Publié par Manuel Gomez le 2 juin 2019

Afin que chacun puisse se faire une opinion et, surtout, pour les nouvelles générations de Français afin qu’elles apprennent ce qu’on ne leur dit pas forcément !

Deux jours après le débarquement et l’arrivée du général Giraud, le lendemain, 9 novembre, qui se voit confier l’armée française et décrète aussitôt la mobilisation de tous les Pieds Noirs de 18 à 50 ans, plaçant à leur tête le général Juin, l’amiral Darlan adresse, le 10 novembre, la décision suivante (97/M) :

-“L’armée d’Afrique d’un seul élan s’est rangée derrière le Général Giraud et moi-même aux côtés des Américains et de leurs alliés pour délivrer la France et le Maréchal du joug allemand. Depuis, la flotte de Toulon s’est sabordée pour ne pas tomber aux mains de l’axe. Notre devoir se trace de plus en plus nettement : Marcher unis et disciplinés pour, aux côtés des alliés, combattre et vaincre l’axe.”

(Document authentifié par le général Mast, chef de la région militaire française auprès des forces alliés et remise par le capitaine aviateur Georges Ducasse, mort pour la France le 10 août 1943, à son fils Alexis.)

L’autorité de Darlan est immédiatement reconnue par tous les responsables civils et militaires présents en Afrique du Nord.

Le 10 novembre 42, dans les salons de l’Hôtel Saint-George, à Alger, il signe avec le général Eisenhower, chef des armées alliées, un accord de cessez le feu et le retour de la France dans la guerre contre les allemands.

Il devient urgent, pour De Gaulle, toujours derrière son micro, à Londres, de reprendre le contrôle de la situation, puisque les Américains ne lui font aucune confiance et que Roosevelt traite directement avec l’Amiral Darlan.

L’homme de De Gaulle à Alger c’est celui que l’on surnomme « Le marquis rouge », le communiste Henri d’Astier de la Vigerie.

Le général de Londres, qui se considère comme le seul libérateur de la France, et donc le nouveau chef, ordonne à D’Astier de la Vigerie : « Il faut éliminer Darlan par tous les moyens. »

Le 24 décembre 1942, quelques jours après cette déclaration, l’amiral de la flotte Darlan est assassiné à Alger par Fernand Bonnier de la Chapelle.

Il s’agit d’un jeune royaliste, âgé de 20 ans, qui obéit aveuglément aux “conseils, indications et plans” fournis par l’abbé Cordier, lui-même sous les ordres d’Henri d’Astier de la Vigerie, qui lui affirme que la disparition de l’Amiral Darlan permettra au Comte de Paris, présent à Alger, de prétendre légalement rétablir la royauté en France.

Fernand Bonnier de la Chapelle est aussitôt arrêté et exécuté dès le lendemain matin, sans procès. Ainsi « Il ne parlera pas ».

Cela est confirmé par la veuve de Jean-Bernard d’Astier de la Vigerie, frère d’Henri et de François, qui ont organisé cette exécution.

A qui profite le crime ?

A celui qui était «honni » par les militaires, la marine et tous les Français d’Algérie, pour avoir approuvé la destruction de la flotte française, désarmée et dans l’impossibilité de se défendre, par la marine britannique à Mers-el-Kebir, deux années plus tôt.

Il n’hésitera pas, quelques mois plus tard, a tenté de faire assassiner également le général Giraud.

C’est ainsi que De Gaulle, a pris le pouvoir, et tous les honneurs, et qu’il le conservera, dès la libération, avec l’aide des communistes.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.

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