
Afin que chacun puisse se faire une opinion et, surtout, pour les nouvelles générations de Français afin qu’elles apprennent ce qu’on ne leur dit pas forcément !
Deux jours après le débarquement et l’arrivée du général Giraud, le lendemain, 9 novembre, qui se voit confier l’armée française et décrète aussitôt la mobilisation de tous les Pieds Noirs de 18 à 50 ans, plaçant à leur tête le général Juin, l’amiral Darlan adresse, le 10 novembre, la décision suivante (97/M) :
-“L’armée d’Afrique d’un seul élan s’est rangée derrière le Général Giraud et moi-même aux côtés des Américains et de leurs alliés pour délivrer la France et le Maréchal du joug allemand. Depuis, la flotte de Toulon s’est sabordée pour ne pas tomber aux mains de l’axe. Notre devoir se trace de plus en plus nettement : Marcher unis et disciplinés pour, aux côtés des alliés, combattre et vaincre l’axe.”
(Document authentifié par le général Mast, chef de la région militaire française auprès des forces alliés et remise par le capitaine aviateur Georges Ducasse, mort pour la France le 10 août 1943, à son fils Alexis.)
L’autorité de Darlan est immédiatement reconnue par tous les responsables civils et militaires présents en Afrique du Nord.
Le 10 novembre 42, dans les salons de l’Hôtel Saint-George, à Alger, il signe avec le général Eisenhower, chef des armées alliées, un accord de cessez le feu et le retour de la France dans la guerre contre les allemands.
Il devient urgent, pour De Gaulle, toujours derrière son micro, à Londres, de reprendre le contrôle de la situation, puisque les Américains ne lui font aucune confiance et que Roosevelt traite directement avec l’Amiral Darlan.
L’homme de De Gaulle à Alger c’est celui que l’on surnomme « Le marquis rouge », le communiste Henri d’Astier de la Vigerie.
Le général de Londres, qui se considère comme le seul libérateur de la France, et donc le nouveau chef, ordonne à D’Astier de la Vigerie : « Il faut éliminer Darlan par tous les moyens. »
Le 24 décembre 1942, quelques jours après cette déclaration, l’amiral de la flotte Darlan est assassiné à Alger par Fernand Bonnier de la Chapelle.
Il s’agit d’un jeune royaliste, âgé de 20 ans, qui obéit aveuglément aux “conseils, indications et plans” fournis par l’abbé Cordier, lui-même sous les ordres d’Henri d’Astier de la Vigerie, qui lui affirme que la disparition de l’Amiral Darlan permettra au Comte de Paris, présent à Alger, de prétendre légalement rétablir la royauté en France.
Fernand Bonnier de la Chapelle est aussitôt arrêté et exécuté dès le lendemain matin, sans procès. Ainsi « Il ne parlera pas ».
Cela est confirmé par la veuve de Jean-Bernard d’Astier de la Vigerie, frère d’Henri et de François, qui ont organisé cette exécution.
A qui profite le crime ?
A celui qui était «honni » par les militaires, la marine et tous les Français d’Algérie, pour avoir approuvé la destruction de la flotte française, désarmée et dans l’impossibilité de se défendre, par la marine britannique à Mers-el-Kebir, deux années plus tôt.
Il n’hésitera pas, quelques mois plus tard, a tenté de faire assassiner également le général Giraud.
C’est ainsi que De Gaulle, a pris le pouvoir, et tous les honneurs, et qu’il le conservera, dès la libération, avec l’aide des communistes.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.
Y a-t-elle un lien avec notre Michelle?
et peut être aussi ” l’accident ” de l’avion de Leclerc qui était bien gênant
Bonjour.
Très intéressant votre article. Je savais que Darlan avait été assassiné par un royaliste (Fernand Bonnier de la Chapelle) que vous mentionnez.
Ayant lu plusieurs livres sur certaines Personnalités de la Résistance sous la seconde guerre mondiale, il me semble que c’était le frère d’Henri, Emmanuel d’Astier de la Vigerie qui était compagnon de route du PCF. Henri est semble-t-il resté proche des milieux d’Action Française, donc plutôt anticommuniste. Mais il est certain que je n’ai pas accès à toutes vos sources. Pourquoi appelait-on Henri d’Astier de la Vigerie, le marquis rouge, n’était-ce pas plutôt Emmanuel ?
Merci pour votre éventuelle réponse.
On en parlera très prochainement.
La tactique du jeu de quilles de M.Gomez se prècise a nouveau : son dernier article servait a revernir Pètain selon la lubie de ” Pétain-Sauveur des juifs ” ( demontrée fausse par moi ) . Ce nouvel entrefilet ( le mot article est trop élogieux ) sert a noircir de Gaulle. Un coup a droite ( je vernis Pétain= sauveur de juifs ) et un coup a gauche ( de gaulle est un compagnon de route des ” rouges ” ) . Suivi d’un coup sous la ceinture : de Gaulle avait approuvé la destruction de la flotte française de Mers El Kebir par les anglais . A Mers el Kebir les anglais ont sommé la flotte de se joindre a la lutte alliée , mais l’ ordre vichyste regnait au sein de la Marine et elle refusa . D’ou la decision anglaise d’ en priver Vichy et d’ en priver les nazis . Cela tombe sous le sens , Vichy n’ avait aucune intention de sortir de son trou ni d’user la flotte nationale pour lutter contre les nazis .
Donc fort de ce contresens historique , M.Gomez veut juger de Gaulle qui a fait executer Darlan . Bien , je considére Darlan, signataire avec Pétain du 2eme statut des juifs comme une ordure. Que De Gaulle l’ ait fait tuer , pour des raisons de préeminence est évident . Cela ne fait ni de De gaulle une ordure , ni de Darlan un petit saint . et j’ ajoutes a nouveau que les juifs se sont sauvés eux-memes avec les rèsistants MALGRE Pètain , et SUREMENT PAS GRACE a Pètain .
