
Pas facile d’écrire de façon totalement honnête et neutre sur un candidat qui représente des idées que je n’aime pas. Mais l’exercice, cependant, est possible, et intéressant.
Le candidat Démocrate Joe Biden, qui fut, rappelons-le, vice-président des Etats-Unis sous Obama, vient de changer radicalement de position, et en moins de 24 heures, sur un sujet social hyper-sensible, et ce, sous les pressions des critiques, ce qui oblige – et là je suis totalement transparent – à douter de sa stature d’homme d’Etat face aux pressions des puissants ennemis des Etats-Unis comme l’Iran, la Russie ou la Chine ; des plus pernicieux comme le Mexique, Cuba ou le Qatar ; ou de ceux qui opèrent par l’arrogance et la séduction, notamment l’UE et l’ONU.
Avortement si, avortement no
- Mardi 4 juin, Joe Biden s’est distingué à la fois de ses concurrents Démocrates, de la ligne officielle du parti, mais surtout de sa branche extrême qui pousse le parti toujours plus vers la gauche et terrorise les politiciens (de tous bords). Un cadre important de son équipe de campagne a affirmé sur NBC News, que le vice-président soutient une loi (l’amendement Hyde) qui interdit que les fonds publics fédéraux servent à payer des avortements (sauf en cas de viol, d’inceste ou lorsque la vie de la mère est en danger).
Biden, catholique pratiquant, anti-avortement
Les hurlements des activistes n’ont pas tardé à fuser de toutes parts – d’autant que Joe Biden, les médias aiment le cacher car ils ne veulent pas que vous le sachiez, est un fervent catholique qui, à titre personnel, est hostile à l’avortement. Et il adopte une position opposée à ses convictions personnels par appât du pouvoir.
L’annonce a donc, il fallait s’y attendre, suscité de vives protestations de la part des groupes pro-choix, qui estiment que la loi (Hyde) empêche injustement les femmes à faible revenu d’avoir accès à l’avortement.
Même la très puissante organisation nationale Planned Parenthood, qui pratique la majorité des avortements du pays, et n’a pas l’habitude de critiquer un Démocrate, a publié une déclaration condamnant Joe Biden.
A une époque où les droits reproductifs sont constamment attaqués, il est inacceptable qu’un candidat démocrate important soutienne l’amendement Hyde”, dit le communiqué, consigné par plusieurs organisations pro-choix.
Nous espérons que le vice-président Joe Biden reconsidérera cette position et ce qu’elle signifie pour des millions de femmes.
Retournement de veste
- Dans un premier temps, la campagne de Biden a tenté, mardi, affirme CNN, que Biden avait mal entendu la question qui lui était posée, et pensait qu’elle faisait référence à Mexico, qui exige que les organisations non gouvernementales étrangères certifient qu’elles ne soutiennent ni ne fournissent de services d’avortement avant de recevoir des fonds américains.
- La feinte n’a trompé personne.
- Alors Joe Biden est monté au créneau, et a déclaré jeudi 6 juin qu’il changeait d’avis, et qu’il était maintenant favorable à l’utilisation des fonds publics fédéraux pour payer la plupart des avortements.
Joe Biden venait de céder aux pressions. Il venait d’inverser sa position constante (il avait voté et constamment confirmé au cours des années son vote sur la loi Hyde) suite aux critiques sévères.
- Il a déclaré qu’il a changé de position parce que “le droit à l’avortement est maintenant attaqué dans de nombreux États, et de moins en moins accessible aux femmes à faible revenu”.
Je ne peux pas justifier le fait de laisser des millions de femmes sans accès aux soins dont elles ont besoin et sans la possibilité d’exercer leur droit protégé par la Constitution”, a déclaré M. Biden dans un discours prononcé à Atlanta.
Aucun article de la constitution ne protège le droit à l’avortement.
Les raisons qu’il a invoquées ne sont pas très honnêtes : il ne les a sorties qu’après avoir reçu une flambée de critiques. En fait, il n’a présenté ces explications que parce qu’il a été fortement attaqué, et que la première tentative de justification a échoué.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Sources :
” Il y en a qui contestent
Qui revendiquent et qui protestent
Moi je ne fais qu’un seul geste
Je retourne ma veste
Je retourne ma veste
Toujours du bon côté. ”
C’est un politicien classique, ce Biden…
Un politicien en somme…
bref un homme de conviction le lundi …. le mardi une autre conviction selon la pression …. je ne suis pas sûr que ce Biden aura le courage d’affronté la chine qui vole les brevets d’invention et de confronté la corée du nord et l’iran concernant l’arme atomique
Si Donald Trump devait perdre en 2020, ce que je ne souhaite évidemment pas, je propose qu’il vienne mettre de l’ordre en France et quelques autres nations en pleine déroute.
, Pour 2020, Trump devrait faire de nouveau appel à Steve Bannon, imbattable pendant les campagnes
Au lieu d’avoir un programme solide à présenter et a défendre démocratiquement dans l’intérêt supérieur du peuple américain, ils dévoient le principe démocratique en marchandant le pouvoir politique d’un gouvernement, à des intérêts particuliers, et en particulier le leur personnel : un tel programme s’appele de la corruption instaurée comme machine électorale par des candidats à la gouvernance du plus puissant État de notre monde…