Les deux débats pour la primaire Démocrate, qui réunissaient, c’est une première, 24 candidats en raison des difficultés immenses du Parti à en trouver un capable d’abattre Trump, se résument à ça :
Pour comprendre ce débat, il faut avoir en tête l’enjeu de l’élection. Environ 60 millions d’Américains sont prêts à voter pour le premier corniaud venu (quel que soit son programme, et même s’il n’a aucun programme) capable à leurs yeux de battre Trump. 60 millions d’autres Américains voteront pour Trump parce qu’ils l’aiment, parce qu’ils soutiennent son programme, parce qu’il a transformé l’Amérique, et parce qu’il a repoussé les progressistes dans le camp du mal qu’ils n’auraient jamais quitté sans la complicité des médias.
La victoire dépend donc du vote d’une petite vingtaine de millions de personnes :
- Les électeurs Démocrates médusés, qui ont vu leur parti muter vers l’extrême gauche sur des sujets de société aussi essentiels que l’immigration, la sécurité intérieure et l’assurance santé,
- Les Indépendants indécis, qui ne penchent ni à gauche ni à droite, qui n’aiment pas spécialement le style du président, ses tweets, ses attaques, son côté hâbleur, mais constatent qu’il a accompli beaucoup, vraiment beaucoup.
Et bien entendu, les Indépendants sont des gens modérés. Modérément à gauche, modérément à droite, modérément engagés en politique, et modérément influençables par les médias, en qui ils n’ont aucune confiance.
Gardez ceci bien présent à l’esprit pour les mois qui viennent, et surtout quand vous voyez 20 000 personnes assister aux meetings politiques de Trump, et 400 à celui du Démocrate en tête jusqu’à hier, Joe Biden. Cela n’annonce hélas strictement rien sur le nombre de votants– je suis le premier à le déplorer, vous vous en doutez !
Dérapage à l’extrême gauche
Lors de ces deux débats, j’ai vu des choses…
- J’ai vu des psycho-rigides incapables de reconnaître le moindre succès de Trump contre la Chine. Ils ont dénoncé sa façon de voler la technologie et la propriété intellectuelle américaine, son protectionnisme tarifaire et la manipulation de sa monnaie, ont reconnu le danger que représente Pékin, sans avoir aucune solution à proposer pour le contrer.
- J’ai vu un candidat suggérer une alliance internationale pour affronter le régime communiste. Là j’ai vu combien la superpuissance de l’Amérique dégoûte la gauche. Combien l’Etat dégoûte la gauche. Combien les frontières dégoûtent la gauche. Et comment la gauche s’écarte résolument du nationalisme ancré dans la nature humaine.
- La gauche réclame essentiellement un super pouvoir mondial. Elle veut que l’individu se soumette à l’Etat pour tous les aspects de sa vie– vous vivez ça en France et en Belgique. Que l’Etat se soumette à l’Etat fédéral (en Europe, que les Etats se soumettent à l’UE), et que l’Etat fédéral (l’UE chez vous) renonce à son autorité et son pouvoir entre les mains de l’ONU.
- J’ai vu une élite Démocrate qui a définitivement tourné le dos à la réalité. Qui ne s’intéresse même plus à ce qui est vrai ou ce qui est possible. Même la réalité, ils la vivent dans une espèce de rêve, un monde utopique bercé par le politiquement correct et le camp du bien.
Je divague ? J’exagère ?
- Il fallait entendre Julian Castro expliquant que les hommes transsexuels pauvres qui tombent enceintes devraient avoir droit à une couverture sociale gratuite pour payer leur accouchement.
- Il fallait entendre les applaudissements et les cris du public lorsqu’il a dit cela.
- Il fallait entendre la réaction des 10 participants et des journalistes modérateurs : personne pour le contredire, ou lui rappeler qu’un homme, ça ne tombe pas enceinte. Et pourquoi réagiraient-ils ? Ils se feraient traiter d’homophobes. (Sur une note humoristique, si ce type, avec son petit vélo dans la tête, devenait président, cette mesure ne coûterait pas trop cher aux Américains).
Un autre exemple : les migrants illégaux.
A l’unanimité, les candidats ont expliqué que les migrants illégaux ne devraient pas être contraints d’obéir aux lois, car «il ne faut pas criminaliser le désespoir». Ils ont montré que d’avoir illégalement franchi la frontière leur donne des droits auxquels nous, citoyens qui respectent les lois, n’avons pas droit.