Voilà donc le jeu de quilles de M.Gomez dévoilé . Il prend un fait de 2eme importance et en le travestit en fait majeur .
Les vichystes ont toujours essayé de faire croire qu’ils allaient un jour – la Providence divine aidant – incarner la resistance à venir . Sauf que la resistance immediate a toujours été gaulliste et communiste .
Quel grand historien …C’ est toute la contorsion des losers de Vichy , qui est repris par M.Gomez pour tenter de grimer les losers de l’ OAS . C’ est toute la ligne politique de Jean-Marie Le Pen .
Pathétique et indigne de DREUZ .
Vous avez mille fois raison! Encore un article de Gomez que je regrette d’avoir lu.
Et ne regrettons pas trop le general Giraud, qui eut sur le devenir de l’Algerie des propos bouleversants (je cite de memoire, mais ma memoire est bonne): ” quant aux indigenes musulmans ou juifs, chacun, celui-la dans le bled, celui-ci dans son echoppe, trouveront tout naturellement leur place dans l’Algerie sous la souverainete bienveillante de la France”. Et n’oublions pas non plus sa considerable oeuvre litteraire: “Mes evasions”, paru dans la Bibliotheque Verte pour la jeunesse. Il y a des raisons sans doute de hair la memoire du general de Gaulle: mais pour le QI, il n’y avait pas photo, comme disent les jeunes aujourd’hui.
Hum ! Il y a de la confusion. Le Général Henry était d’extreme droite, son frère le général François, gaulliste, était avec de Gaulle, à Londres. Le troisième frère, Emmanuel, était gauchiste mais non communiste (il était “progressiste” et a fondé Combat et Libération). Il était proche du PC de l’époque, qui a su durant la guerre participer activement à la Résistance. Certes pas le même PC que l’on a connu sous Marchais ou ses successeurs.
Jean-Bernard était le fils d’Henry, bien trop jeune alors pour participer à quoi que ce soit.
Bon, ce que je dis, c’est de la source directe (et vérifiable, bien sûr) puisque j’étais l’épouse du fils de François. Nous étions très proche d’Emmanuel (on se voyait quasi tous les jours), et le général François était mon beau-père, et j’étais très proche de la veuve et des enfants d’Henri (on déjeunait chaque semaine chez eux)
L’assassinat de Darlan, je n’aurai pas la prétention de prétendre connaître toute la vérité, tout simplement parce qu’elle a toujours été un secret d’Etat (et non un secret de famille).
Mais certainement la vérité est proche de ce qui est dit ici, mais ce n’était pas forcément les véritables motivations qui sont avancées. N’oublions pas que ces trois frères ont été, à juste titre, nommés compagnons de la libération, car c’est aussi à travers eux, qui avaient un profond amour les uns pour les autres, une totale confiance les uns dans les autres, et qui étaient tous trois, ils l’ont prouvé, prêts à donner leur vie pour la France, que passaient les consignes pour les communistes, pour les gaullistes et pour les résistants d’extrême droite. Ils ont été parmi les principaux artisans de l’unité de la Résistance.
L’histoire de l’assassinat de Darlan reste, pour moi, couverte de mystère: la famille n’en parlait jamais – par devoir de réserve, et non comme s’il s’agissait d’une chose honteuse. Je suis bien placée pour le savoir, car il y avait régulièrement des allusions.
L’Histoire a rendu hommage à l’action des trois frères d’Astier. Et leurs enfants à l’époque, ceux qui étaient en âge d’aller se faire tuer, sont passé par les prisons de Vichy (pour faits de Résistance, comme ma belle-soeur, une femme vraiment formidable), ou emmenés dans des camps Allemands pour s’être battus dans la Résistance. Ce fut le cas de mon ex – mari avait été mis en miettes dans un bombardement de son avion, et a survécu par miracle, et aussitôt a créé un réseau de résistance avec les officiers français… dans le camp allemand. Il a refusé la légion d’honneur, il a refusé d’être nommé compagnon de la libération, et refusait toujours que l’on parle de ce qu’il avait fait et qui avait permis de faire échapper nombre d’officiers français; Je le sais car j’en ai été témoin.
Autre petite correction. François, l’aîné, était baron. Le titre de marquis n’a jamais, a ma connaissance, été porté dans la famille. Ils descendaient de Louis XV et du marquis de Fenelon (entre autres). La confusion vient peut-être de là.
Monsieur Gomez, j’apprécie beaucoup tous vos articles. Mais je peux vous le dire: tous les gens dont je viens de parler étaient des gens formidables et j’en voudrais bien de semblables, aujourd’hui, dans les couloirs du Gouvernement français
Madame, je n’ai jamais mis en doute le patriotisme des membres de votre famille, ni leur droiture, bien au contraire puisqu’ils ont obéi à des ordres supérieurs, ce qui est tout à leur honneur. Celui qui est à blâmer est le donneur d’ordre pas ceux qui obéissent.
Je me réfère au témoignage rapporté par Jean-Bernard d’Astier de la Vigerie à Mario Faivre accusant de Gaulle, ainsi que le témoignage de Jean-Baptiste Biaggi qui indique que c’est François d’Astier qui a donné le feu vert de DG et cela a été confirmé plus tard par la veuve de Jean-Bernard.
Concernant le surnom de “Marquis Rouge” je me réfère à des témoignages de l’époque, qui indique qu’il s’agit d’Henri, mais cela peut être une erreur de prénom et vous êtes mieux placée que quiconque pour le rectifier. Désolé si mon article a pu vous blesser, ce n’était certainement pas le but et je n’ai aucune raison d’en vouloir à un membre de votre famille.
” puisqu’ils ont obéi à des ordres supérieurs, ce qui est tout à leur honneur.”
Ah bon ? Celui qui torture et ne fait qu’exécuter les ordres, c’est aussi tout à son honneur ?
