
Quand finira-t-on par comprendre qu’il est impossible de contrôler des criminels condamnés à de très lourdes peines de prisons ?
Ils n’ont plus rien à perdre, et assassiner une ou plusieurs personnes, surveillants de prison, détenus comme eux, n’aggravera en rien leur condamnation, puisqu’ils savent qu’ils ne sortiront jamais et qu’ils ne risquent rien d’autres que ce qu’ils subissent déjà.
Nous venons d’en voir un exemple tout récent, avec cette prise d’otages de deux surveillants au centre ultra sécurisé de Condé-sur-Sarthe.
Tout s’est finalement bien termine, soit, mais il aurait tué les deux surveillants cela changeait quoi, pour lui ? Absolument rien.
Françis Dorffer a 35 ans et derrière lui déjà 16 années de prison et, avant son nouveau forfait, il n’était libérable qu’en 2060.
A présent il sait qu’il ne sortira de prison que les pieds devant, ou à l’approche de sa mort.
Il était déjà catalogué comme très dangereux, mais dès à présent, il peut tuer en toute liberté sans encourir la moindre peine supplémentaire.
Il a déjà participé à cinq autres prises d’otages, et il n’y a aucune raison pour que cela cesse subitement.
Tant que notre société ne comprendra qu’il y a des individus irrécupérables, des individus qu’il est absolument nécessaire d’éliminer définitivement, même, j’ose le dire, dans leur propre intérêt, car ne pas leur appliquer la peine capitale c’est leur donner la possibilité, presque malgré eux, de commettre d’autres meurtres.
Est-ce que c’est cela l’objectif recherché par notre société ?
Est-ce que c’est cela que décide « les droits de l’homme » ?
On peut être contre la peine de mort, cela part sans doute d’un bon sentiment humain, mais ce n’est pas rendre service ni à nos concitoyens, ni à l’individu, que de lui laisser la vie, malgré lui et jusqu’à ce que mort s’ensuive, enfermé derrière les quatre murs d’une prison !
Pas question, bien sûr, de revenir à la guillotine ou à la pendaison haut et court, mais plus médicalement à l’application d’une injection létale, sans mise en scène particulière, ni médiatisation excessive.
La peine capitale doit être réservée uniquement dans des cas d’irréversibilité, de récidives multiples.
Comment peut-on rendre la liberté et laisser le droit de vivre à un pédophile qui récidive pour la énième fois, au violeur qui viole et assassine de nouveau, à l’assassin qui frappe dès sa remise en liberté, et cela après qu’ils aient passé plusieurs années en prison ?
Est-ce faire preuve d’humanité que de laisser enfermer jusqu’à sa dernière heure un individu, aussi monstrueux soit-il ?
Est-ce faire preuve de monstruosité que d’éliminer un être qui n’a plus rien d’humain, qui n’est qu’une bête malfaisante et sanguinaire ?
De la même façon que nous subissons, nous citoyens, des injections, des anesthésies, des opérations chirurgicales, où notre vie est mise en danger, que nous risquons la mort, alors que nous ne la méritons pas, alors que nous sommes totalement innocents ?
Comme il est facile de s’écrier « Il est interdit de tuer » quand on est tranquillement chez soi, les pieds dans les charentaises, alors que chaque jour, chaque heure, des milliers d’innocents sont massacrés dans toutes les parties du monde.
Des innocents qui n’ont commis aucun crime, qui n’ont attenté à la vie de personne et cela le plus souvent dans l’indifférence générale des bonnes consciences, toujours les mêmes !
Surtout mobilisons-nous pour laisser en vie des monstres sanguinaires, ne les laissons pas tuer par d’autres justiciers, par d’autres justices plus expéditives que la notre.
Montrons-nous horrifiés quand un pays menace d’exécuter des assassin, des tueurs, parce qu’ils sont « soi-disant Français » !
Mais fermons les yeux quand des enfants, des femmes, des êtres humains, tombent tous les jours sous le feu de quelques armées, au nom d’une religion ou pour la conquête d’un territoire et de son pétrole, avec des armes que nous leur fournissons, ou qui leurs seront fournies par d’autres que nous !
