
Je ne puis savoir au moment où j’écris ce que sera la teneur de tous les discours qui seront prononcés à l’occasion des cérémonies commémorant le 75ème anniversaire du 6 juin 1944. Je peux néanmoins constater d’emblée une continuation de la révision de l’histoire enclenchée il y a plusieurs années déjà.
Les Etats-Unis sont placés sur le même plan les autres participants, ce qui ne me parait pas vraiment admissible. Quiconque se rend au cimetière américain de Colleville sur Mer voit des milliers de tombes marquées d’une croix blanche pour les Chrétiens, d’une étoile de David, blanche aussi, pour les Juifs : des milliers de jeunes Américains sont morts pour la libération de l’Europe. L’armée américaine a été la force essentielle du Débarquement. Le reconnaitre impliquerait le recours à un mot très simple : gratitude. A l’époque Radio Paris était une radio collaborationniste, et l’infect antisémite Philippe Henriot y déversait sa bile (il sera tué le 28 juin, vingt-deux jours après le 6 juin), et le régime de Vichy n’était pas mort. Ce ne sont pas seulement les soldats américains qui ont contribué à la libération, c’est aussi l’industrie américaine, qui était à l’époque entièrement tournée vers l’effort de guerre et la nécessité d’en finir avec les puissances de l’Axe. La campagne d’Italie avait commencé en juillet 1943, et faisait suite à la campagne d’Afrique du Nord. L’armée américaine devait se battre aussi en Asie contre le Japon. L’équipement militaire de toutes les troupes engagées contre les puissances de l’axe était du matériel américain. Franklin Roosevelt a commis des erreurs sous l’influence de conseillers qui se sont révélés plus tard être liés à l’Union Soviétique, mais tout ce qui minore le rôle des Etats-Unis n’en est pas moins nauséabond. Cela doit être dit.
Le Royaume-Uni, grâce essentiellement à Winston Churchill a évité le désastre et la reddition qu’envisageaient d’autres politiciens britanniques, et sa persistance et son courage ont évité le pire. Rendre hommage à Winston Churchill et, depuis là, aux Britanniques, est légitime (tout comme rendre hommage aux soldats venus du Canada, membre du Commonwealth), mais sans l’intervention déterminante des Etats-Unis, Churchill n’aurait pu tenir très longtemps, et le Royaume-Uni aurait fini par être vaincu. Cela doit être dit aussi.

La Russie à l’époque était le cœur d’un régime totalitaire criminel, le régime soviétique. Hitler et Staline étaient alliés au début de la guerre et se sont partagés la Pologne. Les Soviétiques ont perpétré le massacre de Katyn en 1940 et cruellement anéanti les élites polonaises. Hitler a attaqué l’Union Soviétique (des documents semblent montrer qu’il l’a fait parce que Staline envisageait de l’attaquer, mais rien n’est vraiment prouvé). Le combat a été à partir de là le combat entre deux dictateurs totalitaires criminels et abjects. Franklin Roosevelt a choisi de s’allier avec Staline et de fournir à l’Union Soviétique du matériel militaire américain sans lequel l’Union Soviétique se serait effondrée. Staline a utilisé des dizaines de milliers de citoyens soviétiques comme de la chair à canon (les soldats soviétiques avaient le choix entre avancer et se faire massacrer par les troupes allemandes, et reculer et se faire massacrer par les mitrailleuses soviétiques). Les citoyens soviétiques ont payé un très lourd tribut à la guerre, mais la responsabilité de Staline a été écrasante. Churchill voulait un débarquement par les Balkans, Staline a refusé et Roosevelt a suivi Staline, d’où le débarquement en Normandie, mais si l’avis de Churchill avait été suivi, l’Europe centrale n’aurait pas été asservie à l’Union Soviétique, et l’Allemagne n’aurait pas été divisée en deux. Dire, comme cela se fait ici et là, que c’est grâce à la Russie que l’Allemagne nazie a été vaincue relève de la révision de l’histoire. Les décisions de Roosevelt ont fait que les troupes soviétiques ont été les premières à entrer dans Berlin, mais il en a été ainsi parce que Roosevelt a pris de très mauvaises décisions. Poutine dirige la Russie, pas l’Union Soviétique, et les crimes de l’Union Soviétique après 1945 ont été innombrables. Poutine n’avait pas à être aux commémorations du 6 juin. Cela aussi doit être dit.
Le discours venant de l’Allemagne et qu’on tient depuis trop longtemps, et disant que le 6 juin a été le jour où l’Allemagne a commencé à être libérée du national-socialisme est une monstruosité révisionniste. L’armée allemande s’est battue jusqu’au dernier jour, sur tous les fronts. Ce sont des soldats allemands qui ont tué les milliers de morts tombés sur les plages de Normandie le 6 juin. Le massacre d’Oradour sur Glane a eu lieu le 10 juin, quatre jours après le 6 juin. Les camps d’extermination ont continué à tourner et à assassiner aussi longtemps que cela a été possible. Hitler n’était pas un marginal et a suscité l’enthousiasme d’une très large part du peuple allemand jusqu’au moment où l’Allemagne a été écrasée. C’est un héritage très lourd à porter. C’est l’héritage de l’Allemagne. S’il est un pays où on devrait à mes yeux respecter chaque année deux minutes de silence en souvenir des millions de morts de la shoah, c’est bien l’Allemagne. Qu’on agisse pour que l’Allemagne ne soit pas condamnée à jamais en raison de son passé peut se comprendre. Qu’on révise l’histoire à ce degré est très grave, et contribue à ce que des dirigeants allemands s’autorisent à tenter de donner des leçons à Israël et à se conduire de manière hautaine vis-à-vis des Etats-Unis. Cela aussi doit être dit.

Le discours qu’on entend en France a commencé à se faire entendre peu de temps après le 6 juin, et a été le discours du Général de Gaulle. Et quasiment tous les dirigeants français, depuis, ont repris ce discours. Il met en avant démesurément la résistance, et posé une ombre sur le rôle des Etats-Unis, et peut aller jusqu’à les accuser d’avoir voulu traiter la France en puissance vaincue. Rendre hommage à la résistance est légitime. Encore convient-il d’apporter des nuances. Il y eut une résistance patriote et il y eut une résistance communiste, qui a commencé quand Hitler a attaqué l’Union Soviétique, et la résistance communiste voulait une prise de pouvoir communiste en France et était inféodée à l’Union Soviétique. En supplément, la résistance, aussi noble ait-elle pu être, a joué un rôle mineur dans la libération de la France. Le fait est que la France a perdu la guerre en quelques jours en 1940, qu’un régime de collaboration s’est mis en place, qu’il y a eu pendant un temps quarante millions de pétainistes et de nombreux collaborateurs. Le fait est que de Gaulle ne représentait presque rien et s’est livré à des manœuvres parfois troubles pour arriver en position de prééminence. Le fait est qu’un rôle a été accordé à la France en 1944-45 et qu’elle a été placée parmi les vainqueurs pour des raisons stratégiques, et pour juguler la résistance communiste (que de Gaulle a su utiliser à ses propres fins). Mais le rôle de la France dans le débarquement a été épiphénoménal. Rendre hommage au commando Kieffer est bien, mais le commando Kieffer incluait moins de deux cents hommes. Il manque depuis de Gaulle la gratitude vis-à-vis des Etats-Unis, et Macron continue l’ingratitude. C’est très malsain.

Sans les Etats-Unis, la France n’aurait pas été libérée, sans l’aide américaine, elle n’aurait pas été reconstruite et les Français auraient connu la pénurie alimentaire. L’attitude du Général de Gaulle et de ses successeurs, Macron inclus, est porteuse d’une ingratitude souvent odieuse.
L’armée française jusqu’à ce jour serait paralysée sans l’aide de l’armée américaine. L’Europe occidentale jusqu’à ce jour vit sous le parapluie de la défense américaine. Donald Trump demande aux pays d’Europe occidentale de financer davantage leur propre défense et de cesser de se comporter en assistés ingrats et en mauvais alliés. Il a raison. Merkel est à la tête d’un pays qui est un très mauvais allié. Macron est un très mauvais allié lui-même.
Les descriptions de Donald Trump qu’on trouve dans la presse française sont immondes, diffamatoires, et montrent que la mentalité de nombreux journalistes consiste à cracher dans la soupe américaine tout en profitant d’elle. C’est vil, très vil. C’est sordide. Je devais le dire. Je l’ai dit.
Si on apprenait dans les écoles, ce que la France et l’Europe doivent aux Etats-Unis, la France et l’Europe ne seraient pas tout au bord du naufrage qui les attend.
© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.
le nom de ma famille est sur les monuments aux morts de mon village natal du nord de l’Oise et des voisins et la crainte de “les voir revenir ” était forte . il en résultait qu’un membre de la famille parlait allemand ( au cas ou ) et c’est moi qui m’y suis collé à la suite de mon père qui , de son coté , avait été étudiant à Heidelberg en sortant de SUP de CO .
C’était un peu devenu une boutade mais cela montre la confiance qu nous avions dans nos voisins germains qui aiment tant la France qu’ils y venaient régulièrement.
J’aime énormément les articles de Guy Millière. Ils sont conçis et.plein d’informations. Mon père qui était dans l’aéronavale et pilote de chasse s’était engagé dans l’aviation américaine en 1942. Comme il ne parlait jamais de la guerre, nous ne savons pas s’il était présent lors du débarquement allié. C’est plus que probable, en tout cas, et comme je l’ai appris, l’armée et la marine n’étaient pas pour le gouvernement de Vichy. Mon père détestait de Gaulle et je me doute de ce qu’il pensait du gouvernement de Vichy, vu la déchéance de l’armée et de la marine en Indochine. Mais il fallait savoir se taire si on ne voulait pas être exécuté. J’ai appris à sa mort qu’il avait été décoré de la Distinguished Flying Cross.
Petite fille pendant la guerre, née d’une maman normande, je porte toujours dans mon coeur et ma prière tous les jeunes américains, anglais, canadiens et français sous ces croix blanches des cimetières normands, qui n’ont pas hésités à donner leur vie pour que je vive dans un pays libre. Je vous remercie jeunes héros, forget me not, de tout mon coeur.
Pour faire montre de gratitude, il faut un solide respect de soi-même ; pour regarder la vérité en face, il faut du courage, beaucoup de courage. Qualités qui font défaut en France depuis un siècle.
Pas une retouche au tableau que vous avez brossé, Professeur Millière, merci.
Si, une petite retouche tout de même. Un mot sur l´armée francaise mobilisée en novembre 42 suite au débarquement anglo-américain en Afrique du Nord. Francais et alliés se sont battus en Tunisie, en Italie, en France et la IIIeme DIA, la division où se battait mon père s´est arrêtée à Stuttgart. De Montsabert puis Guillaume en furent les chefs.