On ne donne pas la couleur rouge à un royaliste, et le titre familial était baron, pas marquis. Donc une belle confusion. Mais vous jetez l’opprobre clairement sur la famille d’Astier; Henri était aussi un des résistants de 40 et ses hauts faits sont tous connus.
Je n’ai pas entendu Jean-Bernard dire cela (je suppose qu’il en a parlé des décennies plus tard), mais effectivement tout le monde savait que cela venait forcément de de Gaulle. ET ALORS ? C’est tout à l’honneur de la famille de l’avoir tû durant des décennies, car il est des choses qu’on ne peut dire à tout le monde.
Et non, Henri, général, n’était pas un “petit garçon docile”. Pour qu’il obéisse à un tel ordre, c’est que c’était une nécessité vitale, et c’était peut-être lui, d’ailleurs (simple supposition) qui avait alerté de Gaulle sur la gravité de la situation.
Il ne s’agit en aucun cas de vindicte personnelle, mais de devoir, pour la France. Darlan avait été très proche de Vichy depuis 40, c’était la guerre, et lors d’une guerre, on élimine les traîtres. On l’appelait “le dauphin du Maréchal Pétain”.
Que réparait-il ? Le savez-vous ?
L’Histoire a jugé Pétain. Elle n’a pas jugé Darlan, justement parce qu’on l’a probablement empêché de commettre quelque chose qui mettait la France en grand péril, ou tout au moins, la Résistance en grand péril. Ce qui, au final, revenait au même.
Il eut été bien plus intéressant que vous faisiez un travail d’historien sur Darlan, au lieu d’un travail de calomnie contre de grands serviteurs de la France, et de salir ainsi toute une famille à qui la France doit beaucoup.
Je n’ai pas été blessée par vos propos. J’ai été ahurie. Je ne savais pas que votre haine de de Gaulle, qui suinte toujours de vos écrits, vous fasse autant déformer des faits sur lesquels il y a suffisamment d’archives pour ne pas aligner contre-vérités et allusions calomnieuses.
Vous m’avez grandement déçue et, à l’avenir, j’aurais une suspicion sur tout ce que vous écrivez.
Et bien dommage que vous n’ayez pas eu la courtoisie de me demander mon avis avant de publier un article aussi calomnieux et truffé d’erreurs historiques évidentes.
Inutile de dire que Henri d’Astier n’a jamais été nommé “marquis rouge”, qu’il n’était pas communiste (c’était Emmanuel qui était le plus proche des communiste alors que lui était d’extrême droite).
Il n’y a jamais eu d’ailleurs de marquis rouge. Il y “baron rouge”, c’était un officier allemand. Il y a eu un “milliardaire rouge”, bien plus tard (je l’ai rencontré), c’était Bidermann, qu travaillait avec l’URDD.
J’espère que ces précisions remettront d’aplomb quelques erreurs assez gênante car, au final, elles sont assez insultantes en laissant planer un doute sérieux sur le patriotisme et la droiture d’une famille hautement connue pour ses faits de Résistance. Il y a encore des milliers de témoins, dont moi ! 🙂
Madame, pour compléter ma réponse : en ce qui concerne le “Marquis rouge” j’ai pris comme source les écrits du procureur de la République de l’époque, à Alger et je le cite : “Il envoya à Alger (De Gaulle) un homme de confiance, Henri d’Astier de la Vigerie, dit le Marquis Rouge car il était membre du Parti Communiste. Celui-ci organisa un complot avec l’appui du commissaire principal Achiary et de José Aboulker, fils d’un professeur de médecine de la Faculté d’Alger, qui mobilisa tous les étudiants gaullistes…etc.
Hé bien, comme il n’était pas communiste mais royaliste, ce procureur s’est planté !
Une seule source ne fait pas la vérité !
Madame, en ce qui concerne le “Marquis Rouge” j’ai pris comme source les écrits du procureur de la République d’Alger, à l’époque, et je le cite :”Il envoya à Alger (De Gaulle) un homme de confiance, Henri d’Astier de la Vigerie, dit le Marquis Rouge, car il était membre du Parti Communiste. Celui-ci organisa un complot avec l’appui du commissaire principal Achiary et de José Aboulker, fils d’un professeur de médecine de la Faculté d’Alger, qui mobilisa tous les étudiants gaullistes”
Désolé si ce magistrat a commis une erreur sur le prénom !
pardon: L’URSS
Sacré karma pour la famille d’Astier de la Vigerie…. France mafieuse, qui initialise son ère “moderne” par le meurtre… poursuivant en faisant dans l’assasinat social (c’est plus “prôpre” et aussi efficace : verrouillage de la parole).
Finalement De Gaulle était une ordure de 1ère ! Même pas capable de participer physiquement à la guerre , il l’a faite planqué derrière un 🎤 ! !
J’ai eu l’occasion de rencontrer d’anciens résistants du réseau de Jean Cavalliès lequel s’était rendu à Londres et avait alors été estomacqué par la question de De Gaulle : “Qu’est-ce que l’on pense de moi en France ?”…. Cavaillès se battait pour faire cesser l’occupation et De Gaulle lui se préoccupait de son image….
Josick, je suis vraiment gênée par tes interventions. C’est du négationnisme. Car réduire ma famille, composée de résistants courageux et connus, à une famille mafieuse, cela sent la haine personnelle. Contre moi ?
Et réduire de Gaulle à une expression sortie de son contexte, sans vérifier au moins une partie de ses déclarations, écrits et discours (ça ne manque pas !!!), c’est assez glauque et c’est imiter, en pire, ces journalistes béni-oui-oui du pouvoir que Dreuz, à juste titre, dénonce.
Ce n’est pas de son image que de Gaulle se souciait, mais de la France, et tout ce qu’il voulait savoir – REGARDE L’ÉPOQUE !-, c’était justement si son appel à se lever pour résister touchait du monde en France- il n’y avait pas de smartphone (!!!) et les communications entre Londres et Paris se faisaient par des messages codés, par sécurité – facile à vérifier quand on connaît un tantinet l’Histoire de cette période d’occupation allemande, où un message capté par les Allemands pouvait entraîner la mise à mort de beaucoup !!!!!
