Publié par Gaia - Dreuz le 13 juin 2019

Source : Republicain-lorrain

Les élèves de deux classes de 3e, encadrés par cinq enseignants, ont mené un grand projet sur la déportation à Auschwitz-Birkenau. Ils ont créé un court-métrage, qui retrace le terrible parcours de quatre enfants pendant la Seconde Guerre mondiale.

Cinq enseignants et deux classes de 3e du collège Vauban de Longwy-Haut ont créé un court-métrage sur l’horreur d’Auschwitz-Birkenau, afin de perpétuer la mémoire de cette sombre période de l’Histoire. Le scénario a été écrit grâce à un partenariat entre les élèves et cinq enseignants : Joëlle Dejean-Desanlis, professeur d’arts plastiques ; Guillaume Jacob, professeur d’histoire-géographie ; Christophe Kotnik, professeur d’allemand ; Micheline Caputo, professeur de français, et Mathilde Delva, professeur-documentaliste.

Marie Jelen, Léo Schreiber, Annette Muller et Hélène Berr

Avec deux classes de 3e , ils ont fait des recherches fouillées, tant pour les textes que pour les images. Puis ils ont choisi de retracer, à travers le regard de trois adolescents, le parcours de quatre enfants déportés : Marie Jelen, Léo Schreiber, Annette Muller et Hélène Berr. « 11 000 enfants ont été déportés », indique Guillaume Jacob. « Ce qui est étonnant, c’est que des documents comme Le Journal d’Hélène Berr, qui est notre Anne Frank française, ne sont pas plus connus », ajoute Micheline Caputo.

Dans ce docu-fiction, Samatha, Kylian et Mariam reçoivent une lettre qui les conduit à Auschwitz-Birkenau. « En fait, on se rend sur place pour devenir les yeux et la voix des enfants qui sont morts dans les camps. On a choisi, en s’aidant de vidéos trouvées sur YouTube , quels endroits aller voir, quels plans tourner, et on a écrit les dialogues ».

« Ça ne doit pas recommencer »

Les jeunes acteurs sont revenus marqués de leur périple : « Ça ne doit pas recommencer. C’est horrible ce que ces gens ont vécu.  »

Joseph Morgese, du Souvenir Français, a trouvé le projet « novateur et intéressant ».

« Le film a été tourné par nos propres moyens, bien qu’on ait reçu un financement du Souvenir français, de la CAL, du Foyer socio-éducatif, de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, du conseil départemental de Meurthe-et-Moselle, du Crédit Mutuel, du ministère des Armées, de la Direction départementale de la cohésion sociale pour les déplacements à Paris et en Pologne », précise Guillaume Jacob.

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