C´était l´une des divisions de la Première Armée francaise.
Avec toute la reconnaissance due au gouvernement des États-Unis.
Cela devait être dit, et dit également que nombreuses furent les victimes civiles francaises et les villes martyres lors du Débarquement.
Quant à De Gaulle, j´ai entendu parler d´archives intéressantes qui devraient en dire long sur le personnage qui fut le boucher de la guerre d´Algérie (1954-1982: ma guerre).
Ass. prof. em. dr. Gérard Lehmann, SDU
@ Gérard Lahmann
“… nombreuses furent les victimes civiles françaises et les villes martyres lors du Débarquement.” Exactement ce que reprochait amèrement ma grand-mère aux soldats américains venus la tirer pour la seconde fois de la mouise dans laquelle s’était fourré le peuple français.
Mais il y avait une solution bien simple pour éviter les ravages sur la population civile française causés par le débarquement de troupes étrangères : d’abord il ne fallait pas déclencher un deuxième conflit mondial, ensuite une fois la guerre déclarée, il fallait se battre pour la gagner.
C’est comme celui qui se plaint des dégâts d’inondation causés par les pompiers pour éteindre un incendie : il ne fallait pas le laisser s’allumer, mais une fois déclenché, il fallait se débrouiller pour l’éteindre tout seul si on voulait éviter l’intervention des pompiers.
D’autant plus que ces dégâts dans la population civile furent minimes comparés à ceux soufferts par la Grande-Bretagne durant le blitz.
Pour la 3° fois je diffuse mon commentaire car j’honore les Américains et surtout avec la chanson de Michel Sardou : ” SI LES RICAINS N’ETAIENT PAS Là ” longtemps interdite par ce félon de degaulle, être rancunier ( puisque écarté par les Américains… et pour cause !!!!! ) et être malfaisant dans d’autres circonstances aussi dramatiques !!!Mon Dieu comme il me rappelle un autre qui lui ressemble !!! PAUVRE FRANCE.
“Si les Ricains n’étaient pas là,
vous seriez tous en Germanie,
à parler de je ne sais quoi,
à saluer je ne sais qui…” Michel Sardou
Je vois dans l’anti américanisme une tendance de fond et des caractéristiques plus conjoncturelles. Aujourd’hui, il me semble que beaucoup de l’ingratitude française vis à vis des Etats-unis est liée à la haine de Trump. Je n’ai pas ressenti d’anti américanisme marqué, comme je le constate régulièrement autour de moi, quand Obama était président. De même, un des moments où l’anti américanisme a été très virulent fut la deuxième guerre d’Irak, et l’on a pu voir des actes anti américains, allant du graffiti à la profanation de cimetières.
De façon générale, indépendamment de la personnalité du président américain, il y a un vieux fond d’anti américanisme en France que je relie à un amalgame sordide argent-capitalisme-juif-Israël. Les notions d’impérialisme et de sionisme sont sous jacentes dans l’agressivité française.
J’ai le sentiment aussi, pour connaitre des Normands, et parce que mes grands parents ont toujours aimé les Etats-Unis, que plus les gens sont exempts d’arrieres pensées idéologiques, plus ils sont naturellement pro américains. Plus ils instrumentalisent l’histoire pour la trahir, plus ils sombrent ans une paranoïa abjecte, comme Macron et d’autres.
@ Fleur de Lys
Vous êtes jeune et innocente, et je ne prends pas plaisir à vous détromper, mais un exemple entre mille, celui de la réjouissance manifestée publiquement par certains Français lors de 9/11 vous donne une idée plus exacte de l’anti-américanisme en France. Sans compter ceux qui n’ont pas osé le faire ouvertement et se sont contentés de se congratuler plus discrètement.
Tout comme les musulmans lors de l’incendie de Notre Dame.
Je n’ai vu aucun français se congratuler pour le 9/11 , aucun ! Par contre les deux premiers arabes vus Place Martin Nadaud XXéme se roulaient des pelles de joie devant une télé de bistrot qui passait déjà l’évènement en boucle . Après téléphone aux amis j’ai appris que des concerts de klaxon résonnaient aussi dans les XVIII et XIX ème de Paris … dois-je vous décrire la population majoritaire de ces arrondissements ?
@ l’enjoué
Vous n’avez peut-être pas vu ces témoignages étalant la satisfaction de certains Français (certes, pas la majorité) devant les quelque 3.000 morts américains car ils ont été très vite balayés sous le tapis. Mais moi et mes compatriotes américains n’avons pas oublié les vidéos et témoignages, tous du type “bien fait pour les Américains”, qui nous ont choqués sans trop nous surprendre. Mais nous avions bien d’autres préoccupations à l’époque pour nous arrêter longtemps sur cet incident.
Atikva, ce que vous écrivez ne contredit pas ce que je vois et ressens. J’ai moi-même été témoin de deux scènes de satisfecit après le 11/09. J’étais chez un kiné pour un problème de genou. La conversation arrive sur cet attentat. Et il me dit que c’est bien fait pour les Américains à cause de leur soutien pour Israël. Comme je me suis figée d’effroi et voulais me rhabiller, il s’est excusé rouge de honte. Quelques mois plus tard, ma prof de théâtre sort le couplet sur les Juifs supposés absents des deux tours le jour du drame. Ces deux personnes sont françaises, non musulmanes. C’est l’anti americanisme de fond, structurel, que j’évoquais, pour plusieurs raisons et Jacques Ady en a rajouté d’autres (jalousie, différentiel de valeurs, gauchisme culturel…). La notion de jalousie est intéressante : on le voit bien avec les numéros de cabotinage de Macron. Il veut jouer à l’égal de Trump et finit ridicule.
Ce fond d’antiaméricanisme est à mes yeux surtout lié à de la jalousie : la France n’est plus une des plus grandes puissances du monde, elle est devenue une puissance de second rang (et ne cesse de baisser dans la hiérarchie des nations) et ses dirigeants – comme un certain nombre de ses citoyens – ont beaucoup de mal à l’accepter.
Il y a aussi, c’est vrai (et c’est lié à ce qui précède), le fond de gauchisme français – cf la “passion française” envers le communisme – qui génère la haine du capitalisme américain ; une habitude du centralisme jacobin, de la dépendance à l’État – mais sous Louis XIV cela existait déjà, avec l’absolutisme royal – opposée à la passion américaine pour les libertés individuelles et son corollaire, la méfiance envers l’État et l’étatisme.
Pas mal de différence culturelles, en réalité, qui sont liées à l’histoire des USA, un pays qui s’est quand même en bonne partie construit sur la fuite (donc quelque part le rejet) de la vieille Europe par les pères fondateurs et ceux qui les suivirent, souvent persécutés en Europe pour des raisons religieuses ou politiques.
J’ai parfaitement compris l’expression, certes quelque peu provocatrice, “vieille Europe” employée par D. Rumsfeld en 2003, suite au discours du fielleux de Villepin à la tribune de l’ONU, au moment de la guerre d’Irak : c’est tout le passif entre le Vieux continent et le Nouveau Monde qui s’exprimait dans ces échanges.
👌 👍 jacques Day ! Right on!
Il y a aussi, c’est vrai (et c’est lié à ce qui précède), le fond de gauchisme français – ct la « passion française » envers le communisme – qui génère la haine du capitalisme américain ; une habitude du centralisme jacobin, de la dépendance à l’État
IL Y A LONGTEMPS QUE C’EST COMME CELA QUE JE VOIS LA FRANCE
Sans les AMÉRICAINS les français parleraient soit l’allemand soit le RUSSE
Je suis scandalisée par ce qu’a dit Raffarin ce matin jeudi 6 juin au sujet des Etats-Unis. Ce type a une telle haine de Trump qu’il en arrive à insulter ce pays.
Raffarin si j’ai un conseil à vous donner c’est : fermez votre grande gueule.
ROSA
Rosa
Raffarin illustre un mal français qui fait qu’on continue à donner du “Mr le Ministre ” a un type qui ne l’aurait été que quelques jours !
c’est un has been dont les jeunes doivent se demander pourquoi on lui tend un micro surtout si c’est pour dire des conneries .
Qui accorde de l’importance à raffarin?
Merci pour cette mise au point !
Très bel article tout est vrai. La France est un pays jaloux et ingrat. Les français aussi qui préfèrent leurs chers musulmans aux Américains. Je regrette que les USA n’aient pas traité la France en pays ennemi à la Libération comme ils envisageaient de le faire. La France a même tiré sur les troupes américaines qui débarquaient en Afrique du nord. Et mettre la France dans le camp des gagnants de la guerre alors qu’elle a collaboré allègrement avec l’ Allemagne. La France est un pays perfide et traître qui mord la main qui l’a sauvé.
L’armée et la marine française ne tiraient pas sur les américains en Afrique du Nord. Je le sais de mon père qui disait “on tirait à côté des américains”. Les militaires étaient pour les alliés quoique vous disiez. Le général Giraud (c’est bien son nom?) l’a prouvé. Que de Gaulle a cherché à assassiner.
amour et respect pour toujours pour ses héros mort pour nous
la France est anti Américaine quand elle n’est pas pro musulmane comme l’était ce musulman Obama
Ma mère de 96 ans demeurait à Caen en juin 1944. Elle y est née en 1923 et l’a quittée en 1948 après son mariage avec mon père. C’est dire qu’elle et ses parents étaient aux “premières loges” lors du D-Day : premiers bombardements le 6 juin vers midi, ma mère repassait du linge…
Ces bombardements — ceux de l’artillerie de marine et aériens — ont causé la mort de plus 8.000 civils dans la seule ville de Caen, la maison de la famille de ma mère détruite comme plus de 80% des habitations, exil à Crouay durant plusieurs mois. Le frère de ma mère était au STO à Hambourg et ne pouvait plus donner de nouvelles depuis 1943. Il sera de retour à Caen en mai 1945, quand tout aura été fini.
Mais une chose demeure indestructible dans le cœur de ma mère, c’est une éternelle reconnaissance aux Alliés dont les Américains constituaient bien évidemment le contingent le plus considérable. En dépit des destructions et des victimes, jamais et encore aujourd’hui, il ne viendrait à l’esprit de ma mère de s’en prendre de quelque façon que ce soit aux Américains, jamais de la vie !
L’esprit gauchiste n’est enclin à aucune reconnaissance. Les gauchistes, tout leur est dû et sans merci. On ne le voit que trop bien aujourd’hui. Ils sont d’un orgueil monstrueux, imbus d’eux-mêmes à un degré inimaginable. Les dizaines de milliers de soldats Alliés tombés sur les plages de Normandie ? Et alors ! Ils n’avaient qu’à déserter et… sauver leur peau ! Ça, c’est l’infâme raisonnement de ces connards !