Parce que vous donnez-les ⅔ de votre salaire à l’Etat, vous pensiez que c’était votre pays ? Détrompez-vous.
Les migrants illégaux auront plus de droits que vous, si un de ces oiseaux de malheur est élu. Ils obtiendront une assurance maladie gratuite, et des moyens de survivre. Et c’est vous, oui vous qui ne possédez pas ces avantages, qui devrez payer.
Car pour les Démocrates, l’Amérique appartient au reste du monde et notre rôle, c’est de payer et se taire. Et si nous nous plaignons, l’Etat dirigé par les Démocrates nous punira, car nous sommes des sales nationalistes, nous n’avons pas le droit moral de nous exprimer. Seulement de payer.
Bill de Blasio, un autre fracturé du ciboulot genre Mélenchon français, et le pire des maires que New York ait jamais vu, à même déclaré qu» il y a beaucoup d’argent dans le pays, mais pas entre les bonnes mains» et il a promis qu’il «taxera les riches à 75 %». Pourquoi ? Pour donner l’argent à ceux qui auront voté pour lui.
La liste des délires qui ont été débités est impressionnante : éducation gratuite, université gratuite, annulation des emprunts de tous les étudiants, assurance santé par l’Etat, interdiction de s’assurer sur la santé dans le privé (ils vont nous faire croire qu’un bureaucrate est capable de mieux faire le métier d’assurance qu’un assureur ?), ouverture des frontières, couverture sociale totale et gratuite pour les immigrants illégaux, rachat forcé de toutes les armes semi-automatiques en circulation. Et bien entendu la bouffonnerie des impôts pour lutter contre le réchauffement climatique (une escroquerie implantée en Europe depuis 15 ans qui produit zéro résultat). Tous les milliardaires de la terre ne suffiraient pas à financer leurs folies.
Biden, le bide
La candidate Kamala Harris a déboulonné Joe Biden en le traitant de raciste au sujet de ses relations passées avec des ségrégationnistes. Et Joe Biden a perdu les pédales. Elle a tiré la chasse d’eau sur le candidat qui devait battre Trump. Avant elle, les médias avaient commencé le travail, comprenant qu’il ne tiendrait pas la longueur. Le Washington Post, la semaine dernière, lui a même taillé des croupières, et le New York Times commence à évoquer les deux affaires de corruption qu’il traîne derrière lui : en Ukraine, et avec la Chine.
Biden était en tête des sondages parce qu’il est le seul dont les gens connaissent le nom, et qu’il est considéré comme un “modéré”– capable de rallier derrière lui la plupart des citoyens américains Démocrates qui vivent ailleurs que sur les deux côtes où se trouvent les activistes et les excités. Mais c’est un homme sans conviction, faible, gaffeur, corrompu, vieux et fatigué, et blanc– ce dont les progressistes ne veulent pas– qui s’est laissé pousser vers l’extrême-gauche, et a levé la main avec le groupe lorsque le modérateur a invité les candidats à dire s’ils étaient pour une assurance santé gratuite pour les migrants illégaux.
Je me suis demandé comment cela allait raisonner dans les familles modestes, alors que les Démocrates affirment que 30 millions d’Américains n’ont pas les moyens de s’assurer et d’assurer leurs enfants sur la santé. S’ils doivent payer pour des étrangers, s’ils doivent se serrer la ceinture pour assurer les 11 millions qui résident illégalement, et le million qui entre illégalement chaque année, cela va mal se passer.
Et cela s’est mal passé. Juste après le débat, Biden s’est écroulé de 10 points dans les sondages.
Un des candidats– qui n’a aucune chance d’aller plus loin que le prochain pâté de maisons– a compris le problème.
À un moment donné, Tim Ryan, de l’Ohio, a supplié ses collègues sur le podium de parler moins aux militants extrémistes du parti, et davantage aux électeurs modérés.
On peut parler du climat, a-t-il dit. On peut parler des armes. On peut parler de toutes ces questions qui nous tiennent tous à cœur. Mais nous, le Parti Démocrate, avons un problème avec la façon dont nous sommes perçus [NDR j’ai failli écrire perdus]. Nous ne sommes plus en contact avec la classe ouvrière de l’État que je représente dans l’Ohio, dans le Midwest industriel” [qui ont été remportés par Trump].
