
Article initialement paru le 6 Février 2019
J’évoquais récemment le fait, consternant mais parfaitement documenté, que la presse française avait finalement laissé tomber toute prétention à délivrer une information à peu près équilibrée ou au moins complète pour virer définitivement à la propagande la plus décontractée, voire assumée pour certains organes sur-subventionnés.

Ce choix de faire de la propagande s’exprime dans différents domaines.
En politique, cela reviendra à orienter les débats et à ne choisir que les questions et les revendications qui correspond à la doxa du moment ; il n’est qu’à voir comment, dans la crise actuelle des Gilets Jaunes, les questions du tabassage fiscal que subissent les Français ont été évacuées très rapidement des médias pour leur permettre de se concentrer sur les autres revendications plus ou moins fourre-tout mais résolument anti-libérales (comme le retour de l’ISF ou les revendications sur la hausse du SMIC).
En économie, la même manœuvre sera mise en place pour évacuer toute étude, toute analyse critique des « solutions » qui ne marchent pas – ce qui donne d’intéressantes contorsions et dénis de réalité lorsqu’il s’agit d’évoquer le Venezuela par exemple, pour ne surtout pas évoquer les solutions qui marchent (au hasard, la baisse des dépenses publiques et l’équilibre budgétaire strict) et se concentrer sur les solutions qui ont l’imprimatur du gouvernement et des classes jacassantes, d’où le torrent de keynésianisme, de redistribution tous azimuts et de collectivisation endiablée pour camoufler les désastres.
Bien sûr, cette propagande ne s’arrête pas là : s’il est un domaine où elle est encore plus mis en oeuvre, c’est celui du climat et ce d’autant plus qu’il offre un vaste champ d’expériences sociétales pour ceux qui rêvent de régenter, interdire et taxer tout ce qu’ils peuvent. Du reste, il n’y a absolument rien d’étonnant dans le succès des thèses climato-réchauffistes auprès des politiciens lorsqu’on se rend compte qu’elles aboutissent absolument toutes à augmenter les taxes, ponctions et accises sur les biens et services de consommation courante. Il faut se résoudre à l’évidence : si le catastrophisme écolo aboutissait à la conclusion inévitable qu’il faut absolument diminuer les taxes et les impôts, absolument personne n’en aurait jamais entendu parler, nulle part.
Le souci avec ce genre de procédés c’est qu’au bout d’un moment, tout ce qui pouvait être taxé l’a été, à mort même, et que chaque ponction supplémentaire ne rapporte plus rien et incite les consommateurs à renoncer, jusqu’à l’exil. Un phénomène nouveau apparaît : la propagande qui, sans être subtile (n’exagérons rien) était jusque-là insidieuse se transforme alors en véritable Luna Park de la désinformation ou le grotesque y côtoie le véritablement obscène dans une insouciance même pas consciente.
J’en veux pour preuve la récente diffusion par un nombre conséquent de médias d’une « étude » tendant à prouver que la mort des Amérindiens pendant le premier siècle de colonisation des Amériques aurait provoqué tout ou partie du petit âge glaciaire observé à cette période. Oui, vous avez bien lu : Slate, Figaro, 20 Minutes – et j’en passe – se sont passé le mot pour diffuser aussi largement que possible ces fadaises (on peut difficilement trouver d’autres mots plus aptes à décrire ces calembredaines consternantes).
Pour s’en convaincre, on pourra lire l’étude en question : si on peut éventuellement faire crédit aux chercheurs pour les efforts déployés afin d’estimer les chiffres des populations amérindiennes du seizième siècle (qui restent pifométriques, soyons honnêtes), et si l’on peut raisonnablement imaginer que les colons ont bel et bien provoqué la mort d’une majorité d’entre eux (beaucoup plus par maladie que par le fil de l’épée, sans l’ombre d’un doute), l’étude cesse rapidement d’occuper le terrain scientifique pour aller trotter hardiment dans les steppes cabossées des pures supputations lorsqu’il s’agit ensuite de relier ces morts avec une baisse constatée du taux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère de l’époque.