Donc de Gaulle demandait effectivement si les Français adhéraient à son appel et donc si ce qu’il faisait était utile. Tu n’as jamais entendu parler des messages quotidien qui arrivaient sur les radios, précédés des premiers accords de la 9 eme Symphonie de Beethoven: “ICI LONDRES ….”
Je peux l’affirmer car j’ai vécu une dizaine d’années dans son entourage immédiat de grands résistants et de ministres, que les membres de ma famille le rencontraient et nous partageaient leurs échanges avec lui, et que son seul souci, c’était bien la France.
On peut critiquer, mais j’ai vécu de près la période, et pour moi c’est le plus grand chef d’Etat que la France ait jamais eu.
Il a certainement fait des erreurs, lors de la guerre d’Algérie. Mais justement, j’en revenais tout juste, de l’Algérie. J’en étais partie à 13 ans, quand ma famille a reçu l’ordre de rentrer car ça commençait à péter de tous les côtés et que les attentats se multipliaient. C’est d’ailleurs parce que la quatrième République ne savait comment régler le problème que de Gaulle a été appelé au pouvoir. C’ÉTAIT LA GUERRE, en Algérie, et pas une guerre gentille ! Puisque quand elle est devenue une vraie guerre, sanguinaire, j’étais journaliste et je recevais les nouvelles et photos de ce qui se passait sur place: impubliables, car c’étaient des atrocités. Je n’ose même pas décrire les photos que j’ai vues: les enfants cloués sur les portes …. (juste pour donner une idée)
Alors, SVP, avant de revisiter l’Histoire avec mépris, SVP, revisite tes sources ! Emmanuel Gomez a de l’amertume contre de Gaulle. D’autres aussi, qui ont tout perdu là-bas, pensent que la France aurait pu garder l’Algérie. À quel pri ? Cela, personne ne le sait; Mais chacun peut avoir son opinion et je ne critiquerait pas celle d’Emmanuel Gomez, car il est bon aussi d’entendre d’autres sons de cloche que ceux que l’on entend habituellement.
Moi, j’ai quelque chose de vraiment grave à reprocher à de Gaulle, et dont nous ressentons encore les effets aujourd’hui. En 67, il a trahi Israël (Les vedettes de Cherbourg). Mais Dieu agit: en 68, c’était mai 68, qui a failli renverser de Gaulle (j’y étais, et je l’ai vécu de très, très près). En 69, il perdait son référendum et démissionnait. En 70 il mourait.
Ses successeurs (et toute la France avec, comme moi à l’époque car je n’avais jamais ouvert une Bible) n’ont pas compris la leçon divine. Depuis la France ne fait que s’enfoncer, car il est écrit que celui qui maudit Israël est maudit…. Simplement, les jugements de Dieu peuvent arriver lentement mais de plus en plus fortement, car Dieu donne du temps pour se repentir.
Alors, avec une France qui depuis des décennies soutient et finance les terroristes palestiniens contre Israël, ne nous étonnons pas que la France s’écroule aujourd’hui.
Je ne t’en veux vraiment pas, même si tes propos étaient franchement blessants, mais ne parle pas à la légère de ce que tu ne connais pas.
Pardon, la cinquième de Beethoven ….
Chère Michelle, j’ai écris mon premier commentaire suite à avoir lu l’approche de Marcel qui épinglait ta famille… D’en déduire alors, pensant les faits vrais, qu’il y avait là un sacré karma pour cette famille.
J’ai posté cela cette nuit alors qu’aucun de tes commentaires rectificatifs n’apparaissaient.
Quand je suis revenu sur cette page, j’ai eu la surprise de découvrir tes commentaires qui précédaient le mien… C’est tout ! Pas d’animosité particulière de ma part.
Pour le second commentaire, ce n’est pas du négationnisme, c’est une information de première main obtenue par moi en directe de la part de résistant de l’entourage de Jean Cavaillès. Pourquoi est-ce que je devrais la taire ?
Pas de problème. Mais j’ai expliqué pourquoi il avait mal compris la remarque de de Gaulle; Mon mari était à Londres avec le général de Gaulle avant de se faire descendre dans un raid contre des positions allemandes. Mon beau-père a agi depuis Londres avec le général de Gaulle.
On peut capter un phrase et en faire un diagnostic, alors que c’est strictement le contraire qu’elle voulait dire. De Gaulle, alors, ignorait l’impact de son appel du 18 juin sur la France. Il n’avait aucun moyen de le savoir, sauf par les Français qui venaient le voir. Par tout son entourage, que j’ai longtemps côtoyé, (j’ai rencontré de Gaulle trop fugitivement pour pouvoir affirmer quelque chose), je sais que son seul souci était la france, certes pas ce qu’on pensait de lui.
Tu dis “de la part de résistant de l’entourage de Jean Cavaillès”. Moi, j’avais l’entourage très proche de de Gaulle pour entendre parler de lui …. 🙂
N’est-ce pas terrible de descendre en flamme un homme sur une phrase rapportée par un tiers, alors que des milliers d’écrits de de Gaulle ou de proches très proches, qui se sont battus des années à ses côtés, témoignent exactement le contraire.
N’apporte pas de l’eau au moulin de ceux qui aiment réviser l’Histoire par des haines souvent personnelles ou familiales. Il y a bien trop de vrais témoins directs !
Dac ???? 🙂
@ Josick,
“C’est une information de première main […] Pourquoi est-ce que je devrais la taire ?”
L’objection de Michelle d’Astier ne réside pas dans les mots mais dans le fait de ne pas citer le contexte qui leur donnait un sens…
Je ne vois pas où est le “hors contexte”. C’est bien Jean Cavaillès alors totalement dans le contexte puisque résistant chef de réseau sur le terrain, qui rencontrant De Gaulle à Londres se trouve choqué par sa question : “Qu’est-ce qu’on pense de moi en France ?”. C’est en tout cas ce que m’ont racontés les résistants rencontrés à propos de ce Jean Cavaillès né le 15 mai 1903 à Saint-Maixent (Deux-Sèvres), major d’entrée à Normale Sup (rue d’Ulm) d’où il sort agrégé de de mathématiques.
