
La campagne pour l’élection présidentielle américaine de 2020 est enclenchée. Donald Trump s’est déclaré candidat à un deuxième mandat voici peu, à Orlando. Les Démocrates ont organisé leurs premiers débats ces deux derniers jours, à Miami.
Vingt-quatre d’entre eux sont candidats à la candidature. Quatre de ceux-là ont zéro pour cent d’intentions de vote (pas même 0,1 pour cent) et resteront dans les coulisses avant de passer à la trappe. Vingt de ceux-là ont plus que zéro pour cent d’intentions de vote et ont pu passer à la télévision, par deux groupes de dix. Quatorze ou quinze parmi ces vingt auront eu leurs quinze minutes de célébrité, et rentreront bientôt chez eux. Ils pourront garder la vidéo et la montrer à leurs amis. Les candidats sérieux sont cinq ou six, pas davantage, et j’emploie l’adjectif sérieux pour dire qu’ils vont durer et qu’on les verra encore dans quelques mois, pas du tout pour dire que leurs idées sont sérieuses. Vraiment pas du tout.

Un seul candidat du premier débat fait partie de ces cinq ou six, et c’est une candidate. Ce qui est remarquable chez elle est qu’elle est la première fausse indienne Cherokee à chercher à devenir présidente des Etats-Unis. Elle s’appelle Elisabeth Warren, alias Pocahontas. Autour d’elle quelques clowns ont fait leur tour de piste, et ce fut amusant. Il y avait un Irlandais du Texas qui voudrait passer pour un Mexicain et qui a parlé espagnol avec un accent irlandais, sans traduire en anglais ce qu’il venait de dire, et un hispanique appelé Julian Castro (aucun rapport familial avec Fidel ou Raul) qui, lui, ne parle pas espagnol, mais pense qu’au nom de l’égalité des droits, les hommes transsexuels doivent eux aussi pouvoir bénéficier d’avortements payés par le contribuable. Le public a applaudi, et personne n’a osé lui rappeler qu’un homme ne peut pas attendre un bébé. Elizabeth Warren elle, a dit que les immigrants illégaux devaient être accueillis les bras ouverts, et que l’illégalité de leur entrée aux Etats-Unis devait devenir pleinement légale : si vous ne comprenez pas comment l’illégalité doit être légale, elle vous expliquera cela en détail ultérieurement, elle est professeur de droit.

Le second débat incluait deux hommes qui espèrent fêter leur quatre-vingtième anniversaire à la Maison Blanche. Un Juif antisémite et pro-terroriste, Bernie Sanders, l’un des seuls hommes sur la terre à avoir choisi de passer son voyage de noces à Moscou, au temps de Brejnev et de l’Union Soviétique, et Joe Biden, ancien vice-président sous Obama, et qui, comme me l’a dit récemment un ami américain, traine tant de dossiers de corruption (Chine, Ukraine) et de casseroles derrière lui qu’il pourrait monter un restaurant et se proclamer chef de cuisine (il adore aussi tripoter les femmes et les jeunes filles, ce qui montre qu’il est hétérosexuel). S’ajoutent Pete Buttigieg, maire homosexuel d’une petite ville d’Indiana (South Bend), qu’il gère de manière catastrophique, et qui aime faire campagne avec son mari qui, a-t-il dit, lui procure tendresse et réconfort quand il déprime, et Kamala Harris, la candidate qui a dit fumer un joint tous les soirs pour se faire du bien. Aucun comique chez ceux-là, ce qui aurait pu rendre le second débat plus ennuyeux que le premier s’il n’y avait eu de l’agressivité dans l’air. Kamala Harris a rappelé à Joe Biden qu’il avait fréquenté des blancs racistes à une époque où elle était écolière (et où elle ne fumait sans doute pas encore de joints), et un Californien teigneux rendu agressif par ses faibles performance, Eric Swalwell (moins d’un pour cent dans les sondages) a dit à Joe Biden qu’il devait laisser la place aux jeunes.

