je trouve la comparaison tout à fait déplacée, voire honteuse.

[Petite parenthèse éducative sur le contenu des manuels islamiques saoudiens, le cœur du programme scolaire officiel dans ce vertueux pays des Droits de l’Homme selon la charia, en vigueur dans les années 2010-2011, distribués en Occident dans les écoles musulmanes, peu avant l’ouverture du centre saoudien pour le dialogue interreligieux et interculturel :

Dans un manuel de huitième année utilisé en 2010-2011, il était écrit :

Les singes, ce sont les gens du Sabbat, les juifs ; les cochons, ce sont les infidèles associés à Jésus, les chrétiens.

Dans un manuel de géographie de huitième année, on pouvait lire :

Dans plusieurs pays du monde, les minorités musulmanes sont menacées de génocide et de christianisation ou du danger que l’on implante des idées athées et des principes destructeurs dans leur esprit.

En huitième année, on suggéra le devoir suivant : « Énumérez les défauts des juifs. »

Dans plusieurs manuels, les États des Balkans ainsi que la Grèce, la Roumanie et la Bulgarie étaient présentés comme des territoires islamiques « occupés ». Et ça continue ainsi pendant des pages et des pages, dans toutes les matières enseignées et à tous les niveaux.

En neuvième année, on proposa les exercices suivants : « Vous appelez un ascenseur et, lorsqu’il arrive, il y a une femme seule : que faites-vous ? »

Ou encore : « Si une urgence oblige une femme à aller dans un hôpital où il s’avère qu’il n’y a pas de femme médecin, que peut-elle faire pour éviter d’être seule avec le médecin ? »

Un manuel de dixième année utilisé dans des cours de droit était explicite : « La punition pour l’homosexualité est la mort. »

La BBC avait établi qu’une quarantaine d’écoles islamiques utilisaient ces manuels en Grande-Bretagne. Elles étaient sous l’autorité directe du bureau culturel de l’ambassade saoudienne.

Le pèlerinage annuel de millions de musulmans à La Mecque et à Médine est une autre formidable occasion de disséminer cette littérature haineuse et violente à travers le monde. Quinze des 19 terroristes qui ont perpétré les attentats du 11 septembre 2001 venaient d’Arabie saoudite. […]

Source : La haine pure, par Joseph Facal, Journal de Montréal, 3 octobre 2011]

Le Secrétaire général du KAICIID n’était autre que Faisal Bin Abdulrahman Bin Muaammar, ministre de l’Education de l’Arabie Saoudite, cette belle monarchie wahhabite, respectueuse des Droits de l’Homme selon la charia, qui enseigne à ses enfants que les Juifs et les chrétiens méritent le fouet et/ou la mort.

Mais le temps passe et les fervents soutiens autrichiens de ce centre de l’Illusion ne sont plus au pouvoir. Depuis, l’islam « religion d’amour, de paix et de tolérance » a tellement prouvé son « amour » et son immense « tolérance » envers les kafirs, qu’il suscite de plus en plus de critiques, qualifiées d’islamophobes par les défenseurs d’Allah, un véritable crime contre l’humanité, dixit le sultan d’Ankara.

Fondé par l’Arabie saoudite, l’Espagne et l’Autriche, le Vatican ayant eu le rôle d’observateur, ce centre est depuis quelques années dans le collimateur du Parlement autrichien.

En 2015, le chancelier de l’époque, Wemer Faymann menaça de retirer son soutien au centre si ce dernier ne s’opposait pas à la condamnation à 1 000 coups de fouet en place publique du blogueur saoudien Raef Badawi pour insulte à l’islam.

En 2018, la sœur de Raef Badawi, Samar, militante pour les droits des personnes, fut également arrêtée avec Nassima al-Sada. Nassima milite depuis des années en faveur des droits civils et politiques, des droits des femmes et des droits de la minorité chiite dans la province de l’Est.