On recommence, Josick. Mon mari était un ami de Jean Marin, avant l’assassinat de celui-ci par les Allemands. Alors je pourrais dire: j’ai appris par untel, ami de Jean Marin, que de Gaulle a dit telle chose”. Tu sais ce qu’est le tam tam arabe ? Tu dis une chose, sur un ton, et celui du bout a complètement déformé le ton et les mots.
ON NE JUGE PAS UN HOMME SUR UN BOUT DE PHRASE, RAPPORTÉ PAR UN TIERS NON TÉMOIN DIRECT, QUAND TOUS LES DIRES ET ÉCRITS DE CETTE PERSONNE, ENTENDUS PAR DES MILLIERS ET MILLIONS DE TÉMOINS DIRECTS, ET QUAND SES ACTES EN SUS DÉMENTENT L’INTERPRÉTATION QU’A VOULU EN DONNER CE “PROCHE” DE CAVAILLÈS.
Et Cavaillès lui-même (je ne l’ai pas rencontré donc je ne fais qu’une supposition) a fort bien pu mal interpréter ce que de Gaulle avait voulu dire.
C’est si facile de juger un homme sur une phrase quand on a de l’amertume contre cet homme (je n’ai pas sondé le coeur de Cavaillès). Je n’ai jamais entendu parler de lui, sauf en passant, dans le milieu de la Résistance où je vivais. Mais j’étais entourés de grands résistants, les premiers, ceux qui s’étaient levés quand toute la France était couchée et dénonçait les Juifs, anonymement, bien entendu !
EX: on répète à l’envi que de Gaulle aurait dit: “Les Français sont des veaux”.
Ouille ! Le vilain ! Quel mépris des Français !!!!
Et de ne pas vérifier que de Gaulle a prononcé ces mots, non sans colère, après la paix de Munich !
Lui, le visionnaire, avait compris le serpent qu’était Hitler et ne cessait de clamer qu’il fallait réarmer rapidement la France, et non la désarmer. Alors, c’est des diplomates Français présents à Munich dont de Gaulle parle (et peut-être des Français qui avaient applaudi Pétain: “Maréchal, nous voilà”. Tu connais ?
Pour éclairage sur Munich: https://www.lepoint.fr/histoire/les-accords-de-munich-lorsque-la-paix-mene-a-la-guerre-10-10-2013-1741186_1615.php
. Les accords de Munich ont d’ailleurs été trahis par Hitler six mois après (invasion de la Tchécoslovaquie), sans que les responsables français mouftent. Oui, ils s’étaient conduits comme des veaux, et les Français sans cervelle qui ne voyaient pas venir le coup, contents d’être occupés par les si gentils nazis, aussi !!!!
Normal que de Gaulle, après son appel du 18 juin 40, demande comment les Français réagissaient. Et bien, justement, la plupart se terraient comme des lapins en livrant les juifs aux nazis, pour plaire à l’occupant.
Quand on évoque l’Histoire, une guerre qui a fait des dizaines de millions de morts, mieux vaut bien réviser avant. Les sources ne manquent vraiment pas !!!!
Et Monsieur Gomez aurait bien fait d’en faire autant avant de traîner dans la boue de grands résistants de la première heure…
Je me permets de vous signaler que contrairement à vos déclarations je n’ai nullement “traîné dans la boue” des grands résistants de la première heure, je me contente de De Gaulle et c’est largement suffisant.
Vous l’avez fait de fait en traînant un membre de la famille, lui-même grand résistant, puisque toute la famille était fortement soudée pour défendre la France contre les Allemands, et soudée avec de Gaulle.
Je veux bien croire que vous ayez beaucoup souffert dans la guerre d’Algérie. N’oubliez pas que j’ai aussi dû fuir. Mais étant très proche de l’entourage de de Gaulle durant la guerre d’Algérie (je parle des ministres, qu’on recevait régulièrement à notre table, et qu’on rencontrait aux “vieux de la vielle”, j’ai une vision de de Gaulle bien différente de la vôtre. Car je sais ce qui les animait tous: la France. Tous avaient mis leur vie sur la table pour défendre le pays, tous avaient une très grande admiration de de Gaulle.
Oui, il a certainement commis des erreurs (Je l’ai dit: l’histoire des vedettes de Cherbourg a des conséquences dramatiques qui perdurent dans le temps), mais sa seule motivation a toujours été la grandeur de la France et il a amené ce pays à un rayonnement mondial. J’en voudrai bien un de sa trempe et de son envergure à la place des paltoquets qui nous gouvernent depuis 40 ans.
Algérie ? Bien dommage qu’il n’ait pas gardé la partie “désert”: c’est là qu’est le pétrole. Mais à l’époque, tout le monde s’en fichait, du pétrole … Mais savez-vous ce qui serait survenu si on n’avait pas accordé l’indépendance. Une chose que je sais: quelques mois après que je sois arrivée en France (en 54!, j’ai appris que le bus que je prenais tous les jours à Hydra pour aller au lycée Fromentin a subi un attentat. Beaucoup, beaucoup de monde: j’aurai pu y être. Et pourtant la guerre n’était pas commencée, ce n’était que les prémices.
C’est vrai que Jean Cavaillès ne devait être qu’un second couteau en sus léger de la feuille (“Et Cavaillès lui-même (je ne l’ai pas rencontré donc je ne fais qu’une supposition) a fort bien pu mal interpréter ce que de Gaulle avait voulu dire.”)… et ne dois certainement pas faire partie des grands résistants de la première heure. Sa parole d’être douteuse…
On s’étonne donc pourquoi son rôle dans la résistance est joué par Paul Meurisse sous le nom de Luc Jardie dans le film “L’armé des ombres”.
