
Des dizaines de milliers de «féministes» sont dans la rue ce vendredi 14 juin à l’occasion de la «grève des femmes». Pas moi !
La totalité de la presse, toutes les autorités, les administrations et même parfois le patronat portent aux nues cette manifestation. Partout, la mobilisation est décrétée pour donner la place qu’elles méritent aux femmes dans les entreprises et institutions. Nous avons connu un déluge de soutiens médiatiques proche de l’asphyxie.
Au sommet du hit parade de cette deuxième «grève», la revendication de l’égalité des salaires. L’inégalité existe encore un peu, mais jamais un exemple concret ne nous est donné.
Et je ne connais pas de journaliste qui aurait eu l’idée, ma foi assez saugrenue par les temps qui courent, d’interviewer des réfugiées de pays patriarcaux qui se féliciteraient de l’égalité découverte en Suisse. Non, mais une chercheuse a trouvé chez nos « migrantes » d’antan un nouveau motif de vomir sur notre pays en les valorisant. La mère italienne de la chercheuse le lui a confirmé: venir en Suisse, c’était comme revenir 50 ans en arrière! Ce qui explique que «…les flux migratoires ont contribué à améliorer la condition des femmes en Suisse, aussi bien dans le monde du travail, de la formation qu’en termes de droits politiques.» Une Suisse en pleine arriération comparée à une Italie modèle d’émancipation!
Dans notre pays où jamais l’égalité n’a été aussi grande, un vaste groupe de femmes et ceux qui les cornaquent sont ignorés: pas un mot sur ce qui se trame dans notre société par l’une des idéologies les plus patriarcales du monde. Ces féministes assoiffées d’égalité, ces hommes qui s’autoflagellent se fichent éperdument de ce sexisme qui progresse.

Le féminisme d’aujourd’hui ne court que pour lui. Ses revendications s’arrêtent aux portes des mosquées. L’obsession du corps des musulmanes, les foulards et ses infinies variantes, elles les soutiennent avec ardeur. Elles veulent ignorer cette tentative de conquête culturelle, cette affirmation de la supériorité de ces femmes, ce rejet de la mixité, cette volonté de se différencier d’elles, femmes occidentales si impudiques, si indécentes, partisanes de plus de l’amour libre, des droits des homosexuels et de l’avortement.
Ces féministes regardent avec attendrissement le retour à l’obscurantisme et à la soumission qu’elles combattent pour elles-mêmes. La position officielle de la Conférence suisse des déléguées à l’égalité entre femmes et hommes sur l’initiative contre le niqab en donne une illustration éloquente: d’une part l’argument habituel qu’il y a si peu de niqabs en Suisse, et encore: « …on ne peut pas invoquer l’égalité entre les sexes pour interdire une pratique que des femmes revendiquent dans le cadre de l’exercice de leurs droits fondamentaux… » (en gras dans le texte!)
Pourquoi, quand il s’agit d’islam, les féministes ne défendent-elles plus leur valeur-phare, contrairement à tant de musulmanes et ex-musulmanes qui combattent cet islam sexiste et se rejoignent sur une condamnation absolue du foulard?
Les discours féministes victimaires et belliqueux ressemblent à d’autres dans la violence du propos et dans les dangers d’excommunication que prennent les si rares personnalités à les contredire. Les hommes sont traités souvent en criminels du sexe; la haine et la paranoïa s’invitent parfois dans les discours. Les femmes, elles, sont admirables par le simple fait qu’elles sont femmes.
Résumé de leurs revendications par un slogan de la première grève: «On veut tout!»
Oui, on veut tout… mais seulement pour nous!
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Mireille Vallette pour Dreuz.info.
“je veux tout, et tout de suite et ici.”
Ariane Moffatt, 2009
N’importe quoi, comme si ces femmes n’avaient rien, elles ont plus de liberté que le hommes elles font ce qu’elle veulent, elles nous enmerdent quoi.
Merci pour votre article, qui décrit le vide de cette manifestation, j’attendais de lire ce genre d’approche, suis contente que ce soit vous qui l’ayez écrit. Je ne sais pas si vous avez eu la même expérience professionnelle, mais lorsque j’ai travaillé avec le genre qui va manifester demain, au travail, elles se font les pires crasses, puis elle soutiennent les plus monstrueux. Quand faut s’opposer aux personnes incorrectes, plus personne. Les seuls qui m’ont aidé étaient des hommes ou alors des femmes totalement exclues ou en marge. La question des égalités des salaires est le paravent qui masque tous les vrais enjeux que vous citez parce qu’ils en sont incapables, et tout ceux qui le sont, ont été évincés violemment du débat depuis longtemps. Et en privé, la majorité de ces femmes sont littéralement les esclaves de leurs maris, et chez les Italiennes, cette soumission ménagère est encore plus ancrée et jamais questionnée. En fait, cette négation est très terrifiante, un moment sombre.
