Publié par Rosaly le 26 juin 2019

L’intellectuel réformateur égyptien, Islam Behery, déclara au cours d’une émission diffusée le 6 juin 2019 sur Al-Hurra TV (États-Unis) que le terrorisme islamique n’avait pas commencé en 1928 avec Hassan Al-Banna, le fondateur des Frères musulmans, mais bien avant.

L’idéologie terroriste fut omniprésente dans les califats islamiques successifs, qualifiés par le réformateur Behery, d’états terroristes. Les califats commirent au cours des siècles les mêmes atrocités perpétrées par l’Etat islamique et partageaient un rêve belliqueux conquérant identique (un cauchemar pour l’Occident) : celui de la création d’un état islamique mondial soumis à Allah et à sa loi, la charia.

Le génocide arménien perpétré par les Ottomans fut un exemple monstrueux de toute l’horreur du terrorisme islamique. Après l’effondrement des califats islamiques terroristes, Hassan Al-Banna et les Frères musulmans initièrent une nouvelle ère du terrorisme islamique.

Lors d’un débat, on posa à Islam Behery une question intéressante:

Si vous prétendez que les livres de l’héritage islamique sont les fondements du terrorisme, expliquez-moi alors pourquoi le terrorisme n’apparut qu’en 1928 avec Hassan Al-Banna ?

Ce dont je suis absolument certain, répondit-il, c’est que le terrorisme était l’arme de conquête préférée des différents califats. Quand ces califats disparurent, le terrorisme devint l’arme de propagation de l’islam par la terreur des Frères musulmans. Les califats, au fil des siècles, à commencer par celui de Yazid ibn Mu’âwiva (*), deuxième calife omeyyade– ne débattons pas sur ses prédécesseurs– jusqu’à la chute de l’Empire ottoman, furent des califats terroristes

(*). [L’évènement marquant du règne du calife Yazid ibn Mu’âwiva fut la bataille de Kerbala en 680, au cours de laquelle ses troupes massacrèrent sur son ordre Al-Hussein, petit-fils chéri de Mahomet, tombé en martyr dans la plaine de Kerbala. Al-Hussein est enterré à Kerbala (Irak) dans un mausolée au dôme couvert d’or, devenu un lieu saint de pèlerinage pour les chiites.

La mort de Mahomet, survenue à Médine le 8 juin 632, laissa sans chef la communauté, qui avait pris forme autour de sa prédication. En l’absence d’un successeur clairement désigné, une querelle s’ouvrit entre les héritiers potentiels. Elle donnera lieu au grand schisme de l’Islam, avec la constitution de deux factions antagonistes, les sunnites et les chiites : les chiites, partisans d’Ali et de la transmission du pouvoir au sein de la famille du Prophète et les sunnites, partisans du choix du calife par cooptation et partisans par conséquent de Mouawiya.

Seulement ce dernier institua un régime héréditaire en créant la dynastie des Omeyyades à laquelle vont succéder d’autres dynasties comme les Abbassides ou les Ottomans. Plus communément, les sunnites sont les partisans de la Sunna, la tradition forgée au temps du Prophète et de ses premiers successeurs. Ils constituent un bloc monolithique et on voit en eux les représentants de l’orthodoxie en Islam alors que le chiisme est plus diversifié. Ainsi les druzes du Liban et les alaouites de Syrie en sont issus, ainsi que les zaydites du Yémen.

La querelle sunnites –chiites a traversé les âges. De nos jours elle est ravivée du fait de la rivalité qui oppose l’Iran chiite et l’Arabie Saoudite sunnite, réactualisant le bras de fer que se sont livrés à l’aube de l’Islam Ali et Mouawiya.]

La mort violente d’al-Hussein est commémorée tous les ans lors des cérémonies de l’Achoura. Le nom vient de «achra, le nombre dix en arabe, en référence au dixième jour de mouharram, le premier mois de l’année islamique. Les commémorations s’accompagnent de cérémonies de deuil au cours desquelles sont lus les récits de la mort d’al-Hussein. Elles culminent lors des processions où les hommes endeuillés se flagellent et se tailladent le front, s’infligeant le supplice vécu par le martyr. Le deuil collectif se poursuit pendant quarante jours et prend fin avec les célébrations du quarantième d’al-Hussein.] Et cela dure depuis 14 siècles…

Des États islamiques terroristes dirigèrent les peuples et accomplirent les mêmes atrocités que l’EI aujourd’hui. Ce califat islamique du XXIe siècle perpétue les horreurs commises par les différents califats du passé, seules les armes ont changé : à l’instar des califats du passé, l’EI brûle des gens vivants, viole les femmes considérées comme des esclaves sexuelles, veut établir un état islamique sur toute la terre par la violence des armes, des explosifs et des bombes, accuse tous les habitants de la terre d’hérésie et applique pieusement la loi d’Allah dans toute son horreur.

Comment appelleriez-vous le massacre des Arméniens par l’État ottoman ?

C’était l’ère des califats terroristes.

