
Source : Infoequitable
Contrairement à ce que montre cette carte, un grand classique de la propagande palestinienne dont de nombreuses versions circulent sur internet, les premiers « Territoires palestiniens » autonomes ne remontent pas à 1945 mais à 1994…
Sur internet, on trouve de nombreuses versions d’une carte dite de la « perte de territoires palestiniens ». C’est un grand classique de la propagande palestinienne qui aime à dépeindre une terre palestinienne, d’abord arabe, puis grignotée et morcelée par l’implacable colonisation israélienne.
L’infographie de « l’évolution des frontières » israélo-palestiniennes présentée par Le Parisien dans un tweet du 16 mai 2018 puis réutilisée tout récemment dans un article du 4 juin 2019 s’inscrit dans cette lignée.

En vert, on y trouve les « Territoires palestiniens » depuis avant 1945.
En jaune, les « Territoires israéliens » depuis avant 1945.
Le message ? L’Etat juif grignoterait inexorablement depuis plus de 70 ans des territoires possédés au départ par les Palestiniens, réduits aujourd’hui à une peau de chagrin.
Problèmes :
- Aucun « territoire palestinien » n’a existé avant les accords d’Oslo de 1993 ; les zones sous contrôle de l’Autorité palestinienne mises en place à partir de 1994 marquent d’ailleurs la toute première apparition d’une entité palestinienne autonome.
- Il n’y avait pas non plus de « territoire israélien » avant 1948.
Avant 1948, il y avait uniquement des Juifs et des Arabes qui vivaient sur le territoire de la Palestine sous mandat britannique. Ni palestinien, ni israélien : tout le territoire était britannique.
Autres remarques :
- La carte donne l’impression d’un peuple juif qui supplante soudainement en le « colonisant » un peuple palestinien « autochtone ». Mais l’histoire ne commence pas arbitrairement en 1945. Si la population juive était à cette époque concentrée dans des secteurs restreints du territoire, sa présence ancestrale y est attestée. Il y a 3000 ans déjà, cette région s’appelait la Judée. Le peuple juif (lié à la Judée par la géographie et par l’étymologie) y est né et connut déjà des périodes de souveraineté. Voulant effacer la trace des Juifs qu’ils avaient vaincus, les Romains renommèrent la Judée « Palestine » en référence à un ancien peuple disparu, les Philistins – des ennemis des Juifs qui avaient autrefois occupé une partie de la région. Que la Grande-Bretagne ait choisi ce nom pour désigner le territoire sous son mandat presque 2000 ans plus tard ne signifie pas qu’il se soit agit d’un « territoire palestinien », au sens « arabe ». Après d’autres peuples, notamment donc les Romains, les Arabes envahirent à leur tour ce territoire au VIIe siècle.
- L’évolution entre les limites représentées en 1947 et celles de 1967 est due au refus par les Arabes du plan de partition de l’ONU, que les Juifs avaient accepté. Les frontières de 1947 restèrent un plan, elles n’existèrent jamais puisque les Arabes déclarèrent la guerre au nouvel Etat juif dès le lendemain de son indépendance – et la perdirent. A l’issue des combats en 1949, la bande de Gaza fut occupée par l’Egypte, la Cisjordanie nouvellement créée fut occupée par la Transjordanie (actuelle Jordanie), et les lignes d’armistice de 1949 donnèrent les limites géographiques montrées sur l’image de 1967. Cette année-là, Gaza et la Cisjordanie furent perdues par l’Egypte et la Jordanie et passèrent sous contrôle israélien. L’Etat d’Israël a donc été créé par l’ONU et ses frontières modifiées suite à des guerres lancées contre lui.
- En 1967, le Sinaï Egyptien (en bas à gauche sur la carte) fut perdu par l’Egypte et occupé par Israël. Celui-ci le rendit à l’Egypte après les accords de paix de 1979 – un retrait territorial israélien que ne reflète pas la carte tout entière vouée à créer la perception d’un Israël expansionniste.
- Il convient de noter qu’Israël n’est pas un Etat peuplé uniquement de Juifs et qu’il y existe toujours des zones à population arabe que cette carte ne représente pas. A contrario, aucun Juif n’est admis dans les zones sous contrôle palestinien.
- Le gruyère vert représenté sur la carte de 2010 est en réalité la trace d’une extension inédite de l’autonomie des Arabes palestiniens, avec pour la toute première fois des zones entièrement administrées par l’Autorité palestinienne.
