
L’épuration a débuté bien avant 1945.
La première victime des communistes, sous les ordres de De Gaulle (Souvenons-nous que jusqu’en octobre 1941 ils furent les collaborateurs des nazis et si les allemands n’avaient pas envahi l’URSS, ils le seraient restés !) ce sera Pierre Pucheu.
Secrétaire d’Etat dans le gouvernement de Vichy, Pucheu décide de quitter la métropole, dès après le débarquement des « Alliés » en Afrique du Nord, et rejoindre l’Algérie afin de se mettre à la disposition d’une unité combattante.
Capitaine de réserve, il se propose même comme simple soldat, et le général Giraud, chef de l’armée française d’Afrique, lui donne son accord et lui garantit sa sécurité.
Dès son arrivée à Alger, le 14 août 1943, Pucheu est arrêté par les gaullistes et les communistes..
Jugé en comparution immédiate, il est condamné à mort par les magistrats aux ordres du nouveau « Gouvernement provisoire » présidé par De Gaulle.
Pucheu sera exécuté le 20 mars 1944.
Ce 20 mars, Pierre Pucheu est réveillé par l’aumônier de la prison d’Hussein-Dey, un quartier à l’est du centre-ville d’Alger.
Il est 4 h 30 du matin, ses avocats sont présents.
Pucheu sort de sa cellule et se dirige vers le lieu de son exécution.
Sur place se trouve déjà le peloton de soldats qui va le fusiller.
Pierre Pucheu serre la main de tous les soldats présents et obtient la faveur de commander lui-même le tir du peloton d’exécution.
« Vive la France », hurle-t-il et « Feu ».
Le Parti Communiste avait exigé sa mort et De Gaulle ne pouvait rien leur refuser, sachant qu’il aurait besoin de son soutien pour sa prise du pouvoir dès la libération du pays.
Ce jour-là le général Giraud perdait toute considération aux yeux des Français d’Algérie car il avait laissé faire malgré sa promesse.
Pour nous il était complice de cet assassinat.
Ce jour-là De Gaulle effaçait Giraud, imposé par les « Américains » de Roosevelt, et les communistes noyautaient toutes les institutions de l’Algérie.
L’épuration s’est poursuivie et a pris toute son ampleur sanguinaire dès 1944, faisant bien plus de victimes en France que « La Terreur » de 1793 !
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.
Cette époque était très compliquée. On pouvait trouver, en France, des gens anticommunistes qui dans leur zèle anticommuniste ont pu aller jusqu’à soutenir l’Occupant allemand, qu’ils voyaient comme le meilleur rempart contre le communisme ; et à côté, des gens refusant catégoriquement l’Occupation par les Allemands – non seulement allemands, mais nazis – et qui allèrent jusqu’à faire alliance avec les communistes (alors que souvent ils abhorraient le communisme) pour bouter l’Occupant hors de France.
Pas qu’en France d’ailleurs : Churchill et les Américains détestaient le communisme, et pourtant ils acceptèrent de faire alliance, provisoirement, avec les communistes (URSS au premier chef) pour abattre l’hydre nazie ; les communistes, on verrait après. Mais en attendant, on leur accordait des concessions.
Je trouve la fiche Wikipédia de Pierre Pucheu très intéressante : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Pucheu où l’on voit que Passy lui-même fut écœuré par le verdict : “Je sortis [de la salle d’audience] écœuré et, pour la première fois depuis les jours sombres de juin 1940, plein d’une folle anxiété. Ce jour-là en effet, je sentis que les espoirs que la plupart d’entre nous avaient conçus, au sein des Forces françaises libres, seraient brutalement déçus. Je réalisai pleinement, d’un seul coup, comme par une gifle étourdissante, que ce monde meilleur, rénové par la souffrance et le combat en commun, auquel nous avions rêvé, était mort avant que d’éclore.”
(un peu idéaliste, quand même, car comment croire que les communistes ne poseraient pas un jour problème – et pourtant, comment faire sans eux, sur le moment ?)