En 1928, cinq ans après l’effondrement du califat ottoman, une nouvelle ère de terrorisme commença à ensanglanter le Moyen –Orient et l’Occident avec l’émergence des Frères musulmans, «confrérie» fondée par Hassan Al-Banna, grand-père de Hani et de Tarik Ramadan.

Le slogan des FM se résume dans cette formule :

Allah est notre but, le Prophète notre chef, le Coran notre Constitution, le Jihad notre voie, la mort pour Allah notre désir le plus cher.»

Ainsi que l’énonce le cinquième principe du credo de l’association :

je crois que le musulman a le devoir de faire revivre l’islam par la renaissance de ses différents peuples, par le retour de sa législation propre, et que la bannière de l’islam doit couvrir le genre humain et que chaque musulman a pour mission d’éduquer le monde selon les principes de l’islam. Et je promets de combattre pour accomplir cette mission tant que je vivrai et de sacrifier pour cela tout ce que je possède».

Les Frères musulmans préconisent une fusion totale entre politique et religion : l’islam est pour eux tout à la fois une adoration, un commandement, un coran et une épée, et nul ne saurait les démêler. Ils n’hésitent pas, le cas échéant, à jeter l’anathème sur des associations rivales, laïques ou étrangères, toujours suspectes à leurs yeux d’impiété et de collusion avec les ennemis du véritable islam, qu’ils entendent seuls représenter.

L’idée fixe du Pape François : le dialogue islamo-chrétien pour un monde de paix

Tandis que des musulmans éclairés brossent courageusement un tableau effrayant de la véritable nature de l’idéologie islamique, notre bon Pape François, islamophile convaincu et fier de l’être, obsédé par l’utopique dialogue islamo-chrétien, appelle à réformer la manière dont la théologie est enseignée dans les écoles catholiques et exhorte les étudiants à apprendre à dialoguer avec le Judaïsme et l’islam.

Le Pape jésuite lança cet appel au cours d’un discours lors de sa récente visite à l’Université de théologie de Naples, dirigée par des jésuites. Il poursuit ainsi sa stratégie d’ouverture au monde musulman, suite logique, après la signature conjointe à Abou Dhabi avec l’imam d’Al Azhar d’un document, qualifié d’historique par ses admirateurs, intitulé «La fraternité humaine pour un monde de paix et du vivre ensemble». Ce document est censé instaurer une relation fraternelle entre les catholiques et «nos frères» les musulmans, ayant pour mission commune de promouvoir la paix. Doux rêveur, notre Pape François !

Pour le Pape,

Le dialogue et le partenariat avec le monde musulman sont nécessaires, si l’on souhaite construire une existence pacifique, malgré la pénible opposition des fanatiques ennemis du dialogue.

Les étudiants catholiques en théologie doivent apprendre, la culture, le langage et la façon de penser les Juifs et des musulmans, afin de mieux comprendre et vivre notre relation.»

Après les pontificats doctrinaires du Pape Saint Jean Paul II et du Pape Benoît XVI,» le Pape jésuite a insisté sur la nécessité de «marcher ensemble» avec les partenaires interreligieux, en plaisantant sur les théologiens, qui devraient aller ruminer sur une île déserte, tandis que les leaders religieux poursuivent le dialogue sur le terrain. Il appela également à une approche plus pastorale, compatissante et plus consciente des problèmes théologiques épineux, comme la communion pour les couples remariés civilement.

La liberté théologique est nécessaire : sans la possibilité d’essayer de nouvelles voies, vous ne créez rien de nouveau…»

La mission d’un Pape n’est-elle pas avant tout de faire connaître le christianisme aux musulmans et non l’inverse ? Ne nous leurrons pas, si le Pape parle aussi du Judaïsme, c’est juste pour la forme. Les chrétiens lisent la Bible et leur Messie est le Juif Jésus, de la lignée de David. Toutefois, si approfondir le dialogue avec le Judaïsme permet d’avoir une compréhension encore plus profonde des racines juives du christianisme, pourquoi pas, mais là n’est pas son objectif premier.

Accroître le dialogue avec les fidèles d’autres confessions n’est possible, que si ce dialogue est basé sur les valeurs mutuelles et la vérité.

Or, c’est loin d’être le cas de l’islam. Ce dernier enseigne :» les animaux les plus vils aux yeux d’Allah sont ceux qui ont mécru (les infidèles).» (Coran 8:55)

Un loyauté totale envers l’islam et le désaveu des incroyants sont des fondamentaux de cette doctrine. L’Unicité de Dieu (Tawhid) et la suprématie de la charia sont aussi des éléments fondamentaux de l’idéologie islamique.

Dans l’islam, le pieux musulman doit absolument rejeter les incroyants et les pratiques non islamiques. En outre, le monde est divisé en deux : Dar El Islam (la maison de l’islam) et le Dar El Harb (La maison de la guerre). Il est du devoir de tout musulman de subjuguer la Maison de la guerre et de mener le djihad à son encontre, jusqu’à ce qu’elle devienne la Maison de l’islam.

Comment le Pape François peut-il envisager la moindre possibilité de dialogue «fraternel «avec les musulmans ?

