
Les Démocrates et leurs amis gauchistes s’attaquent régulièrement aux entreprises pour toutes sortes de raisons idéologiques qui n’ont rien à voir avec le bien-être des travailleurs ou des sans-emplois.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit cet article de Chris Stigall, paru le 27 juin sur le site de Townhall.
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Tandis que Trump s’en prend aux puissants, les Démocrates portent des coups bas
«Indigne de son poste » est un terme utilisé par beaucoup de critiques du Président Trump. Quoi qu’il dise ou tweete est considérée par les médias ou les «experts» de l’élite washingtonienne comme un «coup bas» et ne mérite pas l’attention qu’on lui accorde.
J’avais tendance à leur donner raison. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.
Surtout parce que je sais qu’en dépit de ce que Mme Obama a dit sur le fait de viser haut quand les autres [Républicains] visent bas – je pense que la gauche vise bas.
Combien y-a-t-il d’exemples ? D’innombrables. Ce n’est pas toujours une question de coups en dessous de la ceinture non plus. Parfois, elle s’en prend à des gens qui ne le méritent pas et qui ne s’y attendaient pas.
Les employés de Chick-Fil-A [NDLR chaine de restauration rapide ciblée par les LGBT] méritaient-ils le traitement hostile de la gauche, simplement parce qu’ils travaillent dans une entreprise dont le propriétaire pense que le mariage devrait être entre un homme et une femme ? Je pose honnêtement la question aux gauchistes.
Les gens qui gagnent un salaire sont des membres de la «classe ouvrière» que vous prétendez défendre. Qu’est-ce qu’ils vous ont fait ?
- Organiser un boycott pour faire dérailler l’activité commerciale d’une entreprise afin de nuire à son propriétaire déjà riche ? Cela n’a aucun sens. Pourtant, vous ne considérez pas cela comme un coup bas. Vous appelez ça « se battre pour l’égalité », ou une autre ineptie du même genre.
- Quand Occupy Wall Street a bloqué la circulation sur les ponts il y a quelques années pour entraver la circulation, ou quand ils ont bloqué l’accès aux banques, qui étaient les perdants ? Les patrons des banques ? Non. C’était vos voisins et vos concitoyens qui essayaient simplement de vaquer à leurs occupations et de joindre les deux bouts pour leur famille.
Quand le «Fight For Fifteen» (NdT: le combat pour un salaire minimum à $15 de l’heure) de la gauche a lieu dans les fast-foods du pays, les actionnaires et les dirigeants de McDonald’s se sont-il levés et ont-ils dit : « Bon sang, on devrait donner une augmentation à tous ceux qui travaillent pour nous aujourd’hui !»
Non, faire la grève signifie que leurs amis et voisins n’auront pas droit à un repas rapide sur le chemin du travail ou de la maison parce que le magasin sera à court de personnel. Cela signifie des inconvénients pour le client qui achète les produits, pas pour les grosses légumes auxquelles ils pensent faire mal.
Ces groupes militants ne causent pas d’augmentation de salaire.
Savez-vous ce qu’ils causent ?
L’usage accru de l’intelligence artificielle et de la robotique pour remplacer les humains qui ne quittent pas leur travail pour marquer des points politiques.
Au lieu d’un «combat pour quinze (dollars de l’heure)», c’est maintenant un combat pour éviter que votre travail ne soit automatisé. C’est une trahison.
Cette semaine, le magasin de meubles en ligne Wayfair est devenu la dernière grande cause défendue par les Croisés gauchistes.
Une grève de plus de 500 personnes, inspirée par des employés, a eu lieu à leur quartier général pour protester contre le traitement des immigrants illégaux détenus à la frontière sud.
Alors tenez-vous bien : ils ne veulent pas que leur direction conclue des accords pour vendre des meubles à des entreprises qui construisent et meublent des centres de détention au Texas.