Pete Buttigieg, maire de la petite ville en ruine économique de South Bend, dans le Midwest, a acquiescé de la tête en ajoutant que l’économie doit aussi fonctionner pour ceux qui ne vont pas à l’université. Avec son mari, qu’il exhibe à la moindre occasion, il n’ira pas bien loin et c’est tant mieux. Imaginez s’il promettait de faire à l’échelle américaine ce qu’il a fait dans sa ville : un désastre.
Aussi, plusieurs commentateurs politiques Démocrates ont déclaré que le débat a été un désastre, d’un point de vue électoral, et ont dit espérer qu’il n’a pas été trop regardé. Manque de chance, ce fut l’événement politique Démocrate le plus suivi de l’histoire !
Si Biden est cuit, qui peut déboulonner Trump ?
- Le socialiste Bernie Sanders fut l’un des grands perdants des débats. Personne ne parle plus de lui dans les médias tant il a été transparent– et par transparent, je ne veux pas dire honnête mais invisible, sans odeur, sans saveur et sans goût.
- Kamala Harris n’a pas de soutien financier assez important pour couvrir une campagne dans les 50 Etats. Elle a beau avoir la préférence des Obama, elle n’a pas de passage vers la victoire.
- Elisabeth Warren, qui a dominé le premier soir des débats, est plombée par un problème de crédibilité indélébile, avec son histoire de Pocahontas, de sang indien, et sa désastreuse décision de faire un test ADN qui a démontré que 300 millions d’Américains ont plus de sang indien qu’elle. Elle est la seule à ne pas savoir qu’elle est finie.
- Les autres, tous les autres, dont les médias ont plein la bouche, ont entre zéro et cinq pour cent. Ils n’existent pas.
Olivia Nuzzi, correspondante à Washington du magazine The New Yorker, a tweeté jeudi soir qu’une source proche de la campagne de Biden lui avait dit que l’équipe “flippait” à cause de sa mauvaise performance.
Sa source lui a déclaré que le personnel sur le terrain dit que Biden “ne joue pas la bonne carte”, a-t-elle poursuivi.
Selon l’équipe de Biden, “il n’écoute pas les préparatifs de son débat”, a-t-elle ajouté.
Nous avons entendu les mêmes critiques, avec Hillary Clinton, et cela a mal fini. La similitude ne s’arrête pas là : les deux sont blancs, vieux, fatigués, distants et loin du peuple, ils ont baigné toute leur vie dans le marécage dont ils sont issus alors que le public réclame du sang nouveau, ils ont un passé douteux, et ont l’empathie d’une moule.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Je persiste à croire que ces 2 débats font partie d’une opération suicide. L’Establishment des Dems a fait une croix sur l’élection présidentiel de 2020 car personne ne croit pouvoir battre Trump. Alors les candidats se font hara-kiri en public (défendent les mesures les plus folles) pour tester le niveau de conviction de leur base, sachant bien qu’aucun d’eux n’a de chance d’atterrir à la Maison-Blanche.
Si j’avais tort, Biden qui semblait être le seul capable de battre Trump, ne serait pas en train de se faire démolir.
Sont-ils en train de concocter un retour triomphal d’Hillary en 2024? Un retour vers le centre avec un candidat encore à déterminer, une fois que les gauchistes auront pris une raclée? Ou pensent-ils pouvoir utiliser les 4 prochaines années pour gauchiser les Américains (avec l’aide des immigrants illégaux) ?
Correction: l’élection présidentielle
@ Magali Marc
Les démocrates …un parti de gauchistes détraqués
On se croirait a un congrès du parti d’extrême gauche Québec solidaire ..même thêmes ..même discours de gauchistes déjantés et même délires d’extrémistes
Sur le site web de Melanchon : La journée du 23 avril 2016 aura constitué le temps fort du voyage de Jean Luc Mélenchon au Québec.
Cette rencontre a permis d’échanger sur nos situations politiques respectives et de discuter de préoccupations et projets communs
Ce parti évoluant à l’échelle de la province du Québec est très proche de nos idées.
https://www.zupimages.net/up/18/47/1fgz.jpeg
Une réunion de communistes…Conférence sur « l’Ere du Peuple »
Québec Solidaire (QS) était représenté par Amir Khadir , Andrés Fontecilla
(président de QS), Manon Massé et Roger Rashi (responsable de la commission
internationale de QS).