On verra bien leur réaction face à une guerre civile de plus en plus probable à un horizon proche. On en a déjà une petite idée avec ces abrutis qui on rejoint sans vergogne l’E.I. et Daesh en Syrie/Irak. Le sens de l’honneur et de la dignité, c’est quoi ça ? Ça se bouffe en salade ?
Ces raclures de ch..ttes existaient déjà durant les années 1939-1945, on les appelaient “collabos” : ils “vendaient” des Juifs à la Gestapo contre des sommes rondelettes et même les Allemands les méprisaient au plus haut point… Mais quand ils tombaient sur une patrouille de la Résistance, c’était la rafale de mitraillette garantie, leur “rétribution” sans autre forme de procès ! On ne faisait dans le bisounours à l’époque… Et c’est tant mieux.
Les temps on bien changé. Du haut de ses 96 ans, ma mère est proprement hallucinée par la dégringolade de notre pays, surtout depuis un demi-siècle. Et de nouveau, elle est inquiète, comme elle, son frère et ses parents l’étaient aux lendemains des “accords” de Munich de 1938… Seulement aujourd’hui, et elle le sait, le pays est devenu un ventre mou, lâche, incapable d’une quelconque résistance, prêt à se livrer corps et âmes à l’ennemi dès lors que son apparente tranquillité est “assurée”.
Contrairement à ce que dégoise l’autre abruti de Raffarin, Trump et les Américains seraient de nouveau au rendez-vous en cas de conflit majeur. Et pourtant, qu’en ont-ils à foutre de la France, surtout celle d’aujourd’hui qui ne cesse de leur cracher à la gueule ? Qu’en avaient-ils à foutre, les Américains, en 1944 ? Et pourtant, ils sont venus…
Ça s’appelle le sens de l’honneur et de la dignité, valeurs que D. Trump a rappelé aujourd’hui en applaudissant les vétérans présents à la commémoration du 75ème anniversaire du Débarquement.
“Les dizaines de milliers de soldats Alliés tombés sur les plages de Normandie ? Et alors ! Ils n’avaient qu’à déserter et… sauver leur peau !”
Une autre réponse, qui revient souvent chez les antiaméricains, est : et alors, les Américains n’ont certainement pas fait ça pour nous libérer, mais pour nous imposer leur culture et leur commerce.
Ces crétins auraient préféré que la France reste sous le joug nazi, sans doute, à moins qu’ils n’eussent préféré que nous soyons “libérés” par l’Armée Rouge et l’URSS, dont chacun sait qu’elle n’avait rien d’impérialiste (mouarf) !
Tous ceux qui tiennent un discours hostile aux USA auraient collaboré avec les Allemands à l’époque, et auraient, à l’unisson de Radio-Paris et autres moyens de propagande du régime de collaboration, pratiqué leur sport favori : insulter les Anglo-saxons, Américains en particulier, à jet continu.
PS : quand on voit comment les journalistes de TF1, ce midi, ont immédiatement après son discours et à chaque occasion cherché à critiquer Trump, on mesure l’étendue des dégâts…
Merci, Jacques, pour cette précision. Les gauchistes sont d’une mauvaise foi crasse. Ce sont des destructeurs, on l’a déjà maintes fois souligné sur ce site. Ce qu’ils “bâtissent”, ce ne sont que châteaux de sable d’illusions dont les cervelles à 2 neurones sont les proies toutes désignées. Et elles sont nombreuses aujourd’hui, très nombreuses…
Les doctrines et idéologies gauchistes n’amènent que ruines, anéantissement et mort. On le voit depuis 1789 et la Révolution française, matrice de tous les totalitarismes criminels qu’elle a engendrés (stalinisme, nazisme, maoïsme, etc…). Elles s’opposent et s’opposeront systématiquement jusqu’à la bêtise à ceux qui bâtissent du solide, même devant l’évidence.
C’est ce qui nous opposera sans grand espoir de changement avec les Américains, qui sont un peuple de bâtisseurs avec un président bâtisseur — qui, de plus, bénit Israël — et donc, pour corollaire, une économie repartie en flèche depuis 2 ans (Genèse 12) !
@ Nivred92
J’ai été choquée également par la déclaration de Raffarin. C’est la voix d’une Europe pathétique par son ambivalence qui s’exprime à travers lui : incapable de se passer des États-unis mais ne voulant pas assumer ses responsabilités.
Seulement aujourd’hui, et elle le sait, le pays est devenu un ventre mou, lâche, incapable d’une quelconque résistance, prêt à se livrer corps et âmes à l’ennemi dès lors que son apparente tranquillité est « assurée ».
COLLABO UN JOUR COLLABO TOUJOURS
Monsieur Milliere, Ce que vous rappelez est essentiel, et l’ingratitude, transformee en haine, de beaucoup de Francais, au pouvoir ou non, envers les Etats-Unis est a la fois immonde et traditionnelle. Il convient aussi de rappeler ce que nous devons au sauveur de la France: non, ce n’est pas qui vous croyez, il s’agit de Churchill. Peut-etre que la seule critique que l’on pourrait faire de son action a ce sujet est d’avoir tenu de Gaulle a bouts de bras (il etait cependant conscient de qui il tenait ainsi: “nous l’appelions Jeanne d’Arc, et nous cherchions un eveque pour le bruler”, Le Crapouillot, numero consacre aux operations d’Afrique du Nord). Il est vrai qu’entre de Gaulle et Giraud …
Cher Mr Millière, vous ne saviez pas ce que pourraient être les discours, vous saviez encore moins que Macron allait caviarder la lettre du résistant qu’il a lue.
“Pressé par le temps” (c’est l’argument officiel), le président Macron a retiré de la superbe lettre du jeune de 16 ans fusillé pour faits de résistance toutes les références à Dieu, au Ciel et aux hommes de religion.
C’est une seconde mort pour ce héros de la France libre, assassiné une seconde fois par le pouvoir en place.
Voici la version lue par Macron
«Chers Parents,
Ma lettre va vous causer une grande peine, mais je vous ai vus si pleins de courage que, je n’en doute pas, vous voudrez encore le garder, ne serait-ce que par amour pour moi.
Je meurs pour ma Patrie. Je veux une France libre et des Français heureux. Non pas une France orgueilleuse, première nation du monde, mais une France travailleuse, laborieuse et honnête.
Que les français soient heureux, voila l’essentiel. Dans la vie, il faut savoir cueillir le bonheur.
Pour moi, ne vous faites pas de soucis. Je garde mon courage et ma belle humeur jusqu’au bout, et je chanterai» Sambre et Meuse» parce que c’est toi, ma chère petite maman, qui me l’as apprise.
Les soldats viennent me chercher. Je hâte le pas. Mon écriture est peut-être tremblée. mais c’est parce que j’ai un petit crayon. Je n’ai pas peur de la mort. j’ai la conscience tellement tranquille.
Adieu, la mort m’appelle. Je ne veux ni bandeau, ni être attaché. Je vous embrasse tous. C’est dur quand même de mourir.
Mille baisers. Vive la France.
Et maintenant la lettre dans sa version intégrale:
«Chers Parents,
Ma lettre va vous causer une grande peine, mais je vous ai vus si pleins de courage que, je n’en doute pas, vous voudrez encore le garder, ne serait-ce que par amour pour moi.
Vous ne pouvez savoir ce que moralement j’ai souffert dans ma cellule, ce que j’ai souffert de ne plus vous voir, de ne plus sentir peser sur moi votre tendre sollicitude que de loin. Pendant ces 87 jours de cellule, votre amour m’a manqué plus que vos colis, et souvent je vous ai demandé de me pardonner le mal que je vous ai fait, tout le mal que je vous ai fait. Vous ne pouvez vous douter de ce que je vous aime aujourd’hui car, avant, je vous aimais plutôt par routine, mais maintenant je comprends tout ce que vous avez fait pour moi et je crois être arrivé à l’amour filial véritable, au vrai amour filial. Peut-être après la guerre, un camarade vous parlera-t-il de moi, de cet amour que je lui ai communiqué. J’espère qu’il ne faillira pas à cette mission sacrée.
Remerciez toutes les personnes qui se sont intéressées à moi, et particulièrement nos plus proches parents et amis. dites-leur ma confiance en la France éternelle. Embrassez très fort mes grands-parents, mes oncles, tantes et cousins, Henriette. Donnez une bonne poignée de main chez M. Duvernet. dites un petit mot à chacun. Dites à M. le Curé que je pense aussi particulièrement à lui et aux siens. Je remercie Monseigneur du grand honneur qu’il m’a fait, honneur dont, je crois, je me suis montré digne. Je salue aussi en tombant, mes camarades de lycée. A ce propos, Hennemann me doit un paquet de cigarettes, Jacquin mon livre sur les hommes préhistoriques. Rendez» Le Comte de Monte-Cristo» à Emourgeon, 3 chemin Français, derrière la gare. Donnez à Maurice André, de la Maltournée, 40 grammes de tabac que je lui dois.
Je lègue ma petite bibliothèque à Pierre, mes livres de classe à mon petit papa, mes collections à ma chère petite maman, mais qu’elle se méfie de la hache préhistorique et du fourreau d’épée gaulois.
Je meurs pour ma Patrie. Je veux une France libre et des Français heureux. Non pas une France orgueilleuse, première nation du monde, mais une France travailleuse, laborieuse et honnête.
Que les français soient heureux, voila l’essentiel. Dans la vie, il faut savoir cueillir le bonheur.
Pour moi, ne vous faites pas de soucis. Je garde mon courage et ma belle humeur jusqu’au bout, et je chanterai» Sambre et Meuse» parce que c’est toi, ma chère petite maman, qui me l’as apprise.
Avec Pierre, soyez sévères et tendres. Vérifiez son travail et forcez-le à travailler. N’admettez pas de négligence. Il doit se montrer digne de moi. Sur trois enfants, il en reste un. Il doit réussir.
Les soldats viennent me chercher. Je hâte le pas. Mon écriture est peut-être tremblée. mais c’est parce que j’ai un petit crayon. Je n’ai pas peur de la mort. j’ai la conscience tellement tranquille.
Papa, je t’en supplie, prie. Songe que, si je meurs, c’est pour mon bien. Quelle mort sera plus honorable pour moi que celle-là ? Je meurs volontairement pour ma Patrie. Nous nous retrouverons tous les quatre, bientôt au Ciel. Qu’est-ce que cent ans ?
Maman, rappelle-toi :
» Et ces vengeurs auront de nouveaux défenseurs qui, après leur mort, auront des successeurs.»
Adieu, la mort m’appelle. Je ne veux ni bandeau, ni être attaché. Je vous embrasse tous. C’est dur quand même de mourir.
Mille baisers. Vive la France.
Un condamné à mort de 16 ans
H. Fertet
Excusez les fautes d’orthographe, pas le temps de relire.
Expéditeur : Henri Fertet Au Ciel, près de Dieu.»
Extrait de la lettrePatriote.