Oui, c’est bien ça. Ils détestent le traitement des immigrés dans nos centres de détention «façon holocauste» ; alors ils veulent empêcher leur entreprise d’améliorer les centres de détention. Ça ne s’invente pas.
Encore une fois, je vous le demande, à qui cela nuit-il ? Est-ce qu’ils sont en train de marquer des points? Non, ils nuisent à la productivité de leurs propres collègues et à l’entreprise même qui les paie. Ils ne font pas de mal au PDG. En même temps, ils empêchent l’amélioration de ce qu’ils disent vouloir désespérément améliorer.
Lorsque la petite nouvelle du Parti Démocrate – Alexandria Ocasio-Cortez – a chassé le nouveau siège social d’Amazon de son district de New York, elle l’a fait pour faire comprendre que l’entreprise ne méritait pas d’allègements fiscaux de l’État, car elle est déjà trop riche.
Bien sûr, on peut toujours discuter de qui paye trop ou pas assez d’impôts. Mais AOC a mené une attaque si agressive et si virulente contre l’absence d’«emplois bien rémunérés» chez Amazon et elle a tellement harcelé le gouvernement de l’État de New York pour avoir discuté avec eux d’allègements fiscaux que Amazon a dit « on laisse tomber » et a déménagé en Virginie.
Bien sûr, AOC a applaudi le déménagement comme si elle avait abattu un gros, méchant dragon.
Est-ce ce qu’elle a fait ? Non. Elle a empêché la création de dizaines de milliers d’emplois de qualité que les New-Yorkais de son district auraient pu obtenir. Des emplois dont ils avaient besoin. Elle ne s’est pas battue pour les plus vulnérables. Elle a écrasé les plus vulnérables.
C’était un coup bas pour ses électeurs.
Qu’en est-il du terme favori adopté par la gauche américaine ? «Intersectionalité». Si vous ne savez pas ce que signifie ce mot, ce n’est pas grave. Vous êtes probablement une personne bien équilibrée et heureuse. Fondamentalement, c’est un terme utilisé pour identifier tous les différents groupes démographiques qui souffrent de discrimination et se recoupent les uns les autres.
C’est une façon sophistiquée de faire référence à beaucoup de gens rancuniers qui ne sont pas des hommes blancs, hétéros, chrétiens et qui ont le sentiment qu’on leur doit quelque chose. Généralement de l’argent.
Vous appelez ça lutter ou porter un coup bas?
Ce genre d’idée ne vient pas de Martin Luther King, ni de John F. Kennedy.
En fait, l’argument de MLK concernant sur l’idée que chacun soit jugé sur sa «personnalité» (pas sur la couleur de sa peau) serait-elle bien accueillie dans le Parti Démocrate d’aujourd’hui ?
JFK a réduit les impôts quand il était président. Il disait aussi : « Ne demande pas ce que ton pays peut faire pour toi. Demande ce que tu peux faire pour ton pays ». JFK détestait les communistes et le communisme.
Les leaders tant admirés des Démocrates ont aujourd’hui l’air de Républicains.
Les Démocrates sont maintenant le parti de l’intersectionnalité, un parti politique qui célèbre les victimes, le socialisme et favorise la génétique plutôt que le caractère. C’est régressif, n’est-ce pas ? C’est un coup bas.
Il ne s’agit certainement pas d’une lutte honorable visant l’élévation du peuple. C’est un combat déprimant, défaitiste et sans intérêt.
Les critiques du Président Trump peuvent toujours décréter qu’il «porte des coups bas» lorsqu’il affronte Hollywood ou des sportifs sur la place publique ou sur Twitter. Je vois cela comme une riposte pour le pays. Pour la fierté de son peuple. Pour la fierté de son histoire.
Si vous voulez voir des coups bas, regardez qui les Démocrates ont le plus fait souffrir.
Ce sont les villes envahies par l’itinérance et la pauvreté. C’est la violence, le meurtre, les impôts élevés et la saleté dans les rues. Je ne dis pas qu’ils se trompent. Je dis qu’ils font de fausses promesses qu’ils n’ont pas l’intention de tenir.