On voit que Pucheu aimait la France, qu’il n’aimait pas les communistes, ni les Allemands, et que manifestement il tenta de faire son possible pour servir son pays. Il est le type même de la victime de la “Raison d’État”, et plus largement, de la guerre.
Et pendant que le grand français Pucheu commandait son peloton d’exécution , Maurice Thorez les mains sur les couilles , buvait de la vodka à Moscou !
Mais quelles différences peut-on faire entre un Mitterand et un Pucheu ? Ils ont tous deux servi le Maréchal Pétain !
Quand fera-t-on le procès de l’alliance gaullocommuniste ?
Il eut été objectif dans votre article de parler de son implication dans les tribunaux spéciaux, aux ordres des allemands chargé de condamner à mort 6 accusés. en représaille à l’assassinat d’un allemand. le tout organisé par une loi antidatée.
Un peu d’objectivité s’il vous plait.
Nouvelle ( éniéme ) tentative de blanchir Vichy , au travers du procés Pucheu . Pucheu a rejoint la résistance avec du sang français sur les mains ( aller sur Wikipédia Pierre Pucheu ) il fallait etre bien naif pour espérer s’ en tirer a bon compte en rejoignant Alger. C’ est un cas d’ extreme imbécilité morale . Quand on a laisser fusiller des patriotes ( communistes et non-communistes cela n’ a pas d’importance ) on ne peut pas imaginer un seul instant que la vengeance ne viendra pas vous saisir. En pleine guerre , il n’ y a pas de refuge pour les complices des nazis .
Au-delà du cas Pucheu, le pseudo-historien Gomez , finit sa ” notule ” en déplorant l’ épuration de 1944 .
Le but réel du pseudo-historien Gomez est bien là ; cracher sur les français qui ont vaincu les nazis ( de Gaulle en tete ) et revernir les complices des nazis ( Vichy ). C’ est tout l’ agenda politico-historique de Jean-Marie Le Pen .La 1ere notule de blanchiment de Vichy a bien prise pour cible les juifs . Selon le pseudo-historien Gomez , les 62% de juifs qui ont survécu de 40 a 45 auraient échappé a la mort GRACE A PETAIN ! Le procédé Gomez est grossier . Les juifs ont survècu MALGRE PETAIN , par leur propre initiative et par le concours des résistants . Le tour de passe-passe sémantique est évident. Gomes ècrit GRACE là ou il faut écrire MALGRE .
IL EST REGRETTABLE QUE DREUZ PRETE SON ESPACE A CET ABJECTE MASCARADE.
JE DEMANDE A M.GRUMBERG DE SUSPENDRE CETTE MACABRE ENTREPRISE.
Le discours de Gomez sur Vichy, pour tout ridicule qu’il soit, n’en est pas moins largement partagé en France : ne citons que Zemmour par exemple. Ne soyez pas d’accord avec lui, répondez lui si cela vous chante, mais évitez de jouer votre petit stalinien en exigeant sa censure, ou alors cessez de vous plaindre de la censure pratiquée partout ailleurs.
En prime, prétendre que cet article dédouanerait Vichy est plus que tiré par les cheveux : il parle du cas Pucheu, point barre, et si vous trouvez normal qu’il ait été exécuté, expliquez nous pourquoi dans ce cas De Gaulle n’a pas appliqué la même sévérité envers les communistes qui sabotèrent en 39, collaborèrent en 40-41, et assassinèrent à tour de bras (dont des authentiques résistants, ceci dit en passant) en 1945 ? C’est bien ce 2 poids 2 mesures que Gomez (que tout le monde sait obsédé par De Gaulle) veut relever ici, et pas prendre la défense de Vichy, que Pucheu trahit, au cas où il faut vous le rappeler.
PS : j’ai lu l’article wikipedia sur Pucheu, il est loin d’être aussi manichéen que ce que vous tentez de faire croire.
