Publié par Abbé Alain René Arbez le 6 juillet 2019

Le pape François a nommé de nouveaux consulteurs pour renforcer les relations avec le judaïsme. 

Lors d’une de ses dernières audiences, le pape a annoncé : « Depuis NostraAetate, le dialogue judéo-chrétien a produit de nombreux fruits. Juifs et chrétiens, nous partageons un héritage spirituel très riche. Celui-ci devra être de plus en plus mis en valeur, à travers une compréhension mutuelle, une fraternité, et un engagement commun envers les autres ».

Depuis sa création par le pape Paul VI en 1974, la commission vaticane pour les relations avec le judaïsme travaille comme conseil pontifical au service de l’unité des chrétiens.

Cette commission a reçu de nouveaux membres : Bruno Forte, archevêque de Chieti (Italie), Edward Scharfenberger, évêque d’Albany (USA), le père Louis-Marie Coudray, relations avec le judaïsme pour la conférence des évêques de France, Etienne Vetö, directeur du centre cardinal Bea pour études judaïques à l’université grégorienne (Rome), Sœur Maria Neubrand, professeur d’exégèse à la faculté de théologie de Paderborn (Allemagne), et Verena Lenzen, docteur en sciences des religions, directrice de l’institut de recherches judéo-chrétiennes à l’université de Lucerne (Suisse), et également co-présidente, avec le rabbin David Bollag, de la JRGK, commission de dialogue suisse (évêques et fédération israélite) aux séances de travail de laquelle je collabore comme expert romand. 

*New York 21 juin 2019 :

Lors d’une séance, le représentant du Vatican à l’ONU a loué les bons rapports avec Israël :

Cette déclaration est accompagnée d’un document qui célèbre les 25 ans de relations diplomatiques entre le St Siège et l’Etat d’Israël. L’observateur permanent à l’ONU, Mgr Bernardito Auza, a publiquement souligné l’approfondissement de ces relations dans la confiance, la compréhension, l’amitié et la collaboration.

Il a ajouté combien on peut se féliciter de l’accord daté du 30 décembre 1993, sur la base duquel des progrès ont été accomplis à l’égard du statut de l’Eglise catholique en Israël.  Cela a permis une meilleure prise en compte des questions financières, et de la liberté d’action de l’Eglise dans l’état hébreu. 

A partir de ce bon climat, dit-il, l’Eglise insérée dans la société israélienne se positionne clairement en faveur des valeurs de dialogue, de respect mutuel, de paix et de justice, à travers ses paroisses, ses services de santé, ses pèlerinages, ses écoles et centres de formation. 

Un remerciement appuyé aussi envers le fait qu’Israël garantit le statut quo à la présence ecclésiale, ce qui met en valeur le lien indestructible entre Juifs et Chrétiens. Il mentionne combien à ce titre Jérusalem est « Ville de Paix », un symbole de réconciliation entre religions, pour les juifs, les chrétiens et les musulmans.

Le représentant du St Siège réaffirme combien l’Eglise se tient résolument aux côtés d’Israël dans la lutte contre toute forme d’antisémitisme et d’intolérance religieuse.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, commission judéo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.

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