Vous n’avez pu aucunement rencontrer Jean Cavaillès, normalin, licencié en science, agrégé de philosophie et docteur es lettre puisqu’il a été fusillé par les allemands malgré l’intervention de philosophes allemands. On peut comprendre ce soutien ne serait-ce qu’à travers ces lignes : “Aux côtés de son ancien élève (et désormais ami) Albert Lautmann et de Jacques Herbrand, Cavaillès passe à cette époque pour l’un des plus brillants espoirs de la philosophie des sciences. Spinoziste dans l’âme, le jeune chercheur est convaincu que la philosophie analytique, celle qui se donne pour objectif de démontrer la validité ou l’invalidité des propositions, est la seule véritable philosophie.”
Je ne peux que m’étonner que vous ne connaissiez pas Jean Cavaillès car ici https://devirisillustribusblog.wordpress.com/2016/05/05/jean-cavailles/ on fait état d’une rencontre avec un Astier : “C’est à Clermont-Ferrand qu’il fait bientôt la rencontre du journaliste Emmanuel d’Astier de la Vigerie et du banquier Georges Zerapha. Il y retrouve aussi la jeune professeur Lucie Aubrac, qu’il avait déjà connu à Strasbourg avant guerre. Avec eux, il participe à la création d’un premier groupe de résistance baptisé Dernière Colonne (décembre 1940).”
Je ne crois pas qu’il est la peine d’aller plus loin avec une si mal informée, en plus donneuse de leçon…
J’ai juste dit que moi, personnellement, je ne l’avais pas rencontré (et pour cause, j’étais en train de naître à l’époque !!!). Donc je ne le connais que par oui-dire. Mais je connais par de multiples témoins plus les lectures historique dans quel contexte de secret absolu la Résistance se devait d’agir.
C’est ce qui me permet de dire qu’il a mal interprété ce que de Gaulle avait dit, ou bien ce sont les personnes qui ont rapporté ses dires qui en ont déformé le contexte. Car on pourrait dire que de Gaulle était orgueilleux (jamais je ne l’ai entendu dire), mais d’une basse fatuité, ça ne tient pas la route…
Je voulais dire Jean Moulin (et non Jean Marin). Je poste trop vite !
Quels ouvrages conseilleriez-vous pour approfondir et prolonger l’étude de ces faits historiques, et en particulier les relations entre de Gaulle et les communistes, avant, pendant et après la guerre ?
De quels travaux sont issus les informations que vous nous présentez ici ?
En tout cas, il y a les livres d’Emmanuel d’Astier, si on les trouve encore. Mais franchement les sources abondent quant à la guerre d’Algérie. Il y a les pour l’indépendance, et les contre. Donc chacun va piocher dans ce qui conforte ses convictions. Et ceux qui l’ont vécu ne l’ont pas forcément vécu de la même façon et ne portent pas forcément le même regard.
Merci pour cette précision de date que je recherchais depuis quelques temps :
10 novembre 1942
toujours cette relation malsaine De Gaulle / Coco
Mais non ! Aucune relation malsaine. Mais quand on veut unir la Résistance pour la rendre efficace, on prend toutes les bonnes volontés. J’ai toujours eu la haine du communisme. Mais je reconnais que durant la guerre, les communistes, surtout les cheminots, ont fait un travail excellent, et cela aussi est un fait historique. De Gaulle respectait TOUS les résistants de la première heure. Malsain ?
Qu’est-ce donc que ce révisionnisme malveillant ?
Je ne connais pas Monsieur GOMEZ, c’est pourquoi je me demande quelles sont ses motivations en communiquant à Dreuz ce genre d’informations insolites sur le passé.
Sans entrer dans la vérification des faits et encore moins épouser quelque polémique à leur sujet, je me contente d’exprimer un certain étonnement sur l’opportunité des révélations qui nous sont faites (récemment sur Pétain, aujourd’hui sur de Gaulle)
Certes le passé mérite d’être connu, surtout s’il contribue à éclairer le présent…Mais dans le cas de la communication ci-dessus sur des faits incontrôlables, le passé irréversible n’est que le passé, enterré, et obsolète à l’égard des préoccupations actuelles. Je ne saisis pas l’interêt d’avoir obligé notre très estimée contemporaine Michelle d’Astier de la Vigerie à dédouaner une famille et un nom honorable qui auraient pu se trouver inutilement éclaboussés, sans doute à tort, et sans droit de réponse légitime ???
Il est temps Monsieur GOMEZ de se concentrer sur le présent assez angoissant, pour requérir la vigilance et la bonne volonté de tous, sauf le respect que je vous dois.
Merci du soutien 🙂
C’est vrai que j’ai été interloqué de voir l’article. Emmanuel Gomez sait que je suis auteur ici. Il lui aurait été facile de me consulter, cela luiii aurait évité de traiter un général très intègre, politiquement d’extrême droite, de communiste et de lui inventer un sobriquet de baron rouge qui a du faire écarquiller les yeux de ceux qui se souviennent de son époque.
Il est évident que dans l’assassinat de Darlan, l’ordre venait d’en Haut. Quand on est général, on obéit, sauf si c’est contraire à sa conscience. Henri d’Astier était général des forces françaises à Alger. Dans une telle position il devait savoir bien des choses que monsieur Gomez ne connaît certainement pas Monsieur Gomez a dix ans de plus que moi, donc il devait avoir entre 25 et 30 ans à l’époque.
Quant à la cause de cet assassinat, voici une position éclairante: http://geoffroy.dastier.free.fr/trahison.htm
Je connais bien l’auteur: c’est mon beau-fils. Il a du faire des recherches très sérieuses pour faire cela, outre qu’il avait accès aux sources familiales en direct: le temps ayant passé, les secrets d’Etat n’en étaient plus.