L’ex-mari de Samar Badawi, l’avocat Waleed Abdul Khair, aussi militant des droits de l’homme, arrêté en 2014, purge une peine de 15 ans de prison. Il dirigeait l’organisation « Monitor of Human Rights in Saudi Arabia (MHRSA).

Sebastian Kurz, alors ministre des Affaires étrangères et son parti l’ÖVP (Österreichische Volkspartei) ne joignirent pas leurs voix à celle du chancelier Faymann.

Jugeant sa présence incompatible avec les violations répétées des Droits de l’Homme, cette institution de propagande du Wahhabisme, ne bénéficie plus de la protection de l’ex-chancelier Sebastian Kurz. Suite au scandale de l’Ibizagate, sa coalition avec le parti de la liberté d’Autriche (le FPÖ) a volé en éclats. Et le chancelier a été démis de ses fonctions le lundi 27 mai par une motion de censure, soutenue par les principaux partis d’opposition.

En l’absence d’une coalition au Parlement jusqu’aux prochaines législatives de septembre, les écologistes (Jetzt) les sociaux-démocrates (SPÖ) et les nationalistes du FPÖ (parti de la Liberté d’Autriche) ont formé une alliance de circonstance et majoritairement voté pour la fermeture de ce centre.

Ce dernier vote a été motivé par l’annonce de l’exécution imminente en Arabie saoudite de Murtaja Qureiris. Ce jeune chiite de 18 ans est emprisonné depuis l’âge de 13 ans pour avoir participé trois ans auparavant à une manifestation anti-gouvernementale. (Aux dernières nouvelles, Murtaja ne sera pas exécuté, mais pourrait être libéré en 2022.)

Le ministre des Affaires étrangères Alexander Schallenberg a dit veiller à ce que la mise en œuvre de cette mesure se fasse sans porter atteinte aux intérêts de la politique étrangère de l’Autriche, dans le cadre de la pratique internationale.

Membre du Conseil des Droits de l’Homme depuis 2016, l’Arabie saoudite continue à réduire au silence les défenseurs des Droits de l’Homme par des arrestations arbitraires et la persécution de toute personne critique envers le régime et l’islam. La liste des militants des Droits de l’Homme arrêtés par le pouvoir, dont de plus en plus de femmes, ne cesse d’augmenter.

L’Arabie saoudite n’est certainement pas le seul pays islamique à étendre son influence en Occident sous la bannière du “dialogue et de la paix”, tout en violant des droits de ses citoyens au nom de l’islam. La Turquie, l’Iran et l’Autorité palestinienne agissent de même.

Si la violation des Droits de l’Homme par l’Arabie saoudite est une raison légitime de fermer ce centre, d’autres institutions de ce genre, financées par des états islamiques sous prétexte de faire avancer “le dialogue interreligieux et interculturel” devraient suivre le même chemin. De tels centres sont en réalité des lieux de promotion des valeurs de la charia prônées par des états salafistes. Et ils utilisent systématiquement le subterfuge de “l’islamophobie” pour faire progresser la charia en Occident.

Prenons, par exemple, le cas de l’université de Georgetown financée à coups de millions de dollars par le centre du prince Alwaleed bin Talal pour la compréhension entre musulmans et chrétiens. Ce centre lança son nouveau projet de recherche pluriannuel sur l’islamophobie » en 2015, intitulé The Bridge Initiative. Le directeur de recherche, Nathan Lean, supposé défendre le « dialogue » avait appelé à un soulèvement public pour renverser Donald Trump. Il publia également une série de tweets scandaleux, qui révélèrent de sa part une véritable obsession haineuse à l’encontre de Trump, d’Israël, du christianisme et sa défense inconditionnelle de l’islam. Il supprima par la suite ses messages odieux, mais Andrew Harrod réussit à en faire une capture d’écran et Jihad Watch les publia. ici, ici et ici.

Ce centre continue à promouvoir de manière agressive la suppression de la liberté d’expression lors de ses campagnes contre l’islamophobie et à calomnier les lanceurs d’alerte, qui éclairent les citoyens sur la véritable nature de l’islam.