@ flechebleue
Merci pour votre commentaire. Comme vous dites, Macron a enlevé l’essentiel, l’enracinement dans la foi mais aussi les valeurs d’antan : piete filiale, reconnaissance, imaginaire gaulois, sens du sacrifice, goût de l’effort. Tout est résumé dans la notion de France éternelle.
Mes grands-parents étaient à Avignon pendant l’Occupation. Quand mon père a eu 18 ans, mon grand-père (qui détestait Pétain) a voulu que Papa se cache dans le maquis avec la Résistance pour ne pas être envoyé en Allemagne. En 44, papa s’est porté volontaire pour l’armée française qui recrutait.
Je ne sais plus dans quelle division a servi mon père mais je sais qu’il a porté un uniforme américain (car les Français n’en avaient pas) et qu’avec sa division il est allé jusqu’à Berlin.
Ayant rencontré des soldats Canadiens français, l’idée a germé dans son esprit d’aller vivre au Canada après la guerre. C’est la raison pour laquelle je suis née (et vit actuellement) au Québec!
j’ai été fortement surpris ce matin en entendant un commentaire de la tv France 24 sur la rencontre Trump Macron. La journaliste disait: Macron est pour une solidarité en Europe, surtout pour une défense commune; mais Trump, contrairement aux présidents américains précédents, lui, ne bougerait pas si une attaque survenait contre un pays européen! C’est oublier volontairement qu’actuellement l’OTAN est une défense collective qui engage les Américains si un conflit survenait contre un pays d’Europe.
C’est un peu plus compliqué que ça. Connaissant l’Europe d’aujourd’hui, si j’étais Président américain, je n’interviendrais pas non plus. Pourquoi? Parce que c’est l’Europe que ça regarde. Je n’interviendrais qu’en cas d’attaque musulmane afin de protéger les USA de ce type d’invasion. Je mènerais donc une politique disons de “containment”. Un peu comme les guerres du MO ont servi à maintenir les terroristes chez les terroristes. Idem avec le nazisme. La menace était mondiale. Et donc les USA sont entrés en guerre afin de se protéger de manière préventive, évitant ainsi une guerre éventuelle sur leur territoire. Le fameux Article 5 du Traité de l’Atlantique Nord est bien. Il nous a protégé de la menace communiste, mais encore de manière préventive pour les Etats-Unis d’abord. Les traités n’engagent que ceux qui sont prêts à les respecter comme les promesses électorales n’engagent que ceux y croient. Je suis un ardeur défenseur de l’OTAN. Mais je n’ai pas plus confiance dans tous ces textes que dans le pacte de non-agression germano-soviétique en son temps ou le même Traité de Versailles. On vous le dira: “le monde change”. Et pas toujours dans la bonne direction. Si je suis cynique? Bien sûr! Comme la politique, en fait.
D-Day. A good time for the French to learn to shut up. Don’t bet on it. ‘… despite Charles de Gaulle’s attempt to rewrite history, the French played only a small part in their nation’s liberation in 1944 and 1945.’ The French couldn’t liberate themselves from a locked toilet. Stay in the crapper!
Zeropean limousine leftists in your rich neighborhoods, take note. ‘The US may be forced to suffer the perception of defeat, but it is Europe that will live with the consequences. Be careful what you wish for.’
Well, this French woman isn’t going to shut up.
Here’s what I have to say: Thank you! God bless America!
Bonjour professeur Millière
Heureusement que vous êtes là pour écrire et nous rappeler l’histoire et ses terribles secrets telle qu’elle s’est vraiment déroulée. Donc Winston Churchill et ses généraux avaient raison et ont été ignorés par Roosevelt. Nous n’aurions pas eu une Allemagne divisée et peut être pas de guerre froide…dommage..!
J’ai regardé la cérémonie de L’anniversaire des 75 ans du débarquement en Normandie et Macron s’est quand même bien comporté, ce qui m’a surpris. Quant au grand Président américain Donald John Trump on ne peut que louer son amour pour son pays, ses soldats et les sacrifices que ceux-ci ont offert pour la Liberté de l’Homme et notre civilisation. J’ai été ému par le discours du Président américain et par les exemples de bravoure et grand courage de ces jeunes Rangers, Parachutistes et simples GI’s qui ont donné au monde libre, au prix de leurs propres vie, un futur, un avenir protégé en pays libres et démocratiques..Espérons que ce discours a été bien entendu par tous ceux et celles qui aspirent à une continuité de nos valeurs et de notre culture..
Le monde a toujours été divisé entre le Mal et le Bien. Ces deux mondes s’affrontent toujours. Pour notre civilisation le Bien se trouve du côté de nos valeurs judéo-chrétiennes, notre culture.
Les tombes des 9,388 jeunes soldats au cimetière américain de Colleville sur Mer sont marquées par des Croix et des Maguen David de marbre étincelant blanc et dont 307 sont inconnus..Plus de 4000 sont tombés le premier jour des combats..
Est-il possible aujourd’hui, en Juin 2019, d’assister à un tel élan de cœur de millions de jeunes mettant leurs vies en péril pour sauvegarder notre civilisation?
Je suis né en fin 1947 et donc j’ai vécu entouré de Français, Américains qui ont participé à ce conflit et j’ai été marqué par leur patriotisme et leur dévouement à nos valeurs et civilisation. Mon papa bénissait les Américains de s’être mobilisés afin de nous sauver. Si notre monde existe aujourd’hui c’est grâce à cette sublime génération des Alliés de 1939-1945.
En Israël nous avons conservé ces valeurs et les Américains tels Donald J Trump le savent et nous font confiance et nous soutiennent.
Merci de votre article
Minimiser le rôle de la Russie – quoi qu’on puisse penser de Staline – dans l’anéantissement du IIIe Reich hitlérien ne contribue pas à l’établissement du récit objectif sur le déroulement de la WWII.
Si la Russie avait était vaincue, on ne fêterait aujourd’hui aucun D Day du 6 juin 1944.
Ne pas avoir invité Poutine aux célébrations est une faute grave. Un diable à côté des blanches colombes Merdel et Micron ? Le réveil des “populistes” en Europe, si “dangereux” pour la si belle démocratie franco-allemande multiculturelle immigrationniste, serait-il dû, lui aussi, à la sordide ingérence souterraine des services secrets russes ?
Merci aux courageux soldats américains qui ont donné leur vie pour nous.Nous leur devons notre liberté. Je hais la France et l’Europe pour leur manque de respect et de reconnaissance et leur détestable anti-américanisme. Heureusement la France et l’Europe auront ce qu’elles méritent puisqu’elles sont condamnés a devenir musulmane.Dans 50 ans les seules traces qu’il restera de la civilisation européenne seront dans les musées américains. Que Dieu bénisse la grande Amérique et le président Trump.
@ Sandra Bonsoir. Je tiens à faire savoir que je suis Française, d’origines Françaises, Allemandes et Hollandaises, juives, chrétiennes et athées. Je suis extrêmement émue chaque 6 juin de chaque année et profondément reconnaissante aux jeunes Américains qui ont donné leur vie pour sauver l’Europe du nazisme, j’aime l’Amérique et l’admire, ainsi que Donald Trump.
Et j’aime aussi très profondément mon pays, la France, et fais partie des Français qui refusent l’islamisation et entendent bien gagner ce combat, gardons espoir, battons nous pour la vérité et la liberté, ne renonçons jamais.
Vive l’Amérique et vive la France !!!
@ Aspirine
Il est normal de reconnaître le sacrifice du peuple russe qui a dû non seulement faire face à la cruauté de l’envahisseur nazi mais aussi à celle de ses dirigeants peu économes du sang versé. Comme il est également normal de reconnaitre que le fait de clouer au sol le soldat allemand dans l’enfer russe, aux portes du Donbass ou de Stalingrad, a pu grandement soulager les Alliés occidentaux .
Mais le partage des sacrifices n’impliquait pas le partage des valeurs. Les circonstances historiques ont fait que l’allemand fut celui qui agressa le monde en premier mais le totalitarisme soviétique portait en lui les germes de l’expansionnisme guerrier tout autant que son homologue nazi.
C’est pourquoi la Russie n’a pas sa place dans la commémoration du 6 juin 1944. Car on ne rend pas seulement hommage au courage et au sacrifice, on célèbre aussi les valeurs qui ont permis cet engagement sans pareil : l’amour de la liberté, de la démocratie, le respect de la dignité humaine, la foi chrétienne. Autant de valeurs inexistantes chez le russe. D’ailleurs, si on veut pousser la réflexion plus loin, Macron est comme un intrus dans cette cérémonie, presque comme l’aurait été Poutine, puisqu’il incarne la détestation du nationalisme et des racines chrétiennes de la France, qui furent pourtant les leviers indispensables de la résistance armée (comme le montre très clairement la lettre d’Henri Fertet, dont les passages qui donnent sens à son combat ont été précisément censurés par Macron). Et que dire de Merkel…outre qu’elle représente le pays vaincu, elle est celle qui a permis l’accélération de la propagation du nazisme islamique en Europe.
Donc, pour moi, ni Poutine ni Merkel n’ont leur place dans cette cérémonie.
Exact!!! Merci de le signaler.
Le problème est que le 6 juin, on célèbre le débarquement des Alliés anglo-américains sur les plages de Normandie, et que les Russes n’ont pas participé à ce débarquement.
Le deuxième point, que les pro-russes béats semblent curieusement oublier, est un point de fond (d’ailleurs pas directement lié au débarquement) : la Russie soviétique a été l’alliée de l’Allemagne nazie durant près de 2 ans, entre la signature du pacte germano-soviétique et le début de l’opération Barbarossa. La Russie d’alors, soviétique, n’avait pas grand-chose à envier à l’Allemagne nazie, et il n’est pas étonnant qu’elle se partagea la Pologne avec Hitler, et y agit avec une cruauté n’ayant rien à envier à celle des nazis.
Et si la Russie soviétique s’est ensuite battue contre l’Allemagne nazie, c’est parce que cette dernière l’attaqua, en juin 41. Il fallait bien qu’elle se défende, aussi pervers qu’aient été son régime et ses dirigeants – et tous ceux de ses citoyens qui partageaient l’idéologie communiste mâtinée d’impérialisme russe. En d’autres termes, si elle n’avait pas été attaquée par l’Allemagne, aurait-elle participé à la chute du nazisme ? Rien n’est moins sûr.
Alors ceux qui veulent faire passer la Russie pour un parangon de vertu, de liberté et de droits de l’homme, 80 ans après les faits et 30 ans après la chute du Mur de Berlin feraient bien de tourner sept fois leur langue dans leur bouche avant de parler.
Ni la Russie, ni l’Allemagne n’avaient leur place aux célébrations du Débarquement.
Et il est très bien que la Russie célèbre la victoire de 1945 le 9 mai, et non le 8. Au fait, la Russie célèbre-t-elle la chute du communisme ?
