Publié par Magali Marc le 19 juillet 2019

La Bande des Quatre Représentantes au Congrès américain, Alexandria Ocasio-Cortez (D-NY), Ayanna Pressley (D-MA), Ilhan Omar (D-MN) et Rashida Tlaib (D-MI) sont ravies de continuer à qui mieux mieux de traiter Trump de raciste et de suggérer que les Blancs, y compris chez les Démocrates, qui ne pensent pas comme elles sont aussi racistes.

Des journaleux comme Pierre Martin au Journal de Montréal préfère les décrire comme étant « quatre jeunes représentantes Démocrates au Congrès issues de groupes minoritaires» tout en laissant de côté leurs remarques antisémites.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Derek Hunter, paru le 18 juillet sur le site de Townhall. M. Hunter écrit que cette nouvelle version de la Bande des Quatre va démolir le Parti Démocrate.


L’escouade du suicide

Depuis des années, les conservateurs se plaignent de la partialité gauchiste des émissions de fin de soirée et de Saturday Night Live. « Ils attaquent toujours les Républicains et ne s’en prennent jamais aux Démocrates », peut-on lire dans la critique. Mais cette semaine a fait ressortir la possibilité que ce n’est peut-être pas à cause d’un préjugé, c’est peut-être autre chose. Il est possible, à en juger par ce que nous venons d’observer, que les auteurs de comédies ne se moquent pas des gauchistes parce qu’ils sont déjà ridicules et qu’il est difficile, voire impossible, de faire rire de ceux et celles qui sont déjà une parodie.

Ne vous y trompez pas, une parodie c’est ce que sont déjà les Représentantes de la Bande des Quatre, qui s’appellent elles-mêmes «The Squad». C’est comme une expérience pavlovienne qui a mal tourné – chaque fois que quelqu’un les remet en question ou conteste leurs affirmations, ou ne cède pas immédiatement à toutes leurs demandes, elles crient au racisme.

Pour la première fois de ma vie, j’ai pitié des écrivains de Saturday Night Live car comment peux-t-on se moquer de cela?

On pourrait les faire agir rationnellement dans un sketch, mais ça ne marcherait pas. Pour que la comédie soit vraiment drôle, elle doit être basée sur la réalité. Et la Bande des Quatre ne vit pas dans la réalité.

Alexandria Ocasio-Cortez, Rashida Tlaib, Ilhan Omar et Ayanna Pressley sont maintenant les dirigeantes de facto du Parti Démocrate.

La Présidente de la Chambre, Nancy Pelosi, a tenté de garder le contrôle en critiquant modérément leurs crises de colère et en condamnant l’antisémitisme d’Ilhan Omar, ce à quoi les autres Représentants ont fait écho et applaudi, mais elle est passée cette semaine en mode Neville Chamberlain après un bref accrochage pour déterminer si elle était elle-même raciste.

Cette accusation, qui était sérieuse et prise au sérieux par des gens sérieux, est devenue aussi courante que le fait de respirer. Elle n’a plus aucun pouvoir, en dehors des cercles qui battent les tambours gauchistes et des campus universitaires. Pourtant, la Bande des Quatre la lance comme s’il s’agissait du lancer du disque olympique et qu’elles visaient la médaille d’or.

L’expression préférée de la Bande est « femmes de couleur », qui est généralement précédée du mot « surtout ». Peu importe le sujet de la discussion, tout est ramené à la question de la race par la Bande.

CBS News a demandé à Rashida Tlaib, l’une des membres de la Bande ayant des antécédents de relations étroites avec des personnes profondément marquées par l’antisémitisme et les sympathies terroristes, si elle allait s’asseoir ou non pour discuter avec Nancy Pelosi. Sa réponse, naturellement, a porté sur la question de la race :

Le fait est que, et je travaille depuis longtemps dans le domaine de la justice raciale dans notre pays, je reconnais que nous sommes des femmes de couleur, alors quand vous nous prenez à partie, soyez conscientes de cela et de ce que vous faites. Surtout parce que certaines d’entre nous reçoivent des menaces de mort. Parce que certaines d’entre nous sont singularisées de bien des façons à cause de nos antécédents, de nos expériences et ainsi de suite.

Qu’est-ce que la couleur de la peau a à voir avec les critiques du Président ? Les remarques de Pelosi, qui ont mené à ce dernier « outrage », n’avaient rien à voir avec la race, elles portaient sur le fait que la Bande n’avait pas réussi à obtenir l’appui nécessaire pour mettre fin à un projet de loi de financement frontalier. Alexandria Ocasio-Cortez avait accusé la Présidente de la Chambre des Représentants de « cibler explicitement les femmes de couleur nouvellement élues ». Sur quelle planète fait-on porter l’incapacité d’une personne à obtenir des votes contre un projet de loi sur la couleur de sa peau ?

