
Les amis d’Israël et nombre d’Israéliens ont dit à l’avance que la rencontre de Manama serait inutile et vouée à l’échec dès lors que les dirigeants palestiniens ont décidé de la boycotter. Ils persistent à dire, aujourd’hui qu’elle a eu lieu, que la rencontre a été un échec.
Symétriquement tous les ennemis d’Israël, à commencer par les dirigeants “palestiniens”, les dirigeants iraniens, les dirigeants français, ont pesté contre la rencontre en disant qu’elle allait être un crime contre les “Palestiniens”, et maintenant qu’elle a eu lieu, disent qu’elle a été effectivement un crime contre les “Palestiniens”.
Les uns comme les autres ont tort, pour de motifs très différents.
Les premiers considèrent que, dès lors que les dirigeants “palestiniens” ne sont pas venus et sont dans une position de refus total, rien ne pouvait se passer et rien ne s’est passé. C’est inexact. Il était prévu que les dirigeants palestiniens ne viennent pas à Manama. D’une part parce qu’ils refusent toute rencontre qui ne puisse pas leur permettre d’incriminer et de mettre en accusation Israël. D’autre part, parce qu’ils n’entendent pas avancer en quoi que ce soit vers la paix, et veulent essentiellement la destruction d’Israël, en tuant au passage autant de Juifs que possibles par des moyens terroristes.
Il était impensable que des dirigeants “palestiniens” mette ne serait-ce qu’un pied à Manama.
Le but de la rencontre était d’évoquer une prospérité régionale et des opportunités pour les Arabes “palestiniens”, sans les organisations “palestiniennes”.
Le but dans le but était de parler d’investissements dans le cadre desquels les pays arabes sunnites, Israël et les Etats-Unis œuvreraient ensemble, sans les organisations “palestiniennes” toujours. Une avancée en direction de ces buts a été accomplie. Des entrepreneurs et des représentants de pays arabes sunnites ont rencontré des entrepreneurs israéliens et américains et ont parlé de prospérité régionale, d’opportunités pour les Arabes “palestiniens”, d’investissements. Sans les organisations “palestiniennes”, et comme si elles n’existaient pas. Le ministre des Affaires du Bahreïn a dit qu’Israël avait pleinement sa place au Proche-Orient et “faisait partie de l’héritage historique de la région”. Si échec il y a, c’est celui des organisations” palestiniennes” et des ennemis d’Israël.

Les dirigeants “palestiniens” et les ennemis d’Israël ont parfaitement vu ce qui se jouait. C’est pourquoi ils ont tout fait pour que la rencontre de Manama n’ait pas lieu, tenté de la saboter, essayé de se mobiliser pour affirmer son caractère délétère, parlé de crime. C’est parce qu’ils ont vu ce qui se jouait que les dirigeants “palestiniens” et les dirigeants iraniens ont menacé les Arabes qui se rendraient à Manama et les ont qualifiés de traîtres, et c’est pour cela aussi que les ennemis d’Israël tels que les dirigeants français ont dit qu’en organisant la rencontre de Manama, l’administration Trump violait le “droit international”. Mais il n’y a aucun crime, bien au contraire.

Ce qui se joue et ce qui se quête au travers du plan de paix Trump, dont la rencontre de Manama est le premier volet, est une paix régionale prenant en compte les Arabes “palestiniens” en tant qu’êtres humains : en les dissociant des organisations “palestiniennes” et en poussant ces dernières vers la marge.
La presse des pays arabes sunnites, Egypte, Arabie Saoudite, émirats (sauf le Qatar), a dit en parlant de la rencontre de Manama que les dirigeants “palestiniens” sont gravement indifférents au futur des populations qu’ils prétendent représenter et sont en train de manquer une occasion unique. Les dirigeants des pays arabes sunnites, Egypte, Arabie Saoudite, émirats (sauf le Qatar) considèrent depuis des mois les organisations “palestiniennes” comme des obstacles. La rencontre de Manama, était destinée aussi et en sous-jacence à mettre les organisations “palestiniennes” dans leur tort, à permettre aux dirigeants des pays arabes sunnites de dire et de faire dire que les organisations “palestiniennes” sont dans leur tort et de permettre aux pays arabes sunnites de se rapprocher davantage d’Israël et d’envisager une paix régionale et un avenir pour les Arabes palestiniens : sans les organisations “palestiniennes”.
J’explique cela en détail dans un long texte qui sera publié dans le prochain numéro du mensuel Israël magazine.

