
L’union des droites implique des changements de leaders, outre une régénération en profondeur des idées. Faut-il une mémoire de poisson rouge de nature collective, pour avoir cru aux simplismes de la propagande du système ? Comment est-il possible d’avoir oublié si vite ce que nous défendions, voici quelques décennies à peine ? Réaffirmons les principes politiques qui étaient les nôtres avant l’asservissement à la pensée unique. Il n’y a pas d’extrême-droite, mais un retour aux sources entravé par des campagnes diffamatoires orchestrées pas le régime oligarchique. Celui-ci sape la démocratie.
Pavlov ou le réflexe en guise de vote
Terrorisme intellectuel d’ampleur totalitaire, les agents du système diabolisent des valeurs politiques largement partagées à l’époque, en les étiquetant péremptoirement d’extrême-droite. Cela suffit à annihiler tout esprit critique. L’on vit en réalité le conditionnement mental démontré par PAVLOV. Lorsqu’un nouveau parti émerge, stimulus : l’épouvantail « extrême-droite » est sorti en désignant les divergents ; puis réflexe, le citoyen lambda réprouve la divergence. Appelons un chat, un chat : c’est un piège à cons. La qualification d’extrême-droite est une fumisterie.
Et cessons de croire que ménager les chiens de garde du régime, ouvrirait la voie au succès. Qu’ont obtenu, en quarante ans, les communicants se conformant aux codes de la bien-pensance ? Se vautrer dans le politiquement correct pour quémander quelques passages de Presse, est illusoire. Non seulement, cela édulcore le message politique, mais cela offre la part belle au microcosme en place qui, lui, occupe pleinement, au quotidien, le champ médiatique tout entier. Les droites pusillanimes n’y ont pas trouvé de bouées de secours ; au contraire ! En France, la droite molle est désintégrée.
Des journalistes hostiles sont à traiter en tant qu’agents ennemis. Ils ont choisi leur camp ; nous, le nôtre. Ce n’est pas le quatrième pouvoir : c’est une clique aux ordres. Il ne s’agit pas de toute la presse, mais essentiellement de quelques éditorialistes. Ces agents de propagande systématiquement poursuivis, au disciplinaire ou au pénal, pour chaque allégation fallacieuse, seront contraints d’assumer leurs actes ou d’y renoncer. Certes, les contrer les mettra vent debout contre la droite à reconstituer, mais ils le sont déjà ; alors… Eux-mêmes ne subsistent que parce qu’ils sont stipendiés. Aucun organe de la presse mainstream ne serait capable de survivre par sa seule audience. C’est par les réseaux alternatifs que les droites disqualifieront la presse mainstream. D’ailleurs, la profession de journaliste est déjà largement discréditée ; c’est un bon début.
Inaptes au commandement
Il faut de vrais leaders, pas de vulgaires politicards en mal de réélection. Lorsque des intervenants politiques se préoccupent prioritairement des balises fixées par le politiquement correct, que reste-t-il de leur liberté d’action, en réalité ? Ils entrent dans le moule. La crainte de l’opprobre tétanise les plus serviles d’entre eux. Des terrorisés sont inaptes au commandement. Ils incarnent l’échec des droites ; ce sont eux qu’il faut dégager en premier ou les reléguer définitivement à des fonctions subalternes.
Depuis 30 à 40 ans, la droite la plus bête du monde, suprême turpitude, se flatte de sa foncière médiocrité. L’on s’y profile en parti de gouvernement lorsque la compromission permet d’obtenir l’imprimatur de l’oligarchie, et d’accéder aux portefeuilles. Et depuis 30 à 40 ans, ces stratèges d’opérette singent nos adversaires pétris de la doxa ambiante. Pire, ils s’enorgueillissent de leurs échecs successifs dans la mesure où ils parviennent à perpétuer l’entre-soi. L’ennemi, on le leur a dit, et ils l’ont cru, c’est l’extrême-droite ; concept fumeux où se retrouvent catalogués pêle-mêle tous ceux qui s’écartent de la ligne tracée.