Quelle naïveté (je veux bien croire, qu’il s’agit de naïveté), quelle hypocrisie, quelle honte, quelle envie de dégueuler vous me donnez, quand vous prétendez défendre les droits de l’homme avec vos grands principes, vos bons sentiments, en sauvant des assassins, des meurtriers, et en laissant assassiner des enfants, des femmes, des innocents, tout en buvant votre tasse de thé, installés dans vos salons !
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.
Merci Monsieur Manuel Gomez pour cet article criant de vérités… car malheureusement, c’est exactement ce qui se passe depuis trop longtemps et de plus en plus souvent…
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Tant que notre société ne comprendra qu’il y a des individus irrécupérables, des individus qu’il est absolument nécessaire d’éliminer définitivement, même, j’ose le dire, dans leur propre intérêt, car ne pas leur appliquer la peine capitale c’est leur donner la possibilité, presque malgré eux, de commettre d’autres meurtres.
Est-ce que c’est cela l’objectif recherché par notre société ?
“”””””””
Notre société actuelle met en place, justement, la possibilité de commettre d’autres meurtres, que ce soit par des individus en prison, qui n’ont plus rien à perdre, donc à se comporter comme de grands assassins…
Et le fait d’avoir ouvert en grand nos frontières et de laisser entrer tout le monde et n’importe qui, de préférence des assassins islamistes…
N’est-ce pas très justement, et ceci par tous les moyens existants….
que ce soit en prison, ou par des migrants (appelés ainsi, je dirai “envahisseurs”…
L’objectif, n’est-il pas, extrêmement bien prouvé que l’assassinat d’innocents est bien cet objectif désormais, pour moi, en tous les cas, bien prouvé que c’est l’objectif de cette Société voulue par les hommes politiques et les juges pour un grand nombre d’entre eux, d’assassinats et de remplacement des Blancs, Chrétiens ou juifs…!!!!
Tous les moyens se mettent en place, et tous les moyens sont bons pour en arriver là…!
je suis favorable au rétablissement de la peine de mort mais, à condition que cette peine soit prononcée par une Cour d’Assise et que l’exécution de la sentence soit demandée par les victimes.
@ Rigaudon
Etant donné que les victimes sont mortes, il leur serait difficile de réclamer la peine de mort pour leurs assassins !
Et je rajouterai Atikva , ceux que en réchappent sont tellement bisounous qu’ils seraient contre la peine capitale !
@ rigaudon
“…que l’exécution de la sentence soit demandée par les victimes” ?
Qu’est-ce que c’est que ce nouveau truc ?
Et si les victimes ne la demandent pas, il faudrait attendre qu’il y aie des victimes suivantes pour la demander ?
Celui qui a tué, doit être tué quel que soit le mode d’exécution ou mieux de la même manière qu’ils ont donné la mort.
Je sais … je vais choquer.
pas moi, flèchebleue.
la situation est de plus en plus pire concernant la supposé justice et je donne comme exemple aujourd’hui un proxénète a uniquement 15 mois de prison car il avait forcé une ado a ce prostitué …. le salaud mérite la prison à vie …. bref tout les esclavagistes de proxénète mérite la prison à vie
Monsieur Manuel Gomez . Votre article est tellement vrais et de bon sens, mais
la vérité n’est jamais bonne à dire . Nous vivons dans un Monde â l’envers, c’est une
minorités qui décide sans notre consentement . Il nous faut agir pour renverser toutesc
ces injustices ?
Contre la peine de mort, d’accord – mais avant tout, contre la peine de mort infligée aux innocents assassinés, non contre celle que devraient automatiquement risquer leurs assassins.
Ce sont les victimes auxquelles notre pitié devrait être réservée, ce sont les vies des futures victimes qu’il faut protéger. Car comme le montre l’auteur de cet article, lorsqu’un assassin en puissance sait que quoi qu’il fasse, quel que soit le nombre de ses victimes, quelles que soient les atrocités qu’il leur fera subir, sa propre vie sera toujours protégée, pourquoi se gênerait-il ? Le mythe délétère de la peine de mort qui n’aurait pas d’effet dissuasif est l’un des nombreux mensonges répandus par la clique islamo-socialiste depuis 40 ans.
