
L’image est belle et tendre, mais elle cache une réalité complexe…
Le président Trump a soutenu, cette semaine, un projet de modification de la Constitution visant à interdire qu’on brûle un drapeau américain. Steve Daines et Kevin Cramer, deux députés Républicains, ont présenté un amendement constitutionnel visant à interdire la profanation du drapeau américain.
Le président Donald Trump, sur Twitter, a dit qu’il soutenait l’amendement parce que “ça tombe sous le sens”. En fait, il a déclaré quelque chose de semblable en 2016 durant la campagne électorale.
Il est cependant très peu probable que l’amendement constitutionnel soit adopté par le Congrès, et j’en suis ravi, car je suis opposé à une telle décision.
Les deux tiers de la Chambre et les deux autres tiers du Sénat doivent voter pour proposer officiellement un amendement. En supposant que cet amendement soit adopté, les trois quarts des législatures de tous les États doivent voter en faveur de l’amendement. Si cela est adopté, il est ajouté à la Constitution. Et la division Démocrate Républicain rend cette probabilité impossible.
Je dis être contre, et je le regrette. Car j’aime beaucoup le message envoyé par ce projet : il tire à vue sur les mondialistes (je pense qu’il est temps de cesser de les appeler mondialistes, car ce sont les rejetons de l’internationale communiste et il faut leur rendre leur honteuse lignée).
Les conservateurs sont divisés.
Je préfère préserver le droit à la liberté d’expression, constamment sous attaque par les gouvernements des pays libres censés la protéger.
La liberté d’expression, les gens le comprennent mal, n’est pas faite pour protéger les propos sur lesquels tout le monde est d’accord de débattre, mais ceux qui choquent le plus, qui agressent, qui sont à la limite de l’intolérable et du dégueulasse.
Par ailleurs la Cour suprême est de mon avis. Elle a statué dans l’affaire Texas v. Johnson que le fait de brûler le drapeau américain est protégé par le Premier amendement.

Un dernier mot avant de vous quitter : le taux de popularité de Trump est monté à 51% – 53% selon les sondages. Et puisque les sondeurs disent tous que Joe Biden est très loin devant Trump, nous pouvons nous réjouir : ils disaient que Clinton était très loin devant Trump, il y a trois ans.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Liberté d’abord, il brûle ce qu’ils veulent et donc aussi le drapeau américain. Cela fait partie du freedom of speech. Mais ensuite, faut pas être surpris d’avoir les GI sur la figure.
ceux qui brûlent un drapeau provoquent le rassemblement de ceux qui aiment leur drapeau, et qui ne se seraient pas rassemblés sans cela.
Qu’on aille donc essayer par exemple de bruler un drapeau chez nos partenaires russes, chinois ou tout autre pays socialiste-communiste. Je ne voudrais pas voir cela.
Au risque de vous contredire Mr Grumberg, je suis pour cette loi ci celle ci est adoptée. Brûler le drapeau américain signifie cracher sur le pays dans lequel les citoyens vivent libres, travaillent, peuvent comme vous dites s’exprimer librement. Brûler le drapeau signifie haïr le pays concerné. L’Amérique est comme la France, tu l’aime ou tu la quitte. Je suis comme vous contre le totalitarisme de la gauche qui autorise la liberté d’expression seulement quand ce sont leurs idées qui circulent seulement. Mais brûler le drapeau relève de l’anti-americanisme primaire. Je n’aime pas la France, pays dans lequel je vis et que j’aimerai quitter un jour, mais je ne brûlerai pour autant le drapeau.
On ne brule pas un drapeau! Que l’on aime ou non un pays, ennemi ou ami, on respecte le drapeau. Autrefois pendant les guerres les soldats “capturaient” les drapeaux ennemis pour les rapporter en France comme trophées. Ils ne les brulaient pas.
Trump a raison, une fois de plus.
je suis d’accord avec Dansas, et pas d’accord avec Mr Grumberg (désolée…). De nos jours la liberté d’expression est considérée comme un absolu, en premier par la gauche qui la revendique haut et fort pour ses propres idées (de destruction), et la nie pour ceux qui ont d’autres idées.
Or la liberté ne se conçoit pas sans rapport à la vérité, et sans respect d’autrui. D’ailleurs c’est pour cela qu’il existe des procès pour diffamation, atteinte à l’image d’autrui etc..la difficulté pour les tribunaux étant de délimiter la très fragile frontière entre ce qu’on peut dire ou non…
Sans rapport à la vérité, effectivement on peut clamer et exprimer tout ce qui nous passe par la tête…comme un gamin…
Qu’un citoyen étranger brûle le drapeau américain : c’est une offense (et voulue comme telle) ; s’il se trouve aux Etats-Unis il devrait être expulsé et interdit de territoire.
Si c’est un Américain, il devrait être déchu de sa nationalité, selon la logique.
Comme personne n’est parfait, on peut effectivement reprocher des tas de choses à son pays. Il y a les manifestations, pétitions, élections, associations pour cela.
Mais brûler un drapeau est très fort : il vaut mieux retrousser ses manches et songer à améliorer ce qui ne va pas que le détruire. Ou s’exiler…
et encore une fois, quel est le sens de cet autodafé ? que reproche-t-on au pays ? ces reproches sont-ils valables ? voilà les vraies questions…
des citoyens ont-ils brûlé des drapeaux nazis ou communistes ? cela aurait fait sens, car il s’agit vraiment de dictatures intrinsèques à ces régimes. D’où la question de la vérité, question honnie pour la gauche, pour laquelle précisément il n’y en a pas.
or, ce n’est pas dans les dictatures que ces événements ont lieu.
La destruction des drapeaux ne vient pas des patriotes, mais de ceux qui veulent détruire…toujours les mêmes…
encore un piège dialectique de la gauche : ma liberté est de détruire, si vous m’en empêchez, vous êtes contre la liberté, et moi une pôvre victime, snif……
Je suis entièrement d’accord avec le président (et pas du tout avec JPG) : la liberté d’expression ne donne pas le droit d’insulter qui que ce soit, et j’ai été outrée par le ballon qui insultait le président Trump dans le ciel de Londres.
Quelqu’un qui brûle le drapeau américain exprime quoi, au juste ? Comme quoi la liberté ne peut s’exercer que quand on a une maturité suffisante.
Il m’arrive de sortir mon drapeau américain, et je réserve un chien de ma chienne au premier qui osera le critiquer.
Je ne reconnais à personne le droit de brûler un drapeau, ni de se torcher avec.
Vous n’aimez pas un pays ? Quittez-le. Retournez dans celui de vos racines, par exemple. Personne ne vous retient.
Brûler le drapeau de son pays… pourquoi pas s’immoler par le feu après être allé cracher sur les tombes de ses ancêtres ? Ce serait plus honnête.
Ce que la propagande des gauchistes a fait passer pour une forme de liberté d’expression est en réalité l’un de leurs outils visant à notre autodestruction par le rejet de notre identité, de notre histoire, de notre religion, de notre clan, de notre famille. Dans une démocratie, il existe assez de moyens d’exprimer son désaccord sans avoir besoin de s’abaisser à ce genre d’infamie.