Publié par Ftouh Souhail le 22 juin 2019
Eric Gozlan, Nouvel Obs

Depuis lundi 17 juin 2019, Eric Gozlan a lancé une chasse aux sorcières contre ma personne sur les réseaux sociaux, parce que j’ai décidé de supprimer certaines personnes de la mouvance gauchiste “Shalom Arshav” de ma liste de contacts.

Gozlan a provoqué une avalanche de signalements enragés, de la part de militants gauchistes, m’empêchant ainsi d’exprimer mon opinion sur ma page personnelle Facebook, qui a été bloquée.

Le fait même qu’une personnalité juive gauchiste comme Eric Gozlan ait besoin d’utiliser la diffamation, la mise en accusation et la censure pour défendre les positions des Palestiniens est une preuve des temps sombres que nous vivons.

Gozlan, qui est souvent invité à des “congrès pour la paix” pour défendre les thèses gauchistes, ne rate jamais une occasion pour discréditer la politique nationale israélienne et critiquer les “colons” israéliens.

Gozlan écrit dans plusieurs revues, dont le Nouvel Observateur en France et Times of Israël en Israël. Il y affiche clairement son hostilité à l’Administration Trump. Benjamin Netanyahu est aussi la cible fréquente de ses attaques.

Cet homme de gauche manifeste aussi son opposition envers la barrière de sécurité anti-terroriste qui protège la vie de milliers d’Israéliens, oubliant au passage que la défense d’Israël n’est pas négociable, et que la sécurité des citoyens prime sur toute préoccupation politique.

Gozlan approuve sans hésitation les positions des chefs politiques palestiniens contre les constructions juives en Judée Samarie et contre la souveraineté israélienne sur le Golan. Bref, il fait partie des marginaux, ceux qui sont à la frange, à l’extrémisme intolérant et intolérable, par rapport à l’opinion générale et majoritaire israélienne. D’ailleurs ce franco-israélien est pour arracher ses propres racines : il approuve le “retour” (ce n’est en réalité par un retour car ils n’ont jamais vécu là) de millions de Palestiniens sur la Terre juive, retour qui aurait pour effet de diluer le peuple juif, effacer son histoire, sa culture, et le statut juif de l’Etat.

Et comble du paradoxe – mais il est loin d’être le seul dans ce cas – Gozlan a servi dans une unité de Tsahal pendant la première guerre du Liban et la première Intifada.

Aujourd’hui, il utilise le dialogue inter-religieux pour justifier les attaques contre les gens qui ne pensent pas comme lui. Il ne s’en prend pas seulement à moi, mais aussi à la Ligue de défense juive (LDJ) qu’il accuse de “racisme”, mot passe-partout utiliser par les gauchistes pour diaboliser leurs ennemis.

Pour Gozlan, il est répréhensible de défendre l’Administration Trump. Il est blâmable de dire que Jérusalem n’est pas la capitale des deux Etats, mais seulement du Peuple juif.

Il est également condamnable, selon lui, de dire qu’il ne faut pas de retour massif des réfugiés palestiniens ou leurs descendants, ou qu’il faille garder l’identité juive d’Israël.

Selon lui encore, il est “raciste” (toujours le mot passe-partout de ceux qui sont emplis de haine, et n’ont que l’insulte par manque d’argument) de défendre la poursuite des implantations en Judée Samarie et à Jérusalem-Est. Il est répréhensible de justifier les checkpoints, qui sont pourtant nécessaires pour la sécurité (presque chaque jour, des Arabes y sont attrapés avec des armes dissimulées) et de ne pas se montrer solidaire des Palestiniens – à qui bien entendu Gozlan ne demanderait jamais d’être solidaire des juifs.

C’est vraiment à se demander comment quelqu’un qui a un jour porté l’uniforme de Tsahal devient un apôtre pour un Etat palestinien sur la Terre juive.

  • Au lieu de défendre Israël, des gauchistes juifs comme Gozlan dépensent beaucoup de leur énergie à plaider pour un Etat arabe palestinien, ignorant la “bombe démographique” qui a pourtant longtemps été brandie par les Arabes qui menaçaient, s’ils n’obtenaient pas un État indépendant, de demander leur annexion à Israël et donc de submerger l’État juif.
  • Au lieu de défendre les victimes du terrorisme palestinien, ces gauchistes accusent le gouvernement israélien d’entraver les pourparlers avec les Palestiniens.
  • Au lieu de défendre la souveraineté juive sur la Terre juive, ils se positionnent contre l’annexion des Territoires en voulant à tout prix la création d’un État palestinien.