Les mensonges de la carte propagandiste bien connue reprise par Le Parisien ont été dénoncés à de multiples reprises, donnant lieu à des déconstructions factuelles qui circulent sur internet.

Voici une carte qui montre le contrôle acquis pour la première fois par les Arabes palestiniens en Cisjordanie (Autorité palestinienne – à partir de 1994 suite aux accords d’Oslo) et à Gaza (aujourd’hui le Hamas, qui a pris le pouvoir en 2007 dans la foulée du retrait israélien unilatéral de 2005).

En 2015, MSNBC s’est excusée pour une variante de la même carte
Cette carte trompeuse n’est pas nouvelle. En 2015, elle avait fait son apparition sous une forme très proche à l’antenne de la chaîne américaine MSNBC.
Sur cette infographie, tout le territoire d’avant 1947 avait été labellisé « Palestine »; on le voyait ensuite céder la place à Israël à partir du plan de partition de 1947. Des légendes trompeuses puisqu’il n’y avait aucun pays dénommé « Palestine » en 1946.

La chaîne avait ensuite eu le courage de reconnaître son erreur, en expliquant avoir utilisé des cartes qui n’étaient « pas factuellement exactes ».
Le correspondant de MSNBC au Moyen-Orient, Martin Fletcher, qui avait utilisé cette carte, reconnut que « en fin de compte c’était complètement faux ; il n’y avait pas d’Etat appelé Palestine en 1946 ».
La carte du Parisien est légèrement différente puisqu’elle reconnaît bien qu’avant 1945 (en fait jusqu’à 1948…), la région était « sous mandat britannique ». Elle ne va pas jusqu’à l’appeler Palestine. Mais elle commet un gros anachronisme en parlant de territoires palestiniens et israéliens avant 1945 (au moins y a-t-il une certaine cohérence dans les anachronismes avec la désignation des pays limitrophes en 1945 par leurs noms actuels – Liban et Syrie qui étaient sous mandat français, Jordanie qui était alors la Transjordanie sous mandat britannique…).
La distorsion de l’histoire et ses conséquences
Cette carten’est pas seulement fausse : elle est un outil de propagande qui diabolise les Juifs à travers une distorsion totale de l’histoire de leur Etat les faisant passer pour des voleurs de terres. Elle invite à imaginer une suite logique où Israël aurait complètement éliminé la présence palestinienne, alors que la véritable volonté génocidaire dans la région est du côté des Palestiniens dont certains mouvements (le Hamas et d’autres) ne font pas mystère de leur volonté d’éliminer l’Etat juif et ses habitants.
Même si la rédaction du Parisien a pu reprendre cette représentation répandue sans nécessairement avoir de mauvaises intentions, le message diffusé risque d’alimenter l’antisémitisme en créant du ressentiment injustifié contre les Juifs.
MSNBC a reconnu sa méprise dans un cas similaire.Le Parisien, qui a donc représenté sur son infographie des « Territoires palestiniens » un demi-siècle avant leur première apparition dans l’Histoire, saura-t-il faire preuve des mêmes qualités ?
InfoEquitable a écrit à la rédaction pour suggérer de retirer la carte ou de la modifier pour y faire apparaître, au minimum, les noms réels des populations d’origine (zones de peuplement arabes / juives et non Territoires palestiniens / israéliens), l’inaccomplissement du plan de partition de 1947 dont les frontières n’ont jamais existé suite à leur refus par les Arabes, les occupations jordaniennes et égyptiennes de 1949 à 1967 sans lesquelles les frontières de Cisjordanie et Gaza sont incompréhensibles, et l’avènement des zones sous contrôle de l’Autorité palestinienne (1994) et du Hamas (Gaza dès 2007) qui représentent une extension inédite de la souveraineté des Palestiniens ; la mention de « Territoires palestiniens » ne pouvant s’appliquer qu’à partir de 1994.
C’est plus simple que cela. La vérité simple est que les Arabes ont perdu la souveraineté sur la Palestine en 1071 (mille soixante-et-onze: quand des Turks se sont emparé de la région).
Totalement d’accord, et le terme “arabe” est bien approprié. Merci pour cette mise au point, n’en déplaise aux gauchistes-bobos….
C’est-à-dire qu’entre 1071 et mai 1948, pas une seule année n’a vu une souveraineté arabe en Palestine. Encore, en 1948, ce furent les gouvernement de Jordanie et d’Egypte qui s’emparèrent, l’un de la Judée-Samarie, l’autre de la Bande de Gaza. La Jordanie et l’Egypte, non les “Palestiniens”. Pas une seule organisation palestinienne n’est documenté qui ait alors revendiqué une souveraineté dite palestinienne.
