
“Joe Biden domine Trump de plus de 10 points dans plusieurs Etats-clé pour remporter la présidentielle”, titre The Hill. Ca vous rappelle, je suppose, les sondages des mêmes organismes, avec les mêmes méthodes, au même moment, dans les mêmes Etats, annonçaient qu’Hillary Clinton dominait Trump…
Il y a de quoi sourire. Mais j’ai des sujets plus importants à aborder avec vous dans cet article. Plus importants parce que je suis prêt à manger mon chapeau si vos journaux les évoquent.
Il s’agit des affaires de corruption qui impliquent Joe Biden, que le public américain découvrira au bon moment lors des débats face à Donald Trump, puisqu’aucune télévision américaine n’en parle, et qu’aucun journaliste ne veut enquêter – ils veulent faire élire le salace vieillard.
Le dossier chinois
Lorsque Joe Biden, alors vice-président des Etats-Unis, se rend à Pékin en décembre 2013, son fils Hunter, qui n’a aucune fonction dans aucune administration américaine, fait partie de la délégation. Il accompagne le vice-président à bord d’Air Force 2.
Au cours de cette visite, Biden a été très critiqué pour sa déconcertante indulgence concernant la colonisation progressive de la mer de Chine méridionale par le régime communiste, et les pratiques commerciales déloyales chinoises.
Dix jours plus tard, Rosemont Capital, une société d’investissement récemment créée par Hunter Biden, le fils du vice-président, en partenariat avec – tenez-vous bien – Chris Heinz, le fils de la famille propriétaire de l’empire du Ketchup Heinz et gendre du futur secrétaire d’Etat John Kerry, obtenait 1,5 milliard de dollars du gouvernement chinois.
L’écrivain d’investigation Peter Schweizer explique :
Hunter Biden n’a aucune expérience en Chine. Il n’a aucune expérience en capital-investissement. Et la Chine lui confie 1,5 milliards de dollars à gérer.
L’accord qu’il a obtenu, personne d’autre, parmi les grandes firmes de capital-investissement ne l’a eu : ni Goldman Sachs, ni la Bank of America, ni Blackstone. Personne n’a obtenu ce marché.»
Petit fonds deviendra grand
Le petit fonds [Rosemont] s’est rapidement développé, expliquait Schweizer en 2018 dans le New York Post, partant d’une petite entreprise avec peu ou pas d’antécédents.
Les partenaires rattachèrent plusieurs succursales à Rosemont Capital, dont Rosemont Seneca Partners, Rosemont Seneca Technology Partners et Rosemont Realty.
Parmi les diverses transactions, l’une des préoccupations les plus importantes et les plus troublantes était Rosemont Seneca Partners.
Plutôt que de s’installer à New York, la capitale financière du monde, Rosemont Seneca loua des locaux à Washington, DC, le centre politique du pays.
Et moins d’un an après l’ouverture des portes de Rosemont Seneca, Hunter Biden et Devon Archer étaient en Chine, avec un accès au plus haut niveau de l’Etat. Le compte rendu d’une réunion à laquelle participait le Thornton Group est mentionné sur son site Web en langue chinoise. Il explique que “Les dirigeants chinois ont souhaité la bienvenue au Groupe Thornton, avec son partenaire américain Rosemont Seneca, Hunter Biden (deuxième fils de l’actuel vice-président Joe Biden)”.
Il y eut une seconde rencontre avec plusieurs des mêmes titans financiers chinois à Taiwan en mai 2011.
Pour une petite entreprise comme Rosemont Seneca, qui n’a pas d’antécédents, c’était un niveau impressionnant d’accès aux principaux acteurs financiers chinois, seulement deux semaines après que Joe Biden eut ouvert le dialogue stratégique américano-chinois avec des responsables chinois à Washington.
Ce qui n’a pas été rapporté à l’époque, précise Schweizer, c’est l’accord que Hunter obtint :
Rosemont Seneca Partners négocia un accord exclusif avec des responsables chinois, qu’ils signèrent environ 10 jours après la visite de Hunter en Chine avec son père.
Ainsi, l’institution financière la plus puissante de Chine, la Banque de Chine qui appartient au gouvernement, mettait sur pied un partenariat avec Rosemont Seneca.
En bref, le gouvernement chinois finançait littéralement une entreprise qu’il possédait maintenant en copropriété avec les fils de deux des décideurs les plus puissants d’Amérique.Et selon un email révélé dans le cadre d’une enquête de la Securities and Exchange Commission, Rosemont se présentait comme “une société de capital-investissement de 2,4 milliards de dollars appartenant conjointement à Hunter Biden et Chris Heinz” et Devon Archer comme ” associé directeur”.
Au cours des sept années suivantes, alors que Joe Biden et John Kerry négociaient des ententes délicates et à enjeux élevés avec des gouvernements étrangers, les entités de Rosemont conclurent une série d’ententes exclusives, souvent avec ces mêmes gouvernements étrangers.
Fact check
Voulant faire mon travail avec conscience, je suis allé vérifier si les graves accusations de corruption portées contre Biden avaient du corps.
J’ai consulté les principaux sites de fact checking – de vérifications des faits – qui vous vous en doutez, penchent sensiblement vers la partie gauche du spectre politique.
J’ai consulté :
Savez-vous ce que j’ai trouvé ? Rien. Zéro.