Des Papon , des Bousquet, des Leguay , vous en voulez combien ? Si il n’ y avait pas eu l’ Epuration judiciaire et l’ epuration volontaire c’ est par milliers que ce genre d’individus se seraient faufilé . Lisez Henry Rousso , ” l’ épuration une histoire inachevée ” , Alain Bancaud ” l’ èpuration judicaire a la Libération ” , Jacques Delarue , au lieu de preter attention a des pseudo-historiens comme Gomez .Dreuz peut choisir ses auteurs , avec Gomez Dreuz a choisi un incompétent . Ce n est pas censurer que de réclamer a la place d’un incompétent une personnalité qualifiée . Le niveau académique existe encore meme en notre époque de Com-Spin-Rating .
“Des Papon , des Bousquet, des Leguay , vous en voulez combien ?”
0 m’aurait convenu, ce qui semble nous différencier…
“Si il n’ y avait pas eu l’ Epuration judiciaire et l’ epuration volontaire c’ est par milliers que ce genre d’individus se seraient faufilé .”
Atterrisez un peu, c’est justement par milliers que ce genre d’individus se sont “faufilés”. Par contre, les cocos qui assassinèrent à tour de bras les résistants de droite, ou les ex collabos qui se rachetèrent une virginité en tondant les femmes semblent eux s’attirer vos louanges… (rappelons quand même que l’épuration, c’est 100.000 victimes, une bonne partie assassinée dans des tortures d’un tel sadisme que la SS n’aurait pu qu’applaudir. Citons, par exemple, cette jeune fille, catholique et cheftaine des guides de France, qu’on viendra chercher le jour de son mariage pour la fusiller devant ses proches au motif que sa famille -mais pas elle !- aurait été « collabo »… Citons, encore pire, cet exploitant agricole en Charente, Paul de M…., qui a vu son père et son frère fusillés sous ses yeux parce qu’ils étaient aristocrates, catholiques et châtelains. L’enquête prouvera qu’ils aidaient la résistance non-communiste, ou encore le comte Christian de Lorgeril, parent de d’Estienne d’Orves, mais à qui on reproche son château et ses idées monarchistes. Il est arrêté le 22 août 1944 : « Complètement nu, le malheureux dut s’asseoir sur une baïonnette. Puis il eut les espaces métacarpiens sectionnés, les pieds et les mains broyés. Les bourreaux lui transpercèrent le thorax et le dos avec une baïonnette rougie au feu. Le martyr fut ensuite plongé dans une baignoire pleine d’essence à laquelle les sadiques mirent le feu. Leur victime s’étant évanouie, ils le ranimèrent pour répandre ensuite sur ses plaies du pétrole enflammé. Le malheureux vivait encore. Il devait mourir, 55 jours plus tard, dans les souffrances d’un damné… » (rapporté dans le quotidien “L’Aube” de novembre 1950)
Vous voulez qu’on en parle de vos grands résistants épurateurs ? Henrot, responsable, entre autres, du massacre de la famille de Buffières et du pillage de leurs propriétés de Dolomieu et Milliassière, près de Grenoble. Le rapport d’enquête établit que : « Le 16 août 1944 au matin, une équipe d’une dizaine d’hommes fut désignée et placée sous la responsabilité d’Henrot, pour se rendre au château de Dolomieu afin de ramener au maquis le comte et la comtesse signalés comme collaborateurs… Lourdement armés, ils enfoncèrent la porte et abattirent philibert venu à leur rencontre les bras levés. Il fut abattu d’une rafale de mitraillette… Son épouse, qui protégeait leur petit garçon Michel, resta au premier étage… Marcelle et son fils Michel furent emmenés au camp du Châtelard… Arrivée au camp, Marcelle fut soumise aux pires tortures… une nuit d’orgies, devant son fils… Marcelle fut exécutée par ordre ainsi que son fils, sans qu’il soit question de la mise en jugement ou d’une décision de condamnation… ». Ce rapport d’enquête stipule que l’enfant de 5 ans reçut une balle dans la tête, allongé sur le corps de sa mère. Philibert de Buffières avait un frère en camp de concentration. Il y mourra. Son fils Bernard était sous-officier dans l’armée de Lattre. Quelques jours plus tard, le 22 août, toujours sous les ordres du « lieutenant » Henrot, la bande investit le domaine de Milliassière : « Elisabeth de Buffières nota dans son livre de messe, une phrase prémonitoire : « Aimer c’est se donner jusqu’au sacrifice. 22/08/1944 ». Les FTP pillent et saccagent le château. Puis, vers 22h30 ils repartent vers d’autres forfaits : « Elisabeth ne réapparaissait pas… Etendue sur son lit, elle avait reçu trois balles de revolver dont une dans la tempe, après avoir été violée… »
Vous aimez citer des historiens pour tenter de justifier l’injustifiable (que lesdits historiens ne justifieraient pas, notons le) ? Soit : Robert Aron, historien de la période de l’épuration, note : « C’est un véritable armorial, un annuaire des châteaux ou un bottin mondain de province que l’on pourrait constituer avec les victimes. D’autant que beaucoup d’entre elles ont eu le tort inexpiable, tout en étant antiallemandes, de faire confiance à Pétain, ou bien d’être, dans la résistance, d’un camp différent de celui de leur assassin… ».