Lorsqu’on l’épluche, on y lit surtout une succession de conditionnels dodus qui n’apportent en rien la moindre preuve claire entre d’un côté la décimation des autochtones américains et de l’autre, la diminution du taux de CO2 dans l’atmosphère, quand bien même la conclusion l’affirme péremptoirement. Pour les auteurs du papier, la disparition de dizaines de millions d’hectares de plantations céréalières (servant de nourriture à nos Amérindiens) qui ont été remplacés par de la forêt vierge (suite à leur mort) aurait conduit à cette diminution du CO2 atmosphérique. Aucune autre explication pour cette baisse ne semble possible, même si, à d’autres périodes géologiques, les taux de CO2 étaient 5 à 20 fois supérieurs et la végétation luxuriante (ce qui calme toute explication à base de puits de carbone et autres sornettes du même acabit). Et puis bon, le fait est que la population mondiale a, depuis cette colonisation américaine, été multipliée par 14, sans que le taux de CO2 dans l’atmosphère n’ait subi la même augmentation, de loin. S’il y a corrélation, elle est donc fort ténue.
En fait, tout ceci sent bon la recherche de validation de thèse a priori, comme nous y sommes maintenant habitué : les dotations aux recherches étant directement dépendantes de la publicité obtenue, les thèses visant à confirmer l’impact de l’Humain sur le climat seront toujours bien mieux financées que les thèses diamétralement opposées.
Mais le pompon est ici atteint par la presse qui, relayant cette étude aux conclusions douteuses habilement enrobées de conditionnels sucrés, s’empresse de nous pondre des titres aussi putassiers que choquants : pour elle, « Les colons ont tué tellement d’Amérindiens que la terre s’est refroidie », aucun doute possible.

Dans une tradition journalistique qui nous rappelle que « Selon une étude » est le nouveau « Ivre virgule », nos fiers colporteurs de la Parole Officielle de l’Eglise Universelle du Réchauffement Climatique Anthropique se font fort d’oublier qu’un titre pareil justifie les pires abominations pour peu qu’on veuille se donner la peine d’y réfléchir deux minutes.
J’attends ainsi une nouvelle « étude », réalisée avec le maximum de soins par des chercheurs aussi malin financièrement que ceux de la précédente étude, qui fera le calcul de ce qu’auraient coûté, sur le plan de l’empreinte carbone, les millions de Juifs et autres Tziganes passés par les camps d’Hitler. Nul doute que cette facture carbone putative serait particulièrement salée, si l’on tient compte de toute l’énergie, de toutes les infrastructures et de toute la nourriture qu’il aurait fallu mobiliser pour assurer une existence digne à ces individus au-delà de leur fin abominable au milieu du XXème siècle.
Après tout, puisqu’on arrive à la conclusion détendue que la mort de 55 millions d’Amérindiens (soit 10% de la population mondiale de l’époque estimée à 550 millions) a provoqué un petit âge glaciaire, attendu que tous les gouvernants et tous les écolos, vibrant d’un humanisme sans faille, souhaitent lutter contre un réchauffement climatique sûr, certain, et catastrophique, la conclusion de cette étude et de cette obstination politico-écologique est imparable : il va falloir rayer 700 millions d’individus de cette planète, nom d’une pipe en bois. Notre avenir en dépend (enfin, si vous êtes dans les 90% restant, s’entend). Et dans ce contexte, Hitler – lui-même écolo revendiqué (Coïncidence ? Je ne crois pas) – n’aurait donc rien fait d’autre que lutter, à sa façon quelque peu radicale, contre un phénomène de surpopulation dangereux pour notre planète.
Tout ceci est, bien évidemment, absolument ignoble.

Mais justement : le caractère ignoble ne provient pas des extrémités auxquelles on peut arriver (comme les derniers paragraphes le montrent) mais bien des présupposés initiaux (i.e. l’Homme a une telle influence sur le climat qu’une décimation entraîne une baisse du CO2, même en temps pré-industriel) et des raisonnements qui sont, ici et maintenant, effectivement tenus par les écolos de combat qu’on peut lire et voir un peu partout : lorsque ceux-ci réclament, à force de marches climatiques expiatoires, que soient taxés les vilains et les méchants, que soient contraints les peuples et que soient réduites les populations, ils ne tiennent pas d’autre discours que celui d’une décimation raisonnée pour sauver Gaïa.
Réclamer une décroissance, un abandon de la plupart (sinon toutes) nos sources d’énergies, c’est littéralement condamner à mort des millions d’individus, et pas parmi les plus riches. Quant à la presse, parfaitement confite de ses habitudes et de ses certitudes, elle ne fait rien d’autre qu’attiser ces désirs néfastes en relayant ce genre d’études.
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Si je comprends bien, l’auteur estime que les scientifiques signataires de cette étude ne croient pas un mot de ce qu’ils disent, et que sous le couvert d’une “étude”, ils auraient sciemment rédigé un article de propagande à des fins politiques.
Tout ça parce qu’il n’apprécie pas leurs conclusions.