Les idées, me direz-vous ? Ce sont celles de Bernie Sanders, qui n’a, du coup, plus aucune originalité et qui n’a pu se démarquer des autres qu’en lançant, d’un air colérique et renfrogné qui le faisait ressembler à Grincheux dans Blanche Neige et les sept nains, des bordées d’injures contre Donald Trump, qualifié par lui de raciste, de sexiste, d’homophobe, de criminel.
Ce que sont ces idées ? Une abolition immédiate des baisses d’impôts votées sous Donald Trump (les candidats Démocrates semblent tous persuadés que les Américains ont hâte de payer à nouveau beaucoup plus d’impôts). Un vaste programme écologiste que les Verts européens trouveraient sans doute excessif puisqu’il prévoit, entre autres, d’en finir avec les vaches (qui pètent et rejettent du méthane), l’essentiel des voyages en avion, et une large part de la production de pétrole et de gaz américaine (de façon à ce que les Etats-Unis redeviennent dépendants énergétiquement du monde arabe). L’avortement libre et gratuit jusqu’à une date très tardive (ce qui, chez les Républicains, est qualifié d’infanticide). L’abolition de l’illégalité pour le franchissement des frontières des Etats-Unis, la régularisation de tous les immigrants illégaux déjà présents dans le pays et de tous ceux qui les suivront. La création d’un système de santé étatique qui ressemblerait à la Sécurité Sociale française (en pire). La gratuité de beaucoup de choses, outre l’avortement, parmi lesquelles les études universitaires. Et, bien sûr, la légalisation de la vente et de la consommation de marijuana et de haschisch sur tout le territoire du pays. En politique étrangère, le retour des Etats-Unis dans l’accord sur le nucléaire iranien (donc l’approbation de l’accès du régime des mollahs à l’arme nucléaire) serait la priorité des priorités. Un candidat obscur a dit qu’il fallait rappeler aux téléspectateurs que le parti Démocrate n’était pas un parti socialiste. Il a eu raison : avec des idées pareilles, on pourrait aisément penser que le parti Démocrate est bien plus à gauche qu’un parti socialiste et est désormais un parti gauchiste.

Les chances d’un candidat ayant un programme basé sur ces idées ? Inférieures à zéro, dirais-je.
Les chances de survie des Etats-Unis si un candidat ayant un programme basé sur ces idées était élu ? Inférieures à zéro aussi.
Ce que pourrait dire Trump pour présenter le choix qui s’offrira sans doute aux électeurs ? Voulez-vous que les Etats-Unis restent les Etats-Unis, ou voulez-vous que les Etats-Unis ressemblent au Venezuela. Ceux qui ont envie que les Etats-Unis ressemblent au Venezuela pourront voter Démocrate.
Des commentateurs français ont dit que les idées susdites sont “progressistes”. Nous n’avons pas la même définition du progrès, très visiblement.
Mais dans les articles publiés en France sur les deux débats, les commentateurs en question reprennent des mensonges grossiers prononcés par les candidats sans dire qu’il s’agit de mensonges (un exemple : Pete Buttigieg a dit que Trump faisait enfermer les enfants passant illégalement la frontière dans des cages après les avoir séparés de leurs parents : la séparation des enfants d’avec leurs présumés parents a été mise en place sous Obama, les enfants ne sont pas mis dans des cages, et les images montrant des enfants derrière des grilles ont été prises quand Obama était Président). Si le progrès consiste pour des commentateurs à reprendre des mensonges grossiers sans dire qu’il s’agit de mensonges grossiers, je comprends que nous n’avons vraiment pas la même définition du progrès.
Il est vrai que les commentateurs en question désinforment quotidiennement sur Trump et sur tous les sujets qu’ils abordent, je ne suis donc pas surpris.
© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.
L’article Trump-bashing du jour, sur le site du Figaro et signé d’une certaine Mathilda Hautbois, consiste à reprendre la recette (pourtant éventée entre temps) qui avait tant marché avec le petit Aylan, retrouvé noyé sur une plage turque, en essayant de faire pleurer dans les chaumières à propos de ce clandestin et de sa fille morts noyés dans le Rio Grande.