Elle est belle, votre “épuration volontaire”, qui tond des malheureuses n’ayant fait comme crime que de tomber amoureuse, écartèle entre 2 camions tout en le brulant à la lampe à souder des amiraux à la retraite, mais absout des communistes qui demandaient la restauration de la publication de l’Humanité “interdite par le juif Mendel” et ne demande pas des comptes à des Sartre (ou des Papon)…………
Pour conclure : ne vous déplaise, Gomez n’est pas et n’a jamais prétendu être un historien, il est journaliste et publie des articles d’opinions, opinions qui sont les siennes et que personne ne vous demande de partager. Toujours est-il que sur le point de l’épuration, vous n’avez strictement aucune leçon à lui donner, tant vous vous crevez les yeux volontairement pour adhérer au mythe gauliste de la France Résistante (rappelons, quand même, que votre “France résistante de l’épuration judiciaire (mouarf quand on sait que les juges étaient tous des anciens collabos, certains ayant même jugés des résistants : AUCUN juge n’a démissionné quand Vichy a pris le pouvoir, AUCUN juge n’a été démis à la libération) et volontaire” permit au Mufti nazi et criminel nazi Al Husseini de ne pas rendre de compte, lui donnant même le passeport pour cela : https://www.dreuz.info/2015/10/22/le-tabou-absolu-la-france-a-donne-un-passeport-et-a-fait-fuir-le-mufti-de-jerusalem-criminel-de-guerre-nazi/, alors votre “France résistante de l’épuration judiciaire et volontaire”, vous savez ce que vous pouvez en faire ?
@ Gally
Merci Gally pour votre commentaire. Vous faites bien de remettre ce troll ” Raphael” à sa place. Le pire c’est qu’il est peut-etre sincère, qu’il pense que ses informations sont exactes et qu’il a entièrement raison. La désinformation et la propagande officielle sont tellement présentes partout, et depuis si longtemps, que bien des gens sont intoxiqués.
Toutes ces innommables atrocités commises par des “résistants” communistes que vous relatez ont effectivement eu lieu et soulèvent le coeur. Mais le monde Orwellien et bisounours dans lequel nous vivons les ignore ou bien les nie.
Vous avez raison aussi de noter que la magistrature collaborait (déja ) sereinement avec le pouvoir en place, et a entre autres laissé filer la crapule Islamiste amie d’Hitler Al Hosseini. Celui-ci a ensuite pu poursuivre ses méfaits pendant plusiuers années au Moyen-Orient.