Donald Trump a besoin d’une victoire par KO en 2020 pour empêcher les gauchistes d’abrutir leurs électeurs.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Source:
https://townhall.com/columnists/chrisstigall/2019/06/27/trump-punches-down-democrats-mastered-the-sucker-punch-n2549092
@Magali: très bon texte qui évoque un fait essentiel: la gauche ne défend plus les travailleurs. Les a-t-elle jamais réellement défendus? Le P$, créateur de pauvres depuis 125 ans. La gauche est donc devenue complètement obsolète et inutile comme tout ce qui est de gauche aujourd’hui. C’est pour les ringards. Et pourquoi les travailleurs continuent-ils de croire la gauche et donc de voter pour elle? La haine des riches ne peut pas tout expliquer. Par contre, il y a une phrase dans votre texte qui reste une énigme: “Les leaders tant admirés des Démocrates ont aujourd’hui l’air de Républicains”. Que voulez-vous dire? MLK était Républicain. Au départ, avant d’être un berger berlinois, JFK, Démocrate de la Nouvelle Angleterre, haut lieu de l’aristocratie américaine de l’époque, elle-même démocrate, n’était pas du tout un partisan des droits civiques. Il a opportunément surfé sur la vague “If you can’t beat them, join them”. Cela ne lui donne pas un air de Républicain pour autant. Mais vous avez raison d’inférer que la fracture entre Démocrates et Républicains à l’époque n’était pas le fossé de plus en plus profond que nous connaissons aujourd’hui. Quoique. Si j’avais été américain en âge de voter à l’époque et me connaissant, j’aurais sans ésiter voté pour Barry Goldwater en 1964, et certainement pas pour LBJ. Goldwater a perdu vraisemblablement parce que son père était juif, alors qu’il était de religion anglicane, et également parce qu’il a été victime d’une campagne de diffamation (déjà à l’époque), selon laquelle il aurait eu des liens avec le KKK, bras armé des Démocrates dans les états du Sud. Il est vrai que le KKK avait ouvertement soutenu sa candidature à la présidentielle. On déjà vu cela quelque part plus récemment! Sauf qu’avec DJT, ça n’a pas fonctionné, les temps ayant changé. Mais Goldwater était férocement anti-communiste et rejetait le New Deal avec véhémence. JFK a sans doute baissé les impôts, mais cela ne lui donne pas un air de Républicain. On sait mieux aujourd’hui les dégâts causés par le New Deal à l’économie américaine. Normal, c’était une politique keynésienne. Goldwater avait compris cela depuis longtemps. Je doute fort que cela ait été le cas de JFK et encore moins de LBJ. Quant à la fameuse phrase: “« Ne demande pas ce que ton pays peut faire pour toi. Demande ce que tu peux faire pour ton pays », je la trouve très ambiguë, un peu dans le style du “Je vous ai compris” du Père Tarin. Remplacez “pays” par “sécurité sociale” ou “fisc” et vous comprendrez.
Bonjour Patrick!
Je sais que c’est écrit en petit au début, mais j’ai seulement traduit un article de Chris Stigall, paru le 27 juin sur le site de Townhall.
Cela dit je pense que Stigall ne disait pas que JFK était un Républicain à cause de ses politiques économiques mais plutôt parce que ni lui ni MLK ne tombaient dans les travers de la gauche actuelle!
En tout cas, Magali, bravo et merci pour vos analyses et aussi vos éclairages sur la situation au Québec et au Canada. J’espère d’ici en Vieille Europe qu’Andrew Scheer enverra bientôt le p’tit Justin dans les poubelles de votre Histoire.
Remarquable article !
La bêtise de la “pensée gauchiste” est indubitable !
La “gauche” ne comprends rien, elle ne fonctionne que sur des slogans, des promesses creuses, des “affirmations à l’emporte pièce” ….. entouré(e)s d’un discours “bien pensant” !
