Publié par Magali Marc le 4 juillet 2019

Depuis lundi, je vois sur Fox News que, le 29 juin dernier, Andy Ngo, un journaliste de Portland en Oregon, a été brutalement attaqué par plusieurs membres de groupes antifascistes. Ce journaliste était la cible d’appels à la violence depuis plusieurs mois. Samedi dernier, les Antifas ont tenté de lui faire la peau.

Un journaliste québécois du Journal de Montréal, Steve E. Fortin, rappelait mardi ce qu’a écrit à ce sujet l’équipe éditoriale de Quillette, le média où travaille Ngo : « Les malfrats antifascistes qui ont attaqué l’éditeur de Quillette et photojournaliste Andy Ngo n’ont pas tout à fait réussi à lui fracasser le crâne. Mais ils ont réussi à provoquer une hémorragie cérébrale qui a nécessité son hospitalisation….»

Pour les Lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Michelle Malkin, paru le 3 juillet sur le site de Townhall.


Des patriotes américains battus par des Antifas

Je ne serai pas d’humeur à fêter le Jour de l’Indépendance ce 4 juillet. Nos frontières se sont effondrées. Notre système d’éducation est en ruine. Et nos libertés de réunion, d’expression et de presse, garanties par la Constitution, sont en état de siège dans les rues et sur Internet. La capacité des patriotes d’avertir, d’exposer et de combattre les menaces qui pèsent sur notre souveraineté nationale s’érode de jour en jour.

Désolée d’être aussi rabat-joie, mes chers concitoyens, mais ce n’est pas le moment de faire la fête.

À Portland, mon jeune ami journaliste Andy Ngo a été hospitalisé ce weekend après une agression brutale par des voyous Antifas qui ont pris le contrôle des rues et de la ville.

Ngo a été qualifié de « provocateur » et de « propagandiste » pour avoir dénoncé la violence et l’anarchie des « résistants » d’extrême gauche.
Il a été doxé [NDT : divulgation de ses informations personnelles] et physiquement menacé par des radicaux anti-Trump, en faveur de l’ouverture des frontières, qui l’ont menacé sur Internet.

Samedi après-midi (le 29 juin), armé uniquement de son smartphone, de sa caméra corporelle et de son sac à dos de journaliste, Ngo a bravé une foule d’agitateurs portant des masques noirs, manifestant prétendument contre la « haine ».

Alors qu’ils passaient devant le palais de justice du comté et le bureau du shérif, les anarchistes se sont moqués de Ngo en l’appelant par son nom et lui ont lancé des tasses contenant des substances inconnues. Un attaquant violent, habillé en ninja, portant des gants noirs aux articulations renforcées, a frappé Ngo dans les yeux. Un autre punk à manteau noir a frappé Ngo dans l’aine à plusieurs reprises alors que d’autres l’aspergeaient de liquides, de sprays et d’œufs. Pendant ces attaques, alors que la police n’intervenait pas, son équipement électronique a été volé. Il a subi des hémorragies cérébrales et des blessures à la tête, au visage et au cou.

Ngo n’a pas été seul à subir de telles attaques. Deux personnes venues de l’Oregon afin de donner leur appui aux conférenciers conservateurs lors d’un rassemblement au centre-ville, à proximité, ont été pris pour cible par des miliciens à masque noir. Adam Kelly a été frappé à la tête avec des poings, des nunchakus [NdT: une arme traditionnelle d’arts martiaux composée de deux bâtons reliés à une extrémité par une chaîne ou une corde] , une bouteille métallique, et une barre de métal. Deux entailles massives sur son crâne ont nécessité plus de 25 points de suture. John Blum a également été attaqué par des gens portant des masques noirs, qui l’ont arrosé de gaz poivré et de gaz incapacitant quand lui, Kelly et deux autres personnes ont essayé de venir en aide à d’autres victimes d’agression par des Antifas. Le vieux Blum avait apporté un bâton pour se défendre, mais il a été aveuglé, frappé et traîné de l’autre côté de la rue tandis que le sang coulait sur son visage.

