Publié par Guy Millière le 6 juillet 2019

Les élections européennes ont eu lieu le 26 mai. Les peuples des pays constituant l’Union Européenne ont pu voter pour des parlementaires qui n’auront quasiment aucun pouvoir, et ont donc participé à un simulacre de démocratie. 

La continuation du simulacre a eu lieu ces derniers jours. Les chefs d’Etat et de gouvernement européens se sont réunis, façon Soviet Suprême, pour désigner les apparatchiks qui vont occuper les postes principaux de la bureaucratie européenne, et la réunion a été elle-même un simulacre : vingt-huit chefs d’Etat et de gouvernement étaient présents, mais deux seulement ont décidé (tout en se querellant), Angela Merkel et Emmanuel Macron. 

Ursula von der Leyen a été choisie pour présider la Commission européenne, l’instance chargée de formuler les directives qui s’appliqueront ensuite dans les vingt-huit pays de l’Union Européenne et qui y auront force de loi sans que les peuples aient été consultés. Elle était jusque là ministre de la Défense de l’Allemagne, un pays dont le budget militaire est si asthénique et déficient que les soldats allemands doivent parfois s’entrainer avec des manches à balai en guise de fusil. Elle est en faveur de la création d’une armée européenne et partage l’avis de Macron qui pense qu’il faut une armée européenne pour faire face aux ennemis potentiels de l’Union Européenne, ennemis parmi lesquels il a classé il y a quelques mois les Etats-Unis, avant de dire qu’on l’avait mal compris. Une directive prévoira peut-être d’équiper toute la future armée européenne de manches à balai, ce qui la rendra redoutable. Elle a dit être en état de choc quand Donald Trump, qu’elle a en horreur, a été élu. C’est une fidèle disciple d’Angela Merkel, la femme qui a ouvert l’Allemagne aux joies de l’immigration islamique massive ces dernières années. Elle n’a aucune qualité particulière et pourra donc occuper un poste où il s’agit de n’avoir aucune qualité particulière. Elle succède à l’alcoolique Jean-Claude Juncker, l’homme qui titube plus vite que son ombre. Il lui laissera quelques bouteilles vides. Macron apprécie la dame, et cela suffira à la rendre sympathique à nombre de journalistes français. 

David Sassoli a été choisi pour être Président du parlement européen, et après qu’il ait été choisi, les députés socialistes, du centre et du centre gauche qui ont la majorité au parlement européen ont voté pour lui. Le choix d’un socialiste italien est un message acide envoyé par Merkel et Macron au gouvernement italien et tout particulièrement à Matteo Salvini. Merkel et Macron détestent Salvini et en nommant un ennemi de Salvini au poste de Président du parlement européen, ils montrent qu’ils n’en ont que faire de ce que veut la majorité du peuple italien et qu’ils méprisent ce que Macron a appelé la « lèpre » populiste. Le parlement européen ne sert pas à grand-chose, et David Sassoli fera donc de la figuration et participera à des diners en ville. Il est, cela va de soi, favorable à l’immigration islamique en Europe, comme Merkel, comme Macron, et il pourra le dire. 

Christine Lagarde a été nommée à la tête de la Banque Centrale Européenne (BCE), donc à la tête de la banque centrale de la zone euro (sa nomination doit être approuvée par le Parlement européen, mais c’est comme si c’était déjà fait). Elle ne pourra rien changer, bien sûr, à ce qu’est l’euro, et au fait que les dix-neuf pays de la zone euro ne constituent pas une zone monétaire optimale (Robert Mundell a expliqué sur ce point ce qui devait l’être). Elle ne pourra rien changer à la définition du rôle de la BCE, qui est de veiller à ce qu’il n’y ait pas d’inflation et à rien d’autre. L’euro restera une monnaie sous-évaluée pour l’Allemagne et surévaluée pour la France et l’Italie, qui continueront à en souffrir et à subir des déficits commerciaux massifs. Christine Lagarde n’est pas économiste et ne connait rien à la finance. C’est déjà pour cela qu’elle avait été ministre des Finances au sein du gouvernement français, avant d’être nommée à la tête du Fonds Monétaire International, en remplacement de l’érotomane Dominique Strauss-Kahn. Elle aura un beau bureau et un joli salaire (inférieur néanmoins à celui qu’elle avait à Washington). Des gens autour d’elle feront ce que Merkel et Macron leur demandent de faire. Macron attend d’elle sans doute quelque chose pour sa réélection en 2022 : on verra bientôt quoi. 

Charles Michel a été nommé Président du Conseil Européen, ce qui ne lui donne aucun pouvoir, mais lui permet de présider les réunions du Conseil européen, donc les réunions des chefs d’Etat et de gouvernement européens et de représenter l’Union Européenne dans des réunions internationales. Il est, dit-on en Belgique, d’orientation libérale, mais cela ne change rien à rien puisqu’il n’aura aucun pouvoir et dira lorsqu’il parlera ce que Merkel et Macron attendront qu’il dise. 

Enfin, Josep Borrell, un socialiste espagnol a été nommé Haut représentant de l’Union pour les Affaires étrangères. Il remplacera la communiste italienne Federica Mogherini, et incarnera les positions de l’Union Européenne en suivant la même ligne qu’elle : une ligne dessinée en sourdine par Merkel et Macron. Il est anti-américain et très anti-Trump, comme Ursula. Il est très anti-israélien et très « pro-palestinien ». Il est favorable à la création d’un Etat palestinien confié à des gens tels que Mahmoud Abbas, donc à la création d’un Etat terroriste islamique confié à des tueurs de Juifs. Il apprécie beaucoup le régime des mollahs en Iran et ne semble pas gêné par les propos chargés d’intentions génocidaires d’Ali Khamenei.

Au vu d’un tel équipage, je suis très heureux d’être loin de l’Europe et de vivre dans une société effectivement démocratique où ce ne sont pas des réunions de chefs d’Etat et de gouvernement qui décident entre eux derrière des portes closes de presque tout et qui nomment entre eux et sans consulter les peuples des apparatchiks non élus chargés de mettre en œuvre les décisions prises. 

Au vu des orientations qui persistent au sein de tout cela, je suis très heureux aussi de vivre dans un pays où, malgré une gauche abominable et délirante, on sait encore ce que sont les valeurs de la civilisation occidentale, ce que les mots liberté et souveraineté du peuple signifient, ce que sont les dangers auxquels le monde libre est confronté, et où un Président ne trahit pas ses valeurs éthiques pour se coucher devant des antisémites et des ennemis de la liberté. 

L’attitude la plus digne lors de la première réunion du parlement européen a été celle des députés du parti Brexit, conduits par Nigel Farage. J’espère que le Royaume-Uni retrouvera bientôt sa liberté et sa dignité, par un Brexit sans compromis, et quittera l’Union soviétique européenne sans verser un centime à celle-ci. Margaret Thatcher voulait une Europe des nations libres et souveraines. J’ai toujours eu beaucoup d’estime pour elle.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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