Publié par Jean-Patrick Grumberg le 8 juillet 2019

Joe Biden, le candidat en tête des sondages pour battre Donald Trump, a toujours été qualifié avec indulgence de “monsieur la gaffe”.

Sous les projecteurs, c’est un homme corrompu et menteur qui est dénoncé jusque dans les médias de gauche – mais les médias francophones ne le rapportent pas car ils ont un objectif : rendre au yeux du public les Démocrates sympathiques et les Républicains détestables.

L’ancien vice-président et candidat Démocrate pour 2020 a été unanimement critiqué après avoir affirmé que “l’ingérence russe dans les élections américaines ne s’était pas produite sous sa surveillance” lors d’une récente interview diffusée sur CNN.

Lors de son entretien télévisé avec Chris Cuomo, de CNN, diffusé le 5 juillet dernier, Biden a – comme c’est surprenant (!) – exprimé son désaccord sur la politique étrangère actuelle, et a accusé le président Donald Trump d’avoir des alliés “dissidents” et d’ “embrasser des voyous”, ignorant totalement, au passage, les accolades et embrassades de Barack Obama avec le dictateur communiste cubain Castro, lesquelles n’étaient pourtant motivées par aucun objectif sécuritaire ou géopolitique, et offraient une détente des relations avec Cuba sans rien exiger en retour en terme de respect des droits de l’homme envers les Cubains.

Regardez ce qui s’est passé avec Poutine. Alors qu’il tente de défaire nos élections, Poutine défait les élections en Europe, a dit M. Biden.

Regardez ce qui s’est passé en Hongrie. Regardez ce qui s’est passé en Pologne. Regardez ce qui s’est passé, regardez ce qui se passe.

Vous pensez que ça serait arrivé sous mes yeux ou sous ceux de Barack ? demanda alors l’ancien vice-président.

Vous [Trump] ne pouvez pas répondre à ça, mais je vous promets que ça ne se serait pas passé, et ça ne l’a pas été.”

Le rapport de l’ancien conseiller spécial Robert Mueller sur l’ingérence de la Russie dans l’élection présidentielle de 2016 – alors qu’Obama était président et Biden vice-président, a décrit comment le gouvernement russe a tenté de s’immiscer dans les résultats de l’élection présidentielle de 2016.

Le New York Times a également cité l’ancien secrétaire à la sécurité intérieure Jeh Johnson, qui a reconnu en 2017 que l’administration Obama était au courant de l’ingérence russe et qu’elle était “inquiète qu’en faisant cette déclaration, nous puissions, en soi, remettre en question l’intégrité du processus électoral lui-même”, a-t-il déclaré à l’époque.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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