Mais bonne nouvelle : le département de l’Education va enquêter sur les universités américaines soupçonnées d’avoir des liens avec des gouvernements étrangers. En tête de liste, l’université de Georgetown, suivie par l’université AM du Texas, les deux ayant reçu des millions de dollars du Qatar.

L’Université de Georgetown est une honte nationale, elle emploie de nombreux apologistes du djihad, qui incitent les croyants à commettre des actes djihadistes violents.

Les millions reçus du Qatar par cette université pourraient partiellement expliquer son déclin : d’une institution académique, elle est devenue une institution islamique de propagande de la da’wa. (la da’wa est une invitation aux non-musulmans à écouter le message de l’islam. Elle désigne la technique de prosélytisme religieux utilisée par différents courants musulmans pour étendre leur aire de diffusion.)

Autre exemple : l’ambassade d’Iran au Canada fut fermée par le gouvernement Harper, après avoir découvert qu’Hamid Mohammad, conseiller culturel, opérait secrètement pour le régime des mollahs. L’Iran utilisait son ambassade au Canada pour mobiliser les loyalistes de la République islamique d’Iran à infiltrer le gouvernement canadien et mener des attaques terroristes aux USA.

La fermeture du Centre international du roi Abdullah bin Abdulaziz pour le dialogue interreligieux et interculturel en Autriche est un premier pas positif dans la reconnaissance de la dissonance entre ce que cette organisation prétend représenter et la réalité en Arabie saoudite. Au-delà de l’hypocrisie, de nombreux autres centres et initiatives devraient toutefois être examinés de près par les autorités occidentales en ce qui concerne leur méthodologie (par exemple, la promotion du subterfuge « islamophobie ») et leur leadership. Malheureusement, trop de dirigeants occidentaux ont succombé à la dhimmitude en réponse à l’islamophobie et à la police de la charia, une preuve de l’efficacité de ces institutions étrangères, qui n’ont rien d’anodines, mais constituent un véritable danger pour nos démocraties et nos peuples, car dans le but de combattre l’islamophobie, elles vampirisent la liberté d’expression et promeuvent la charia.

Ce que nous vivons aujourd’hui, n’est que le » remake de ce qui se produisit dans les années trente : la lâcheté et l’aveuglement des élites politiques, médiatiques et religieuses envers le montée du nazisme et d’Adolph Hitler dans les années trente et l’attitude suicidaire des nos « élites » actuelles, face au péril, engendré par la montée de l’islam, le nouveau fascisme islamo-nazi, saupoudré de « religieux » en Occident.

Dans les années trente, il ne fallait surtout pas offenser Hitler il était primordial de pratiquer une politique d’apaisement. Ce même déni de l’effrayante réalité nazie, qui se mettait doucement en place, est celui prôné aujourd’hui par l’establishment envers l’islam.

« Touchez pas à l’islam » tel est le slogan des partisans du dialogue interculturel, mais fermons les yeux sur la réalité qui fait peur, sur les exactions commises au nom de l’islam, le danger que représente cette idéologie suprémaciste et l’explosion de l’antisémitisme musulman en Occident.

La seule différence, de nos jours, et elle est de taille, les peuples peuvent être informés de ce qui se trame — grâce aux différents sites de vigilance contre l’islamisation de l’Occident et les livres d’experts éclairés, non soumis au diktat du politiquement correct — et non plus subir la manipulation officielle, le « brainwashing » en vogue depuis 4 décennies. Et cela dérange l’establishment qui, en coopération avec les islamistes de l’OCI, veut censurer la liberté d’expression.

Au royaume des ténèbres en Arabie saoudite ! Une belle image de la félicité islamique !

Source :

  • Austria to shut down Saudi-backed interfaith center (Jihad Watch – The local)
  • Georgetown, other universities accused of covering up millions taken from jihad-promoting Qatar (Jihad Watch – The Daily Caller)

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