La vie de tout individu qui commet un meurtre devrait automatiquement être dans la balance, à charge pour les jurés de déterminer s’il existe ou non des circonstances atténuantes.
Les humanistes se croient bons, et décident que la peine de mort doit être abolie;
Jésus a dit qu’il n’y a de bon que Dieu seul. Dieu est pour la peine de mort !
En fait , la “bonté humaniste” se fait toujours au détriments des plus faibles. On libère des prédateurs et des loups auprès de qui les nazis feraient figure d’agneaux, au nom de la “bonté humaine”, de la “tolérance”, de la “compassion”…. Pouah ! La première compassion à avoir, c’est celle pour les faibles et les victimes, pas pour les bourreaux.
Monsieur Badinter aurait mieux fait de réviser sa copie.
Au USA, ils sont donnent moins dans l’angélisme. Ils appliquent la peine de mort dans bien des États, en sachant que c’est vraiment dissuasif ( contrairement à ce qu’à prétendu la Gauche française), bien moins onéreux pour le contribuable, et que c’est effectivement une sorte de compassion pour ceux condamnés parfois à … 200 ans de prison (ou plus). Le miracle, c’est que c’est souvent dans le couloir de la mort que les détenus se convertissent au christianisme, sont sauvés pour l’éternité, et parfois même – miracle aidant – finissent par être relâchés.
Nous nous avons aboli la peine de mort pour les pires criminels, pour aussitôt la remplacer par la peine de mort pour les enfants, par l’avortement… Cherchez l’erreur !
La réflexion célèbre était :
“Abolir la peine de mort ? Que messieurs les assassins commencent les premiers !”
Sans le moindre débat démocratique, la “bien-pensance” a aboli “la peine qui vaut la peine” sous le prétexte idiot que cette peine ne serait pas dissuasive !
Ah bon ?! Présentez un condamné exécuté ET qui aurait récidivé par la suite….
On me souffle dans l’oreillette que l’argument est trop facile ! (donc pas valide ?)
Le problème ?
Avec : “l’abolition” ….on a rompu la hiérarchie des peines …. il n’y a PAS plus de risque QUE la prison …. ce qui constitue OBJECTIVEMENT un encouragement : “au passage à l’acte criminel” et aussi à la récidive !
(encore trop facile comme raisonnement ?)
Vous avez remarqué que vu le taux de récidive (qui constitue intrinsèquement une monumentale bavure judiciaire ( !)) …. la (toujours) “bien-pensance” en arrive à décréter (sans rire ?) que la prison ne sert à rien ….
Ainsi le tour sera joué !
D’ailleurs, les “irresponsables aux responsabilités” (!) refusent (sciemment ?) quasi tout financement pour rendre la prison compatible aux respect du droit humain !
C’est évidemment dans le but … d’abolir la prison (!) puisqu’elle viole les “droitsdel’homme”, parce qu’elle coûte cher et (cerise sur le gâteux (!)) …..la prison ne sert à rien ….vu le taux de récidive !
Le tour sera joué !
La “gauche” n’a décidément JAMAIS tort … c’est justement à cela qu’on la reconnaît !
Le commandement de Dieu dans la Bible est clair: “Tu ne tueras point”. Exode 20:13. On peut en comprendre la raison. En effet, si le crime était permis, ce serait rapidement la fin du genre humain. Mais que dit aussi la Bible au sujet de ceux qui transgressent ce commandement sacré? Voici:” Si quelqu’un verse le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé” Genèse 9:6.
Il semblerait donc qu’il y ai une justification et une législation biblique qui prévoit la peine de mort. Ceci dit sans avoir la prétention d’avoir fait le tour de ce sujet important et délicat.
@ gigobleu
La version réelle du Sixième Commandement est : “Tu ne commettras pas de meurtre.”
Ce qui ne s’oppose en rien ni à l’auto-défense, ni à la Justice.
Au Belge que vous êtes, une page de Franquin (“idées noires”) :
https://www.ligneclaire.info/wp-content/uploads/2016/12/bd-idees-.jpg
Et Jésus a dit : “Remets ton épée à sa place; car tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée.”
Sujet ô combien délicat… car effectivement, ce sont bien les victimes innocentes qui sont à plaindre, et non leur bourreau.