Il me semble que Poutine avait été invité par Hollande au 70 ans du D-Day ce qui me paraissait normal, alors que Merkel aurait du rester chez elle. Il aurait du être invité pour ce 75 ième parce que c’est quand même l’URSS qui a supporté la plus grosse charge. Ce même si c’est les anglo-américano-canadiens qui ont majoritairement participé à ce débarquement. L’Europe à perdu pas mal de crédit envers la Russie en suivant la politique des US avec l’Ukraine.
Vous montrez que vous n’avez rien compris à ce que j’ai écrit plus haut…
J’adore ce terme militant supermanoccidental “pro-russe béat”. Sur d’autes sites, où je suis le fervent défenseur d’Israël, des gens aux mêmes tics primaires me traitent de quasi agent de Mossad. Dans certains cercles, ne pas diaboliser la Russie ou Israël ne passe tout simplement pas.
Pour ce qui est de “la Russie soviétique alliée de l’Allemagne nazie”, je vous signale qu’ils avaient signé le Pacte de non-agression, ce qui ne faisait pas d’eux encore des “alliés”, de même que la non reconnaissance du génocide arménien ne fait pas d’Israël “un allié” de la Turquie. Mais on suit ses intérêts, tout un chacun dans la politique.
Le peuple russe, qui se passerait à coup sûr volontiers d’un Poutine s’il existait une alternative valable, ressent cette non invitation (celle de son représentant officiel quand même) comme un signe de mépris et une sorte de gifle. Est-ce vraiment nécessaire ? Pourquoi donner à Poutine une arme supplémentaire aussi facile pour exacerber l’anti-occidentalisme sur la scène intérieure ? “On ne nous aime pas, on nous veut du mal.” Dans ce contexte, naturellement, les Russes consentent aux efforts de l’armement, quels que soient les coûts. Je le répète donc : est-ce vraiment nécessaire ? En avons-nous besoin ?
Ne jouez pas sur les mots : même si formellement la Russie soviétique n’a pas été “l’alliée” de l’Allemagne nazie, il n’en demeure pas moins que les deux puissances se sont partagées la Pologne suite à ce pacte (Ribentropp-Molotov), et que comme je l’ai indiqué à la fois la Russie soviétique de l’époque n’avait rien à envier à l’Allemagne nazie d’alors – les deux pays ont évolué entre temps, mais si on commémore un événement, c’est bien pour se souvenir qui était qui et qui faisait quoi à l’époque, et non aujourd’hui.
“Le peuple russe, qui se passerait à coup sûr volontiers d’un Poutine s’il existait une alternative valable”
Vous êtes devin, vous lisez dans les pensées des gens ? Moi je constate que les Russes élisent scrutin après scrutin Poutine depuis 20 ans, comme les Français élisent depuis des décennies les politiciens que nous connaissons, point à la ligne.
Poutine et ceux qui l’entourent n’ont aucun besoin de prétextes pour “exacerber l’anti-occidentalisme sur la scène intérieure” : ça, c’est l’argument facile de ceux qui aiment déresponsabiliser les gens – tout comme, par exemple, les pro-islam ne cessent de trouver des prétextes pour excuser les auteurs d’attentats, au hasard : que nous serions racistes envers eux.
Franchement, quand je pense Débarquement du 6 juin 1944, je pense Américains, Anglais, Canadiens et quelques autres (il suffit d’aller faire un tour sur les plages du Débarquement pour comprendre) ; et quand je pense URSS et Seconde Guerre Mondiale, je pense à des tas de choses, à ces pauvres ou braves gars, comme on voudra, qui ont donné leur vie pour défendre leur pays et/ou le communisme, de gré et parfois de force, je pense à Stalingrad, je pense aux soldats de l’AR laissés mourir de faim par les Allemands, je pense aux représailles terribles quand l’AR est entrée en Allemagne en 45, notamment aux viols de masse, etc. mais je ne pense PAS aux plages du Débarquement.
Alors je ne vois pas pourquoi faire tout un foin de cette affaire, sinon qu’il y a là prétexte à une mauvaise querelle de la part de pro-russes enragés, si vous préférez cet adjectif à “béats”.
Votre agressivité verbale n’ajoute pas une once de poids à votre argumentation spécieuse qui n’est qu’une expression des vos opinions subjectives personnelles, pas plus valables que n’importe quelles autres.
Je m’arrête donc là – pourquoi répondre à un anti-russe primaire enragé ?
Pour votre information : les Américains violaient eux aussi, des femmes françaises, ce qui n’était tout de même pas le même cas de figure que les Allemandes aux yeux des Russes (sans que j’excuse quoi que ce soit).
J’aurais aimé voir le comportement des Américains si le nazis avaient envahi les États-Unis et y avaient commis les mêmes atrocités qu’en Russie.
@ Aspirine
Le problème avec votre raisonnement (et celui de Pimpin), c’est que vous faites du relativisme. Vous opposez les faits les uns aux autres, en les mettant tous sur le même plan, sans mettre de priorité dans vos révoltes. Et au final il reste quoi ? Une histoire réduite à un magma où tous les belligérants se valent, où tout est vil et rien n’a de sens. Avec des raisonnements comme ça, on ne fait rien, on subit. Vous pensez comme le pape François incapable de répondre à une question sur la violence islamique autrement qu’en pointant du doigt la violence chrétienne.
“Vous opposez les faits les uns aux autres”
Je n’oppose rien du tout. J’équilibre. Je mets la lumière dans les zones omises. L’objectivité est à ce prix. Le combat contre le manichéisme aussi.
J’ignore si la non invitation de Poutine est plus hypocrite qu’idiote, à moins que ce soit les deux, mais ma faveur se porte très nettement vers cette dernière conclusion.
@Aspirine
Et moi je fais partie de ceux qui seraient choqués d’une présence russe à une commémoration du 6 juin. Pour fêter la capitulation allemande, rien à redire à leur présence : on fête la victoire. Mais là, on célèbre les valeurs qui ont permis le sacrifice de jeunes gens, l’amour de la liberté et la foi en notre civilisation chrétienne. Il ne n’agissait pas “seulement” de chasser les Allemands, il s’agissait de libérer des peuples opprimés, attitude que n’ont jamais eue les Russes, puisqu’ils venaient remplacer les Allemands avec le même esprit de conquête et d’oppression.
Vous reequilibrez, dites vous, j’avais bien compris. Vous mettez les erreurs américaines (excès de bombardements de ville et viols) sur le même plan que les violences allemandes, ce que je ne conçois pas. Nul n’est parfait et la guerre sans fautes stratégiques ni comportements condamnables n’existe pas. Mais, pour moi, les Américains sont, et de très très loin, le peuple le plus honorable parmi les belligérants de cette époque en raison de leur sacrifice inoui.
Si comme vous l’affirmez vous vouliez vraiment “équilibrer” et chercher l’objectivité, vous auriez rappelé que si la Russie soviétique s’est battue contre l’Allemagne nazie, ce n’était certes pas pour libérer l’Europe – elle l’aurait asservie totalement si elle avait pu – mais avant tout pour se défendre elle-même.
De même, passer sous silence le pacte germano-soviétique et le dépeçage de la Pologne par la Russie soviétique est d’une malhonnêteté repoussante.
Vous me parliez d’argumentation spécieuse, comme qualifier la vôtre, qui oublie volontairement ces choses fondamentales ?
Votre raisonnement est totalement pervers.
Vous votez RN, c’est ça ?
“De même, passer sous silence le pacte germano-soviétique et le dépeçage de la Pologne par la Russie soviétique est d’une malhonnêteté repoussante.”
Si l’on tient compte du Vichy et du Vél’ d’Hiv’, que fait la France à ces célébrations ? Un peu de cohérence, mon p’tit.
Euh, la France a été libérée par les Américains, pas la Russie, que je sache, mon p’tit.
Euh, les plages du Débarquement sont situées en France, pas en Russie, mon p’tit.
Euh, il est question dans le présent article de ce que la France doit aux USA, non à la Russie, mon p’tit.
Un peu de cohérence, mon p’tit.
@ Jacques Ady
Excellente répartie au “p’tit” !
Bravo mon vieux, ou mon grand comme vous préférerez ! L.
Vous êtes un comique, vous. Le nez dans votre caca et vos élucubrations, vous vous défilez ; pourquoi ne suis-je pas étonné ?
En matière de “expression des vos opinions subjectives personnelles”, vous appelez ça comment : “Le peuple russe, qui se passerait à coup sûr volontiers d’un Poutine s’il existait une alternative valable” ?
Vous parlez d’agressivité verbale, alors que vos commentaires sont des insultes à l’intelligence et à la vérité historique : balayez donc devant votre porte.
Oui, la France doit beaucoup aux USA, et beaucoup moins à la Russie, ne déplaise à votre russophilie béate.
Au fait, la Russie célèbre-t-elle la chute du communisme ?
JAMAIS ILS NE FERONT UN TEL EXERCICE,
LE RUSSE N’A PAS D’ÉTAT D’ÂME sauf peut-être pour le russe.
Je partage votre avis , depuis quelques années on ne peut plus faire une commémoration que ce soit pour 14-18 ou 39-45 sans la participation de l’Allemagne – mais les Russes!! surtout pas
L’armée certes rouge a occupé les 3/4 des forces allemandes sur le front de l’est et malgré cela il aura fallu 1 ans aux anglo-saxons pour arriver jusqu’à Paris…alors sans les ruskovs qu’est-ce que ça aurait été.
Reconnaître leur apport n’est nullement être ingrat vis à vis des anglo-saxons, et pour ce qui est de l’Allemagne coupée en 2 ça ne ma jamais empêchée de dormir
“il aura fallu 1 ans aux anglo-saxons pour arriver jusqu’à Paris”
Débarquement : 6 juin 44
Libération de paris : 19 aout 44
Enchanté d’apprendre qu’entre le 6 juin et le 19 aout, un an s’est écoulé.
Désolée jusqu’à Berlin
J’ajoute heureusement que Staline a refusé un débarquement par les Balkans si c’est bien le cas , comment autant de bateaux de transport de troupes auraient-ils pu atteindre les plages des Balkans sans être très rapidement repérés dès leur passage en mer Baltique par les sous-marins et l’aviation allemande? Il ne serait plus testé grand monde pour le débarquement.
Je ne pense pas que ce soit un bien grand stratège qui ait pu proposer un débarquement par les Balkans
“les plages des Balkans sans être très rapidement repérés dès leur passage en mer Baltique”
La géographie, c’est vraiment pas votre fort…………
L’armistice entre l’Italie et les Alliés, c’est en Septembre 43. Vous connaissez la situation des Balkans / l’Italie ?
Ces 2 points rappelés, je pense qu’il serait sage que vous évitiez de porter des jugements stratégiques, tant vos lacunes sont abyssales.