On peut ajouter sur le sujet que les premiers résistants connus étaient tous ” de droite” et qu’après la victoire Allemande, tous les députés Socialistes à l’Assemblée ont voté les pleins pouvoirs à Pétain…
Alors, pour paraphraser Marchais à Elkabach : “Raphael, taisez-vous! “
En tous les cas je peux témoigner du massacre gratuit de mon arrière grand-père en zone libre en 1944 par un maquis communiste FTP se présentant comme” soldats de de Gaulle” . Lorsqu’il ďemanda pourquoi il était arrêté on lui répondit ” qu’il était un bourgeois et qu’ils ne voulaient pas de bourgeois vivants en France”. En réalité il s’agissait le plus souvent de verser une rançon pour espérer sans tirer. Lui refusa car il n’y avait plus que des femmes à la maison et après plusieurs mois d’humiliations et tortures, décéda. Les hommages militaires lui furent rendus lorsqu’on découvrit la fosse du charnier des “résistants”. On doit à De Gaulle d’avoir désarmé les communistes à la libération : c’est une période difficile. Les exactions crapuleuses et criminelles de quelques groupes plus ou moins contrôlés de “résistants ” ne justifient pas cependant de reécrire l’histoire, et quelques fut le prix à payer l’éradication du Nazisme était la seule cause noble de cette sombre période.
@ Raphael
Si Dreuz censurait ses auteurs sur simple sommation d’un lecteur, ce ne serait plus Dreuz.
@ Raphael
Il ne s’agit pas de” blanchir Vichy ” mais de montrer avec le cas Pucheu le “2 poids 2 mesures ” qui règne en France sur toute cette période. Toute réflexion sur l’Histoire récente est interdite depuis la main-mise de la Nomenklatura gauchiste sur la pensée officielle.
Cette main-mise quasi totale est la suite logique et le résultat de l’accord conclu entre Staline et de Gaulle lors de la visite de ce dernier à Moscou en 44. De Gaulle a cédé à Staline en acceptant de s’allier avec les communistes Français et d’en prendre dans son futur gouvernement. Depuis les taupes communistes et trotskystes se sont infiltrées partout et sévissent encore. On a même eu un chef de gouvernement trotskyste avec Jospin. Aujourd’hui ils contrôlent l’Education Nationale et les médias , entre autres, et formatent les jeunes cerveaux. Nous sommes saturés de propagande 24h sur 24.
Manuel Gomez a raison d’affirmer — il est hélas un des seuls — que pendant la durée duPacte de non-aggression entre l’URSS et le 3eme Reich ( le pacte Molotov-Ribentropp) les communistes français faisaient cause commune avec les Allemands. Des élus communistes ont été arretés à cette période, soupçonnés d’intelligence avec l’ennemi. Des ouvriers communistes ont saboté de l’armement et, à cause d’eux, des soldats français sont morts ( des aviateurs). Des militants communistes sous les drapeaux conseillaient aux soldats de refuser de se battre dans cette “guerre capitaliste”. Ces faits avérés sont passés sous silence.
Mon père, mobilisé en 1939 est revenu écoeuré à la maison après la débacle de Juin 40. Il en voulait terriblement à ces militants communistes dans son régiment qui, quand les Allemands approchaient criaient qu’il fallait se rendre et hurlaient ” Crosse en l’air! Crosse en l’air!” Ensuite il a toujours appelé les communistes ” Les Crosse en l’Air”.
Et puis quand un peu plus tard Hitler a rompu le pacte Molotov-Ribentropp et a lançé l’Opération Barbarossa d’invasion de l’URSS, nos communistes pro-allemands sont subitement devenus de courageux Résistants. Il fallait maintenant soutenir le Grand Frère Soviétique attaqué. C’est ce qu’on appelle retourner sa veste. Les FTP communistes ( Franc-Tireurs et Partisans) se sont battus ensuite autant pour aider Staline que pour libérer la France. Faire de ces hommes de grands résistants patriotes comme on le fait ( ex :la série télé Un Village Français ) est de la propagande pure et simple.
S’il vous plait “Raphael”, laissez Manuel Gomez tranquille, vous ne luis arrivez pas à la cheville.
@ Jacques Barrio
Bravo pour votre mise au point.