Il ne se passe pas un jour sur terre sans que les suprémacistes islamiques ne persécutent les non-musulmans, conformément à l’injonction coranique d’asservir les incroyants et de faire progresser l’islam.

Le Pape fait pression pour que soit enseigné aux étudiants catholiques le mensonge sur “l’islam religion de paix” et quiconque réfute cette duperie sera considéré comme intolérant, opposé au dialogue et au pluralisme. Or, c’est l’islam, qui est intolérant, suprémaciste et réfractaire à la diversité.

Si le Pape était sincère, il appellerait l’E et les institutions islamiques, à commencer par son cher ami d’Al Azhar, à prêcher le respect et l’égalité des droits pour les non-musulmans, les femmes, les homosexuels, à promouvoir le dialogue fraternel avec les chrétiens, les juifs, les hindous, les Bouddhistes, etc.

Son zèle à défendre et à promouvoir l’islam suscite l’admiration des musulmans. Le Pape serait-il devenu «le Grand Cheikh François d’Al– Vatican ?

Le secrétaire général de la ligue musulmane mondiale (Muslim World League [MWL], un groupe soupçonné de financer le terrorisme djihadiste– de braves musulmans, vecteurs de la paix dans le monde– a remercié le Pape pour ses prises de position équitables sur les fausses rumeurs établissant un lien entre l’extrémisme et la violence et l’islam. En d’autres termes, il a remercié le Pape d’avoir contribué à blanchir l’islam de toute motivation idéologique prônant le djihad terroriste.

Le grand imam d’Al-Azhar, Ahmed al-Tayeb, a exprimé sa gratitude et remercié le Pape pour avoir pris la défense de l’islam contre les fausses accusations de violence et de terrorisme, visant à ternir son image. La Chrétienté attend toujours que le Pape, chef de l’Eglise catholique, la défende contre la persécution islamique généralisée, dont elle est quotidiennement la victime.

Dans cette mer d’hypocrisie, de duperie, de ruse, une voix s’élève, celle de la sincérité, de la lucidité, de la clairvoyance du Cardinal guinéen Robert Sarah, préfet de la «Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements au Vatican.»

En opposition totale avec la politique de soumission à l’islam du chef de l’Eglise catholique, il a déclaré :

Il est de mon devoir d’avertir mes frères Chrétiens et l’Europe que l’islam n’est pas inoffensif, mais expansionniste et qu’il constitue une menace des plus sérieuses pour les Sociétés libres.

Tout comme lors de la chute de Rome, les élites de nos jours ne sont concernées que par l’accroissement du luxe dans leur vie quotidienne et les peuples sont anesthésiés par des divertissements de plus en plus vulgaires, alors que les barbares sont déjà à l’intérieur de vos villes.»


Il faisait référence aux migrants musulmans, qui ne se sont pas intégrés dans nos Sociétés occidentales.

Si les politiques européennes envers les migrants musulmans ne changent pas, l’Europe sera envahie par des étrangers, comme Rome le fut par les barbares… Si l’Europe disparaît et avec elle ses valeurs inestimables, l’islam envahira le monde et nous changerons totalement notre culture, notre anthropologie et notre vision morale.»

Le Pape François a fortement encouragé la migration musulmane et continue à l’encourager, qualifiant toute opposition de non chrétienne. Mais pour le Cardinal Sarah :

Utiliser la Parole de Dieu pour promouvoir la migration est une fausse exégèse [interprétation du texte biblique]. Dieu n’a jamais voulu ces déchirures.

Le Pape sait-il qu’en exhortant les nations occidentales à ouvrir leurs ports, leurs frontières, leur cœur à l’immigration musulmane, il favorise la Hijra ou le djihad par la migration des musulmans vers le Dar-al-Harb, la Maison de la guerre ? A-t-il conscience que cette immigration a été conçue pour dominer les sociétés non-musulmanes par le nombre et paver la voie à leur totale soumission à l’islam ? Ce processus de conquête, basé sur une stratégie vieille de 14 siècles, est considéré comme l’une des étapes les plus importantes pour la propagation de l’islam et la préparation au djihad. Les migrations, de concert avec la conquête militaire, sont les deux pôles de l’expansion islamique.

Chef de l’Eglise catholique, le titre de «Défenseur de l’islam et des musulmans» lui sied mieux. Au nom des valeurs chrétiennes, il favorise l’expansion d’une idéologie funeste qui prône la destruction du christianisme et de ses valeurs. Comprenne qui pourra !

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.

Sources :

. «Egyptian Reformist Islam Behery: Terrorism Did Not Begin with Muslim Brotherhood; ISIS-Like Ideology Existed in Islamic Caliphates,» MEMRI

. «Extraits de “Changer l’Islam, Dictionnaire des réformateurs musulmans des origines à nos jours” de Malek Chebel)

«[extraits https://www.lesclesdumoyenorient.com/Sunnites-chiites-aux-origines-du-grand-schisme-de-l-Islam.html]

«Pope seeks more freedom in theology, dialogue with Islam”, ABC News.

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