Roger Rashi ex chef du parti communiste ouvrier et membre fondateur de QS (responsable de la
commission internationale de QS).
https://www.zupimages.net/up/19/26/4jvx.jpg
Amir Ernesto Khadir un dévot du Cuba de Castro et du Vénézuéla de l’alliance bolivarienne Maduro /Melanchon
https://www.zupimages.net/up/19/26/ee23.jpg
Nadeau Dubois un apôtre de la chimère marxiste léniniste de la lutte des classes
https://www.zupimages.net/up/19/25/qucb.jpg
Québec solidaire peut se nourrir intellectuellement du marxisme (Manon Massé )
Québec solidaire est marxiste, dit Manon Massé et Québec solidaire ne renie pas les liens entre son programme et le marxisme, a affirmé hier soir Manon Massé, en entrevue à la CBC.
Questionnée sur les étiquettes que certains accolent au programme de sa formation politique, Mme Massé ne les a pas rejetées.
https://www.zupimages.net/up/18/39/72oe.jpg
Elle était co-animée par Gabriel Nadeau Dubois et par Francine Pelletier.
Cette conférence a rencontré un vif succès
” Francine Pelletier une journaliste féministe gauchiste du Le Devoir et qui as son siège réservé a Radio Canada ou elle toujours toujours la bienvenue pour venir se plaindre de Donald Trump ”
Ce voyage aura été un vif succès : partout Jean Luc Mélenchon a été accueilli avec gentillesse et intérêt, reçu par le mouvement syndical et par tout l’arc de la gauche Québécoise et Canadienne.
Et c’est ce pays que vous trouvez si génial?
@ pacoya : un pays à qui il manque, politiquement, un débat d’idée, est un pays en perdition. Les Etats Unis ont un robuste débat constant. Donc oui, c’est un pays génial. Et de plus, c’est lui qui invente les choses géniales dont vous vous servez tous les jours.
@ pacoya
Il ne s’agit pas de l’Amérique, mais de la gauche américaine, qui est en effet minable, lamentable, pitoyable, comme toutes les cliques gauchistes occidentales, y compris celle qui sévit en France. L’Amérique, elle, est en effet géniale.
Inquiétant.!
En espérant que l Amérique ne prendra pas le même chemin que l Europe !
Je pense que bloomberg et Clinton attendent en embuscade.
Sur BFM WC un article signé de l’Agence France Propagande annoncé que Kamala va casser la baraque mais ne dit pas que le calamiteux Obama la soutient.
Ce qui est prometteur c’est que les Roquets d’Orsay jouent toujours le mauvais cheval, c’est pourquoi il faut jouer Trump gagnant…
Cette description de l’Amérique démocrate ressemble étrangement à la France 🇫🇷 de macron!
Bravo au rédacteur de cet article savoureux.
Les gens de gauche, dotés d’une baguette magique, promettent à leurs concitoyens une vie de rêve dans une société où tout est gratuit, l’air purifié, la haine éradiquée, votre patron vous embrasse sur la bouche, c’est l’employé qui commande…
Avec la gauche au pouvoir, il suffit de tendre la main et vos soucis disparaissent.
Un monde merveilleux dirigé par la gauche, ceux qui débarquent ont droit aux meilleurs restaurants et aux hôtels cinq étoiles.
C’est pas cher, c’est l’État qui paye.
Ils sont vraiment fortiches les gens de gauche.
Dans leurs discours de campagne ils ne parlent que des nouveaux droits qu’ils accorderont à untel ou à unetelle, sans le U majuscule puisque sans-papiers.
Ils sont hyper malins, les gens de gauche.
Ils n’abordent jamais les devoirs. car pour la Gauche ce mot est tabou, imprononçable. beurk !
Ils omettent toujours de préciser que parmi ceux qui les écoutent, d’aucuns subiront l’extrême-ponction fiscale si la Gauche reprend les manettes.
Dans leurs élans de bonté, ils évitent de dire à leurs électeurs que si la gauche dite “Progressiste” gagne les élections, l’extrême ponction fiscale sévira pour financer les droits nouveaux et inaltérables de untel et d’unetelle.
Faut-il être un simple d’esprit pour confier son avenir, celui de ses enfants, celui de son pays, celui de son porte-monnaie dans les mains de tels charlatans.
Effectivement, deux d’entre eux ont dit que tout le monde aurait un taux d’imposition de 70 % s’ils étaient élus, et ils ont eu le culot de dire que tous les Américains les soutiennent !