Vous avez raison, je viens de me rendre compte que j’ai confondu avec les pays baltes
Ceci dit les balkans renseignements pris étaient également une très mauvaise idée me dit-on de source militaire, de Churchill qui donc n’en avait pas que de bonnes : pour le coup c’est l’armée rouge qui aurait peut-être libéré Paris – si on peut dire!
“Ceci dit les balkans renseignements pris étaient également une très mauvaise idée me dit-on de source militaire”

Lesquels de nous ont vraiment la pretention de paraitre, 75 ans apres, comme des strateges ? Il y a au moins deux raisons pour lesquelles la suggestion de Churchill de debarquer dans le Balkans n’a pas ete retenue:
1. le fait, cite plusieurs fois ici, que Roosevelt ne voulait pas creer une crise majeure avec Staline en arrivant a Berlin avant les Sovietiques; 2. une probable raison, moins connue (voir W.Manchester, The Last Lion), la “mauvaise reputation militaire” que Churchill avait “gagne”, lors de la Premiere Guerre Mondiale, a l’occasion du desastre des Dardanelles, operation ordonne par le jeune Churchill qui, si l’on en croit certains experts (y en aurait-il ici ?) fut bien plus mal executee (elle aurait pu reussir brillament) que mal concue. Il reste essentiel, et archi-connu, que Churchill comprenait des le debut de la Seconde Guerre Mondiale sinon dans les annees trente le danger du communisme, que Roosevelt refusait de voir.
Nonobstant le fait que Churchill avait largement eu l’occasion de faire ses preuves à ce moment, il est assez savoureux de prétendre qu’on lui reprochait la défaite des Dardanelles “parce que mal exécutée” alors que Churchill fut exonéré de toutes responsabilités dans cet échec dés 1915-1916 par une commission d’enquête parlementaire (qui conclut à la responsabilité du Premier Ministre Asquith et du ministre de la guerre Lord Kitchener), la meilleure preuve étant que Churchill fut nommé ministre de l’Armement en 1917, puis ministre de la Guerre.
Bah oui capitaine de corvette 🙂
Passer par les Balkans aurait pu permettre aux Russes d’aller beaucoup plus loin que Berlin où ils n’avaient aucune raison de s’arrêter si la route était dégagée devant eux : se faire doubler par le nord voire devoir se battre contre l’armée rouge dans les pays de l’est était un risque trop important à courir uniquement pour faire plaisir à Churchill , qui ne pensait apparemment qu’à mettre le grappin sur la Grèce (!) , et c’est pour ça qu’il a pris…une claque.
Quant au désintéressement, des uns comme des autres…c’est un mythe, ce qui ne m’empêche pas , au contraire, d’avoir de la peine pour tous ces pauvres boys de 18 ans et de dire merci aux Russes puisque tout est bien qui finit bien pour nous…
“se faire doubler par le nord”, “devoir se battre contre l’armée rouge dans les pays de l’est”, le tout sorti par un “capitaine de corvette”, par un simple commandant n’ayant aucune formation en stratégie (qqc me dit qu’il n’a commandé qu’un bureau…) qui devient une “source militaire”…
J’arrête là, vous voir creuser après vous être ridiculisée à plusieurs reprises m’afflige.
Quand on est officier on fait forcément de la stratégie, et capitaine de corvette ne consiste pas à diriger un bureau, de plus
Moi au moins quand je me trompe je le reconnais et je fais en sorte de corriger, pour moi-même en 1er lieu d’ailleurs, et quand certaines choses me font bondir comme c’est le cas dans cet article, je me donne la peine de demander de l’information où on est le plus à même de m’en fournir de la pertinente si j’y ai accès.
Si l’Angleterre et les USA avaient pu se passer des Russes, c’est ce qu’ils auraient fait. Quant à de Gaulle, qui certes n’était pas une blanche colombe, c’est bel et bien à lui que la France doit de ne pas avoir fini en vaincue et à la découpe.
Considérer comme normal que les Allemands ne soient pas punis à jamais etc, alors que les Russes eux c’est visiblement jusqu’à la fin des temps qu’il faudrait leur en vouloir – et leur faire payer, si ce n’est pas du parti pris qu’est-ce que c’est? Les Alliés ,les 3 grands, c’étaient l’Angleterre, les USA ET les Russes, que ça ne plaise pas à certains n’y change rien.
“Quand on est officier on fait forcément de la stratégie, et capitaine de corvette ne consiste pas à diriger un bureau, de plus”
Un commandant fait forcément de la stratégie ?
A vous lire,Einstein aurait probablement confirmé sa certitude… En tout cas, pour moi, ancien militaire (ayant fréquenté de nombreux commandants d’état major et donc parfaitement au courant de leurs attributions, ainsi que de leur parcours avant lesdites attributions), le doute n’existe plus…
Malheureusement dans ma génération en France (j’ai 27 ans) l’anti-americanisme est limite dans les gènes. J’ai toujours eu un profond respect et une profonde admiration pour les États-Unis (j’affiche fièrement un drapeau dans ma chambre, à chaque fois que je vois un drapeau je le salue) que je rêve de rejoindre et y vivre un jour. Je serai éternellement reconnaissant pour tout les soldats qui ont payés de leur vie notre liberté, qu’est ce que j’aurai voulu être à Caen aujourd’hui, j’aurai voulu parler aux vétérans qui sont de véritables livres d’histoire vivants.
Mon commentaire peut être superflu mais sans les États-Unis je ne serai pas là à écrire ces lignes (ma famille a faillit finir dans les camps).
La barbarie allemande (oui allemande et non pas nazi comme le voudrait le politiquement correct pour faire une distinction) n’a pas gagné et ne gagnera jamais mais continuera de faire du mal au monde.
Sans l’Amérique, d’autres menaces auraient eu raisons de nous depuis bien longtemps. Obama a laissé faire mais Donald J. Trump est là pour sauver le monde et il triomphera.
Merci à cette grande nation d’être ce qu’elle est sans qui le monde serait en proie au chaos
Dieu bénisse les États-Unis d’Amérique, une Amérique forte et triomphante et longue vie au président Donald Trump !
Dansas: Et vous avez 27 ans !
Wow! Vous etes comme on dit en anglais “very refreshing.” Si vous décidez de rejoindre l’Amérique vous y serez très bienvenu.
Monsieur MILLIERE,
J’avoue ne pas comprendre pourquoi le président POUTINE ne devait pas être invité et votre texte ne l’explique pas. Il condamne ab initio la Russie et son dirigeant.
Les russes invitent tout le monde aux célébrations du 9 mai, mettant de côté la politique au profit de l’histoire.
Ignorer les russes revient à répéter l’histoire. L’URSS ne s’est pas alliée à l’Allemagne car elles étaient des soeurs totalitaires. Dèjà à l’époque nos dirigeants ont ignoré les russes face à la menace nazie (cf. accords de Munich), les laissant donc libre de signer de leur diplomatie. Leur reprocher d’avoir voulu gagner sur plusieurs tableaux par la suite n’est pas justifié.
Il est réducteur de limiter l’URSS au partage de la Pologne…
Enfin, et je vous cite : “Dire, comme cela se fait ici et là, que c’est grâce à la Russie que l’Allemagne nazie a été vaincue relève de la révision de l’histoire.”
Je me demande qui est révisionniste en soutenant cette contre vérité…
Je ne peux que condamner l’anti-américanisme que vous dénoncez. Néanmoins, le pro-américanisme que vous mettez en avant est quelque fois autant aveugle que son contraire. Et je trouve que cela est de plus en plus fréquent.
A tous les Américains qui lisent ce site
Thank you for your service ! Thank you for giving us liberty !
Ma grand-mère, normande, ayant vécu le débarquement dans le feu, a toujours été traumatisée par la noyade des parachutistes dans les marais, inondés par les Allemands.
Il existe une association, Les Fleurs de la mémoire, pour fleurir la tombe d’un soldat américain. On s’engage, en payant une fois, à fleurir au moins une fois par an la tombe d’un soldat qu’on “adopte” de cette manière.
https://www.lesfleursdelamemoire.com/
Il reste quelques tombes non adoptées au cimetière de Colleville, et à peu près la moitié à Saint-James.
@Professeur Millière: je partage à 100% chacune des phrases de votre brillante analyse. Tout y est correct. Cependant, le pro-Américain que je suis vous dira tout de même, et je ne suis pas français, que les Américains font preuve d’un certain mépris, voire de racisme, vis-à-vis de tout ce qui peut les concurrencer et qui n’est pas américain. Ceci vaut pour tous les anglo-saxons d’ailleurs. Ainsi peut-on m’expliquer pourquoi les hit-parades anglais, américains ou australiens sont invariablement en anglais alors qu’en Europe continentale, y compris en Russie, on passe de tout. Idem pour le cinéma et la littérature, alors que ceci n’est pas spécialement mérité. Je suis trilingue avec la même aisance et donc cela devrait me laisser indifférent. Mais j’aime la francité et aussi la grande diversité européenne. Je la trouve aussi fascinante qu’extraordinaire. N’y voyez pas d’antiaméricanisme. Simplement, je trouve leur hermétisme très unilatéral (on le voit aussi dans le capitalisme: il est normal de racheter une entreprise européenne, mais il est interdit de toucher à leurs entreprises). Agacé, il m’est ainsi arrivé de répondre en français avec l’accent de Bruxelleke et même en dialecte wallon à des Anglais qui me demandaient leur chemin à Bruxelles. Quand vos compatriotes sont à Londres, demandent-ils leur chemin en français? L’anglais n’est véhiculaire qu’au niveau professionnel. La rue appartient d’abord aux citoyens natifs. Quand les anglais achètent une bicoque en Normandie, c’est les commerçants de leur village d’accueil qui doivent suivre des cours d’anglais afin de servir ces connards de Mike, Bill, Steve, Dave, Chuck et autres Bruce machin-brol. Je trouve cela très anormal et fortement dérangeant. Pour qui se prennent ces gugusses arrogants? Effectivement, la Guerre est terminée depuis 75 ans. Il serait temps de s’en rendre compte dans l’Anglosphère.
@ Patrick Bouchitey
Vous oubliez que pendant des siècles, on parlait français dans les cours européennes. Les élites mangeaient, pensaient, vivaient selon les codes, les mœurs de la France. L’hégémonie culturelle et financiere de l’anglais ne se décrète pas, elle s’appuie sur une volonté et des moyens. La France, depuis 1815, et davantage après les deux guerres mondiales , y a renoncé, préférant s’incliner et se diluer devant n’importe quel exotisme.