Benny Hill en politique
Terrorisés face à la menace de se faire classer, à leur tour, sous le vocable fourre-tout d’extrême-droite, ils redoublent de zèle à dénigrer leurs proches. Relevons un épisode récent de cet avachissement intellectuel, tellement farfelu qu’il frise la caricature. C’est une histoire belge, pas drôle du tout, mais véridique, hélas ! Nouveau parti affublé d’un nouveau président qui, outre sa désignation hautement discutable, restera dans l’Histoire au titre du plus maladroit : Benny Hill dans l’arène politique. Il a cru poser un acte de génie en dénigrant d’emblée bon nombre de ceux que ce parti venait à peine de réunir, et quatre fois plus d’électeurs en s’en prenant de même à ceux d’une autre formation dont émanaient pourtant des perspectives de synergie. Voici les uns et les autres suspectés d’office par ce dernier d’être d’extrême-droite et tous sommés publiquement de s’incliner devant la doxa politiquement correcte.
Ce carcan mental contraint les Européens à ne pas s’écarter de la bien-pensance. De ce fait, en dépit d’étiquettes diverses, les mouvances se conjuguent en prenant des allures de parti unique aux relents mondialistes. Fiers de leurs œillères, les bien-pensants érigent en vertu le déni de réalité. L’esprit critique a laissé place aux tabous, car ils sont persuadés d’être définitivement dans le camp du bien à l’instar des grenouilles de bénitiers d’autrefois. L’autosatisfaction béate de médiocres réinventant l’eau chaude, enivrés de leurs certitudes, mérite-t-elle de la pitié ? Non, juste du mépris.
En avant vers la victoire
Dans ce contexte politique verrouillé, les élections font office de miroir aux alouettes : les citoyens qu’elles attirent encore se retrouvent captifs de ce parti unique. En son sein, les mouvances traditionnelles se répartissent les rôles dans la comédie de l’alternance. Les partis émergents doivent se conformer aux mêmes balises sous peine d’être qualifiés d’extrémistes. En clair, l’opposition au système est quasiment interdite tandis que les dés sont pipés lors des scrutins.
Bref, pensée unique et voie unique ; la pluralité de la représentation citoyenne est entravée. C’est un fait. Persister finira mal. L’intransigeance des tenants du système est une forme d’extrémisme. En propageant l’interculturalisme, ils ont semé les germes de la guerre civile. Le djihâd en marque le début. L’union des droites ouvrira la voie à la victoire en cette insurrection, et à la restauration de la démocratie en remettant à l’honneur les valeurs fondamentales des Peuples d’Europe.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Philippe Chansay Wilmotte pour Dreuz.info.
Eh oui ….. il n’y a PAS d’extrême droite …. il y a bien pire “pour eux” …. le “simple bon sens” !
Et … “ils” ne peuvent quand même pas vous accoler le qualificatif d’être … “d’extrême bon sens” ! Ce serait quand même rigolo !
Alors … “ils” ne leur restent QUE la “boite à insultes”, QUE la réponse du type “réductio ad tontonadolf” !
La “gauche” a toujours raison …. c’est même à ce “principe”qu’on la reconnaît !
Comme vous voyez, Cher Monsieur, vous avez du travail pour convaincre … que dis-je “vaincre ces cons” ….. de la (formidable) “bien-pensance” !
Cela dit votre article est remarquable … de Vérités !
Et, cela c’est inadmissible !
Il faut une guerre civile pour renverser ces systèmes. Ils ont enfoncé des racines profondes dans la classe politique et dans la pensée des populations.
Celles-ci prennent pour “normes”, parce qu’il se perpétue depuis des décennies, le système de course au pouvoir, par des manoeuvres souvent exécrables, des soit-disant “élites” qui, dès qu’elles sont en place, n’ont plus qu’une seule pensée, bien unique: PROFITER DE LEUR POUVOIR (dans tous les domaines, y compris le domaine personnel) pour imposer ce qu’il faut bien nommer: UNE DICTATURE MASQUÉE
Comprends pas! C’est qui ce Benny Hill belge ? Je connais le personnage Benny Hill mais pas sa copie belge.
Je ne sais pas non plus , car des Benny Hill, nous en avons treize à la douzaine en Belgique !
Tu confonds avec Benny Hinn !!!!