Les communistes comme le déserteur Maurice Thorez passé à l’ennemi ou ces idiots (in)utiles retournés se constituer prisonniers sur ordre de leur chef de cellule parce qu’ils s’étaient évadés de leur centre d’internement sans sa permission n’étaient ni plus ni moins fascistes que les nazis. Ils n’ont jamais été des patriotes, il ne se sont jamais battus pour la France ou pour la liberté, mais pour le despotisme bolchevique/fasciste international acharné à détruire la liberté et l’individualisme.
Vous avez raison @ Jacques Barrio, à propos des communistes durant la WWII, cependant je suis un peu surpris que vous disiez ceci : “Manuel Gomez a raison d’affirmer — il est hélas un des seuls — que pendant la durée duPacte de non-aggression entre l’URSS et le 3eme Reich ( le pacte Molotov-Ribentropp) les communistes français faisaient cause commune avec les Allemands.”
Manuel Gomez n’est pas un des seuls, puisque je savais ces choses depuis un bon bout de temps (bien avant de connaître Dreuz, pour le coup), pour avoir pas mal lu d’ouvrages historiques sur cette époque et la WWII.
J’imagine que vous faites là allusion à un discours médiatique et politique très réducteur (voire faux), mais celui qui cherche un tout petit peu trouve d’excellents ouvrages ne passant pas sous silence, en l’occurrence, l’attitude des communistes, faite de calculs, de retournements de veste, de violences, chantage et tout le reste – leur objectif étant bien sûr la mise sur pied d’un régime despotique bolchevique en France, comme le rappelle Atikva.
Je tenais à apporter cette précision.
@ Jacques Ady,
Vous avez raison. Il faut bien chercher pour trouver ces vérités, et trop peu de gens ont le temps, la volonté ou assez d’envie pour le faire.
“IL EST REGRETTABLE QUE DREUZ PRETE SON ESPACE A CET ABJECTE MASCARADE.
JE DEMANDE A M.GRUMBERG DE SUSPENDRE CETTE MACABRE ENTREPRISE.”
De grâce, n’appelons pas Dreuz à couper tel ou tel auteur. Si vous n’aimez pas les articles de M. Gomez, rien ne vous oblige à les lire. Personnellement, je trouve admirable que M. Gomez prenne le temps de faire connaître le point de vue des Français vivant en Algérie à cette époque.
“L’épuration … faisant bien plus de victimes en France que « La Terreur » de 1793 !”
La Terreur au cours de la guerre civile à partir de 1793 a fait quelque 700.000 victimes. Quelqu’aient été les répugnantes magouilles qui ont accompagné “l’épuration” à la fin de WWII, le nombre des victimes n’a jamais atteint ce chiffre, heureusement.
PS: “quelles qu’aient été”, pardon, j’ai posté trop vite.
Je remercie vivement Monsieur Gomez pour ses commentaires. Le rappel des faits historiques est tout à fait louable. Je comprends que ses opinions soient discutables mais je ne supporte pas les censeurs et leur moraline bon marché. Qu’on débatte du point de vue est aussi louable mais qu’on réclame l’exclusion est tout simplement inimaginable et anti-démocratique.
Dans la fiche Wikipédia sur le général Giraud, la partie qui traite de Pierre Pucheu laisse entendre que la réalité est beaucoup plus complexe que ce que montre l’article :
Pierre Pucheu, ancien ministre de l’Intérieur de Pétain, ayant fui la France à travers l’Espagne, écrit à Giraud, qu’il avait préalablement rencontré à Lyon, pour demander à venir au Maroc s’engager comme officier de réserve dans une unité combattante. Giraud lui donne son accord par une lettre du 15 février 1943, à condition que Pucheu prenne un nom d’emprunt et s’abstienne de toute activité politique. Il lui fait adresser à cet effet un sauf-conduit par l’un de ses collaborateurs, le colonel Malaise. C’est ainsi que Pucheu arrive, au début de mai 1943, en Afrique du Nord. À la suite du non-respect des deux conditions formelles posées par Giraud à l’ancien ministre, et afin d’empêcher toute agitation en Afrique du Nord alors que la campagne de Tunisie se termine88, le général le fait placer en résidence surveillée le 12 mai 1943. Pucheu lui adresse alors une seconde lettre, de protestation cette fois, à laquelle il n’obtient pas de réponse.