L’anglais est l’equivalent aujourd’hui du latin il y a vingt siècles: la deuxième langue de l’humanité entière. Il en est ainsi parce que le Royaume Uni a été au coeur du commerce mondial aux dix-huitième et dix-neuvième siècles. Au vingtième siècle, les Etats-Unis sont devenus sur tous les plans la premiere puissance du monde, et l’anglais est la deuxième langue de tous les peuples. La culture américaine est planétaire sans avoir été imposée de force a personne. Les Américains sont essentiellement un peuple gentil et généreux, pas méprisant du tout. Je le dis en vivant depuis plusieurs années aux Etats-Unis. Le mépris est bien plus souvent le mépris d’européens vis a vis des Américains, et si des Américains perçoivent du mépris, cela peut légitimement leur déplaire.
Je connais des Anglais vivant en France qui font l’effort de parler le français (certes ce ne sont pas des Américains, mais puisque vous citez des Anglais…).
Pour la musique, peut-être est-ce juste parce qu’elle plaît moins que la musique en langue anglaise ? Un musicien professionnel né en Angleterre de parents français, membre d’un groupe anglais, disait que la musique française “voyage mal”… et quand on pense que certains (journalistes ou autres) osent prétendre que Johnny Hallyday était le “Elvis” français, il faut vraiment savoir se contenter de peu.
Pour le rachat d’entreprises européennes et l’interdiction de rachat d’entreprises américaines par les étrangers, n’est-ce pas juste du pragmatisme ? Qu’est-ce qui empêche les dirigeants européens de faire de même ? (sinon leur manque de patriotisme et leur idéologie globaliste débile ?)
Après, je ne nie pas qu’il puisse y avoir des Américains arrogants, évidemment (ils ont bien élu Obama), mais de là à généraliser… d’ailleurs entre les dirigeants européens et les dirigeants américains actuels (Trump), qui est le plus arrogant ?
Mépris ? Racisme ? Comme vous y allez !
Pour info, les commerçants californiens sont obligés d’apprendre l’espagnol pour éviter de se couper d’une grande partie de la populaition. Eh oui, il y a beaucoup de Mexicains en Californie, et nombre d’entre eux refusent d’apprendre l’anglais.
L’anti-américanisme européen est souvent lié à un sentiment d’infériorité. Les Américains, eux, se sentent souvent inférieurs à la culture européenne en général, et française en particulier, parce qu’ils ont moins d’histoire, donc moins de lettres de noblesse (selon eux).
La rue appartient peut-être aux “citoyens natifs”, mais cela n’empêche pas l’hospitalité et la gentillesse (à mon humble avis, cousin wallon). Il m’est arrivé de renseigner, en français, des touristes français qui ne parlaient pas l’anglais, avec mon accent tourangeau.
Merci pour vos commentaires.
J’ai vecu la guerre de40, apres la guerre d’Espagne de 1936.
J’habitais la frontiere franco espagnole.
Lorsque j’ai quitte la France en 1950, la situation economique
etait loin d’etre normale.
A ce noment-la je n’avais pas encore constate l’anti americanisme
Quelle ne fut ma surprise (indignee) lors de ma premiere visite en
France en 1951-52, de voir sur les murs, *americans go home*
quelle ingratitude???
Depuis j’ai realise que l’envi est un mal francais qui les amene a detester
tout ce qui les depasse.
En passant: ridicule les commentaires en France contre Mr Trum, lorsque
l’on ale malheur sois meme d’avoir fait un si mauvais choix. Sans rancune
@ Pimpin
“Americans go home” – c’est la première fois que la gamine que j’étais, alphabétisée avant même l’école primaire, lisait sur un mur de la banlieue parisienne des mots que je ne comprenais pas. Je n’ai pas osé alors en demander la signification mais plus tard, lorsque j’ai compris, j’ai eu honte.
Il ne faut pas oublier non plus les dizaines de milliers de civils tués par le “carpet bombing” aveugle à l’utilité très discutable mais qui a rasé de nombreuses villes françaises. Technique qualifiée de crime contre l’humanité lorsqu’elle est appliquée par d’autres que les Américains.
Il ne faut pas non plus oublier les réseaux de résistance du nord de la France, sacrifiés par l’opération Fortitude. La plupart des chefs de réseaux furent, en effet, informés par les Alliés que le débarquement aurait bien lieu dans le Pas de Calais et il leur fut demandé d’agir en ce sens en prenant tous les risques pour que ce débarquement se passe pour le mieux. Ce qu’ils firent. Bon nombre d’entre eux et de ceux qu’ils avaient entraînés dans cette aventure furent capturés par les nazis qui finirent par connaître la fausse vérité. Ces résistants sincères étaient donc porteurs d’un virus mortel et moururent sous la torture, sous les balles des pelotons d’exécution ou dans les camps d’extermination en demeurant persuadés d’avoir livré un secret redoutable alors qu’ils n’étaient que des leurres.
La guerre est une chose terrible.
Les bombes larguées depuis ls bombardiers en 1944 n’avaient pas la precision de celles d’aujourd’hui. En supplement, les troupes allemandes étaient installées dans les villes françaises. Les destructions resultant étaient inéluctables. La France et l’Europe devaient être libérées. Si l’armée française ne s’tait pas effondrée en 1940, la situation eut été différente. Accuser les Etats Unis de crime contre l’humanité alors qu’ils affrontaient un régime génocidaire qui a perpétré la shoah est répugnant. Les resistants ont mené des operations de sabotage dans le Pas de Calais. Elles ont été utiles. Des resistants ont été arrêtés et executes. Ils se battaient pour la France ou, s’ils étaient communistes, pour le communisme. Leur mort n’est pas de la responsabilité des Américains, mais des troupes allemandes. Vos raisonnements sont pervers.
@guy milliere
Sauf que l’utilité des bombardements des villes françaises est fortement contestée. Surtout dans certaines ville encerclées de la côte Ouest où il suffisait d’attendre que les occupant sortent.
Quant aux résistants, je n’ai pas dit que leur sort était de la responsabilité des Américains, juste qu’il ne faut pas les oublier et que sans eux peut-être que les Américains auraient échoué et qu’il ne faut donc pas leur attribuer.
Concernant le carpet bombing, je cite :
« L’objectif des Américains est une gare de triage à Rouen. La flak n’est pas plus virulente que d’habitude, mais il semble que le bombardier leader perde les pédales et à son commandement toute la formation de 130 Forteresses larguent ses bombes déroulant un tapis mortel d’explosion et de feu qui commence loin avant la rive gauche de la Seine qu’il traverse loin au sud de la gare de triage, objectif indemne du raid.
Par contre des centaines de maisons écrasées brûlent jusqu’au pied de la cathédrale. Grâce au ciel, sa fine flèche semble intacte. Combien de compatriotes civils meurent ou vont mourir pour rien sous nos yeux ? Une rage meurtrière me prend à la gorge. Je crie dans la radio afin que tout le monde m’entende, que les Américains sont des sons of bitches, bâtards sans pitié ni morale ! Max me rappelle à l’ordre et m’ordonne de me taire, de conserver ma place dans la formation ou de rentrer à la base. Max a compris qu’il s’en est fallu de peu pour que je fonce et tire sur les B17. Je bats des plans et rentre seul à Detling. Avec des alliés comme ça pas besoin d’ennemi ! Le carpet bombing est criminel ».
Ce passage significatif est issu du « Grand Cirque » de Pierre Clostermann qui a été republié en Livre de Poche aux Editions J’ai lu (Flammarion 2001 ISNB 2-290-32430-2 page 264).
Il précise :
L’ouverture des archives alliées de la guerre 1939-1945 en 1995 nous permet de découvrir des pièces secrètes terrifiantes que l’on ne peut consulter sans malaise. A propos justement de ces bombardements qui scandalisaient mes camarades, un des documents clé de la préparation du débarquement en Normandie laisse consterné.
Il s’agit de la directive RE 8 d’Eisenhower, supreme commander. C’est l’une de ces études à l’américaines où tout est prévu, présenté, chiffré dans les plus petits détails. Entre autres le chapitre intitulé « Transportation Plan » expose la nécessité de bombarder une quarantaine de villes françaises – quelques unes très importantes – Un paragraphe énumère les pertes éventuelles de la 8ème Air Force au cours de ces opérations, et quelques lignes en note en bas de page, prévoient la mort inéluctable de 160 000 civils français et d’un nombre considérable de blessés, sans compter les immenses dégats matériels dus au carpet bombing, le seul qui par sa brutalité réduirait les pertes des B17 et des B24.
Quand Winston Churchill, outré, prit connaissance de ce plan, il exigea une révision admettant à la rigueur quelques milliers de morts inévitables dans ce genre d’opérations et tint à en prévenir De Gaulle à Alger par une lettre qui se terminait par la phrase suivante : « Vous Français, avez été des amis loyaux de la Royal Air Force, et cela avec beaucoup de courage. Nos équipages ont toujours eu pour ordre formel d’éviter les civils français qui ont toujours aidé les équipages abattus, y compris ceux des américains ! » Churchill dans une lettre datée du 14 avril 1944 écrivait à Roosevelt : « Les résultats ne justifient ni le massacre des civils français, ni l’immense faute politique. Je vous prie de faire pression sur Le May, Eaker et Spatz (les chefs de la 8ème Air Force) dans ce sens ».
Le 29 avril, sans réponse, il renouvela son appel : « Nous ne pouvons tolérer des pertes dépassant 100 à 150 civils français que si la cible le justifie pleinement. Le Général Eisenhower doit comprendre que 27 des cibles proposées, à dense population, dont il réclame la destruction, ne doivent pas être attaquées. Il est contraire à la morale de terroriser volontairement des civils qui risquent leurs vies pour sauver vos équipages abattus ». Toujours sans réaction du Président, le 7 mai Churchill lui télégraphia une note sévère à ce sujet dont on ne connaît pas le texte. Roosevelt finalement répondit le 15 mai : « Ce qui est nécessaire à la sauvegarde de nos soldats est à la discrétion de Ike (Eisenhower) ».
C’est ainsi qu’à la fin du mois Amiens, Angers, Avignon ? Chambéry, Chartres, Grenoble, Nîmes, Saint-Etienne, Rouen, Cherbourg, Trappes etc… furent bombardés par la US Air Force causant en trois jours 8200 morts, 12 000 blessés, 120 000 sinistrés, 11 hôpitaux, 35 lycées, etc… rasés inutilement dans 80% des cas. Le « zéro soldat mort américain » se traduit toujours par des centaines et même des milliers de civils morts ! C’est ainsi que Caen, Saint-Lô, Cherbourg, Avranches, Falaise, Villers-Bocage furent horriblement bombardés au moment du débarquement.
La guerre des uns se gagne souvent avec la peau des autres
@ Pimpin
Vous m’écœurez. Je ne peux que répéter ce que j’ai dit plus haut :
“Il y avait une solution bien simple pour éviter les ravages sur la population civile française causés par le débarquement de troupes étrangères : d’abord il ne fallait pas déclencher un deuxième conflit mondial, ensuite une fois la guerre déclarée, il fallait se battre pour la gagner.”
