
“L’électeur de gauche-type, je le répète, n’est pas un “pauvre” mais un trop payé qui a honte de son argent.
Et il a probablement raison d’en avoir honte. Imaginez en effet un petit “col blanc” qui, pour avoir vaguement mémorisé quelques manuels et décroché deux peaux d’âne à l’université-bidon, se retrouve sous-mandarin dans un bureau quelconque, et gagne aussitôt de quoi payer son studio, son téléphone et ses vacances de neige.
Oh, bien sûr, il ne peut acheter tout ce qui le tente dans les pages couleurs des magazines, et il en retire un sentiment de frustration exploité à outrance par les publicistes de la société de consommation. Mais ce sentiment de frustration n’efface pas le sentiment de honte, contrairement à ce qu’on pourrait penser.
Notre homme est à la fois persuadé qu’il ne gagne pas assez et convaincu qu’il gagne trop. Contradiction ? Nullement !
Il ne gagne pas assez pour ses désirs, mais il gagne trop pour ses mérites et, encore une fois, son subconscient le sait. Double torture psychologique à laquelle le malheureux ne sait comment échapper.
Représentez-lui alors un ouvrier effectuant un travail plus pénible que le sien, exigeant parfois plus d’habileté qu’il n’en pourrait donner lui-même, et pourtant moins payé que lui, voilà notre homme au supplice. Peut-il aller donner à cet ouvrier une part de son salaire ? Un saint, c’est-à-dire un fou, le ferait, ce qui d’ailleurs n’arrangerait rien.
N’étant ni saint ni fou, que faire ?
Il y aurait bien une solution : quitter cet emploi d’esclave doré, devenir un créateur et s’efforcer de mériter un jour plus qu’il ne gagne aujourd’hui, après peut-être des années de vache enragée. Mais il faudrait être un héros, ce qui demande beaucoup de caractère et ce à quoi notre société ne prépare nullement.
Alors, pour le pauvre petit col-blanc sans énergie ni envergure, il ne reste qu’une issue pour se décharger de cet insupportable remords (car si les hommes sont lâches, malgré tout ils sont honnêtes) : exiger de l’Etat, anonyme, monstre froid, la “justice sociale”, c’est-à-dire la pêche miraculeuse et la multiplication des pains ; Il ne reste plus qu’à voter socialiste.”
Extrait proposé par Josick pour Dreuz.info.
Source : “Le Crépuscule des idéologies“*, de Pierre Lance, publié en 1978
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Très bien vu.
Merci et bonne journée.
Tout est dit. Et bien dit.
Oui, merci.
les vrai Leader socialiste était égale au peuple dans la pauvreté …. staline , mao , castro , chavez ceci inclut tout les chefs des syndicats …. tout ses malheureux ont vécu dans la pauvreté total …. ils étaient toujours affamé …. ils étaient tous des Saints JAMAIS JAMAIS JAMAIS ils ont abuser de leurs prévilèges JAMAIS le prolétariat JAMAIS la classe dirigeante ont abuser du Peuple JAMAIS ils ont violer , tuer ou fait disparaître des gens , JAMAIS ils ont construit des camps de travail ou de rééducation comme en sibérie ….. tout cela sont des FAKE NEWS …. vive le socialisme …. de toute façon les socialistes ont toujours raison car ils détiennent la vérité … ils sont parfait
L’art de la “gôchiasse” consiste à partager…. l’argent et les biens du voisin, tout en faisant croire que c’est lui le pauvre.
Il ne devrait pas avoir honte, le petit col blanc.
Lui, a priori, reste honnête.
Mais dans les échelons supérieurs, ça se gâte, et cela s’aggrave encore tout en haut car là on peut se gaver presque à volonté, sans honte, puisque, pour reprendre un ex-futur président de la république “c’est pas moral, mais c’est légal” (lui n’était pas socialiste mais de nos jours, la barrière entre la gauche et la droite est mal en point).
Si, il devrait avoir honte. Car il sait (peut-être subconsciemment) que le socialisme n’a jamais rien fait d’autre que d’appauvrir les pays qui en ont été affligés. Russie, Cuba, Venezuela, Corée du Nord, Chine au temps où elle était socialiste, pour ne citer qu’eux
Seulement, c’est à long terme. Alors tant pis, pour préserver son petit confort moral, il n’hésite pas à se tirer une balle dans le pied (et une dans la tête du prolétaire d’à coté), sous forme d’un bulletin de vote socialiste. Parce que ça va lui permettre, à court terme, de passer pour généreux auprès des bien-pensants qu’il fréquente.
Pitoyable et dérisoire. Mais on va finir par en crever…
« car si les hommes sont lâches, malgré tout ils sont honnêtes »
Autrement dit un socialiste est lâche et honnête : n’importe quoi…
Ça ce sont les mots d’un ancien socialiste converti .
Honnêteté et socialisme ne vont pas ensemble .
Pas tout à fait d’accord Callahan. On peut être honnête, ou bien socialiste, ou bien intelligent. Et même avoir deux de ces caractéristiques, au choix. Mais jamais les 3 en même temps, bien entendu…
Votre commentaire ne prend pas en compte la dimension de la bêtise humaine. Dont quelqu’un m’a dit un jour que, donnant un aperçu de l’infini, elle contribuait ainsi à la gloire de Dieu !
Le socialisme est une démence collective, la même qui poussait autrefois les Romains à jouir des jeux du cirque pour voir des lions dévorer des enfants. C’est le côté obscur de l’humanité, le désir de détruire l’autre (ou ses créations), gratuitement, juste pour le plaisir de faire le mal, mais sans avoir à le faire soi-même puisque c’est l’Etat qui s’en charge.
Le socialisme, c’est la jouissance du pouvoir de détruire. Son succès tient à ce que la destruction se fait par procuration, sans avoir à se mouiller soi-même, sans prendre de risque.
Voici la devise du vrai socialisme :
“Tout ce qui est à toi est à moi et tout ce qui est à moi est à moi”.
C’est une idéologie de voleurs et les leaders du socialisme en sont la preuve.