Aucun de ces sites, qui sont, comprenez-le, plus rapides que leur ombre à corriger les accusations portées contre des Démocrates, n’a publié le moindre démenti, la moindre étude, la plus petite enquête sur Rosemont et Hunter Biden.
Pourtant, le très sérieux site basé à Washington The Hill, un média de gauche, évoque clairement l’affaire dans un article publié en 2018 – ce qui n’empêchera personne, chez les Démocrates, de soutenir que tout ceci est une théorie conspirationniste.
En fouillant bien, on trouve une référence à une autre affaire de corruption dans laquelle est impliqué Joe Biden, cette fois avec l’Ukraine. Mais rien sur la Chine.
Sauf erreur de ma part, ni Joe Biden, ni son fils, ni la société Rosemont n’ont publié de démenti, ou menacé Peter Schweizer de poursuites en diffamation.
Faillite du journalisme
Avant de vous laisser tirer vos propres conclusions, j’ajouterai que nous sommes ici devant un cas typique où les journalistes devraient être la force de contre-pouvoir qu’ils ont toujours prétendu être, les chiens de garde qui protègent la démocratie contre les abus de pouvoir des riches et des puissants. Et ils faillissent misérablement à leur tâche pour protéger “leur” élu, et seraient totalement incapables, s’ils étaient confrontés à la question, d’expliquer pourquoi, autrement que par haussement d’épaules en accusant une conspiration d’extrême droite. Mais ce n’est pas en décidant par avance de l’issue d’une affaire que l’on enquête.
Conclusion de Peter Schweizer
Ma frustration, dit Schweizer, n’est pas que les reportages sur Trump aient été trop durs, mais que les reportages sur l’administration Obama aient été beaucoup trop mous ou, dans certains cas, inexistants.
Ma conclusion
Les Démocrates qui liront cet article ne seront pas affectés pour autant. Ils préféreront sans hésiter un candidat corrompu comme Joe Biden, que Donald Trump. Les Indépendants, en revanche, c’est bien moins sûr. Quant aux hésitants des Etats qui penchent une fois Républicain une fois Démocrate, ils vont prêter attention.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Sources qui ont servi à la rédaction de cet article :
- The Hill
- Wikipedia/Hunter_Biden
- Factcheck/ Biden/ Ukraine
- The gateway pundit
- Real clear politics
- NY Post
- Spectrum report
- PJ media
Sondage CNN: Donald Trump serait-il réélu en 2020?
Shraga Blum par Shraga Blum
juin 6, 2019
in A LA UNE, INTERNATIONAL
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Ambassade US: Donald Trump reporte sa décision
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Le membres de l’Union européenne et les « bien-pensants » français ne seront sans doute pas contents d’apprendre cela: selon un sondage réalisé par l’Instituat SSRS pour la chaîne CNN, 54% des Américains estiment que Donald Trump sera réélu en 2020. Phénomène d’autant plus spectaculaire que l’immense majorité des médias matraquent l’opinion publique américaine contre le président Trump depuis son élection. Donald Trump se paie même le luxe de dépasser de 4% le taux de popularité de son prédécesseur Barak Obama à la même période de son mandat et juste après l’élimination d’Ossama Ben Laden!
Il est de tradition que la popularité et les succès électoraux des présidents américains sont principalement dépendants de la situation économique du pays et du sentiment qu’ont les électeurs de leur situation situation socio-économique personnelle. Or, selon ce sondage indique que sept Américains sur dix se disent satisfaits de la situation économique du pays qu’ils attribuent à la politique menée par Donald Trump et son administration.
Photo Yonatan Sindel / Flash 90
Le capitalisme de connivence teinté de népotisme pratiqué par Joe Biden et d’autres Démocrates pataugeant dans le marécage Obama qui s’accoquinent avec les ennemis de leur pays pour en tirer des bénéfices financiers est absolument répugnant.
Par ailleurs, Joe Biden n’a pas conscience de ses limitations intellectuelles, ni de ses manies séniles, autant dire que ses chances d’être élu en 2020 sont nulles. Mais comme le disait récemment Bannon, le parti démocrate n’a aucun programme politique, rien de concret à opposer au candidat adverse, il s’en remet entièrement aux médias, “le service de propagande des mondialistes”, pour pour gagner une élection. Et apparemment, la gifle reçue en novembre 2016 ne leur a pas servi de leçon.
Biden a même pas l’appui de obama + toute l’aile gauche démocrate est contre lui + il est pas de taille contre Trump car il fait un discours ( rally ) et ensuite il est une semaine a ce reposer …. moi j’ai aucune inquiètude pour 2020 … c’est Trump a 100%
Ce qu’il y a d’incompréhensible et dangereux chez les gauchistes, c’est qu’ils vont droit dans le mur, ils ne freinent pas, ils rentrent dans le mur, et malgré un moteur complétement détruit, ils continuent à appuyer sur l’accélérateur.
Quel beau scandale pour vendre de l’information! Tous ces média subventionnés perdent de l’argent… sans souci.
Uncle “groping” Joe ))))) La terreur de jeunes filles pubères … ou pas. Les démocrates ont apparemment une belle brochette d’énergumènes … bon nous on a la synthèse avec notre pseudo Cyrano Androgyne du touquet ….
Le fils s’appelle Hunter? Le nom semble avoir une sorte de verité.