Je connais suffisamment Geoffroy d’Astier (je l’ai vu grandir !) pour savoir que ce n’est pas un menteur !!!! Il n’y avait d’ailleurs pas besoin d’une “réhabilitation” de la famille. À l’époque, on savait bien que ce ne pouvait être que pour une raison d’Etat majeure que Darlan avait été assassiné. Beaucoup savaient.
Pour mémoire (repris dans Wikipedia)
Henri d’Astier:
“Il entre dans la Résistance dès septembre 1940, en métropole, avec Justin Fatigue du réseau Alibi. À l’instar de bien des résistants de la première heure, Henri d’Astier est mu par ses convictions patriotiques et nationalistes. Cependant, à la différence de la plupart des disciples de Maurras il passe immédiatement à la lutte clandestine contre les Allemands. Ainsi parvient-il à s’introduire dans un camp de la Luftwaffe en Normandie pour y recueillir des informations secrètes. Dès juillet 1940 il fonde le réseau Orion. Son camarade Henri Piron étant arrêté, et se sachant lui-même soupçonné, il passe en zone non occupée, d’où il rejoint l’Afrique du Nord en janvier 1941.”
SVP, ne confondons pas les patriotes, parfois contraints en temps de guerre d’exécuter des traîtres, avec des assassins ! Car c’est le rôle normal de l’armée en temps de guerre !
Chère Michelle,
Vos explications sont bien sûr interessantes, mais en vérité elles n’avaient pas lieu d’être…Ce Mr GOMEZ fait perdre du temps à tout le monde à la fois en raison de l’article auquel nous faisons allusion ci dessus, mais aussi en raison de son premier article diffusé en tête du Dreuz de ce jour. Son objectif visiblement est de scandaliser et mobiliser les lecteurs contre de De Gaulle.
En réponse audit article je pense que les désordres du mondialisme encouragé par les positions de l’ONU, (ce “machin” disait De Gaulle) justifient rétrospectivement la clairvoyance , le patriotisme du Général, et notre reconnaissance à son égard.
Je viens de constater que mon commentaire n’a pas été retenu par Dreuz !!
Pourquoi ?? Dommage. Bonne soirée, et recevez mes meilleures salutations.
Si si. Il a été retenu.
Je respecte Emmanuel Gomez, même si j’ai vu depuis longtemps sa hargne viscérale contre de Gaule. Cet article rempli de mensonges évidents discrédite tous ses autres articles. Il est bien trop partial.
Un véritable historien vérifie ses sources.
Bon, on va voir si Dreuz me publie. Je suis souvent jetée à la poubelle dès que je parle “spirituel” ou “biblique”. Pas grave. C’est la norme. Et Dreuz fait ce qu’il peut, sachant que le trop biblique irrite certains de ses auteurs ou lecteurs.
En tout cas, ce qui resort de ces divers articles, c’est la haine contre de Gaulle de monsieur Gomez, et une admiration qu’il cache mal pour Pétain. Pas étonnant qu’il vole au secours de Darlan (en salissant au passage ma famille), qui était aussi un pétainiste.
En farfouillant sur internet, j’ai compris d’ailleurs que l’assassinat de Darlan pouvait avoir été ordonnée par les Anglais ou les Américains qui connaissaient la position politique de Darlan et donc sa capacité de trahison puisqu’il était bien plus proche de l’Allemagne Nazie que des alliés.
Bien sûr, cela n’élimine pas de Gaulle dans les possibilités de donneur d’ordre. Mais le secret est toujours bien gardé !
En tout cas, commençons par éliminer toute basse vue politicienne dans cette affaire, de la part de qui que ce soit. Il fallait empêcher à tout prix la France pétainiste d’aller plus avant dans la lâcheté … et dans la collaboration. Darlan était un collabo.
On aimerait quand même lire une réaction de Mr Gomez …
Bonjour Michelle,
j’ai hésité à écrire un commentaire hier et ce commentaire que tu fais aujourd’hui m’a convaincu d’écrire car je pense exactement la même chose !
J’étais “un peu” étonné d’observer qu’un article avait été écrit sur ta famille sans que tu ne sois pour autant (ne serait-ce que) consultée…
Quand je pense aux nombres de fois où j’ai vu des personnes t’agresser sur ce même site en te reprochant “de ne pas suffisamment vérifier tes sources” et autres… était-ce si difficile de t’envoyer un mail pour obtenir un autre éclairage sur cette période et sur cette famille?… Alors que tu es (aussi souvent que possible) accessible et à l’écoute, et toujours honnête et franche dans tes dires.
Comme il est facile d’accuser les morts (sans consulter les vivants !), eux qui ne peuvent plus répondre ! Mais il faut faire très attention car, un juste, même mort, n’en demeure pas moins un juste et Dieu se lève avec jalousie pour plaider en sa faveur…
Ce que je retiendrai de cet article (et des autres, car M GOMEZ ne s’est pas arrêté pour autant !!!) c’est que la haine et la rancœur ne seront jamais terrain propice à l’honnêteté, pas même dans le journalisme, peu importe le camp dans lequel il est, ou les bonnes intentions dont il se pare…
Bonjour, je suis interloqué par le fait que M. Gomez publie cet article alors qu’il sait que Madame Astier de la Vigerie contribue à Dreuz et fait partie de cette communauté. Vous auriez dû peser sagement votre décision Monsieur Gomez. Madame Astier de la Vigerie risque de nous tourner le dos, alors que ses articles et opinions sont non seulement intéressants, mais pertinents. Elle réagit de manière sobre et nous explique son vécu personnel. Soutien à elle.
Michelle ddLV,
Vous et votre famille êtes au dessus de toute suspicion, avez droit à nos remerciements. Votre mérite ne fait aucun doute.
Sotez bénie.
Je suis assez neutre dans ce débat, je n’étais pas née;
Mais pour ce qu’il a fait aux Français d’Algérie, et j’en suis, je ne peux pas remercier De Gaulle. J’ai trop souffert du changement de pays même si j’aime beaucoup la France et il a été trop indifférent à nos souffrances et nos humiliations.
