
Leo Rosten fut l’auteur d’un livre destiné à donner des conseils aux troupes américaines qui ont libéré la France en 1945.
L’humoriste américain, décédé en 1997, aida à sa manière à l’effort de guerre. A la demande du ministère américain de la Guerre, il rédigea un manuel pour expliquer aux troupes américaines qui ont libéré la France après le jour J, les coutumes des natifs, afin de dissiper toute idée fausse.
Sous forme de questions-réponses, son livre, 112 Gripes About the French, répondait aux nombreuses plaintes et questions que l’armée recevait, parmi lesquelles se trouvaient : “les Français sentent mauvais”, “ils aiment trop la bonne vie” ou encore, “qu’ont-ils fait pour les Américains ?”
- “Ils nous ont aidés à nous sortir de l’une des plus grandes difficultés que nous ayons jamais connues”, écrira Rosten en réponse à la dernière question. “Pendant la Révolution américaine, les Français étaient notre plus grand allié et bienfaiteur”.
- “Vous n’avez pas besoin d’aimer les Français, mais vous n’avez pas besoin de les haïr non plus”, conseilla-t-il aux troupes. “Ce que vous devez faire, c’est essayer de les comprendre”.
Rosten aborda également des sujets tels que “les Français conduisent trop vite”, “ils s’embrassent en public”, “leur métro sent l’ail”, et “ils ne se lavent pas et se parfument par dessus”.
- “Pendant la guerre, les gens ont dû recourir à un pauvre substitut de savon, explique Rosten, c’est pourquoi les femmes ont pu avoir tendance à s’éclabousser de parfum.
Reconnaissant qu’il y a un nombre inhabituellement élevé de prostituées, il dit que de nombreuses filles ont été contraintes de faire le trottoir parce qu’elles ne pouvaient pas gagner de quoi manger.
Contre un autre signe apparent de moralité douteuse, il expliqua que lorsqu’elles s’asseyaient, les femmes ne soulevaient pas leurs jupes pour montrer leurs jambes, mais pour économiser sur l’usure du tissu.
Tout en reconnaissant que les Français étaient “moins puritains” que les Américains, il expliqua que les Français étaient “choqués par la manière impolie dont les GI parlent à une femme, et par le nombre d’expériences désagréables que des femmes françaises décentes ont eu avec des soldats américains ivres et entreprenants”.
Tandis que les Français pensaient que les Américains buvaient trop, il note dans son livre :
On voit très rarement un Français ivre. Ils n’entrent pas dans un café pour boire un whisky. Ils n’ont jamais aimé les cocktails. C’est un peuple qui boit du vin et qui en a le droit – les raisins et les vins français sont parmi les meilleurs au monde.”
À la question “Qu’est-ce que ces frogs [Français en argot américain] ont apporté au monde”, Rosten entrepris de citer une centaine d’écrivains, d’artistes et de penseurs, affirmant que culturellement, les Français s’en sortaient très bien.
Et quant à la suggestion qu’ils étaient moins efficaces que les Allemands, Rosten opine ainsi :
Les Français ne sont pas efficaces pour déclencher des guerres. Les Allemands oui.”
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Christian Larnet pour Dreuz.info.
Plus actuel, ce que je viens de lire sous la plume de Carol Dwerk (américaine) : “Il y a plusieurs années, mon mari et moi avons passé deux semaines en Provence, dans le sud de la France. Tout le monde était extraordinaire avec nous -très gentil et très généreux. Mais le dernier jour, nous avons roulé jusqu’en Italie pour le déjeuner. Quand nous sommes arrivés et avons déniché un petit restaurant familial, les larmes ont commencé à couler sur mon visage. Je me sentais tellement bien entourée. J’ai dit à David : “Tu sais, en France, quand ils sont gentils avec toi, tu as l’impression que tu as réussi un examen. Mais en Italie, il n’y a pas d’examen”.
Les parents et les enseignants qui envoient des messages avec un état d’esprit fixe ressemblent à la France et les parents et les enseignants qui envoient des messages avec un état d’esprit de développement ressemblent à l’Italie”.
C’est la claque ! Pas étonnant que l’on aime si bien les concours, l’administration…
Je ne comprends pas le sens de ce commentaire. Suis -je le seul ?
Probablement pas !
C’est là le regard surpris d’une américaine faisant état du règne de l’état d’esprit fixe qui règne dans la France qu’elle a visitée.
Elle dénonce cet état d’esprit fixe dans un livre, lequel témoigne d’une inadaptation, encourage la paresse intellectuelle, gêle les structures sociales…
Je lisais cela alors qu’est tombé cet article, d’en faire écho bien que c’est un peu hors sujet, mais quand même parle du regard d’une américaine mettant les pieds chez nous.
Je me souviens fort bien que dans ma jeunesse, avant de s’asseoir, les femmes remontaient légérement leur jupe afin que ladite jupe ne “fasse pas le bonnet” au niveau des fesses.
Nous ne portions pas le pantalon, qui était interdit à l’école (sauf très grand froid) et dans certaines entreprises.
Dans mon premier job la blouse était obligatoire. En signe de rebellion nous ne boutonnions pas totalement !
Dommage que la France est tellement anti américain.
Vous ne réalisez pas sans les les américains votre pays s’appellerait Frankreich
Vous avez tout copier, vestimentaire, nourriture, art moderne.
Merci USA
Chulem