En ce qui me concerne, l’étude me semble légitime… ce qui ne veut pas forcément dire que ses conclusions soient vraies. Dans la littérature scientifique, il arrive souvent que des études ultérieures corroborent ou infirment les conclusions d’une étude précédente. Seul l’avenir nous dira si cette étude représente une percée importante dans la compréhension des changements climatiques ou une hypothèse qui ne tient pas debout.
@ Louis Morin
Si vous dites cela (et vous le dites bien), c’est que la propagande climatosectaire a au moins réussi à vous suggérer que les supposées hausses de températures pourraient être d’origine anthropique, or il n’en n’est rien.
Tout l’art de la manipulation des masses réside dans l’empilage d’une série de probabilités alarmistes savamment dosées faisant office de religion d’État, voire de terrorisme soft, et les peuples ayant subi le communisme en savent quelque chose…
Mais tout esprit sensé sait que seule l’activité – qui n’a jamais été stable – de l’astre solaire agit directement, et sans délai, sur les températures terrestres.
Tout le reste n’est que l’expression des soubresauts d’un monde gouvernés par des potentats aux poches percées qui tentent vaille que vaille de combler une monstrueuse dette économique et financière en se servant, pour cela, exactement des mêmes moyens qu’ils ont utilisés pour la creuser.
“On ne résoud pas un problème avec les modes de pensée qui l’ont engendré.”
Albert Einstein.
C est bien alors on peut commencer par l Europe puis les ^palestiniens puis l Iran puis tous les dictateurs dont Erdogan Macron Castro les espingoins puis les portu gais puis les arabes puis les juifs et les chrétiens , créer ARGAMEDON en somme
Dans le livre “l’Amérique avant les États-Unis”, Bertrand Van Ruymbeke indique que la population amérindienne en Amérique du Nord avant le début de la colonisation était comprise entre 5 et 10 millions, et non entre 50 et 60 millions comme l’affirment ces gens.
D’autre part, l’ “hypothèse” de millions d’hectares de cultures qui auraient été arrêtés presque du jour au lendemain, pour laisser la place à des forêts “puits de carbone” me paraît totalement loufoque.
Enfin, tout me paraît loufoque dans cette “étude”.
Ce qui est beaucoup moins loufoque, c’est que ce genre d’individus est largement subventionné sur fonds publics, pour (ô heureux hasard) pondre des études allant toutes dans le sens d’une augmentation exponentielle des impôts et autres taxes censés lutter contre un hypothétique réchauffement climatique d’origine humaine.
Comme l’a rapporté Vincent Courtillot, un jour qu’il quittait le plateau d’une émission à laquelle il avait confronté son point de vue à celui de Jean Jouzel, il dit en privé à ce dernier : “mais enfin Jean, pourquoi as-tu dit XXX, tu sais bien que ce n’est pas vrai !” ; et Jouzel de soupirer : “Vincent, j’ai un labo de [plusieurs dizaines] de personnes à faire tourner…”. Tout était dit.
“Dans le livre « l’Amérique avant les États-Unis », Bertrand Van Ruymbeke indique que la population amérindienne en Amérique du Nord avant le début de la colonisation était comprise entre 5 et 10 millions, et non entre 50 et 60 millions”
L’étude parle DES Amériques, pas seulement de l’Amérique du Nord.
Exact, j’ai lu ce passage un peu vite.
“Réclamer une décroissance, un abandon de la plupart (sinon toutes) nos sources d’énergies, c’est littéralement condamner à mort des millions d’individus, et pas parmi les plus riches. Quant à la presse, parfaitement confite de ses habitudes et de ses certitudes, elle ne fait rien d’autre qu’attiser ces désirs néfastes en relayant ce genre d’études.”
Il m’arrive rarement d’émettre un avis sur des questions réservées à des scientifiques, ce que je ne suis pas. Mon domaine de recherche se concentre surtout sur les questions d’ordre spirituel. Voici donc quelques questions que je laisse à la réflexion de chacun.
1) Chacun d’entre nous, dans notre enveloppe charnelle, sommes-nous éternels?
2) De quelle fin devrions-nous nous préoccuper en premier lieu. Notre propre fin ou la fin du monde?
3)Si la terre a connu un début, aura-t-elle une fin? Question subsidiaire: les ressources naturelles terrestres en énergie sont-elles inépuisables?
4) Les être humains sont de plus en plus nombreux et la population mondiale continue à croître de façon exponentielle. En conséquence, nos besoins en énergie (et les inévitables pollutions qui l’accompagnent) vont-ils croître ou diminuer ?