Bravo esther je vous soutient pleinement, j’ai moi-même essayé de soutenir certaines femmes, et je me suis retrouvé le cul parterre, alors merci bien.
Mireill, Esther, Claude et Ursula, je vous soutiens tous en vous remerciant pour la valeur de vos échanges qui porte clairement sur l’essentiel !
j’accepte l’égalité a 100% , j’accepte la même justice homme-femme a 100% bref il faut lutter contre les injustices …… les femmes d’aujourd’hui doivent lutter maintenant car demain avec la monter de l’islam au quotidien leurs seront fatal car trop de muzz poussent pour faire appliquer la charia ….. déja la Belgique a une forte concentration de muzz et maintenant ils ont leurs propre Parti politique … en France aussi avec le Parti indigène
Merci à Madame Vallette pour son article et merci à Esther pour son commentaire.
Je ne participerai pas à cette mascarade de ces pseudo féministes pour les raisons que Madame Vallette décrit si bien! Ces dames qui pour la majorité sont issues du milieu universitaire ne défendent pas les conditions des femmes avec des petits salaires mais uniquement les leurs. Ce mouvement, de manière inavoué, à peine voilé sert, voir fait la promotion de l’Islam.
Esther, vous décrivez avec beaucoup de franchise votre vécu……en ce qui me concerne maintes fois j’ai été confronté aux mêmes situations. ( Je n’aurais pas su écrire si bien, n’étant pas de langue maternelle française)
Lamentable, ce mouvement.
Ces femmes devraient déjà s’interroger sur elles-mêmes avant de revendiquer.
Bien que femme moi-même, je pense que beaucoup de femmes sont foncièrement malhonnêtes. Elles veulent être égales à l’homme, mais seulement lorsque cela les arrange.
Certains divorces se soldent au grand désavantage de l’homme. Ce n’est pas forcément juste.
Au boulot, mesdames !
Moi, j’aime les femmes qui aiment les hommes.
Merci, j’ai déjà donné, « Emma », Alice Scharzer, Frauenpower etc etc. Ce que j’observe autour de moi est une forme d’échec et de régression. Les petits d’ici sont désorientés et insécurisés quant à leur masculinité, les jeunes issus d’autres cultures réinjectent de vieux poncifs, d’une part une violente dose de machisme, de l’autre la séduction soumise et servile se chargeant de toutes les tâches et responsabilités, réduite à un vulgaire objet du désir (textes, clips vidéo, publicité,magazines et autre sites internet à l’appui)… L’homme est gommé, mais pas le machisme, et ce qui était reproché à juste titre aux mâles se pratique toujours, à la différence près que le camp féminin y a aussi adhéré et s’y adonne à cœur-joie. Revendications, « héroïsation », victimisation, le tout versé dans un shaker et servi comme cocktail imbuvable et écœurant !
Ensemble on pourrait plus ou moins y arriver, mais sous une idéologie à tendances dictatoriales et franchement castratrices – non merci ! Le néoféminisme s’enferme à triple tour dans la prison de laquelle il revendique haut et fort vouloir s’extirper.
Voir l’article dans 20Minutes
https://www.20min.ch/ro/news/vaud/story/Des-militantes-font-un-autodafe-en-pleine-ville-27063451.
L’article contesté par ces dames était pourtant juste.
Définition de la féministe: femme qui abhorre et traque les mâles blancs (ce qui inclut bien entendu les juifs), mais qui reste insensible aux malheurs des femmes lorsque des mâles blancs ne sont pas en cause (statut de mineure dans les pays musulmans, lapidation des femmes adultères, prison pour les iraniennes qui retirent leur voile, mutilations génitales, meurtres d’honneur, etc.).
Où l’on voit les dérives de ce féminisme instrumentalisé par la gauche.
Des féministes haineuses, hystériques et, cerise sur le gâteau, ridicules.
Pour s’en convaincre et s’en moquer, voir au lien ci-dessous :
https://lesobservateurs.ch/2019/06/26/une-greviste-aux-seins-nus-subit-lhumour-dyvan-perrin/