Personne ne nie que ce fut une grande souffrance pour quantité de Français d’Algérie de devoir tout quitter.
C’est toujours le cas lorsqu’on rapatrie de force des familles dans un pays où ils sont désormais en danger de mort. Ils l’étaient …
Bonjour Mr Gomez
Votre article a engendré beaucoup de commentaires et c’est tout à fait normal. Je remercie Michelle de nous expliquer la généalogie de sa famille et il me semble que dans les d’Astier de la Vigerie nous trouvons les différentes passions des Français aimant leur pays de tout cœur..
Il ne faut pas oublier que l’armée américaine après le débarquement à Oran et Alger, opération Torch, contrôlait toute l’Algérie et le Maroc (débarquement à Fédala, bombardement du port de Casablanca, débarquement sur l’Oued Sebou à Port Lyautey et prise des aérodromes militaires français, du port de Safi pour contrôler le Sud du Maroc avec base à Ben Guérir, Marrakech). Bref les vrais maîtres en Novembre 1942 à Rabat et Alger étaient les généraux américains. L’administration française locale ne pouvait que dire oui à leurs demandes. Il n’y avait alors qu’un seul but, un seul, c’était la défaite de l’Allemagne d’Hitler coûte que coûte ! Le général suprême des forces américaines dans tout le secteur d’Europe et Afrique du Nord était le général 4 étoiles (bientôt 5) Dwight D. Eisenhower et ce dernier utilisait tout français d’autorité qui pouvait l’aider à battre les armées allemande et italienne en Tunisie.
Au début de 1943 tout allait mal pour les Alliés et après la terrible défaite américaine de la bataille de Kasserine du 19-25 Février 1943 les pronostics d’une victoire proche étaient plutôt pessimistes. Il fallait éliminer l’armée du maréchal Rommel et les panzers du général d’armée Hans-Jürgen Von Arnim. Occuper la Tunisie était l’opération la plus importante en 1943 de la stratégie américaine et anglaise à longue portée. Sans la prise de Bizerte et l’invasion de la Sicile par les Anglais et Américains la victoire du front de l’Ouest par les Alliés était des plus douteuses. Donc les généraux américains et anglais établis en Algérie depuis Novembre 1942 avaient une seule mission, c’était de battre les forces de l’axe en Tunisie. Les trains militaires des troupes fraîches américaines (dont le grand héros Audy Murphy) sur la ligne Port Lyautey – Oujda –Tlemcen –Oran-Alger-Constantine étaient très nombreux et pleins de ravitaillement militaire jour après jour. Les super grands hôpitaux de campagne américains ( tel celui du 26th General Hospital à Bizot au nord de Constantine du 26 Avr 43 au 31 Oct 43 ) s’occupaient des milliers de blessés des multiples batailles en Tunisie où les nazis remportaient les premières manches, haut la main, vu l’expérience de Rommel et l’inexpérience de cette nouvelle armée de conscrits américains..
Pour conclure, les hauts responsables des USA, leurs généraux, ambassadeurs n’étaient nullement intéressés à faire de la politique en ces mois difficiles de 1943 lorsque Rommel et ses lieutenants battaient les Américains à plate couture..La victoire contre Rommel était le seul but et objectif des USA alors…Le reste ne pouvait dépendre que de la prise de Tunis par les forces alliées.
Avec le recul on pourrait peut- être croire qu’il y avait un plan politique sûr et à long terme bien établi par Churchill et Roosevelt, mais non car avant tout il fallait battre les Allemands en Mai 1945 et en ce début de 1943 les Allemands étaient victorieux en Tunisie. En fin d’année et après leur défaite en Afrique du Nord, leur résistance lors de leurs fortifications en Italie était des plus féroces.
En 1943 la victoire finale alliée n’était point assurée. On était loin du succès en Normandie du 6 Juin 1944 et Opération Overlord. On ne pouvait spéculer en 1943 sur ce qui arriverait dans les possessions françaises après la fin de la guerre. Alors Darlan et autres étaient juste des pions importants sur l’échiquier militaire des Américains et comme aux échecs on sacrifie certains pour le résultat final ‘’ échec et mat ‘’ !
Après 75 ans les Américains sont chez eux les confrontant à d’autres batailles entièrement domestiques .La France de même et aujourd’hui elle se trouve réduite à son petit hexagone lié à l’EU, petite ombre quand on la compare à son ancien empire des siècles précédents. Idem pour le Royaume Uni qui se cherche aujourd’hui et se demande comme beaucoup d’autres : ‘’ Qu’avons-nous fait et accompli ces dernières décennies pour nous trouver dans ces impasses politiques, sociales et identitaires d’aujourd’hui ? A quoi bon tous ces sacrifices si notre pays est si divisé et si notre culture de gloires et tragédies passées n’aurait servi à rien si ce n’est que des millions de jeunes soldats ont perdu leurs vies loin de leurs pays, enterrés en terres étrangères croyant qu’ils se sacrifiaient pour défendre et préserver une cause juste et qui est notre civilisation. ‘’
Amitiés
Je me permets de vous signaler que contrairement à vos déclarations je n’ai nullement “traîné dans la boue” des grands résistants de la première heure, je me contente de De Gaulle et c’est largement suffisant.
A l’appui des dires, faits et interventions de De Gaulle, j’ai retrouvé l’appréciation du Colonel Moyrand qui avait porté une appréciation assez juste du Capitaine De Gaulle lors de son passage à l’école de guerre : “Officier intelligent, cultivé et sérieux, du brillant, de la facilité, très bien doué, beaucoup d’étoffe. Gâte malheureusement d’incontestables qualités par son assurance excessive, sa rigueur pour les opinions des autres et son attitude de roi en exil. Paraît par ailleurs avoir plus d’aptitude pour l’étude synthétique et générale d’un problème que pour l’examen approfondi et pratique de son exécution”. C’était en 1924, 16 ans avant son exil volontaire.