Moi qui croyais naïvement [ironie] que le Figaro était un journal de droite… il serait noyauté
par les militants d’ultra-gauche déguisés en journalistes ?
Concernant les Démocrates américains, j’ai l’impression que ces gens préparent l’après-Trump ; et comme il semble que de plus en plus de jeunes Américains soient séduits par les thèses écolo-bobo-gauchistes développées par ces candidats qui lèvent la main quand il s’agit de supprimer les frontières (autrement dit d’organiser la mort des USA), ils seront en bonne position, dans 4 ans (ou dans 8 ou 12 ans).
Le Figaro est un quotidien de gauche écrit à l’intention d’un lectorat de droite.
Le Figaro n ‘est plus un journal de droite depuis qu’il a été racheté par la famille Dassault de sinistre réputation….le journaliste du Figaro correspondant aux USA es5 un transfuge de France Inter….ça veut tout dire
Le Figaro n ‘est plus un journal de droite depuis qu’il a été racheté par la famille Dassault de sinistre réputation….le journaliste du Figaro correspondant aux USA est
un transfuge de France Inter….ça veut tout dire
c’était jeudi et vendredi soir de la très bonne TV … de voir autant de stupidité économique comme si l’argent poussait dans les arbres pour des listes de projet oui c’est les bien pensant , oui c’est humanitaire , oui pour des gens dans le besoin mais le financement de tout ses projets ont un coût élever ….. bref les communistes socialiste démocrate aide Trump a gagner l’élection de 2020 car les démocrates qui ont du jugement et qui ne ce reconnaîssent pas avec eux resteront a la maison pour ne pas voter socialiste
Avec les Dems and Demmer, nous assistons à une tentative explicite d’européanisation soviétoïdale des Etats-Unis. Les “z’idées” de ces Démocrates sont vraiment tout ce je dégueule en Europe également.
Si le meilleur espoir des democRATS est sleezy-creepy sanders, ça marche pour nous…Esperons qu’il n’attrape pas un AVC avant 2 ans.
La fausse droite française ressemble à ses amis les faux palestinien s génocidaires! Elle n’est même pas centre doit tout au plus centre gauche.Le toquard hobereau de village ou de hameau giscard maldestin voulant jouer à l’aristocrate qu’il n’a jamais été en est un bon exemple.
Bonjour professeur Millière
Comme toujours votre description des actualités importantes de la semaine est sublime.
Je vous remercie de nous avoir donné ce compte- rendu des plus exquis des deux débats des candidats démocrates aux primaires , ce qui veut dire à ce concours d’élimination des médiocres, cancres, ou tout simplement candidats qui se sont trompés de concours….?
Personnellement je trouve la photo de la chef indienne, visage pâle déguisé pour la circonstance, essayant de reprendre aux cow-boys le grand tepee blanc dominant leur rivière sacrée du Potomac, superbe et symbolique de toute la farce du parti démocrate de ces 3 dernières années. Je me retrouve enfant au cirque et le spectacle donné au grand chapiteau du Cirque multilingue Démos-‘’Kratein’’ à Miami la semaine dernière était bien comique…
Bref tout compte fait les Américains doivent être heureux d’avoir un vrai leader universel, international, commandant toutes les énergies cruciales de leur grand pays, un Donald..un Johnny…un Trump dominant de son quartier général à Washington les vastes étendues, plaines, rivières, montagnes, lacs, océans de leurs 50 États et bien au-delà…
Merci et amitiés
Oui, Elie COHEN, la lecture de l’article de Guy Millière fut un régal et un véritable divertissement.
D’accord avec votre conclusion : Après le “MAKE América great again” Trump nous promet maintenant “KEEP América great again”. Et il tiendra sa promesse.
@ Elie Cohen
Et moi, à la lecture de l’article, j’ai pensé au tournage du film d’animation Moi Moche et Méchant !