Une solution pourrait être le rétablissement les travaux forcés (c’est au moins aussi tabou que la peine de mort, dans nos sociétés occidentales bisounoursées), à régime sévère pour les criminels – aux antipodes donc de la prison 4 étoiles dont bénéficient souvent les criminels.
Je suis pour, et depuis un moment, personnellement.
@ Jacques Ady. Merci pour la page Frankin. Concernant la citation de Jésus, il faut la situer dans son contexte. Jésus s’oppose à ce que l’on se fasse justice nous-mêmes car dans ce cas, nous risquons justement de subir les foudres de la justice.
Comme le souligne Zacharie quelques commentaires plus bas, Jésus a aussi dit: “craignez le glaive de la justice”. Comme je l’ai dit dans mon commentaire initial, le commandement de Dieu est: “Tu ne tueras pas”. Dont le but principal me semble-t-il est d’éviter l’extinction de la race humaine … Mais aussi, ceux qui enfreignent ce commandement s’exposent à devoir subir un châtiment semblable, toujours selon la justice divine (Genèse 9:6). Au chapitre premier du livre de la Genèse, Dieu a confié à l’homme de gérer sa création et ceci est aussi valable dans l’organisation de la justice humaine avec des règles communes (parfois sévères mais nécessaires) à respecter. Bien cordialement,
@ gigobleu : nous en avons déjà parlé.
Nous ne lapidons pas les femmes adultères, ni les homosexuels, et pourtant c’était le châtiment prévu dans l’Israël biblique.
Je crois donc que cet aspect des choses a changé (la peine de mort) avec JC ; sans qu’en rien du tout la gravité des fautes soit remise en cause. C’est juste que ce n’est pas à l’homme de décider de la vie d’autrui – ce qui n’empêche encore une fois pas de mettre hors d’état de nuire les malfaisants, et même de les faire payer, en partie du moins. Oui, certaines choses ont changé avec JC qui a par exemple dit à propos du divorce : “c’est à cause de la dureté de votre cœur qu’il a été admis, mais au départ, il n’en était pas ainsi.”
Encore une fois, je me démarque totalement des gens de gauche qui ont voulu supprimer la peine de mort, non pas en fonction de cette nouveauté du NT, mais parce qu’ils sont dans une démarche d’inversion des valeurs. Le crime, quel qu’il soit, doit être sanctionné, en proportion de sa gravité (d’où les travaux forcés pour les crimes les plus graves) mais en s’arrêtant là où commencent les prérogatives de Dieu : donner, ou enlever, la vie. Pourquoi en suis-je arrivé là, moi qui comme vous étais pour la peine de mort ? parce que si je devais, moi, donner la mort à un criminel, en tant que bourreau, je ne pourrais pas. Car si entre temps il s’est repenti au sens biblique, je tue un Juste : qui peut tuer un Juste de sang-froid ? Sinon, je lui enlève à jamais la possibilité de se repentir. L’apôtre Paul ne méritait-il pas la mort, selon les stricts principes bibliques, pour les crimes qu’il avait commis avant sa conversion ? Il me semble que oui. Et pourtant… nous connaissons la suite.
PS : bien sûr et pour dissiper toute ambiguïté, la peine de mort n’a rien à voir avec la légitime défense, laquelle porte bien son nom (là on est dans le feu de l’action, et la légitime défense vise à prévenir un crime – la peine de mort visant à punir le crime qui a déjà été commis).
Cordialement,
(femmes ou hommes adultères, d’ailleurs)
Et pour Dutroux (je ne connais pas sa femme), je ne crois pas que s’il avait été condamné au bagne à perpétuité, il aurait eu le loisir de se plaindre de ses menus… il est évidemment très choquant et anormal que des criminels puissent passer des diplômes en prison, au motif “progressiste” que le fait d’être instruit éloignerait les gens du vice ; or rien n’est plus faux, nous le savons bien.
