Publié par Magali Marc le 2 juillet 2019

Tandis que Boris Johnson a de fortes chances de devenir le prochain leader des Tories en Grande-Bretagne et le prochain premier ministre, les spéculations vont bon train concernant les chances que Nigel Farage et son Brexit Party soient prêts à faire un pacte avec lui si une élection générale avait lieu cet automne.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Victoria Friedman, paru le 1er juillet sur le site de Breitbart.


Farage : Nous devons mettre un terme aux efforts visant à mettre la souveraineté des peuples entre les mains des élites mondialistes.

Le chef du Brexit Party, Nigel Farage, a déclaré que les patriotes doivent mettre fin à la «tendance mondialiste» d’externaliser la prise de décision à des organismes supranationaux comme l’UE, avertissant que les élites veulent dissoudre les États-Nations.

S’adressant à la militante conservatrice américaine, Candace Owens, lors d’une interview diffusée dimanche sur le site PragerU, M. Farage a expliqué que le Brexit était une « riposte » contre les institutions européennes qui déterminent l’avenir des Britanniques, tandis que le Royaume-Uni lutte afin de redevenir une « nation normale » – demeurant maître de son propre destin.

« Être pour le Brexit signifie que nous voulons gouverner notre propre pays, nous voulons faire nos propres lois, nous voulons vivre en démocratie et nous voulons que les gens qui prennent les décisions qui affectent nos vies soient directement responsables envers nous. Nous voulons pouvoir les congédier aux prochaines élections. Avec la Commission européenne, nous ne pouvons pas faire cela », a expliqué M. Farage à l’émission The Candace Owens Show.

Le militant pour le Brexit a observé que dans toute l’Europe – notamment en Hongrie et en Italie – il y a eu une résurgence du conservatisme et des mouvements pro-démocratie. Il a exprimé l’espoir que, après le Brexit, le Royaume-Uni et les nations européennes pourront commercer et coopérer librement en tant que « voisins » dans une relation amicale entre nations souveraines.

Toutefois, il a averti que « nous devons mettre fin à cette volonté mondialiste de nous faire renoncer à notre capacité à déterminer notre propre avenir ».

Le mouvement mondialiste est, en fait, financé par une poignée de multinationales géantes, une ou deux personnes très riches qui aimeraient provoquer la dissolution des États-nations.

« C’est pourquoi, à bien des égards, la victoire de Trump était si importante, car Hillary Clinton était tout à fait en faveur de ce[projet mondialiste] européen » a-t-il ajouté.

« Les intentions de l’Union européenne sont essentiellement d’en arriver à une sorte de gouvernement et de coopération au niveau mondial. [Mme Clinton] a dit à ses amis de Wall Street qu’elle voulait que l’Amérique rejoigne un « marché commun à l’échelle mondiale »… parce qu’elle est mondialiste. »

M. Farage a également fait remarquer que les gauchistes n’avaient accepté ni le vote du peuple britannique de quitter l’Union Européenne, ni la victoire électorale du président Donald Trump et, trois ans plus tard, s’accrochent encore à l’espoir que ces deux percées en faveur de la démocratie n’étaient « que des phénomènes ponctuels » et que « les choses reprendront leur cours normal » à la prochaine élection.

Le chef du Brexit Party a soutenu que le vote britannique de quitter l’UE, l’élection de Trump, et le renouveau conservateur européen marquent, au contraire, un changement permanent par lequel « les gens ordinaires » reprennent le contrôle de leurs pays et de leur destin.

Farage a dit à Mlle Owens : « Je crois que 2016 est une année que nous considérerons … dans cent ans, dans deux cents ans,[comme] une de ces dates marquantes de l’histoire ; une de ces grandes dates qu’on enseigne à l’école où quelque chose de vraiment fondamental est arrivé, où nous avons pivoté entre l’ordre ancien et le nouvel ordre. Je dois dire que je suis, à bien des égards, plus optimiste que je ne l’ai été depuis très longtemps. »

« Nous allons gagner », a déclaré M. Farage, ajoutant : « Je pense que nous sommes sur la bonne voie pour retourner vers un monde occidental plus démocratique, plus réceptif à ce que les gens veulent. »

Dimanche (le 30 juin), le Brexit Party a dévoilé ses candidats au Parlement britannique lors de son rassemblement intitulé “Big Vision”.

Le parti a également dévoilé son programme commun qui comprend des investissements dans le nord du pays, la démocratie directe et des réformes du système électoral, de la fonction publique et du financement de la BBC.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : Breitbart

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