Car ce sont les FAITS qui dirigent le Monde et PAS les “pensées” !
“Ils” sont restés dans une logique enfantine !
Être de gauche n’est pas une opinion, ce n’est PAS une maladie …. c’est TOUT SIMPLEMENT ….. un défaut de jeunesse, un manque de maturité, un manque de sens commun, un manque de simple bon sens, une incapacité de comprendre ET d’admettre ce qu’est la Vie, le Monde !
L’esprit humain ne dirige PAS le Monde !
Et comme pas mal d’enfants ….. lorsqu’ils n’obtiennent PAS ce qu’ils veulent, ce qu’ils pensent (de bonne foi ? ) être “juste” d’avoir ou d’obtenir …. alors ils deviennent “frustrés”, colériques, méchants et finalement violents !
“Être de gauche” est donc un défaut d’éducation…. des Parents !
C’est ainsi que TOUTES (sans exception !) les “expériences de la gauche” … se sont terminées dans l’échec, dans la violence, dans la haine ….. et finalement dans l’injustice !
La grande force d’Internet est justement de permettre (pour la première fois ?) le démontage méthodique et systématique de cette “logique de gauche” !
D’où l’ire de la “bien-pensance” !
Wait and see …. car la “suite” pourrait-être …… passionnante !
les gauchistes a travers le monde sont tous pareil … ils ont aucune notion d’économie et c’est la raison pour le quelle aucun gouvernement socialiste réussi a long terme a connaître du succès bref c’est la faillite assuré
Première ÉTAPE on passe au SOCIALISME et ensuite au COMMUNISME
Un éternel recommencement mais,
ILS VEULENT AUSSI DU MOINS POUR LEURS ÉLITES VIVRE EN SALE CAPITALISTES.
C’est ce que les CHINOIS entre autre font présentement. Les USA sont CAPITALISTE
et a date avec un bon dirigeant soit D. TRUMP font la démonstration qu’ils peuvent
mettre KO les socialo-communistes. qui mangent a tous les râteliers, comme des RATS.
L’instrumentalisation du bras de fer tel que décrit ne peut que susciter réprobation puisqu’il est idéologique et déconnecté du progrès social. Mais pour moi c’est la cause qui est mauvaise, pas le procédé. Beaucoup de combats ont été gagnés par la mobilisation générale, la pression et le rapport de force, tels que les conditions ouvrières, les mines, le travail des enfants.
Ce qui a changé, c’est que ce sont des hommes politiques comme Trump qui peuvent ameliorer le quotidien de l’ouvrier et non plus le combat syndical.
j’ai ma version personnelle de la phrase de Kennedy : « Ne demande pas ce que ton pays peut faire pour toi. Demande ce que tu peux faire toi-même pour toi. »
Bonjour Madame,
Le socialisme est une religion séculière. Il est vain de tenter de comprendre, de réfléchir , d’analyser et de démontrer pourquoi cette idéologie n’est pas prête de disparaitre malgré ses multiples échecs. Vous ne réussiriez que rarement à leur expliquer (d’autant plus difficilement qu’ils ne sont pas pauvres) pourquoi le socialisme ne peut qu’échouer. Le livre de R. Scruton (l’erreur et l’orgueil: penseurs de la gauche moderne) est accablant.
Cordialement
Quand on en vient à accuser Trump de la noyade d’un irresponsable et de sa fille au Mexique qui aurait été évitée si le Mexique leur avait baré le chemin d’un espoir illégal et qu’on vote l’allocation de 4,2 milliard pour favoriser l’invasion au lieu de faire de la prévention à défaut de construire un mur… on est en voix de croire vraiment en Allah et à toutes les fadaises.
Que Dieu protège l’Amérique!
le ” raisonnement ” du «Fight For Fifteen» est plutôt retord
A mon avis ce raisonnement est du type mourrez en faisant un gué (pas un gay) de votre corps que je puisse passer les pieds au sec