@ Jacques Ady. Je comprends votre point de vue et vous remercie de nous l’avoir exposé même si je ne le partage pas pour toutes les raisons que j’ai expliquées. Mais c’est certain que Jésus nous a ouvert une dimension de la loi qui, additionnée d’amour donne parfois un résultat différent d’une stricte application de la loi. Je crois donc que dans certains cas, la peine de mort et son application se justifie mais dans d’autres non bien entendu. Bien cordialement,
@ Atikva. C’est exact et vous avez raison de le souligner. Du reste, et pour approfondir le raisonnement, commettre un meurtre (en temps de paix) est très différent que tuer sur un champ de bataille pour défendre sa patrie par exemple. Raison pour laquelle j’ai aussi précisé que j’étais loin d’avoir la prétention d’avoir fait le tour de cette question délicate qui recouvre une multitude de situations différentes. Bien cordialement,
Beccaria pensait dans son célèbre texte que les travaux forcés à perpétuité étaient bien plus dissuasifs que la peine de mort car si la crapule sait qu’elle va être tuée, elle va continuer ses crimes. Or, être condamné à souffrir tous les jours fait réfléchir…
Ceci dit, je reste contre la peine de mort non pas par humanisme, pour une quelconque “sympathie” avec l’assassin mais bien en raison de la possible erreur judiciaire. A voir le film: “La peur du treize”.
Je suis toujours étonné qu’en Belgique, pays très libéral au point de vue de l’avortement, de l’euthanasie même des enfants, on ne puisse discuter sereinement de la peine de mort! ni même d’une quelconque prison à perpétuité!
Je dois avouer enfin que si la peine de mort devait être rétablie, son abolition ne serait pas une priorité pour moi!
@ Jam Buty. L’erreur judiciaire aussi est “à double tranchant” si je peux m’exprimer ainsi. Et laisser courir un dangereux criminel vers sa récidive est encore plus meurtrier. Je suis favorable à la peine de mort et son exécution après procès en bonne et due forme. Ainsi, il est aujourd’hui question de libérer un Dutroux. Si on l’avait liquidé, non seulement on aurait rendu un minimum de justice aux familles de ses victimes, on aurait fait des économies et on en parlerait plus. Tandis que maintenant, je ne serais pas surpris qu’il se fasse du fric en publiant un jour ses “mémoires”. Répugnant.
Gigobleu, si ce salopard de pédocriminel (dont je n’écrirai pas le nom) avait été condamné à la perpète incompressible, on ne parlerait pas de le libérer. La prison à vie pourrait peut-être le pousser un jour à donner plus d’informations sur l’étrange inertie de la magistrature, police ou la disparition d’autres enfants. Non cela ne m’étonnerait pas qu’il écrive ses mémoires et qu’il vienne les présenter sur un plateau télé complaisant.
@gigobleu
Tiens donc cher ami encore un point où nous nous rejoignons!
La peine de mort est nécessaire dans bien des cas pour des criminels et non pour des petits dans le ventre de leur mère ou des malades dans leurs lits de douleur.
Oui bien des criminels n’auraient pas récidivé et pour cause!
Il y a là d’ailleurs la notion de châtiment et celle de la sécurité pour la société!
La pire des excuses donnée par Badinter en son temps pour justifier sa loi d’abolition en France a été de prendre le décalogue avec ce commandement “tu ne tueras pas”, comme s’il concernait la justice et non pas le comportenemt personnel de tout homme.
La notion d’exemplarité n’est pas forcément efficace, mais elle n’est pas la première exigence en matière de justice.
Mon père disait et je le crois que la réclusion à perpétuité est bien plus sévère pour un condamné!
Mais cette peine de mort est bien horrible dans notre société qui n’a plus de boussole.
Jésus a dit: “craignez le glaive de la justice”, il parlait d’un outil relégué de nos jours pour cause de bien-pensance!
@ Zacharie. Ton père avait raison. La perpétuité (perpétuelle) est bien plus cruelle (et beaucoup plus chère et risquée) que l’exécution et laisse un arrière goût de vengeance. Tandis que la perspective d’une mort certaine annoncée peut conduire parfois à une réelle repentance. Mais notre société déboussolée est incapable de légiférer correctement dans des domaines sensibles essentiels. L’homme s’imagine devenir meilleur et croit pouvoir tout contrôler alors que tout indique le contraire.
@gigobleu
Un livre très touchant écrit par un aumônier de prison me revient à l’esprit.
Son titre je crois” Lumière sur l’échafaud “.