5) Est-il censé de se priver de sources d’énergies propres, peu coûteuses, puissantes et stables (telle par ex. l’énergie nucléaire) au profit d’énergies instables, faibles et beaucoup plus coûteuses (telle les éoliennes)?
6) Ne faudrait-il pas, au contraire, développer harmonieusement toutes les sources d’énergie à notre disposition pour répondre aux besoins grandissants d’une population mondiale en nette augmentation?
Je suis d’accord d’admettre que nous pouvons et surtout devons faire mieux en matière de pollution et de gestion de nos consommations. Et la pollution des océans par les plastiques par exemple est un scandale (parmi de nombreux autres). Il y a donc, c’est vrai, fort à faire pour tenter d’améliorer notre “vivre ensemble”. Seule une prise de conscience et responsabilité individuelle pourra servir le collectif. Sans avoir la prétention de pouvoir résoudre tous les problèmes qui se profilent à l’horizon, n’oublions pas que nous ne sommes que de passage ici bas et si nous avons des responsabilités, nous avons aussi le droit de vivre le temps qui nous est réservé … comme tout le monde.
L’écologisme tout comme l’islam sont des totalitarismes qu’on veut faire passer pour de la science aujourd’hui ou de la religion naguère, c’est à dire, le truc à la mode de l’époque.
Le but de ces apprentis dictateurs est toujours la domination et l’asservissement de l’homme.
Si tu ne tries pas tes déchets tu es un mauvais citoyen à bannir comme tu es un mauvais musulman quand tu ne fais pas tes cinq prières par jour. Et l’extermination commencera par les pollueurs comme elle a commencé, en d’autres temps, par les infidèles.
Un article vraiment très intéressant – certes un peu technique – de John Christy*, qui est entre autres relecteur des rapports du GIEC : “L’alarmisme climatique est infondé”
Non seulement les observations depuis 35 ans montrent que le réchauffement prévu par les modèles mis en avant par le GIEC est très surestimé, mais en plus le GIEC entend clairement poursuivre dans la voie de l’alarmisme mensonger.
https://www.climato-realistes.fr/alarmisme-climatique-infonde-conference-john-christy-mai-2019/
* John Christy est professeur distingué en sciences de l’atmosphère et climatologue de l’État de l’Alabama à l’Université de l’Alabama à Huntsville, où il travaille depuis plus de 30 ans. Ses responsabilités comprennent la gestion d’un centre scientifique de plus de 80 employés.
@ Jacques Ady. En fait le problème scientifique fondamental a un rapport avec l’infini dont voici la définition: adj.(lat.infinitus) 1. qui est sans limites; illimité. 2. Très grand, considérable. Lorsque l’on additionne les deux sens on obtient la bêtise humaine.
Lorsque Galilée a démontré devant les plus éminents scientifiques de son temps que, contrairement à ce qu’ils croyaient, la vitesse de chute des corps ne dépend pas de leur masse, l’histoire nous rapporte que ces scientifiques ne croyaient pas ce que leurs yeux voyaient! Bref, rien de nouveau sous le soleil …
Pour certains, la terre est toujours une pizza.
Un article “scientifique”paru voici quelques années expliquait que la planète ne pouvait pas héberger durablement plus de 500 millions d’individus.
Combien les colons en ont-ils fabriqué de plus le temps d’écrire ça?
Tout ces écolos deviennent de véritable sociopathes très dangereux et très néfastes pour l`humanité même et non pour la “pauvre “planète, qui en passant se fout carrément de l`existence de cette humanité ou non!
En résumé les “méchants “pollueurs sont moins néfastes pour cette humanité , que tout ces religieux climati-cons environne-mentales, seulement bons à êtres enfermés, dans une cabine capitonnée biodégradable avec eux comme compostes!!
Cette étude pseudoscientifique me rappelle Staline qui disait : “La mort résoud tous les problèmes, pas d’hommes pas de problèmes ” .
Ces «études» font souvent la confusion en corrélations et causes. À partir de quoi on peut faire dire n’importe quoi dès que l’on trouve une corrélation entre deux objets d’étude. Les médias sont très friands de ce genre de confusion ça leur permet d’écrire toutes les salades qu’ils veulent en étant assuré d’accrocher le chaland.
Voir les exemples dans : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Cum_hoc_ergo_propter_hoc
il y a 50 ans on devait tous mourir grillés par le trou dans la couche d’ozone…
je suis d’accord avec la pancarte: si vous voulez sauver la planète, tuez vous!