Mais pour la Bande tout est une question de couleur de la peau.

S’envelopper comme dans une couverture de l’argument « surtout les femmes de couleur » les protège de toute explication. Les gauchistes blancs se recroquevillent et abandonnent immédiatement tout défi lorsqu’on sort cet argument, et les conservateurs se mettent immédiatement sur la défensive parce qu’ils vivent dans la peur de la rage de la foule gauchiste.

Mais pas Donald Trump. Et plus personne d’autre.

L’accusation de racisme est une arme efficace pour ne pas avoir à vous expliquer ou à expliquer vos politiques. Tous les gauchistes s’en sont servie.
Mais tel un héroïnomane qui doit constamment augmenter sa dose parce qu’il est devenu accro, son utilisation abusive a rendu cette accusation ridicule.

  • « AOC pense que le taux de chômage est bas parce que les gens ont plusieurs emplois ! »
  • « Vous dites ça parce que je suis une femme de couleur. »
  • « Ilhan Omar a dit que les Juifs ont une « double loyauté » et contrôlent les gens avec de l’argent. »
  • « Comment osez-vous dénigrer une immigrée, surtout une femme de couleur musulmane. Vous êtes un semeur de haine. »

À quoi cela peut-il mener ?

Ayanna Pressley a déclaré à la NetRoots Nation, la conférence annuelle gauchiste qui est devenue une sorte de Tribunal de Nuremberg contemporain, que si vous venez d’une « communauté marginalisée » et que vous suivez la ligne progressiste, fermez-la et partez.

Si vous n’êtes pas prêt à venir à cette table et à représenter cette voix, ne venez pas car nous n’avons pas besoin d’autres visages bruns qui ne veulent pas être une voix brune. Nous n’avons pas besoin de visages noirs qui ne veulent pas être une voix noire. Nous n’avons pas besoin de musulmans qui ne veulent pas être une voix musulmane. On n’a pas besoin de gays qui ne veulent pas être la voie des gays. Si vous craignez d’être marginalisé et stéréotypé, s’il vous plaît, ne venez même pas parce que nous avons besoin de vous pour représenter cette voix.

Elle appelle tous ceux qui se trouvent être « des personnes sans couleur» et hétérosexuelles, et qui ne sont pas des gauchistes radicales, l’équivalent de l’Oncle Tom. Selon leur couleur de peau, leur religion ou leur orientation sexuelle, elles doivent penser comme des gauchistes ou elles ne sont pas les bienvenues dans l’Amérique progressiste.

Demandez à Condi Rice, Clarence Thomas ou à Tim Scott à quel point les gauchistes sont tolérants envers les individus à l’esprit libre.

On ne sait pas très bien comment cela pourrait être une stratégie électorale gagnante. L’argument: «Vous êtes raciste, votez pour moi» ne semble pas pouvoir devenir un slogan de campagne efficace. Mais les Démocrates en sont là.

La Bande des Quatre a imposé la révolution culturelle dans la Chine communiste, ce qui a entraîné des horreurs et des morts innombrables. L’actuelle Bande des Quatre se bat pour les mêmes idéaux et exige la même loyauté absolue.

Mme Pelosi prévoit maintenant rencontrer bientôt les membres du groupe d ‘AOC pour discuter de leurs problèmes, mais ce pourrait tout aussi bien être une remise du flambeau. Le Parti Démocrate est le parti d’AOC maintenant ; c’est le parti de la Bande. Impossible de raisonner avec une personne irrationnelle. Les femmes de la Bande croient vraiment que le public américain est avec elles parce que leur monde est tellement insularisé contre les opinions différentes qu’elles ne savent même pas qu’elles existent.

Nancy Pelosi ne peut pas leur faire entendre raison. Elle ne peut pas inculquer la patience à un groupe de Veruca Salt**, qui veulent leur oie d’or et qui la veulent tout de suite !

Si vous vouliez tenter de démolir le Parti Démocrate, je ne suis pas sûr que vous pourriez le faire d’une façon efficace. La Bande des Quatre est une bande de kamikazes en mission suicide, mais elles n’en sont pas conscientes. Alors, installez-vous confortablement et profitez du spectacle.

* Derek Hunter est l’animateur d’un podcast quotidien gratuit et l’auteur du livre, Outrage, INC, qui expose comment les gauchistes utilisent la peur et la haine pour manipuler les masses.

** Veruca Salt est un personnage du film Willie Wonka & the Chocolate Factory. Elle est l’incarnation même d’une enfant gâtée immature, manipulatrice, égoïste et intransigeante.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : Townhall

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