La raison en est que les Arabes vraiment arabes ne raisonnement pas en termes de Nation mais en termes d’empire (ouma ouma). Le Grand Mufti nazi ne voulait pas créer un Etat palestinien mais un néo califat dont Jérusalem aurait été le centre sous sa propre direction. Ni Arafat, ni Abbas, ni le Hamas n’avaient ni n’ont pour but véritable de créer un Etat vraiment palestinien, au sens où nous l’entendons en Europe : ce concept leur est étranger.
Goebbels n’était-il pas le chef propagandiste du moustachu?
Maintenant, on est moderne…. un coup de pied dans uns poubelle, et il en sort un train complet.
À ce qui est rappelé dans l’article on peut ajouter que :
1. avant le mandat britannique, le pays qu’on appelle alors en Europe “Terre Sainte” est un pays désolé, désertique, très peu peuplé ; et que par exemple au 17ème siècle, dans ce pays désolé, les Juifs étaient majoritaires (selon l’étude très précise faite à l’époque par le scientifique hollandais Relandi)
2. le mandat britannique avait pour objet, dans la droite ligne des accords de San Remo, de favoriser en “Palestine” l’établissement d’un foyer national juif ; et que d’ailleurs les seuls à être appelés “Palestiniens” à cette époque étaient les Juifs. Les Arabes étaient appelés Arabes, autant par eux-mêmes que par les tiers, et étaient considérés comme une population secondaire, allogène.
Que les Britanniques aient trahi le mandat qui leur avait été confié et aient encouragé la jalousie et le ressentiment arabes à l’encontre des Juifs (en échange de pétrole) n’y change rien : cette terre était réservée aux Juifs, pour qu’ils y créent un État juif, le seul État juif au monde, de la taille de 5 départements français – alors que les Arabo-musulmans disposent de dizaines de pays et de millions de km2.
Voir par exemple :
– Le mensonge de la « Palestine, terre arabe » face aux récits historiques : Ibn Khaldun, historien arabe en 1377 : “La souveraineté juive sur cette terre s’est prolongée sur 1 400 ans… Les Arabes ne sont pas des autochtones”
https://www.europe-israel.org/2015/12/le-mensonge-de-la-palestine-terre-arabe-face-aux-recits-historiques-ibn-khaldun-historien-arabe-en-1377-la-souverainete-juive-sur-cette-terre-sest-prolongee-sur-1-400-ans/
– Ouverture d’Archives : 62% des arabes palestiniens sont des immigrés venus travailler pour des juifs
https://www.europe-israel.org/2016/10/ouverture-archives-62-des-arabes-palestiniens-sont-des-immigres-venus-travailler-pour-des-juifs/comment-page-1/#comment-461210
et encore, vous ne parlez pas de la vértable palestine sous mandat qui comprenait l’actuelle Jordanie, qui devrait également être sur la carte pour montrer que les arabes de palestine ont bénéficié de 4/5e de la palestine mandataire avant l’attribution de quelques miettes aux juifs.
Il n’y a pas que sur internet et le Parisien que circulent ces cartes
truquées, Gaïa Dreuz. Nous les trouvons également dans des
livres pour enfants, dans des atlas récents, dans des documents
diplomatiques et dans des catalogues d’expositions sur le
Moyen Orient ancien: l’on vous y parle, par exemple, de “temples
palestiniens”, plusieurs siècles avant Jésus Christ.
Sur des frises chronologiques, cela ne choque personne, de voir
parler de Palestine 900 ans avt J.C.
Au Louvre, vous pouvez faire des réclamations, sur des feuilles
volantes…
Le Parisien est à l’image de la presse française, tenue par des pigistes qui ne connaissent rien au Journalisme ou se complaisent dans la paresse intellectuelle et l’incompétence au mieux, voire dans la désinformation
@ Saskia
Je me souviens très bien avoir étudié l’histoire de cette region avec ce genre de cartes et de sous-entendus. Des mensonges bien enracinés dans les manuels.
Fleur de Lys: Si, lors de vos études, vous avez déjà remarqué
les truquages, sans doute avez-vous l’esprit aux aguets,
concernant les livres de vos enfants: tous, désormais,
reprennent le “narratif palestinien” qui efface, quasiment
de manière “pointilliste” Israel.