Jacques Fesch, blouson doré dans les années 60, tente un cambriolage qui tourne mal, et il abat un policier qui le poursuit d’un coup de revolver.
Il sera condamné à mort et exécuté .
Le livre raconte l’histoire mais surtout la conversion de Jacques et tout son courrier.
Le leitmotiv :
“Je vais enfin retrouver Jésus, celui qui a pardonné ma folie, j’ai hâte de le retrouver. …
Très bousculant pour quelqu’un qui a pris le recul nécessaire de belle façon. ..
@ Jacques Ady et Jam Buty. Chers amis, si je comprends bien votre point de vue: “Tout, plutôt que la peine de mort”. Les travaux forcés à perpétuité seraient extrêmement difficiles et coûteux à organiser et contrôler. Imaginez un seul instant les conséquences possibles de l’évasion d’un fauve? Je trouve pour ma part que, mettre des limites à ne pas franchir sous peine de mort dans le domaine moral serait plus sensé. Ces limites existent bien dans le domaine physique. Si vous mettez vos doigts dans la prise de courant vous risquez la mort. Il doit pouvoir en être de même dans le domaine moral. Votre point de vue, que je respecte, me conforte encore plus dans mes positions. Comme je l’ai dit, je suis favorable à la peine de mort pour certains crimes crapuleux, précédée d’un procès en bonne et due forme.
Gigobleu, voir plus bas… Merci Jacques Ady pour la page de Franquin (le meurtre crapuleux et celui au nom de la justice -ou en temps de guerre- ne sont toutefois pas à mettre au même niveau).
Vous savez, gigobleu, bien des grands travaux d’antan ont été réalisés parce que les travaux forcés existaient : canaux creusés dans la colline, grandes infrastructures… et même les pyramides ! Les galères royales se sont déplacées par ce moyen.
Les travaux forcés “dignes de ce nom” rapportent (et permettent aux criminels de payer une partie de leur dette) et non l’inverse…
@ Jacques Ady. Je ne suis pas nécessairement opposé aux travaux forcés (par rapport à certaines prisons dorées), mais ceux-ci n’excluent pas la peine de mort dans le cas de certains crimes crapuleux. Savez-vous que Marc Dutroux s’est plaint de ses menus en prison? Et que son ex, Michèle Martin, libérée depuis quelques années à réussi un doctorat en droit? Pour rappel concernant cette dernière créature:
Elle a été condamnée le 22 juin 2004 à 30 années de prison par la cour d’assises de Luxembourg pour les faits relatifs à l’affaire Dutroux, c’est-à-dire les enlèvements, séquestrations, viols et meurtres de mineurs (notamment pour sa participation à la séquestration de six fillettes et adolescentes, An Marchal, Eefje Lambrecks, Julie Lejeune, Mélissa Russo, Sabine Dardenne et Laetitia Delhez), avec la circonstance aggravante, pour Julie et Mélissa, que la détention a été accompagnée de tortures ayant entraîné la mort2 (pour avoir laissé mourir de faim Mélissa Russo et Julie Lejeune dans la cave de leur maison à Marcinelle pendant que Marc Dutroux était en prison).
En 2004, également, elle a été condamnée comme coauteur du viol par Marc Dutroux de la citoyenne slovaque Yancka Mackova, mineure au moment des faits. Elle a en effet versé dans la tasse de café de Mackova le neuroleptique haldol qui a endormi la victime4.
Et aujourd’hui cette personne s’apprête à travailler en justice? …
Concernant la femme du pédocriminel, elle a décroché un bachelier, études qui se déroulent en 3 ans, qu’elle a réussi en 5. Faut pas la prendre pour une lumière non plus! Si ces salopards avaient été jugés aux Assises pour la première phase de viols d’enfants (avant 1995 donc), ils auraient écopé de bien plus et n’auraient pas pu commettre les crimes de 1995-1996! Et elle n’aurait pas pu sortir au 1/3 de la peine comme aujourd’hui. Mystérieusement, ces premiers crimes ont été correctionnalisés.
@ Jam Buty. Vous avez raison! Une lourde peine pour les premiers viols commis nous aurait probablement évité la tragédie qui a suivi.
