Publié par Jean-Patrick Grumberg le 17 juillet 2019

Ce qui vient de se produire suite aux accusations de racisme formulées par les Démocrates contre Trump mérite probablement d’entrer dans les annales.

Le Merriam-Webster, dictionnaire de référence aux Etats-Unis, n’a pas aimé que sa propre définition du racisme ait été utilisée pour innocenter le président Trump.

La définition du racisme selon le Merriam-Webster : “la croyance que la race est le principal déterminant des traits et des capacités humaines et que les différences raciales produisent une supériorité inhérente à une race particulière.”

Sur son compte Twitter, lundi, Merriam-Webster a pris ombrage qu’un journaliste de Fox News s’appuie sur sa définition pour démontrer que les accusations de racisme contre Trump étaient mensongères.

Alors ils ont déclaré qu’il ne fallait pas se fier aux définitions du dictionnaire !

Les dictionnaires sont souvent traités comme l’arbitre final dans les arguments sur le sens d’un mot, mais ils ne sont pas toujours bien adaptés pour régler les différends”, écrit Merriam-Webster.

Le rôle du lexicographe est d’expliquer comment les mots sont (ou ont été) réellement utilisés, pas comment certains peuvent penser qu’ils devraient être utilisés, et ils ne disent rien sur la nature intrinsèque de la chose nommée par un mot, encore moins sur la signification qu’elle peut avoir pour les individus”

[notez les multiples contradictions :

  1. “nous sommes les arbitres du sens d’un mot” mais “nous sommes inadaptés à régler les différends” sur le sens des mots.
  2. Notre rôle est “d’expliquer comment les mots sont réellement utilisés”, mais pas “la signification qu’elle peut avoir pour les individus”.

Merriam-Webster ajoute qu’en discutant du racisme, il est “prudent” de reconnaître que le simple fait de citer le dictionnaire “a peu de chances d’apaiser ou de persuader la personne avec qui on se dispute”. On s’en doute, et là n’est pas la question, idiot !

  • Autrement dit : ce qui compte n’est pas le sens des mots, encore moins la définition qu’en donne un dictionnaire, mais le sens que chacun donne aux mots ?
  • Autrement dit : Merriam-Webster entre tous encourage t-il à la création d’un mélange entre le Novlangue et la tour de Babel, et explique en substance que la pensée ne dépend plus des mots, puisque les mots ne veulent pas dire ce qu’ils veulent dire ?
  • Autrement dit : nous ne sommes plus très loin, dans le délire de la gauche, de la folie destructrice des bases de l’humanité, qui implique une communauté de langue pour réaliser de grands projets, et la certitude d’échouer dans tout projet lorsque chacun utilise ses propres définitions que l’autre ne comprend pas.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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