Ces gauchistes oublient (mais l’oublient-ils réellement ?) que les Palestiniens n’ont jamais voulu le partage. Ils veulent Tel-Aviv, Lod et Haïfa, c’est-à-dire même l’Israël reconnu internationalement.

Les chefs palestiniens continuent de promettre régulièrement à leur peuple de libérer toute la Palestine, du Jourdain à la Méditerranée, mais les gauchistes juifs ne veulent pas entendre, comme ils refusent d’entendre aujourd’hui le discours des dirigeants palestiniens en arabe, qui est différent de leur discours en anglais, mais est traduit par Memri et facilement disponible sur Internet.

Question : La vie des Israéliens en Judée-Samarie sera-t-elle plus paisible sous la souveraineté palestinienne ?

Le militantisme a changé. Pour les gauchistes comme Gozlan, la société israélienne doit s’éloigner des idéaux sionistes et adopter des positions pacifistes, donc suicidaires, devant des ennemis incurables qui veulent la fin d’Israël et la déjudaïsation de la Palestine.

Si la haine de soi a pris aujourd’hui des formes différentes de celles analysées il y a 85 ans par Théodore Lessing, c’est qu’elle est devenue un phénomène politique collectif plus qu’une pathologie individuelle.

De nos jours, la gauche juive ressemble à une confrérie d’adeptes d’une nouvelle religion, celle des “droits de l’Homme minoritaire supérieurs à ceux de la majorité”. La gauche juive est oublieuse que l’Etat juif est d’abord et doit rester un refuge pour son peuple. D’autant que l’antisémitisme explose en Europe. Cette nouvelle religion a ses ‘’prêtres ’’ : Eric Gozlan, JCall, JStreet, Shalom Arshav, et toutes ces ONG antisionistes financées par l’Europe.

Gozlan, qui se présente dans la sphère médiatique française et israélienne comme faisant partie du “camp de la paix”, fait en réalité partie d’une poignée de Juifs de moins en moins nombreux, marginaux, extrémistes, à défendre les positions des ennemis d’Israël. Ces guignols de salon veulent un passage à gauche de l’échiquier politique contre la volonté du peuple israélien, qui a tout compris, et vote à droite depuis plus de 20 ans.

Cet esprit gauchiste s’est répandu dans les couches de population les plus éloignées du judaïsme. Ils sont gauchistes avant d’être juif, mais ils étaient déjà perdus, souvent par assimilation et mariages mixtes (c’est le cas majoritaire en Amérique où réside la plus grande communauté juive au monde en dehors d’Israël), pour le peuple juif.

Devant les enjeux, face aux menaces de l’Iran, du Hezbollah, du Hamas, la gauche juive dans son ensemble reste indifférente. Elle joue la mauvaise foi, le déni. Elle minimise, refuse les faits, et bien entendu, elle insulte pour faire taire toute opinion opposée.

Pour ces gauchistes juifs qui vivent en diaspora, oui vous Gozlan, c’est un crime de prôner un Etat juif tel que l’avaient conçu les dirigeants juifs historiques comme Ben Gourion ou Golda Meir. Ces gauchistes, qui ont la prétention de détenir seuls la vérité, font du tort à Israël en dehors d’Israël. Sur place, en revanche, ils sont quantité négligeable. On se moque doucement d’eux. Ils sont minuscules. Le post-sionisme, leur porte-drapeau, perd chaque jour un peu plus de terrain.

Il n’empêche, il ne faut pas leur laisser un centimètre de terrain. Ils appellent à une réponse vigoureuse et constante. L’intellectualisme destructeur de ces intellectuels juifs, en France et ailleurs, leur tentation nihiliste post-sioniste, bien que marginale, doit être combattue avec force, sans répit.

Même en perte de vitesse, il faut faire barrage à cette entreprise de découragement collectif du sionisme.

Même réduit à un petit groupe qui se rassure en essayant de croire qu’il représente quelque chose, qui tente de semer l’illusion, par sa position dominante dans les médias, qu’ils incarnent l’opinion dominante alors qu’ils sont insignifiants en dehors du petit monde médiatique, nous devons combattre les nihilistes post-sionistes. Nous devons systématiquement pilonner les faux arguments de ces abrutis, à chaque fois que l’occasion se présente, sans répit.

Pendant qu’Israël est victime de leur odieuse propagande, et que les militants comme Eric Gozlan ne font jamais rien de positif pour la paix, Israël grandit, se renforce, tisse des alliances nouvelles et fortes avec les pays arabes, avec l’Afrique, l’Extrême-Orient, l’Amérique latine, et anéanti leurs rêves de dilution.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Ftouh Souhail pour Dreuz.info.

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