Les médias gauchistes, apologistes des Antifas, se sont moqué de cette sauvagerie, traitant Ngo de « f—ing snowflake » [NdT: p—n de geignard] et minimisant les embuscades des gangs, et leurs « inoffensifs lancers de boissons au lait ». Au total, les médecins ont soigné huit personnes, dont trois policiers. « Trois membres de la communauté ont reçu un traitement dans les hôpitaux de la région après avoir été agressés avec des armes. Deux agents ont été aspergés de gaz poivré pendant l’incident et ont été soignés. Un autre officier a reçu un coup de poing dans le bras de la part d’un manifestant et a subi une blessure qui ne mettait pas sa vie en danger. Un autre policier a été blessé à la tête par un projectile qui n’a pas mis sa vie en danger », selon la déclaration aseptisée d’un responsable de la municipalité.

Le maire démocrate de Portland, Ted Wheeler, un soi disant grand défenseur de la justice sociale, a passé la journée de lundi à s’indigner non pas contre les barbares qui ont pris en charge la place publique de sa ville, mais contre le Sénateur républicain du Texas, Ted Cruz, qui a rappelé que Wheeler a, dans le passé, donné des ordres à la police de ne par intervenir contre les manifestants. Le président de la Portland Police Association, Daryl Turner, a amplifié la critique de Cruz, suppliant la Ville de « cesser de menotter nos agents et de les laisser mettre fin à la violence par l’application de mesures vigoureuses et rapides ». Ce « menottage » des forces de l’ordre a mis en danger les citoyens de Portland de multiples façons. Wheeler a déclaré que Portland était une ville sanctuaire pour les immigrants illégaux et qu’il était lui-même un gardien contre tous les criminels étrangers qui échappaient à la déportation. En février, la ville a retiré la force policière du partenariat du Groupe de travail mixte sur le terrorisme entre le gouvernement fédéral et les forces de l’ordre locales, faisant de la métropole du Nord-Ouest du Pacifique un espace sûr pour le djihad.

Y aura-t-il une enquête fédérale ? Des citoyens inquiets qui ne peuvent se permettre d’attendre ont pris les choses en main. Après seulement trois jours, plus de 5 700 personnes ont contribué 178 000 $ à une campagne GoFundMe que j’ai menée pour aider Andy Ngo à couvrir ses frais de sécurité, médicaux et professionnels. Une collecte de fonds distincte pour Adam Kelly a permis d’amasser plus de 11 000 $. Sur un autre front, des chercheurs sur Internet ont analysé des vidéos pour essayer d’identifier les agresseurs antifas en utilisant la participation du public, ce que les responsables de la Ville de Portland n’ont pas été fichus de faire.

Mais les champs de bataille sur les médias sociaux et dans les rues, sont manipulés pour nuire aux honnêtes citoyens. Une utilisatrice de Twitter, LucetVeritas, qui a posté une vidéo sur la violence à Portland ce week-end, a disparu du site lundi. J’ai pu la retrouver. Elle m’a dit que son tweet « avait des millions d’impressions et presque 12.000 retweets. Dans les 24 heures, Twitter a suspendu mon compte sans donner d’explication. En tant que chercheuse passionnée, j’ai été témoin de préjugés de la part d’employés de Twitter qui ont des liens avec les comptes des Antifas. Jack Dorsey lui-même a admis que ses propres employés conservateurs ne se sentent pas en sécurité pour exprimer leurs opinions. Notre droit à la liberté d’expression garanti par le Premier Amendement est plus menacé aujourd’hui qu’il ne l’a jamais été. »

Quelques minutes à peine après avoir terminé ma conversation avec elle, j’ai appris qu’une autre chercheuse et enquêtrice que j’admire depuis des années, Ann Corcoran, a vu son précieux site Web de 12 ans, Refugee Resettlement Watch, détruit cette semaine par WordPress. Pouf ! Disparu !

Le fait que l’on fasse taire les patriotes que je connais, rend de plus en plus difficile le sentiment patriotique. Qu’avons-nous besoin des feux d’artifice [NdT : de la fête de l’Indépendance du 4 juillet] quand nos droits partent en fumée?

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Sources :

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