La rencontre de Manama a atteint tous ses buts.
Le chemin est encore long pour que ces buts se concrétisent, mais une trajectoire prend forme. La prochaine étape sera le volet politique du plan de paix. Les élections israéliennes auront eu lieu d’ici là. Et il est regrettable qu’Israël n’aie pas un gouvernement stable à même de travailler en synergie avec l’administration Trump en un moment aussi important, et que Binyamin Netanyahou ne dispose hélas pas de ce gouvernement stable.
La poursuite de l’endiguement et de l’asphyxie du régime des mollahs fait intégralement partie de la trajectoire.
L’administration Trump ne veut pas la guerre avec l’Iran, et moins encore une guerre régionale (je dois le souligner au vu de ce que je lis en ce moment dans la presse de grande circulation). Un régime des mollahs endigué et asphyxié peut lui convenir. Un changement de régime en Iran serait infiniment mieux, mais Trump ne mènera pas la guerre pour cela. Il est très improbable que les mollahs déclenchent une guerre : ils sont haineux et fanatiques, pas suicidaires. Ils feront tout pour que leur régime ne s’effondre pas, mais ils ont de l’argent placé hors d’Iran et n’entendent pas y renoncer. En frappant électroniquement leurs possibilités de transaction financières, Trump a envoyé un message fort.
© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.
Avons-nous besoin de l’aval des pays arabes pour l’existence de l’état d’Israël ? Ridicule. C’est le besoin qui les mène à tendre une main tout en gardant l’autre bien en place tenant un peuple palestinien fictif et la requête de la création d’un état palestinien qui ne manquerait surement pas de mettre les bâtons dans les roues aux israéliens… Rien n’a été réellement acquis et les plans de Trump concernant les concessions territoriennes qu’il projette doivent inquiéter tout israélien qui veut la survie de son pays.
Il ne s’agit pas d’avoir l’aval des pays arabes en quoi que ce soit. Il s’agit de trouver un moyen de sortir d’un état de guerre. Et il s’agit de marginaliser les organisations “palestiniennes”. Pour l’heure, la Judée-Samarie n’est pas un territoire israélien et la loi israélienne, sauf erreur de ma part, n’y est pas appliquée. Des terres de Judée-Samarie sont occupées par une entité terroriste appeler Autorité Palestinienne qui incite au meurtre de Juifs, ce qui conduit à des meurtres effectifs. Mépriser les actions des Etats-Unis visant à améliorer la situation est une grave erreur stratégique. Aucune administration américaine n’a été amie d’Israël au point ou l’est l’administration Trump. Si les démocrates, par malheur, devaient revenir au pouvoir et travailler contre Israel, en synergie avec l’Europe et l’Iran des mollahs 9qui espère survivre jusqu’a novembre 2020 et fera tout pour qu’un démocrate remplace Trump), vous verriez la différence.
Il paraîtrait que l Egypte refuserait de céder une surface du Sinaï pour agrandir Gaza: Al Sisi se refuse a une décision qui lui serait très impopulaire….
Merci pour cet article. Dans un éditorial haineux, le Monde a reproché à Jared Kushner de ne pas avoir employé le mot “colonies”. L’éditorial ne comportait pas le mot “terrorisme”.
On peut effectivement déplorer que Bibi ne soit pas à la tête d’un gouvernement stable pour se concentrer pleinement sur ses heures historiques. C’est triste à dire mais la démocratie me fatigue quand elle ereinte les chefs d’Etat dignes de ce nom, protège les pantins et que les peuples ne sont plus à la hauteur des enjeux qui se trament.
Si ISRAEL n’avait pas fait certaines grossières erreurs comme par exemple , celle de rendre le SINAI d’un bloc aux Egyptiens ( contre une promesse de paix volatile ) on aurait pu créer un ETAT ” palestinien” avec GAZA en y annexant une partie !! Je suis sûre qu’une grande partie des dits ” palestiniens” ont de l’ADN Egyptien , comme c’était le cas d’ARAFAT !!!!
Il faut reprendre l’éducation des enfants dès la maternelle et éliminer ces organisations “palestiniennes” qui , elles , sont dirigées par des êtres à “forme humaine”.