Je vous dis cela, car j’ai eu à soutenir, récemment, à qqn
qui venait de publier un article sur le M.O. avec les mêmes
cartes “factuellement fausses”, que la désinformation à
l’oeuvre contre Israël, était également à l’oeuvre contre
la France. L’effacement de notre histoire a été entrepris
activement par des “intellectuels” de gauche fans d’islam.
Et les progrès, dans des esprits majoritairement ignorants
et pétris de repentance, sont spectaculaires.
C’est tout à fait ça Saskia. Dernièrement, dans la classe de mon aîné, un élève a demandé pourquoi tous les terroristes sont musulmans. Un autre a demandé pourquoi ils détestent tant les Juifs. Réponse du prof d’histoire : pas d’amalgame, le Coran ne dit rien de mal, pas plus que la bible et la thorah. Ces trois livres sont aussi violents les uns que les autres ! Mon fils lève le doigt et dit que le coran cite précisément les juifs et les chrétiens comme cibles à tuer, que le meurtre est récompensė et que cela n’a rien à voir avec la bible. Le prof répond que mon fils dit n’importe quoi, que lui a lu le coran et que mon fils sera collé s’il continue de le contredire. Pour un autre de mes enfants, la maitresse d’école a clairement pris position il y a deux ans contre Trump souhaitant la victoire de Clinton. Une autre fois, je constate qu’en cours de catéchisme,
le manuel utilisé dresse une carte intitulée “la Palestine au temps de Jésus “. Je raye le mot Palestine et le remplace par Israël. Bref, c’est une bataille de tous les instants où je dois contrebalancer la propagande scolaire. La bataille des idees est mère de toutes les batailles !
@ Fleur de Lys
Bonjour, Je suis très attentive à votre message. Le prof d’histoire de votre fils est un menteur et un manipulateur, soit il n’a pas lu le coran et il ment en prétendant le contraire, de plus il enseigne sans avoir vérifié ce qu’il dit et est indigne d’enseigner, soit il l’a lu et il ment car le coran ordonne bien la haine et le massacre des Juifs et des Chrétiens, et de tous les non-musulmans, et il est encore plus indigne d’être professeur.
Je ne vous dis pas comme ce fut pénible pour moi de côtoyer tous les jours ce genre de personnage quand j’enseignais encore.
J’ai eu le même problème avec mes enfants, je leur ai expliqué qu’il est pour le moment impossible de contredire ce genre de personne méprisable, sauf à avoir des ennuis et probablement en vain, qu’il faut attendre, la vérité éclatera et vaincra. Mais que les enfants et les jeunes ont le droit de penser librement.
Meilleures pensées, Lisianthus
Merci pour votre commentaire Lisianthus. Je crois que ce prof est converti, ou alors, il est tout simplement de gauche et animé d’une vraie haine du judéo judéo-christianisme. Ses cours d’éducation civique sont pro migrants. Il fait des digressions politiques, il manipule les élèves. Je crois malheureusement que l’EN en a des tas comme lui.
la plupart des “journalistes” français sont aux ordres,
qui encore achète ces journaux de propagande?
Les soi-disant « Palestiniens » feraient mieux de se demander comment les Juifs rescapés des camps nazis avec trois fois rien ont fait pour développer leur parcelle 100 fois mieux en 50 ans que les musulmans en 1000 ans…
Les Juifs vivaient en Palestine plus de 2000 ans avant la naissance du soi-disant prophète pédophile et assoiffé de sang, puisque Jésus, juif, y est né, donc cette terre leur appartient. Les musulmans n’ont jamais rien fait d’autre que voler, piller et massacrer, c’est la lie de l’humanité.
Le Parisien.et les pigistes qui y travaillent.sont bénis d’Allah.
C’est pour cela qu’ils en profitent.
Il reste selon un professeur de sciences anthropologique que 20 a 25 ans avant que la France ne retourne a ses VRAIS caïds après avoir été aussi la fille aînée de la chrétienté. Oui la France a toujours été musulmane et la fable de Charles Martel a Poitiers n’a jamais existé.Voir les nouveaux Avis sur l’emplacement. Et inchallah après l’Espagne.Nous retrouverons notre bien et notre journal le Parisien qui redeviendra ce qu’il a toujours été
*** EL PALESTINA EL JADIDA.**
La France se distingue encore par ses menées anti-israéliennes, avec cette “Mission parlementaire dans les territoires palestiniens” menée par Marielle de Sarnez, la copine de Bayrou.
Meyer Habib : “Pendant 1h15, j’ai écouté sans mot dire la propagande pro-palestinienne, voire pro-Hamas !”
Excédé de la charge contre Israël, il a fini par quitter la session parlementaire.
