Publié par Sidney Touati le 17 juillet 2019

La faible popularité de Macron auprès de la population française (12% des électeurs inscrits) le pousse mécaniquement à chercher des soutiens du côté des groupes marginaux et des minorités les plus bruyantes occupant le devant de la scène médiatique.

Il est facile de se faire une clientèle fidèle de ces groupes en prenant ostensiblement leur défense, en leur accordant divers avantages par le biais notamment de la lutte contre les discriminations.
Cela permet de jeter le discrédit sur la majorité des citoyens, de la stigmatiser, de la présenter comme réactionnaire et crispée sur des valeurs rétrogrades.

Dans un tel contexte, briser l’unité nationale en morceaux épars est la seule manière de conserver le pouvoir. Progressivement, le pouvoir central prend appui sur la marge, devenant le principal allié de ceux qui menacent la cohésion sociale. Trahissant sa mission, le pouvoir présidentiel devient ainsi un important facteur de discorde, devient de fait, factieux. C’est ainsi qu’il travaille à détruire méthodiquement les grandes formations politiques traditionnelles, les syndicats et la culture en général.

La France devient chaque jour davantage, le grand malade de l’Europe.
L’idéologie de l’ouverture à l’autre, appliquée systématiquement dans toutes les sphères de la société, couplée à une fiscalité écrasante, produit un effet dévastateur.

La sur-valorisation des minorités crispées sur la défense agressive et exclusive de leurs intérêts particuliers, conduit à la constitution de véritables factions qui deviennent de puissants leviers de désagrégation de l’unité de l’ensemble.

Il s’ensuit un formidable conflit des valeurs, qui rend problématique l’action de la police et de plus en plus opaques et incompréhensibles les décisions de justice.

Cette guerre des valeurs provoque une immense crise visible partout et principalement dans l’Education Nationale. Le personnel enseignant confronté aux incessantes et contradictoires réformes, ne sait plus ce qu’il est légitime de transmettre.

Des pans entiers de la jeunesse, celle des banlieues notamment, refusent de plus en plus ouvertement d’acquérir un savoir dont ils ne perçoivent plus la légitimité et la finalité. La violence sous toutes ses formes fait de très nombreuses victimes. En moyenne quatre vingt faits graves sont quotidiennement signalés au Ministre de l’Education Nationale, qui enregistre impuissant cette vague destructrice.

Les Universités en rupture avec l’héritage culturel, dérivent. Les diplômes délivrés par l’Enseignement supérieur, sont dévalorisés. Un sous-prolétariat diplômé distille son mal-être et son désespoir.

Deux systèmes fonctionnent : l’hyper-sélection pour une ultra-minorité rigoureusement hiérarchisée (les grandes écoles) et la bouillasse culturelle pour la masse indifférenciée.

Au bout de ce processus, d’un côté une « élite » coupée du peuple fonctionnant comme une véritable caste, de l’autre la masse des « vivants ».
Au gouvernement des citoyens libres et responsables succède le « bio-pouvoir ».

On ne gouverne plus. On gère les troupeaux humains. On administre des flux. Les adeptes du bio-pouvoir espèrent parvenir à gommer toutes distinctions, notamment celle qui sépare migrants/citoyens.

L’ordre social qui se désagrège sous nos yeux est le signe annonciateur d’une violence d’une intensité extrême.

C’est à ma connaissance la première fois que toute une classe dirigeante et son principal représentant, travaillent activement à la destruction du peuple dont ils sont issus.

Comment expliquer une telle haine, un tel mépris de soi-même ?

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Sidney Touati pour Dreuz.info.

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