Bravo Monsieur Milliere pour votre clairvoyance et la vérité limpide que vous véhiculez avec tant de conviction et envers et contre la “bien pensance” de la pensée unique l’homme le plus fort du monde le président américain lutte avec succès sur ce qu’il appelle les faks News c’est d’après les textes de la thora l’ultime combat pour un monde meilleur voir tehilim psaume 12
Merci encore et bon courage
Isaac Tangi
Bravo Monsieur Millière. Encore et toujours vous nous faites entendre la note juste dans la cacophonie des informations haineuses à l’égard de cette rencontre qui ne peut qu’encourager des investisseurs pragmatiques ( arabes, ou éventuellement même d’autres partenaires) tant la mise en chantier est riche de potentialités futures.
C’est effectivement l’aube d’une ère nouvelle car le peuple palestinien pourra enfin devenir adulte, dégagé de la tutelle mortifère des organisations qui le maintiennent volontairement dans la misère économique vecteur d’une haine programmée à l’égard d’Israël.
Pour les lecteurs de Dreuz, merci Mr Millière pour votre éclairage.
La France a encore raté soit un rendez-vous, soit l’occasion de se taire.
Que cherche Macron a vouloir saper systématiquement les efforts des autres pays arabes qui eux cherchent vraiment a développer les relations avec Israël.
ROSA
Pourquoi ne publiez-vous pas mes commentaires.
C’est curieux quand même
ROSA
Ils paraissent, mais parfois avec un petit décalage… ne vous inquiétez pas, cela m’arrive aussi 😉
Evidement que la réunion à Bahreïn organisée par le Président Trump et son genre Jared Kushner entre les Etats sunnites de la région et Israël en faveur des populations arabes d’Israël est une réussite, par le simple fait qu’elle a eu lieu. Contrairement à ce que pense Therese Dvir, et qui a été recadré aussitôt par Guy Millière, l’Etat d’Israël et le peuple d’Israël ont besoin de la reconnaissance des pays voisins pour vivre en paix et en bon intelligence avec ses voisins, et cela passe comme l’a si bien compris le Président Trump par une prospérité générale comme le Benelux par exemple. Il faut aussi se féliciter, et c’est une deuxième victoire obtenu par le Président Trump, que les Organisations terroristes arabes n’ont pas participé à la réunion de Bahreïn, car leur but comme l’a écrit Guy Millière est la destruction d’Israël et pas le bien-être de la région. Enfin, je ne suis pas d’accord non plus avec les jérémiades d’Ixiane qui trouve « qu’Israël n’aurait pas dû donner le Sinaï en bloc à l’Egypte, il aurait mieux fait de le donner aux terroristes arabes » pour qu’ils puissent plus facilement déstabiliser la région. Car j’estime qu’un Etat terroriste arabe ne doit pas voir le jour sur la terre d’Israël ni aujourd’hui, ni demain ni jamais au nom de la paix et le bien-être de la région. Si grâce au Président Trump, Jérusalem et le Golan ont été reconnus comme souveraineté d’Israël, la Judée et la Samarie ne font pas partie comme l’a rappelée Guy Millière, car Israël lui-même n’a pas fait les démarches démocratiques nécessaires, et que l’Europe Occidentale, hostile à Israël et au peuple Judéen, considèrent cette région occupée illégalement par la Jordanie entre 1948 et 1967 et reprise par Israël pendant la Guerre de Six Jours, arbitrairement et unilatéralement comme « territoire des terroristes arabes » que rien ne justifie historiquement et légalement. Un accord avec l’Organisation terroriste arabe et Israël existe qui partage la Judée-Samarie en 3 zones, A, B et C, A est administré par l’Autorité térroriste, B est une région qu’Israël et l’Autorité terroriste contrôlent ensemble et C est contrôlé uniquement par Israël. Pour bien faire, le Gouvernement Israélien doit rompre ce mauvais accord avec l’Autorité terroristes et ne plus reconnaître son autorité malfaisante et d’annexer ce territoire à sa mère patrie. C’est plus facile à dire qu’à faire car 1. Israël n’a pas de Gouvernement, 2. Il y a des élections, 3. Même si le Likoud arrive à former un Gouvernement, son PM Netanyahu peut avoir des empêchements à cause de l’acharnement judiciaire qui peut s’abattre sur lui, 4. Si la gauche passe, le Gouvernement d’Israël fera les mêmes erreurs que l’Organisation terroriste, ils ne rateront pas une occasion de rater une occasion pour arriver enfin à un arrangement global dans la région.
Les dirigeants palestiniens refusent de voir la lumière au bout du tunnel. Ainsi soit-il.
Dirigeants d’un peuple “palestinien” fictif et suceur de pognon humanitaire, qui ne doit sa longévité que par la grâce de cinq décennies de fake news.
https://vimeo.com/339616716