Claude Goasguen a remarquablement défendu Israël en rétablissant quelques faits allègrement passés sous silence par cette “mission”. (voir la vidéo)
Quant à Dupond-gnangnan, il s’est encore illustré par son hostilité à Israël. Bien content que son parti soit en perte de vitesse.
https://www.europe-israel.org/2019/06/mission-parlementaire-dans-les-territoires-palestiniens-meyer-habib-denonce-les-contre-verites-et-la-desinformation-dun-rapport-totalement-a-charge-contre-israel-claude-goasguen-se-dit-tota/
Les”palestiniens”, créés ex-nihilo d’une génocidaire falsification de l’Histoire, sont le pire fake de tous les temps.
Les gouvernements israéliens successifs n’ont pas cessé de se tirer des balles dans le pied en rafale en reprenant ce terme mensonger, donnant de facto une légitimité à un pseudo peuple qui n’en a strictement aucune.
Il n’a pas plus de légitimité que l’islam n’en a sur Jérusalem.
Il n’a pas plus de légitimité que l’islam comme religion du Livre.
Et j’en oublie certainement.
L’islam est décidément une gangrène qui a pourri un grand nombre d’esprit, un cancer qui a métastasé dans les moindres interstices et pays.
Pour la clarté, il est indispensable de rappeler que le “Mandat palestinien” confié aux Britanniques par la Société des Nations au sortir de la guerre 1914-1918, comprenait : Israël actuel + la bande de Gaza + la “Cisjordanie”+ la Jordanie actuelle. TOUS ces territoires additionnés constituaient le mandat palestinien. La forfaiture des cartes consiste à ne pas montrer la Jordanie. Les Anglais ont donné aux Arabes la majeure partie de ce mandat en créant en 1923 l’Etat de Transjordanie avec une monarchie fantoche à sa tête. Cet Etat devenu pleinement indépendant en 1946, est déjà un Etat “palestinien”, car si vous pouvez prouver qu’il y a eu une nation ou un peuple “jordanien” dans le passé, vous êtes très forts ! Et l’écrasante majorité de la population de cet Etat est “palestinienne”. Le partage de l’ONU en 47 était déjà inique, car il redonnait aux Arabes un “Etat” de plus dans la partie réservée aux juifs. Regardez le drapeau de Jordanie et celui des Palestiniens, ils sont identiques à la petite étoile près ! La guerre d’Indépendance d’Israël (1948-49) a permis à la Transjordanie de franchir le Jourdain et de conquérir ce qu’on a appelé la “Cisjordanie”. Avez-vous entendu une quelconque protestation des “Palestiniens” contre cette occupation ? Ou sur la question de Jérusalem dont la vieille ville était aux mains de la Jordanie (elle avait changé de nom entre temps) ? Jamais. Et pour cause, il y a un subterfuge ou comme toujours avec l’islam un mensonge autour du nom de “Jordanie” qui est lui-même un instrument de propagande mensongère. Car si la Jordanie s’appelait Palestine comme elle le devrait, tout le mensonge s’écroulerait. Imaginons des élections libres en Jordanie : le pays deviendrait inéluctablement un Etat palestinien. La Guerre des Six Jours en 67 permit à Israël de refouler les “Jordaniens” au-delà du Jourdain. Les Arabes créèrent alors cette idée d’un nouveau peuple appelé “palestinien” pour mener une guerre d’extermination par une autre voie contre Israël, puisque la voie militaire classique avait échoué tant de fois. Cette guerre, nous la vivons, elle consista d’abord en une guerre terroriste à l’algérienne qui échoua, mais aussi à prendre Israël à revers en corrompant et en détruisant l’Europe par la dépendance financière aux pétro-dollars et par l’islamisation imposée par une immigration de masse. Il s’agit de délégitimer Israël en créant par la propagande et la Taqya (en arabe le “faire croire”) un courant hostile mondial. Car tant que l’Islam sera vivace, il ne cédera jamais sur ce dogme religieux : toute terre qui a été musulmane doit le rester à jamais. Ils ont réussi à détruire le royaume croisé en deux siècles, ils pensent faire de même avec Israël. Tout le reste est du baratin ou de la Taqya pour tromper. Et il faut dire que cette opération de contournement a bien marché pendant longtemps. Mais les peuples européens commencent à comprendre et on ne sait ce qu’il adviendra. Car un mouvement de sympathie non négligeable commence à renaître pour Israël parmi les peuples européens confrontés eux-mêmes au terrorisme et à l’islamisme. Il faut lire Bat Ye’or.