Mais donc, pour le moment, Michèle Martin s’apprête à pratiquer la justice en Belgique … Bravo la justice belge! J’espère qu’on ne va pas lui confier le Tribunal pour enfants!
En tant que chrétien (protestant évangélique) je suis favorable à la peine de mort, car on ne peut pas considérer que ce qu’il y a de plus précieux est la vie, et ne pas appliquer le châtiment suprême à celui qui la retire.
Maintenant, il faudrait être cinglé, dans un pays comme la France, pour rétablir la peine de mort avec les magistrats et les politiciens qu’on a. Ce sont pour la plupart des iniques et des gens corrompus par des idéologies gauchistes mortifères, ils sont à vomir.
Ils ont le totalitarisme dans la peau, et avec leurs inversions de valeurs, ils exécuteraient les anti-avortement, et laisseraient les migrants exécutant des viols ou des meurtres en liberté (ils le font déjà). Regardez rien que l’histoire de l’usage des LBD contre les gilets jaunes… Ils parlent de l’humanité des conditions de détention et aménagent des prisons dorées pour des criminels, tout en se foutant des victimes Alors imaginez si on remet la peine de mort en place.
N’oublions pas non plus qu’on ne peut pas être justes quand on est humain. L’équilibre est difficile à trouver. Mais une certitude en France, pas de peine de mort, c’est trop dangereux pour les gens dissidents…
Je suis pour le rétablissement de la peine de mort.
Avec les moyens de la police scientifique les risques d’erreurs sont sûrement infimes.
Dans certains procès on se soucie plus de “l’avenir” du coupable que du sort des victimes et du chagrin de leurs proches. C’ette mansuétude envers des assassins est intolérable.
@ Fox 69. D’accord avec vous. Les risques d’erreur judiciaire sont considérablement réduits du fait des progrès scientifiques. Et c’est tout-à-fait exact que l’on se préoccupe beaucoup de la réinsertion des coupables dont certains peuvent voir la vie en rose. Exemple, Michèle Martin:
http://lepeuple.be/michele-martin-la-honte-de-la-justice-belge/96014
Comme vous REAC, je pense que laisser à nos “maîtres” l’application de la peine de mort, c’est nous condamner à mort pour la moindre critique de leur gestion!
@ Jam Buty. Vos “maîtres” ne semblent pas du tout préoccupés de réinstaurer la peine de mort. Par contre leurs “invités”, eux, ont commencé à la pratiquer chez nous (Charlie, Bataclan, Nice …).
Je pense que votre texte aurait mérité plus de clarifications et de précisions sur le plan de la criminologie, avec un plan des idées plus charpenté et circonstancié afin que le débat si souvent passionné puisse permettre aux contributeurs de bien comprendre de quoi il est question dans une société soumise aux droitsdel’hommisme totalitaire.
@ Thierry Ferjeux Michaud-Nérard. Je trouve au contraire que cet article ne manque pas de charpente puisqu’il nous parle d’échafaud. Ceci dit ce sujet soulèvera toujours des passions. Il y a ceux qui réagissent avec leurs tripes et ceux qui tentent de faire fonctionner leur cerveau. Pour ma part, je suis très calme.
Perso je mettrais tout le monde d’accord les pour et les contres :
Souvenez-vous du film « vol au-dessus d’un nid de coucou «
Faire de l’assassin un légume … au service de la société !!!
Et pour l’auteur de l’acte … ce serait encore pire comme peine que la peine de mort .
@ Callahan. Si je suis pour la justice “expéditive” comme je l’ai expliqué, par contre je suis contre la vengeance.
Perso je mettrais tout le monde d’accord les pour et les contres :
Souvenez-vous du film « vol au-dessus d’un nid de coucou «
Faire de l’assassin un légume … au service de la société !!!
Et pour l’auteur de l’acte … ce serait encore pire comme peine que la peine de mort .
Quand je songe aux images choquantes d’islamopithèques coupant les têtes de chrétiens au bord de la plage avec leurs couteaux, le débat sur la peine de mort me paraît ridicule. De tels sauvages doivent rejoindre leur satané allah et bon débarras.
