
Jeff Stein rapporte dans le Washington Post (qui appartient à Jeff Bezos, le propriétaire d’Amazon et l’un des hommes les plus riches du monde), que Rashida Tlaib, l’élue Démocrate d’origine palestinienne, a une formidable idée appelée “LIFT+” pour faire disparaître la pauvreté.
Jeff Stein ne suggèrera jamais que son boss, le patron d’Amazon, distribue une faible part de sa fortune aux pauvres. Il se ferait immédiatement éjecter du journal. Au lieu de cela, il trouve “formidable” de faire payer les simples mortels que nous sommes.
L’idée lumineuse de Tlaib ressemble à des choses qui existent en France, si je ne me trompe pas : le RSA, APL, ARPE, aides de la CAF, FSL etc…
Au lieu de ces avantages sociaux hideusement compliqués, Tlaib veut donner 3 000 $ aux particuliers et 6 000 $ aux familles. C’est une sorte de petit revenu universel – bien qu’il serait éliminé progressivement selon qu’on approche de revenus élevés, ce qui signifie que les gens qui gagnent un salaire moyen ou élevé ne pourraient pas le réclamer.
Tlaib dit que ce n’est pas un revenu de base universel, ce que préconise Andrew Yang, qui se présente comme candidat à la présidence du côté Démocrate, mais ça y ressemble.
Son plan peut-il faire disparaître, ou réduire fortement la pauvreté, that is the question.
Socialisme vs libéralisme
Son idée n’a pas de sens parce que elle incite les gens à ne pas travailler
Voici la réaction de Dan Crenshaw, élu Républicain du Texas au Congrès :
Tlaib ne comprend pas l’économie de base et la nature humaine.
Premièrement, nous devons nous poser la question : comment allons-nous payer [cette aide] ?
Allons-nous endetter encore plus nos enfants ? Allons-nous augmenter les impôts de quelqu’un d’autre, alors que nous avons déjà un système fiscal des plus progressistes du monde entier ?
Son idée n’a pas non plus de sens parce que elle incite les gens à ne pas travailler.
Si vous gagnez 49 000 $ par an, son plan vous incitera à ne pas accepter un emploi supplémentaire, ou une promotion supplémentaire, parce que cela vous fera perdre les prestations de Tlaib.
Ce n’est pas une façon intelligente ou efficace d’élaborer une politique sociale.
Une meilleure façon est d’obtenir des crédits d’impôt sur le revenu, ou de satisfaire aux exigences du monde du travail pour que les personnes valides reçoivent une aide sociale pour les encourager à trouver un emploi, puis à continuer à travailler, et à se prendre en charge pour devenir autonome.
C’est la chose morale à faire.
De plus, Tlaib comprend mal la nature humaine, parce que son plan rend les gens dépendants du gouvernement.
Nous devons nous poser une autre question. Pourquoi ne proposerait-elle pas simplement une réduction d’impôts ou de taxes [TVA, taxe d’habitation, etc.] ?
Elle ne propose pas une réduction d’impôt parce qu’elle veut que vous dépendiez du gouvernement, et c’est profondément immoral.
Et ce n’est tout simplement pas la bonne chose à faire : nous ne voulons pas d’une bureaucratie qui distribue de l’argent. Nous voulons que les gens gardent plus de leur propre argent.
Pourquoi Tlaib ne travaille-t-elle pas avec nous [au Congrès] sur les réductions d’impôts ? Ce serait une façon de permettre aux gens de garder une plus grande partie de leur propre argent.
Inutile je pense, de préciser que j’ai choisi de citer la réponse de Crenshaw parce que je suis en phase totale avec lui sur ce sujet.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
La bonne solution est tout simplement humaine…
A partir du moment où les solutions ne proviennent que de partis qui n’ont en tête qu’une idée, perdurer pour voler toujours plus les Peuples… à partir de là… tout est faux!
Le jour où tout le monde sera à égalité de tout…????!!!!!!
Je sais, ça n’est pas demain la veille, et sans aucun doute jamais, car les riches protègent leurs prébandes… et veulent toujours écraser les autres…!
L’avenir??? l’esclavage, mais peu de monde veulent comprendre la réalité…!