Si quelque chose fait l’unanimité, tous bords politiques confondus, c’est bien ça : personne ne veut payer plus d’impôts.
j’adore les démocrates actuel …. ils et elles sont fantastique dans leurs programmes qui est d’augmenter les impôts en débile , d’ouvrir sans contrôle les frontières mais surtout que tout les services seront gratuit ….. ils et elles ignorent tous que les USA est presque en faillite a cause de bill clinton ,W. Bush et de Obama …. Trump réussi par tout les moyens d’éviter la fin de ce si beau Pays …. bref ils sont tous des nuls en économie sauf Trump qui essai de sauver le bateau même il prend l’eau de partout
Est-il trop tard pour que les démocrates fassent surgir Michelle Obama en dernière minute ? Je pensais que c’était elle que les gauchistes plėbiscitaient.
“La modernité, au fond d’elle même ,se pense comme une quête émancipatrice censée accoucher d’une société absolument égalitaire et transparente à elle-même. Elle doit être pensée comme une dynamique d’ horizontalisation intégrale de l’existence sociale: toutes les institutions qui structuraient la vie sociale au nom de la Nature ou de l’Histoire doivent être déconstruites, toutes les identités substantielles doivent se dissoudre. ”
M. Bock -Coté L’empire du politiquement correct.
“Leur littérature traite pour un bonne part de la déconstruction d’institutions telle que la famille, l’école, le droit et l’État-nation , à travers lesquelles l’héritage de la civilisation occidental nous a été transmis. Cette littérature, observée dans ce qu’elle a de plus foisonnant dans les écrits de Foucault, considère comme des “structures de domination” ce que les autres ne voient que comme des instruments de l’ordre public.
L’émancipation des victimes est un puits sans fond, dans la mesure où de nouvelles victimes surgissent constamment à l’horizon, tandis que les précédentes disparaissent dans le néant. La libération des femmes de l’oppression masculine, des animaux de la maltraitante, des homosexuels et des transsexuels de l’ “homophobie” , de même des musulmans de l’ “islamophobie”: ces combats ont tous été intégrés aux derniers programmes de la gauche afin d’être inscrits dans la loi et visés par des comités contrôlés et des autorités sévères. Les anciennes. normes de l’ordre social ont peu à peu été marginalisées, voir pénalisées en tant que “violation des droits d l’homme”.
R. Scruton L’erreur et l’orgueil
penseurs de la gauche moderne
“Parallèlement , l’objectif de la “justice sociale” n’est plus l’égalité devant la loi ou une revendication égale des droits à la citoyenneté , comme préconisé au siècle des Lumières. L’objectif est une réorganisation complète de la société, de sorte que les privilèges, les hiérarchies et même la distribution inégale des biens soient dénoncées ou remis en cause. L’égalitarisme le plus radical des marxistes et anarchistes du XIX siècle, en faveur de l’abolition de la propriété privée, n’est peut-être plus aussi répandue qu’autre fois. Mais derrière l’objectif de cette “justice sociale ” se manifeste un autre mentalité égalitaire plus tenace, qui pense que les inégalités, quel que soit le domaine,- propriété , loisirs, privilège de confidentialité , classe sociale, droit à l’éducation, ou quelconque droit que nous souhaiterions pour nos enfants – sont injustes jusqu’à preuve du contraire. L’égalité, dans tous les domaines où le statut social des individus peut être comparé, est la position par défaut.”
R. Scruton L’erreur et l’orgueil
penseurs de la gauche moderne
mon post n’a rien à voir avec le fond de l’article, mais avec sa forme ; j’ai lu
“Je me suis demandé comment cela allait raisonner dans les familles modestes (…)”
l’article était enregistré et tapé soit par un algoritme, soit par un ignorant du français ; car bien sûr on aurait dû lire “résonner”… et les fautes de ce genre lues dans les articles de Dreuz se sont multipliées, je trouve – s’il est possible d’améliorer ça, merci !
Bonjour monsieur Millière,
Toutes mes félicitations pour ce compte rendu limpide et surtout pour avoir réussi semble-t-il à vous farcir l’intégralité des deux (débats) en entier.
Après avoir entendu Sanders s’exprimer contre Trump comme Hitler en son temps et Zoro en espagnol, j’ai cru assister à un remake actualisé de la décadence de Rome et je suis allé voir ailleurs si j’y étais. Et, ouf, j’y étais!
À ce régime-là pendant presque deux ans, 60 millions d’Américains seront devenus fous… enfin encore plus fous.
“Les opinions sont comme les clous : plus on tape dessus, plus ils s’enfoncent”. Il n’y a aucune rationalité à attendre des anti-Trump.