De même les tueurs en série ne devraient susciter aucun débat quant à leur sort…
Quand un taré à momo poursuit des femmes et des enfants avec un grand couteau et qu’un policier abat le dégénéré, demandons aux victimes si la mort du tueur était justifiée…Risible ! Qu’il crève tout de suite ou plus tard, quelle différence ?
Quand un chien mord les humains, il est abattu !
D’ailleurs maintenant que j’y songe, pourquoi ne pas adopter les lois de la guerre contre les djihadistes qui portent les armes contre leur pays d’adoption et revendiquent la guerre sainte ? Le peloton d’exécution devrait pouvoir être justifié contre les soldats à momo !
@ christopher.dee. Concernant les modalités d’exécution, je suis favorable aussi au peloton d’exécution contre les criminels de guerre. Cette procédure présente aussi l’avantage d’épargner quelque peu la conscience/ sensibilité des exécuteurs puisque l’on ne sait pas qui a porté le coup fatal.
Cela passe parce que ce serait la justice du peuple , non pas un mec mort par une balle perdue mais un cœur explosé par la mitraille…
Tu n’assassineras point; tu sera responsable de tes actes
Que la mort est laide, et qui la souhaite la mérite,
Cela fait mal d’endosser une telle responsabilité !
Je suis tout à fait d’accord avec ce que je viens de lire.
Mes amis savent tous que je prône une loi du talion améliorée à ma façon : «Pour une dent la gueule ! »
M. Badinter a certainement voulu faire œuvre d’humaniste, mais il est impossible de traiter des bêtes humaines comme des hommes !
Et que d’économies pour la société qui jette l’argent par les fenêtres.
Question subsidiaire : pourquoi un président et des ministres qui se targuent, eux aussi, d’humanisme, peuvent-ils laisser une police à leur solde crever des yeux, arracher des mains ou des pieds, etc. à des Français honnêtes sous le prétexte qu’ils sont « Gilets Jaunes » et en même temps applaudir, au nom de leur « humasnisme », au retour de djihadistes assassins ?
Fondamentalement nous sommes tous des condamnés à mort en sursis. La peine de mort ne fait que raccourcir le sursis. On se préoccupe par fausse sensibilité de la peine du condamné plutôt que de la peine des familles de ses victimes.
Je me demande, étant donné qu’il y a autant de gens pour la peine de mort, pourquoi si peu de proches de victimes ne vont faire justice elle-même. D’autant que la peine de mort n’existe pas et que les peines en général sont si légères… Personnellement, je serais juré et devrais juger ce proche de victime devenu justicier, je ne lui mettrai pas une peine bien lourde…
@ Jam Buty. Bonne question. Peut-être que les proches des victimes ne se font pas justice elles-mêmes parce qu’elles n’ont pas l’âme criminelle? Vouloir tuer quelqu’un est une chose, trouver le courage de passer à l’acte en est une autre. Peut-être aussi que lorsque l’un de vos proches a été brutalement assassiné par une crapule, se faire justice soi-même n’apaise pas la douleur. Raison de plus pour laquelle je suis favorable à ce que la société leur rende justice en appliquant la mort à celui qui a enlevé et brisé des vies.
Le débat est loin d’être clos … ou d’être définitivement tranché. Comme pour les autres problèmes éthiques: avortement, euthanasie, stérilisation forcée, etc.
Je doute qu’une peine de mort rétablie en France soit appliquée. Les jurés de cour d’assises seront influencés par les juges. Inutile de préciser l’état d’esprit des juges actuels si enclin à l’indulgence.
Pour contourner cette situation, il faudrait que la peine de mort ne soit pas une option mais une issue obligatoire pour des crimes clairement ciblés : par exemple, sur enfants ou crimes terroristes.
Cela revient à la question des peines planchers qui, en etablissant un nombre d’années de prison non négociables, remet en cause le libre arbitre des juges.
Autrement dit, qu’il s’agisse de la peine de mort ou des peines planchers, c’est le rôle du juge et sa latitude dans l’appréciation des peines qui doivent d’abord être profondément modifiés.
Aujourd’hui, tant que l’idée de réinsertion primera sur celle de pénibilité du châtiment, on assistera à des cas révoltants comme ceux évoqués dans les commentaires sur la compagne de Dutroux.