Procès et exécution de Pierre Pucheu
La liberté de la presse, rétablie en AFN, permet aux journaux gaullistes et communistes de dénoncer ouvertement ceux qui ont collaboré avec l’ennemi. C’est ainsi qu’une campagne est lancée contre Pierre Pucheu — toujours en résidence surveillée — par le journal clandestin Combat le 15 mai 1943 ; elle est ensuite relayée en force par les médias communistes. Le CFLN, qui a décidé de procéder à l’épuration des collaborateurs, fait traduire Pucheu devant un tribunal militaire, le 4 mars 1944, sans que Giraud, qui en fait partie et l’a fait venir en Afrique du Nord, ne proteste. Giraud aurait été opposé à la mise en accusation de Pucheu, qu’il considère comme prématurée.
Par la suite, appelé par la défense à déposer au procès Pucheu qui s’ouvre en mars 1944, Giraud ne l’a pas défendu. Il explique ses engagements envers l’accusé, ainsi que leur violation lors de la mise en résidence surveillée de ce dernier : il indique qu’étant en captivité en Allemagne jusqu’en 1942, il n’avait pas eu connaissance de ce que Pucheu avait fait en tant que ministre de l’Intérieur du gouvernement de Vichy, et qu’il n’avait alors aucune raison de refuser à un Français, souhaitant reprendre le combat contre l’Allemagne, le droit de servir dans l’Armée française. Il raconte ensuite comment Pucheu s’est fait reconnaître malgré les conditions qu’il avait reçues et justifie alors la violation de ses engagements, avançant le fait qu’en pleine bataille de Tunisie, qui était « indécise », il ne pouvait tolérer aucune agitation à l’arrière. En réalité, la campagne de Tunisie n’était pas indécise, s’étant terminée le 13 mai 1943, le lendemain de la mise en résidence surveillée de Pucheu. Giraud invoque en deuxième raison avoir reçu des informations relatives à la responsabilité de Pucheu dans des exécutions d’otages, qu’il ne pouvait alors vérifier. Henri Amouroux juge la déposition « médiocre dans la forme, peu courageuse quant au fond » et contenant d’importantes erreurs factuelles : elle n’est d’aucun secours à Pierre Pucheu, et s’avère au contraire accablante pour l’ancien ministre, qui est condamné à mort le 11 mars par le tribunal militaire.
Après la sentence du tribunal militaire, Giraud intervient en faveur de Pucheu : il demande à de Gaulle de commuer la peine ou bien de surseoir à l’exécution jusqu’au retour en France métropolitaine, au motif que le procès Pucheu est un procès politique et que les preuves et témoins n’ont pu être réunis en Afrique du Nord. Dans un premier temps, de Gaulle s’abstient de répondre au courrier de Giraud. Pucheu est passé par les armes le 20 mars au polygone de tir d’Hussein Dey. Avant d’être exécuté, l’ancien ministre de Vichy déclare au colonel qui commande le peloton : « Vous voudrez bien, par la voie hiérarchique, faire savoir au général Giraud que j’ai cru en sa parole et c’est pourquoi je tombe aujourd’hui sous les balles françaises. Vous lui ferez savoir que, si j’ai consenti à l’épargner au procès, c’est parce que j’ai pensé à l’armée française. Mais lui, en tant que militaire et en tant qu’homme, il s’est déshonoré. » Giraud n’est informé qu’après coup du rejet du recours en grâce et de l’exécution de Pucheu ; de Gaulle répond à son courrier plusieurs jours après l’exécution, en invoquant la raison d’État. Les gaullistes s’emploient de leur côté à faire connaître autant que possible les paroles de Pucheu ; les circonstances de la mort de ce dernier contribuent à déconsidérer Giraud, notamment au sein de l’armée française.