En tous les cas, la bonne réponse, on ne l’a pas encore vu dans la bouche d’un politique et encore moins à l’oeuvre.
Vous avez une définition du libéralisme, notamment du libéralisme classique, ici : https://www.contrepoints.org/2017/08/19/150897-qu-est-ce-que-le-liberalisme
Pour simplifier, le libéralisme économique, c’est le moins d’intervention possible de l’État dans l’économie ; et l’État qui se recentre sur ses missions régaliennes à savoir surtout : justice, sécurité, frontières.
Un État qui assume correctement ses missions régaliennes saura sévir contre “les malversations, lobbying, les méthodes mafieuses comme le trafic de viande et autres”, puisque cela relève de la justice (pouvoir indépendant du pouvoir exécutif, ce qui est le B-A BA d’une démocratie, faut-il le rappeler).
“Je connais des gens qui vivent réellement aux ZUNIS et une fois le vernis craquelé, le rêve s’effondre.”
Il faut croire que ce n’est pas la majorité, puisqu’au cours des siècles passés, bien plus nombreux ont été les candidats à l’émigration aux USA que l’inverse… et même aujourd’hui. À la fin, on vote avec ses pieds, non ?
Bien sûr les réductions d’impôts, c’est mieux que de la redistribution d’argent ponctionné sur ceux qui travaillent.
Mais le mieux ne serait-il pas une vraie libéralisation de l’économie – avec quand même un œil, de nos jours où l’économie est tellement “concentrée”, sur les monopoles/oligopoles pour les empêcher de fausser la concurrence, ce qui n’est je le conçois pas facile – , de sorte que n’importe qui puisse lancer sa boîte ; et aucune aide publique de quelque sorte que ce soit ? Pour les gens se trouvant temporairement dans la mouise, les œuvres charitables privées sont capables de faire du très bon travail – si ma mémoire est bonne, les Américains donnent plus de deux fois plus aux œuvres, par personne, que les Français (et moins il y aura d’impôts et de taxes, plus ils pourront donner).
Si le socialisme avait fait disparaître les pauvres, çà se saurait.
Par contre, les socialistes aiment tellement les pauvres qu’ils les multiplient.
Si je me souviens bien, quand le mur de Berlin est tombé, les citoyens ont marché de l’Est vers l’Ouest, pas le contraire.
“Rashida Tlaib, l’élue Démocrate d’origine palestinienne” … sans blague !
Difficile de se dire originaire d’un pays qui n’existe pas et n’a jamais existé. Le nom de famille de son père est Harbi ou Al-Harbi (Tlaib est celui de son ex-époux), originaire d’Arabie ou de l’UAE, vraisemblablement émigrée en Israël pré-étatique.
Et la nationalité américaine qu’elle doit à son lieu de naissance, de toute évidence Mme Tlaib ne s’en préoccupe que dans la mesure où elle lui a permis d’infiltrer le Congrès dans le vain espoir d’imposer un jour la sharia en Amérique.
Dan Crenshaw est un homme réellement impliqué et intelligent. Il a été décoré à plusieurs reprises en tant que militaire et a été diplômé de Harvard (il emesemble). Cela ne me surprendrai pas si dans une dizaine-quinzaine d’année il soit propulsé en tant que candidat à la présidentielle. C’est un homme intègre et dont les seules motivations sont l’amélioration de la condition du peuple américain.
La solution est très simple: c’est celle des gouvernementeurs:
Prendre à ceux qui n’ont plus que les yeux pour pleurer après le 15 du mois, pour donner à ceux qui ne sont là que pour tendre la main, et exiger toujours plus.
On rappellera que le socialisme n’a jamais réduit la pauvreté.
Il réduit les inégalités, ce qui n’est pas la même chose, en répartissant plus également la pénurie que son système engendre automatiquement. On l’a vu en Russie soviétique et dans ses pays satellites, en Corée du Nord, à Cuba ou au Venezuela, sans parler de la Chine d’avant Deng Xiaoping
La pauvreté AUGMENTE avec le socialisme, et le nombre de pauvres S’ACCROIT, tandis que quelques apparatchiks tirent du feu les marrons, beaucoup moins gras d’ailleurs que ceux des économies libérales