Publié par Magali Marc le 5 juillet 2019

Alexandria Ocasio-Cortez, que les médias de masse aiment présenter comme « l’étoile montante » des Démocrates, a suscité une vive polémique après avoir qualifié les camps de rétention pour migrants érigés à la frontière sud des États-Unis de “camps de concentration”. Elle en a remis une couche cette semaine quand elle s’en est prise aux gardes-frontières des refuges d’El Paso et de Clint en déclarant à CNN qu’ils l’avaient menacée.

Les gardes-frontières ont dit que c’est elle qui a crié après eux « de manière menaçante » lors de sa visite. AOC a répliqué par Twitter que les officiers du CBP étaient simplement contrariés qu’elle ait exposé leur « comportement inhumain ».

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Joel B. Pollak*, paru sur le site de Breitbart le 3 juillet.


Alexandria Ocasio-Cortez a délibérément déformé ce qu’elle a vu dans un centre de détention de migrants

Cette semaine Alexandria Ocasio-Cortez (D-NY) a délibérément déformé ce qu’elle a vu lorsqu’elle a visité les installations des douaniers chargés de la protection des frontières américaines pour les migrants illégaux en détention.

Je le sais parce que j’ai visité un établissement similaire quand nous étions en plein dans la politique de «tolérance zéro» l’an dernier, et que j’y ai vu beaucoup des choses inoffensives transformées par AOC en crimes contre l’humanité. Prenons, par exemple, sa critique selon laquelle les membres du Congrès ont dû déposer leurs téléphones intelligents lorsqu’ils sont entrés dans les installations. AOC a dépeint cela comme une tentative de dissimuler des abus ou de l’intimider personnellement.

Mais il y a une raison très simple pour laquelle les gens ne sont pas autorisés à prendre leurs propres photos : c’est afin de protéger l’intimité des personnes dans ces établissements, surtout les enfants.

Lorsque j’ai rejoint un groupe de journalistes pour visiter un refuge pour enfants migrants à El Cajon, en Californie, en juin dernier, nous avons dû accepter de ne pas prendre nos propres photos. Le ministère de la Santé et des Services sociaux nous a fourni un photographe et nous a donné des photographies après les avoir examinées. Rien sur les photos ne différait de ce que nous avions vu, si ce n’est qu’aucun des visages des enfants hébergés au refuge n’était visible.

De plus, les installations étaient loin d’être inhumaines. Comme je l’ai écrit à l’époque :

Une fois que les enfants arrivent – généralement amenés par les agents de la U.S. Border Patrol – ils sont accueillis dans le bureau d’accueil, où ils reçoivent les soins médicaux d’urgence, sont affectés à un travailleur social et reçoivent de la nourriture, une douche et de nouveaux vêtements. On leur donne aussi des articles de toilette et des leçons d’hygiène – littéralement comment tirer la chasse d’eau, se brosser les dents et faire fonctionner la douche, ce que certains des enfants n’ont peut-être jamais vu de leur vie.

Les enfants reçoivent six heures d’éducation par jour, qui comprennent des leçons d’anglais et d’éducation physique. Les garçons interagissent avec les filles qui sont logées à l’extérieur et amenées au refuge pendant la journée pour avoir accès à ses services.

Ils n’ont qu’un accès limité au téléphone pour appeler leurs proches, tant aux États-Unis qu’à l’étranger. Ils reçoivent une thérapie, à la fois à titre individuel et en groupe. Ils apprécient les excursions dans les musées locaux, les parcs et le zoo, où ils peuvent explorer la ville au-delà du refuge. Et ils ont aussi des activités sociales, dont un récent “bal de fin d’année” pour lequel ils se déguisent.

Alexandria Ocasio-Cortez a également affirmé que les femmes migrantes se faisaient dire de boire l’eau des toilettes. Un fonctionnaire a déclaré au Washington Examiner qu’elle a déformé une histoire réelle dans laquelle une femme avait utilisé par erreur l’eau des toilettes parce qu’elle ne savait pas comment faire fonctionner une borne fontaine. Il ne faut pas oublier que de nombreux migrants viennent des régions les plus sous-développées d’Amérique centrale, où les fontaines d’eau potable n’existent peut-être pas.

J’ai entendu des exagérations similaires à l’extérieur de l’établissement de Homestead, en Floride, la semaine dernière, alors que des militants se sont plaints que les adolescents à l’intérieur de l’établissement n’avaient droit qu’à deux appels téléphoniques par semaine et qu’ils ne pouvaient pas toucher le personnel qui y travaille.

Dans un établissement abritant plus de 2 000 migrants, deux appels par semaine est un horaire téléphonique très chargé. Et l’une des raisons pour lesquelles les contacts physiques entre le personnel et les migrants sont limités est de prévenir toute forme d’abus physique ou sexuel. Ces restrictions ne sont pas inhabituelles dans d’autres types de centres de détention.

Enfin, Mme Ocasio-Cortez a affirmé que les responsables des refuges avaient été « ouvertement irrespectueux » envers elle et les autres membres du Congrès. Les fonctionnaires racontent une histoire différente. Selon The Examiner, c’était AOC, en fait, qui se comportait d’une manière irrespectueuse.

En tant que journaliste, je rencontre fréquemment des situations dans lesquelles presque tout le monde autour de moi n’est pas d’accord avec mon point de vue (comme par exemple le débat des primaires présidentielles du Parti démocrate la semaine dernière, où j’étais le seul journaliste d’un journal conservateur, à part Fox News). Cependant, puisque je veux obtenir de l’information, je ne commence pas par dénigrer les gens.

Mme Ocasio-Cortez est entré dans des centres de détention après les avoir d’avance décrits comme étant des « camps de concentration », ce qui signifie implicitement que les personnes qui y travaillent sont des gardes SS nazis. Son chef d’état-major, Saikal Chakrabarti, les a qualifiés hier sur Twitter de « trolls haineux… armés de fusils ».

Il est difficile de croire à sa version des événements quand AOC et ses aides ont commencé par démoniser les personnes travaillant dans les refuges – dont beaucoup, selon mon expérience à El Cajon, étaient désireuses de fournir les meilleurs soins aux gens qui étaient sous leur responsabilité.

Selon Fox News, un groupe non partisan de pasteurs hispaniques a récemment visité les mêmes installations qu’AOC et s’est dit « choqué par la désinformation » qu’elle et d’autres Démocrates ont répandue.

Alexandria Ocasio-Cortez est passée maître dans l’art du sensationnalisme politique. Mais elle n’est pas un témoin crédible. Elle s’est amenée dans une refuge dans un but précis et elle en est repartie en diffusant la propagande qu’elle a toujours eu l’intention de répandre.

*Joel B. Pollak est rédacteur en chef de Breitbart News.

Traduction de Magali Marc

Source : Breitbart

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