Quand on n’est pas fichu de gagner la guerre qu’on n’a pas su éviter et qu’on livre son pays à l’invasion et sa population à l’ennemi, il faut vraiment n’avoir aucune dignité, aucun honneur pour se permettre de critiquer ensuite le voisin qui est venu vous tirer de la m.. au péril de sa vie. Pouah, honte à vous !
Même écoeurement en lisant le commentaire de Pimpin .
100% d’accord avec votre phrase Atikva qui résume à elle seule l’ingratitude française.
Et quand je lis des choses comme “Surtout dans certaines ville encerclées de la côte Ouest où il suffisait d’attendre que les occupant sortent.”, je pense à Brest, à Lorient, à Saint-Nazaire, des villes qui furent assiégées pendant 9 mois (d’août 44 à début mai 45, le 9 mai même pour Lorient et le 11 mai 45 pour Saint-Nazaire !) et qui pourtant ne virent jamais les Allemands sortir d’eux-mêmes…
Ces villes ont été détruites à 95% – visitez Brest par exemple, pas un seul bâtiment d’avant-guerre encore visible, hormis le château – à cause de la résistance farouche opposée par des Allemands fanatisés.
Sur les Résistants, leur action fut parfois précieuse, évidemment, et permit aux Alliés d’aller plus vite ; mais seuls ils étaient bien évidemment totalement incapables de quoi sue ce soit. Le facteur décisif, en Europe de l’ouest en tout cas, ce fut bien le Débarquement et les soldats alliés, leur formidables équipements, leur aviation, très supérieure à la Luftwaffe, etc.
Mais il y a en France tellement d’antiaméricanisme (ce refus d’être reconnaissant par pur orgueil), que rappeler ces évidences est souvent difficile.
J’ai vu un reportage sur ces villes de l’Ouest assiégées, certes cela a duré longtemps, mais il suffisait d’attendre juste un peu plus et les Allemands se rendaient. Nul besoin de détruire ces villes, il s’agissait surtout d’arriver à les convaincre que la guerre était terminée. C’était vraiment en cours dans une des villes dont j’ai oublié le nom. Dommage je n’ai pas conservé ces reportages, mais à la fin j’avais vraiment l’impression d’un immense gâchis.
Enfin il n’est pas question de faire de l’antiaméricanisme, mais juste de rappeler ce qui s’est vraiment passé à savoir le sacrifice de dizaines de milliers de gens dont on ne parle jamais, dont on ne veut pas parler, et c’est cela que je trouve inadmissible, ça prouve que certains ont sans doute mauvaise conscience.
Par contre dès qu’il s’agit d’accuser ceux qui ne plaisent pas de bombarder des civils, alors là, les US ne se gênent pas !
Il faut arrêter cette hypocrisie !
“le sacrifice de dizaines de milliers de gens dont on ne parle jamais, dont on ne veut pas parler, et c’est cela que je trouve inadmissible, ça prouve que certains ont sans doute mauvaise conscience.”
Qui dit qu’on ne veut pas en parler ? Qui dit qu’on n’en parle jamais ?
Je savais de longue date que des dizaines de milliers de Français civils ont perdu la vie dans les bombardements alliés, je ne vous ai pas attendu pour cela. Je sais aussi que le gouvernement collaborationniste accusait de façon très violente les Alliés de tuer délibérément les Français civils, de n’avoir rien à faire de la France, d’être les ennemis de la France et des Français, afin d’exciter chez eux la haine des Alliés. Je sais tout cela, merci.
Votre “impression d’immense gâchis” suite aux destructions de villes comme Brest, Lorient ou Saint-Nazaire est fondée, sauf que vous en faites porter la responsabilité aux Alliés, tandis que moi je la fais porter aux Allemands.
Vous “avez l’impression” que les Allemands seraient sortis plus vite si on leur avait fait des mamours, en les “convainquant que la guerre était terminée” et autres fadaises, mais ce n’est que votre impression, parce que la réalité est qu’ils sont restés jusqu’après la signature de la capitulation à Berlin. Votre raisonnement naïf et/ou complaisant vis à vis des soldats allemands fanatisés (vous semblez oublier cet aspect pourtant frappant quand on a étudié cette période de l’Histoire – les jeunes étant encore plus fanatiques que les hommes d’âge mûr) fait penser à celui de Daladier, Chamberlain and co en 1938, c’est tout.
Etes-vous nombreux en France a penser comme cet individu?
C’est vous et vos semblables qui m ‘ecoeurent.
J’aurai beaucoup de peine si mes enfants et petits enfants citoyens US devaient etre appeles pour defendre vos memes,
@ Pepita
Malheureusement, ‘cet individu’ n’est pas le seul en France à exposer sa médiocrité et sa mesquinerie. Ce sont les Français de cet acabit, généralement issus de la bourgeoisie qui seule a bénéficié de la Révolution de 1789 et de ce qui a suivi, qui ont poussé nombre de leurs concitoyens (dont je fais partie) à chercher la liberté et l’honneur ailleurs qu’en France. Ce n’est pas nous qui avons quitté la France, c’est ‘leur’ France qui nous a quittés.
you are right,
Thank you.
Pepita
“Les bombes larguées depuis les bombardiers en 1944 n’avaient pas la précision de celles d’aujourd’hui”. Oui, mais c’est sans compter les bombes sexuelles qui, elles, tiraient dans tous les sens avec une précision diabolique une fois débarquées. Il est étonnant que les commentaires qui évoquent les viols des soviétiques en Allemagne et ailleurs se taisent sur ceux des Américains et des autres dans les pays libérés. Pour le moins étrange. Nous ne sommes pas loin du double standard. Alors fêtons la Libération, mais n’oublions pas ce qui s’est passé en coulisses. Il n’y avait pas que des amis bienveillants et protecteurs parmi les troupes alliées. Et ceci aurait pu et aurait dû être évité.
Oui, mais à la différence que les viols américains eux! sont juger et condamner par l`armée us, contrairement aux soviétiques qui pour eux étaient un “devoir “ par vengeance du côté Allemand , cependant pour les allemandes nazies elles ne mérites aucune compassion….elles étaient pires que les hommes! en horreur, sadismes et tortures!
C’est quand même un débat de Café du Commerce,en un sens,on parle haut,on assène,on se grise.
Les faits,c’est qu’il a fallu unir (allier) beaucoup de forces pour vaincre les nazis.Les Américains ont débarqué avec leurs milliers de boys et surtout une logistique gigantesque sans laquelle les boys en question auraient galéré.Les British et les Canadiens ont retenu plus de panzers que les Américains.Grâce au matos Américain les Soviétiques ont pu résister aux Allemands,le temps de lancer leur industrie de guerre,le nombre de chars T34 produits est énorme.Et en résistant puis contre-attaquant ils ont immobilisé un grand nombre de divisions Allemandes, heureusement sinon le débarquement en Normandie aurait échoué. Et il y a de nombreuses croix Américaines dans un cimetière…Américain, de croix Britanniques dans un cimetière Britannique,etc etc etc
C’est une victoire de TOUS les Alliés,et il est bien triste de dire “moi je suis encore plus Allié que toi”.
Tout à fait d’accord avec vous, Winston !
Et je trouve inadmissible, en contemplant le nombre de morts, que le jeune Macron se soit permis d’oublier d’inviter la Russie au titre des cérémonies qui viennent de se dérouler : les Russes ont créé un front oriental d’importance qui a permis au front occidental d’être quelque peu soulagé de la charge allemande et au débarquement d’être finalement victorieux. En revanche, il a invité Mme Merkel, qui représente l’armée allemande vaincue!
Il est vrai que, pour cet ingrat, il y a lui et les autres. Demandez donc aux Gilets Jaunes !
une évidence pour nous français concernant l’intervention américaine ,anglaise ,australienne , et nouvelle ZÉLANDE mais je trouve une injustice ?? un oubli de taire les millions de morts a l’est russes car si ce pays n’avait pas combattu avec des pertes colossales l’intervention pour la libération de L’EUROPE américaine qu’en serait t’il ??
allons DREUZ un peu d’objectivité merci ……. pour l’histoire
KOPERNIC
Je m’excuse mais je vais vous choquer : Les SOVIETS ne se sont pas battus pour LIBÉRER les français ou autres petits pays européens mais seulement pour EUX-MÊMES et s’il avait fallu qu’ils soient victorieux sur tout le territoire européen
TOUS PARLERAIENT RUSSE et les français particulièrement eux qui sont de parfaits pro-russes communistes.
Le grave problème avec les russes du “Bon père du peuple “Staline, c`est qu`ils étaient COMPLICES OU ALLIÉES d`Hitler, si ce dernier n`avait pas attaqué “Le bon père du peuple “Staline…Je n`ose même pas imaginer ,les ravages meurtriers que ces deux ordures auraient put produire!,VOILÀ DE L`OBJECTIVITÉ!
Avec des “si”…..
L’objectivité,c’est aussi que Staline connaissait parfaitement la “valeur” d’un traité avec Hitler,il était communiste mais pas idiot.
Le pacte Molotov-Ribbentrop n’était qu’un moyen de gagner du temps.Staline n’était pas vraiment “franc du collier”,lui non plus.
Pour ma part, l’histoire de la #VIEILLE EUROPE et de la #JEUNE AMERIQUE, me paraît dépassée, une #FABLE TOTALE. On aurait du mal à me faire avaler cette idiotie. La réalité est tout autre. Mais, ce n’est pas le sujet pour l’instant.
je trouve qu’on minimise trop le rôle des alliés qui ont participé au débarquement en Normandie pour chasser les nazis et apporter la liberté. Merci à tous ces soldats qui ont quitté leur famille pour mourir sur une plage qu’ils ne connaissaient pas. Aujourd’hui je veux rendre un hommage particulier à tous ces héros.
Je vais etre banal : bien dit.
Tous les représentants des peuples en lutte contre les nazis et les fascistes doivent etre accueillis au D-Day. Merkel ne devait pas y figurer , c’est un contresens historique . La presence de Merkel est meme scandaleuse . Pourquoi pas la famille Pétain pendant qu’on y est ou la petite-fille de Mussolini ?
Au D-day on rappelle l’ héroisme de ceux qui sont tombés face au nazis .Donc Poutine devait en etre .
L D-day sert aussi a façonner l’ avenir .
C’est alimenter la méfiance et le ressentiment entre les nouvelles generations que de snober Poutine .
Raphaël, vous n’avez pas compris le sens du 6 juin. Relisez le discours de Trump. Il parle du Dieu juste que nous prions, de la civilisation qui est la nôtre, de l’amour de la liberté. Les Soviétiques n’avaient strictement rien à voir avec cela. Se battre contre le même ennemi a fait de nous (les Russes et les anglo-saxons, Français libres inclus) des alliés, pas des amis.