Excellent article avec lequel je suis entièrement d’accord: si on n’est pas d’accord avec les gouvernants c’est qu’on est …d’extrême droite, si on dit la vérité on est …d’extrême droite, si on ne se soumet pas à la charia, on est …d’extrême. En fait il n’y a PAS d’extrême droite, pas plus au centre qu’à droite au RN, il y a bien une extrême gauche que les journaleux stipendiés n’osent pas attaquer mais c’est la seule extrême. La fausse extrême droite vient d’un décalage à droite de tous les partis, une entrouloupe, une escroquerie des politicards après bien d’autres.
Heureuse de vous lire à nouveau, Monsieur.
Même si c’est pour vous voir cerner la médiocre réalité dans
laquelle nous pataugeons: il n’y a pas de fatalité.
Les dernières élections ont montré, du moins en France,
que la chimère “alternance” avait du plomb dans l’aile.
Les gens de medias, appointés tels des laquais,
(Custine parlait de “fanatisme dans le servage”)
n’ont évidemment pas pour mission d’informer, pas
plus que la Pravda, naguère.
Malgré l’entreprise de sabotage forcené de notre
civilisation, —via “l’interculturalisme” et l’islamisation
rapide de nos terres— des volontés se regroupent,
pour y faire barrage.
Ladite entreprise repose sur des individus faibles,
bunkérisés, corrompus, alliés à des puissances tout
aussi corrompues, instables, minées par des luttes
claniques.
Il existe un angle d’attaque: le totalitarisme repose sur
le mensonge.
Il nous appartient de démasquer les imposteurs.
” J’ai une idée fixe: c’est qu’on peut et qu’on doit
régner sur les hommes sans les tromper.
Si dans la vie privée, le mensonge est une bassesse,
dans la vie publique, c’est un crime. Tout gouvernement
qui ment est un conspirateur plus dangereux que le
meurtrier qu’il fait décapiter légalement”…
A. De Custine, dans ” Voyage en Russie”, 1839.
L’union des droites européennes, mues par la foi en
l’avenir de l’Europe, a commencé.
A chacun d’apporter sa pierre à l’édifice.
Entièrement d’accord, mais il fut un temps pas si lointain où personne ne se revendiquait de Droite, terme réducteur et péjoratif. On préférait se dire au dessus des partis, pour l’intérêt commun, l’intérêt général, pour la chose commune : la République dans le cadre d’un Contrat Social qui ne doit nuire à personne, mais rassembler tout le monde. Quand la dite Droite actuelle en future recomposition aura compris que pour gagner, il faut être majoritaire en redevenant une Droite sociale et populaire, on sera sur le bon chemin pour enlever le pouvoir aux mondialistes, européistes, communautaristes qui nous manipulent avec cette notion d’extrême-droite-repoussoir. Car si l’avenir est avec le RN, mais trop décrié, trop fort au 1° tour et si faible, battu d’avance au 2° tour, il devra se faire autour d’une personnalité nouvelle, davantage rassembleuse autour des idées qui, comme dit dans l’article, était
considérées comme normales, il y a 40 ans, et aujourd’hui portées seulement par la dite extrême-droite.
Bravo pour cet article empli de pragmatisme et de bon sens. Digne d’un grand discours!
Le Benny Hill en politique ( en Belgique ) .
Amis lecteurs belges , j’ai trouvé de qui il s’agit . Et vous ?
Triste pour cette formation politique francophone naissante ; il y a des gens qui forcent à ce que nous connaissions une fatalité depuis l’après deuxième guerre mondiale , est-ce une fatalité alors ? Triste .
Abattre le politiquement correct, c’est simple : supprimer les subventions à la presse mainstream, aux syndicats, aux partis de gauche, au “service public audiovisuel”, au CSA…
Par la même occasion, supprimer les marchés publics à leurs propriétaires milliardaires (Drahi, Niel…). Vous allez voir, le changement de ton sera rapide !!
La presse “d’extrême-droite” et la fachosphère se portent très bien, elles…
Les dirigeants de la droite (la plus bête du monde) ont répété pendant des années : “Nous ne allierons pas au FN, car il veut nous tuer !!”.
Et maintenant, c’est Macron qui les a tués. Quels imbéciles !!
Vous verrez : après 15 ou 20 ans d’opposition, ils y viendront en quémandant des places au RN. Déjà, 2022, c’est foutu !